Autour de moi, il y a celle que j’ai appelé Marie, la femme qui élève toute seule ses trois enfants et qui navigue entre les vignes et le RSA.
Elle a toujours eu du mal avec ses trois enfants. Quand on est toute seule et harassée par des journées à rallonge et les soucis de la pauvreté, gérer des mouflets plein de vie mais aussi en proie aux difficultés scolaires inhérentes à un milieu peu favorable, il arrive fatalement qu’on se retrouve avec les psychologues scolaires et un suivi social.
Et donc, elle allait mieux depuis qu’ils avaient collés son fils sous Ritaline...
J’ai vu le truc monstrueux : une camisole chimique pour un mouflet qui, de toute manière, est déjà passé socialement en pertes et profits, un truc à la fois rentable et plus économique que d’oser une véritable politique sociale de soutien aux parents isolés.