Le problème me rappelle les commandants des camps nazis.
Le plus connu d’eux, Rudolf Höss, rentrait tranquillement dans son appartement de fonction embrasser sa femme et ses enfants après une journée de travail épuisante à Auschwitz.
▻http://fr.wikipedia.org/wiki/Rudolf_H%C3%B6ss#Vie_quotidienne_de_H.C3.B6.C3.9F
Le notoire Amon Göth aimait abattre du juif à coup de fusil à lunettes pendant qu’il prenait son café du matin.
►http://fr.wikipedia.org/wiki/Amon_G%C3%B6th
Pourtant la plupart des hommes ont besoin de passer par les mains d’un spécialiste pour la formation de bourreaux comme Theodor Eicke, chef du camp de Dachau, avant d’être capable d’assassiner calmement et avec conviction.
▻http://fr.wikipedia.org/wiki/Theodor_Eicke#SS_et_camps_de_concentration
Avec Papa Eicke, surnom qui lui est donné par les gardiens de camp, on passe de la brutalité indisciplinée de la SA à la terreur planifiée de la SS. Ses résultats font forte impression sur Himmler qui le promeut SS-Brigadeführer le 30 janvier 1934.
Eicke fait preuve d’un antisémitisme et d’un antibolchevisme radicaux. Il proclame « sa haine contre tout ce qui est non allemand et non national-socialiste ». Il impose aux gardiens une obéissance aveugle et inconditionnelle envers lui, en tant que commandant du camp, mais aussi envers la SS et le Führer. Ces "qualités" impressionnent Heinrich Himmler qui le nomme, le 4 juillet 1934 inspecteur des camps de concentration et commandant des unités Totenkopf (Inspekteur des Konzentrationslager und Führer des SS Totenkopfverbände).
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L’attitude inflexible de Eicke et sa détermination à exploiter sans mesure la main-d’œuvre concentrationnaire ont une profonde influence sur le personnel des camps de concentration. L’endoctrinement permanent, la brutalité d’Eicke lui-même, empêchent tout sentiment d’humanité des gardiens : Eicke voulait supprimer chez les SS tout sentiment de pitié à l’égard des internés. Ses discours, les ordres dans lesquels il insistait sur le caractère criminel et dangereux de l’activité des internés, ne pouvaient rester sans effets.
« Sans cesse endoctrinées par lui, les natures primitives et frustes [des gardiens] concevaient à l’égard des prisonniers une antipathie et une haine difficilement imaginables pour les gens du dehors. »
Dans tous les camps se mettent en place une violence et une cruauté contrôlées et disciplinées, un véritable système de terreur bien codifié qui se poursuivra après le départ de Eicke. Il aura notamment formé des commandants de camp comme Rudolf Höß à Auschwitz, Franz Ziereis à Mauthausen et Karl Otto Koch à Sachsenhausen et Buchenwald.
Après la lecture de ce texte je trouve un peu leger le slogan de manif traditionnel « Polizei - SA - SS », mais l’idée me prend de scander « opérateur de drônes - SA - SS ». Bof, ça ne rime pas, il n’y a pas de rythme, alors on laisse tomber :-(