L’édition ne garantit plus un lectorat à la plupart de ses auteurs

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  • L’édition ne garantit plus un lectorat à la plupart de ses auteurs
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    "L’édition traditionnelle ne garantit plus un lectorat à la plupart de ses auteurs, ce système est devenu absurde"

    Que faire ? Qu’attendre ? Les chiffres avancés n’ont rien d’officiel, mais Laurent Margantin assure que, pour 95 % de la production, les éditeurs ne communiquent aucune donnée. « On sait cependant que de nombreux romans — parfois de grande qualité — ne trouvent pas plus de 100 lecteurs, et ce, chez des grands éditeurs. Alors, à quoi bon être publié dans ces conditions ? L’édition traditionnelle ne garantit plus un lectorat à la plupart de ses auteurs, ce système est devenu absurde. »

    Son projet du Chenil s’inscrit alors dans une forme de refus face à l’impossibilité de trouver un lectorat. Et de souligner que son projet de blogbook, Aux îles Kerguelen, a connu 28.000 visites en quelques semaines. « La plupart des lecteurs ayant suivi jour après jour mon récit publié en ligne. Pour Le Chenil, je fais le même pari : me passer d’un éditeur (même numérique), et donner à lire en accès libre l’ensemble du récit sur Oeuvres ouvertes (créé en 2009) qui a une moyenne de 1000 visiteurs par jour. »

    Le blogbook, selon l’auteur

    D’abord le blogbook, ensuite l’ebook, et en dernier le bouquin papier. Mais le cœur du livre reste le blogbook.

    Le bouquin papier la dernière chose à lire, n’intéresse que les commerçants, libraires et critiques, vieux monde croulant.

    Faire des ebooks et livres papier appauvris, c’est-à-dire sans les photos, vidéos et cartes du blogbook, qui est l’œuvre réelle.

    Pousser le lecteur vers le blogbook, là où naît le texte, l’ebook et bouquin papier tristes succédanés du blogbook.

    Un auteur ne devrait pas passer trop de temps à faire des ebooks et bouquins papier, c’est du temps perdu pour les blogbooks.

    Trop de temps perdu à préparer ses ebooks et bouquins papier : l’auteur a le crâne vide, son blogbook en pâtit.

    À chaque page de l’ebook et bouquin papier on devrait lire la mention : lecteur, le blogbook est bien meilleur !

    Auteurs du net, ne vous réjouissez pas que vos ebooks sortent en bouquins papier : c’est votre mort.

  • L’édition ne garantit plus un lectorat à la plupart de ses auteurs
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    Pour la rentrée littéraire, plusieurs initiatives ont jailli, venant d’horizons divers. Laurent Margantin, traducteur et auteur, que l’on ne devrait plus présenter, s’est lancé dans la publication d’un récit, Le Chenil, qui le tiendra en haleine jusqu’en décembre. Il expérimente la publication en libre accès, sous la forme de feuilletons quotidiens. La première mise en ligne a débuté le 25 août dernier.