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  • Miroir Social - Une convention de partenariat entre la Poste et la MSA
    http://www.miroirsocial.com/actualite/11461/une-convention-de-partenariat-entre-la-poste-et-la-msa
    Bien évidemment, personne ne souligne que ces « nouveaux services » de La Poste qui faisaient partie du service normal avant la marchandisation de ce service public seront à présent facturés !

    « Comme la MSA, la Poste est convaincue que l’#isolement géographique, notamment des personnes fragilisées, n’est pas une fatalité et que leur accès à des services de #proximité doit être garanti chaque jour, partout et pour tous. C’est l’objectif des nouveaux services de proximité rendus par les facteurs, à l’image de la livraison de médicaments, dont pourront bénéficier les adhérents de la MSA », a souligné Philippe Wahl, président directeur général du groupe la Poste.

    #ruralité #mobilité

  • Miroir Social - États généraux du « #burn-out » le 11 mars
    http://www.miroirsocial.com/actualite/11505/etats-generaux-du-burn-out-le-11-mars

    Le 11 mars, des centaines de personnes viendront témoigner et « crier à la face de tous », comme nous l’écrivait une victime, leur vécu professionnel. En vue de cette manifestation, le Cercle Ramadier a déjà reçu des dizaines de courriels relatant le chemin de croix de ceux qui sont laissés pour compte après avoir « tout donné » dans le cadre de leur #travail.

  • Travail du dimanche et #management #socialiste : La Ville de Paris veut remplacer les #grévistes du dimanche par des « volontaires » - Miroir Social
    http://www.miroirsocial.com/actualite/11432/la-ville-de-paris-degaine-son-49-3-en-voulant-remplacer-les-grevistes-

    Selon des informations révélées par le journal Le Parisien, la municipalité dirigée par #Anne_Hidalgo prépare un plan pour « déployer des agents volontaires pour remplacer les agents grévistes ». Un sorte de « lock-out » à la parisienne. Pas mal comme idée venant d’une ville dont la première magistrate a été (brièvement, il est vrai) inspectrice du travail. D’autres parlent même d’un nouveau 49-3 anti gréviste.       
    Pas sûr toutefois que cette idée soit si brillante car, outre qu’il faudra trouver des volontaires qui risquent d’être assez mal reçus par leurs collègues, il faudra que cela se fasse uniquement dans le cadre d’heures supplémentaires. En effet, le sous-effectif chronique fait que si un agent va boucher un trou, c’est pour mieux creuser celui qu’il a laissé.
    Tout cela révèle surtout le peu de sympathie et de respect de la #mairie_de_Paris vis-à-vis de ses agents : « même si le temps de #travail_dominical des bibliothécaires est deux fois moins long et pourtant payé deux fois plus que celui de la DJS, ces derniers ne doivent pas oublier que le niveau d’étude et de qualification n’est pas le même », ose Emmanuel Grégoire dans une saillie publiée par Le Parisien. Et voilà pour les grévistes qui sont considérés comme de vulgaires « sans-dents » municipaux. À la mairie de Paris, à défaut de dialogue social, on connaît au moins le #mépris_de_classe. En tout cas, ce n’est pas avec ce genre de déclaration que les grévistes vont lever leur mouvement.
    Surtout qu’une nouvelle bibliothèque doit ouvrir le dimanche dans les prochaines semaines. Montant de la prime ? 100 euros « Il est hors de question que le personnel des bibliothèques voit ses primes baisser », avait déclaré Bruno Julliard à la CGT des affaires culturelles, l’année dernière. Toujours adjoint à la culture, il venait alors d’être promu au rang de premier adjoint d’Anne Hidalgo. Le supérieur de l’adjoint en charge du personnel, quoi !
    Bref, la Mairie est comme une poule devant un couteau sur cette question du travail dominical. « Cela implique de négocier avec l’ensemble des directions et l’ensemble des syndicats concernés », affirmait candide l’exécutif parisien à La Gazette des Communes. On ne voit pas trop ce que la mairie pourrait leur proposer sinon l’alignement de la #prime_du_dimanche à 100 euros pour tous les agents municipaux travaillant ce jour-là. À moins que la Ville décide de baisser celle des bibliothécaires ? Dans ce cas il y aura un deuxième front social. Et le programme d’Anne Hidalgo tomberait à l’eau, l’eau de la piscine.

    • Grève du dimanche : les élus dénoncent la gestion du conflit par Anne Hidalgo
      http://www.miroirsocial.com/actualite/11496/greve-du-dimanche-les-elus-parisiens-denoncent-la-gestion-desastreuse-

      Dans un communiqué, le groupe Communistes-Front de Gauche dénonce la tournure que prend cette très longue grève. Les élus pourtant dans la majorité municipale dirigée par Anne Hidalgo déplorent ainsi « la gestion du conflit ». Mais surtout, ils accusent l’Hôtel de Ville de vouloir « passer en force » et casser la grève en affectant du personnel « volontaire » pour se substituer aux grévistes qui ont désormais étendu leur mouvement au samedi en plus du dimanche (lire ici).

      De son côté, le groupe UMP dénonce aussi la gestion de ce mouvement social et reproche à la mairie de Paris de laisser pourrir le conflit. « Ce n’est pas faute de les avoir interpellés depuis un an.

      #grève_du_dimanche

    • Contre les grévistes, la mairie écrit aux Parisiens ,de la mairie, contre attaque de l’intersyndicale
      http://www.miroirsocial.com/actualite/11519/greve-lettre-ouverte-aux-parisiens-de-la-mairie-contre-attaque-de-l-in

      Chaque #week-end, vous êtes directement affectés par la grève du personnel ouvrier des stades, gymnases et piscines de la Mairie de Paris. Nous réclamons une revalorisation de leur prime dominicale. Cette grève dure depuis plus d’un an. Il faut que vous sachiez que la Ville de Paris a délibérément joué le pourrissement, (...) dans une relation normale grévistes/employeur, ce conflit aurait trouvé une solution en quelques semaines »,(...)

      Au lieu de cela, la mairie préfère jouer le catenaccio social en clamant que « les grévistes ne seraient qu’une poignée non représentative ». Une « poignée » qui suffit toutefois à fermer la moitié des piscines et le tiers des stades et gymnases chaque dimanche, comme le reconnaît elle-même la municipalité. Comme dirait Fernand Raynaud, « y’a comme un défaut ». Comme elle ne manque pas de le rappeler, l’intersyndicale représente 90 % des agents du service des sports d’après les élections professionnelles du 4 décembre dernier. Cruel !

      Mieux, selon la mairie (décidément pas très fair-play), les grévistes seraient dans l’illégalité en pratiquant une grève perlée et de surcroît en « refusant la négociation ». Malheureusement, pour les syndicats, là aussi, la réalité est toute autre car non seulement « cette grève non perlée, en absolue conformité avec le droit, dure depuis 12 mois (février 2014) mais ce n’est qu’en janvier 2015 (soit onze mois après son début) que la Ville de Paris a accepté une première négociation », pointent les représentants du personnel. « Jusque-là, la Maire de Paris n’avait pas jugé opportun de donner mandat à ses élus pour négocier, préférant jouer le #pourrissement du conflit, méprisant son personnel mais aussi ses usagers ». Match nul, balle au centre.

      Une chose est sûre cependant, le mouvement est loin de s’essouffler. Le conflit pourrait même se durcir car les agents de maîtrise du secteur qui n’étaient pour le moment pas concernés par le mouvement pourraient à leur tour entrer sur le terrain. Ces derniers n’ont guère apprécié les pressions exercées par la mairie et sa volonté de faire remplacer les grévistes par du personnel plus ou moins volontaire. Quand on veut jouer le hors-jeu, il faut que la défense soit toujours bien alignée.

    • ...le syndicat CGT vient de révéler l’existence d’une sorte de caisse noire. Cette nouvelle pourrait faire l’effet d’une bombe. Dans une note interne, en principe confidentielle, l’administration avoue avec fierté avoir « une enveloppe exceptionnelle d’heures supplémentaires gestion de grève ». Une manne pour casser la dynamique du mouvement à en croire cette note. « Elle va nous servir à faire venir les agents et assurer les compétitions les plus sensibles. N’hésitez pas à l’utiliser pour sécuriser au maximum les manifestations », conclut sans honte la municipalité (lire ici). Visiblement, les relations sociales à la mairie de Paris ne sont donc pas très fluctuat, voire carrément mergitur.

      http://www.miroirsocial.com/actualite/11532/paris-une-bibliotheque-fermee-un-troisieme-samedi-de-suite-pour-cause-

  • Miroir Social - Les 12 heures de travail mises en examen à l’hôpital
    http://www.miroirsocial.com/actualite/10713/les-12-heures-de-travail-mises-en-examen-a-l-hopital
    Qui voudrait d’une personne qui bosse depuis 12 heures pour conduire ses enfants à l’école ? Et pourtant, on le tolère pour des gens qui vont nous soigner...

    Cette forme dérogatoire d’organisation du #travail en 12 heures touche plus de 10 % du personnel de la fonction publique hospitalière. Souvent mise en place sans concertation et sans prendre en compte les risques professionnels, la grande majorité des études conclue à la dégradation de l’état de #santé des agents à plus ou moins long terme et des risques pour les patients.

    L’extension de cette dérogation dans les établissements hospitaliers résulte essentiellement du manque chronique de personnel hospitalier dans tous les secteurs d’activités et de la volonté des pouvoirs publics d’économiser des emplois.

    C’est pourquoi FO revendique la fin des suppressions de postes, la création des effectifs nécessaires, l’arrêt du pacte de responsabilité et des économies qui détruisent les emplois, le service public et les garanties statutaires.

  • Rupture conventionnelle et transaction : possible ?
    http://www.miroirsocial.com/actualite/10674/rupture-conventionnelle-et-transaction-possible

    « Une transaction dont l’objet serait justement de mettre fin à un litige lié à une rupture conventionnelle ne peut intervenir sans remettre directement en cause l’accord des parties et donc la validité de la rupture elle-même. C’est ce que vient de confirmer la Cour de cassation dans son arrêt du 26 mars 2014. Rupture conventionnelle et transaction ne sont compatibles que dans la mesure où elles ont des objets distincts ».

  • L’Insee se penche sur les comparaisons de carrières salariales public/privé
    http://www.miroirsocial.com/actualite/10679/l-insee-se-penche-sur-les-comparaisons-de-carrieres-salariales-public-

    Par ailleurs "Les écarts de #salaire entre les #femmes et les hommes existent dans tous les secteurs. Ils sont plus grands dans le secteur privé, notamment dans les petites #entreprises, que dans la fonction publique. Ils s’accentuent avec le niveau de diplôme et l’âge.

    Par ailleurs, on perd toujours quand on est une femme.

  • Le temps de #trajet entre deux clients correspond à du temps de #travail effectif
    http://www.miroirsocial.com/actualite/10652/le-temps-de-trajet-entre-deux-clients-correspond-a-du-temps-de-travail

    En l’espèce, l’inspection du travail a constaté, lors d’un contrôle au sein d’une société d’aide à domicile, qu’au regard des bulletins de paie et des plannings des auxiliaires de vie ou aides à domicile, les temps de déplacement des salariés entre les domiciles des clients n’étaient pas pris en compte dans le calcul de leur salaire.

    Seules étaient prise en compte comme temps de travail effectif les heures réalisées chez les clients.

    Ainsi, les temps de trajet entre deux clients d’environ 30 minutes à chaque fois, soit environ 11,49 % du temps de travail total, équivalaient à du temps de pause pour l’employeur.

  • Miroir Social - Conséquence salariale de la maternité : une comparaison public-privé
    http://www.miroirsocial.com/actualite/10568/consequence-salariale-de-la-maternite-une-comparaison-public-prive

    De nombreux travaux ont étudié l’écart de #salaire horaire entre les mères et les #femmes sans enfant, également appelé family wage gap . Ils concluent de façon quasi unanime que la #maternité engendre une perte de salaire allant de 5 à 7% en Scandinavie à 16 à 26% en Allemagne. Plusieurs raisons ont été avancées pour expliquer cette #pénalité salariale. D’une part, les interruptions de carrière suite à la #naissance d’un #enfant empêchent les femmes de consolider leur expérience professionnelle et sont même susceptibles de conduire à une #obsolescence de leurs compétences. D’autre part, afin de rendre plus compatibles vie familiale et vie professionnelle, certaines salariées peuvent être amenées à changer d’#entreprise pour ajuster leurs conditions de travail (type d’horaires, lieu de travail). Non seulement elles y perdent ainsi le bénéfice de l’ancienneté accumulée, mais cette adaptation des conditions de travail peut également se faire au prix d’une rémunération plus faible. En outre, les mères peuvent être victimes de #discrimination de la part de leur #hiérarchie .

  • Les nouveaux forfaits jours « Syntec »
    http://www.miroirsocial.com/actualite/10460/les-nouveaux-forfaits-jours-syntec

    Il est rappelé que si les #salariés soumis à ce dispositif ne sont pas assujettis aux durées légales maximales quotidiennes et hebdomadaires, ils doivent toutefois bénéficier au minimum d’un repos quotidien de 11 heures consécutives et d’un repos hebdomadaire de 35 heures consécutives en sorte que l’amplitude d’une journée de #travail ne peut atteindre un maximum de 13 heures que de façon exceptionnelle.

  • Rupture amiable du #contrat de #travail : les marges de négociation se réduisent
    http://www.miroirsocial.com/actualite/10356/rupture-amiable-du-contrat-de-travail-les-marges-de-negociation-se-red

    La convention d’assurance-#chômage du 14 mai 2014 a porté de 75 à 180 jours le différé d’indemnisation lié à la perception de sommes « supra-légales », tout en modifiant sa formule de calcul.

    Ce différé, appliqué aux demandeurs d’emploi dont le contrat de travail prend fin (préavis compris) après le 30 juin 2014, se calcule en divisant le montant des indemnités supra-légales par 90.

    NB : Pour les personnes ayant perdu leur emploi à la suite d’un licenciement pour motif économique, les règles en vigueur antérieurement à la nouvelle convention continuent de s’appliquer.

    Le différé spécifique de versement des droits ainsi obtenu, exprimé en nombre de jours et arrondi à l’unité supérieure, s’applique dans la limite de 180 jours.

    En pratique, les indemnités supra-légales égales ou supérieures à 16 200 euros entraîneront un différé spécifique de 180 jours (car 16 200 / 90 = 180).

    En cas de négociation de départ, les salariés peuvent légitimement se demander quel est leur intérêt de bénéficier d’une indemnité qui repoussera de 6 mois leur prise en charge par Pôle Emploi…

    Ils pourraient également être tentés de négocier une indemnité transactionnelle à la hausse, pour compenser leur absence de revenus durant ce délai de carence.

    En tout état de cause, l’employeur devra veiller à informer le salarié sur le nouveau différé d’indemnisation, afin d’éviter que ce dernier invoque un vice du consentement de nature à annuler l’acte.

    #droit

  • Les salarié(e)s des TPE ne sont pas de la chair à patron !
    http://www.miroirsocial.com/actualite/9948/les-salarie-e-s-des-tpe-ne-sont-pas-de-la-chair-a-patron

    Il y a urgence car se répand, dans les TPE, un infra-salariat soumis au bon vouloir du patron et, dans celles plus importantes, un droit du travail négocié à coups de reculs sociaux, dans la logique de la loi dite de « sécurisation » de l’emploi de juin 2013, par un syndicalisme le plus souvent englué.

  • Miroir Social - Risques psycho-sociaux : les #entreprises attaquent les médecins qui font le lien avec les conditions de #travail
    http://www.miroirsocial.com/actualite/9900/risques-psycho-sociaux-les-entreprises-attaquent-les-medecins-qui-font

    Les arrêts de travail pour cause de risque psycho-sociaux (RPS) font l’objet de conflits de plus en plus répétés entres employeurs et médecins. Plus de trois millions de salariés sont pourtant exposés « à un risque élevé de « burn-out » » alerte une récente étude du cabinet Technologia. N’empêche, les pathologies psychiques liées au travail ne sont pas reconnues comme une maladie professionnelle. Un état dans lequel s’engouffrent les entreprises (publiques et privées d’ailleurs).

    Il est vrai que, dans le cas contraire, la facture pourrait être salée mais le patronat « préfère rejeter la faute sur les salariés », déclare Martine Keyser du syndicat CFE-CGC au Parisien. Pour preuve, un nombre croissant d’employeurs attaque les médecins qui auraient eu l’audace d’établir un certificat médical faisant le lien entre l’état psychique d’un patient et ses conditions de travail. Ainsi, une dizaine de médecins (un record) fait aujourd’hui l’objet de plainte devant le conseil de l’Ordre. Un phénomène pour le moins alarmant.

    #santé

  • Auchan solde ses cadres
    http://www.miroirsocial.com/actualite/9787/auchan-solde-ses-cadres
    Principe de #substitution chez les salariés comme dans l’alimentaire. La tendance, pour continuer à compresser la masse salariale, c’est déqualifier les postes... sans rien changer au boulot ou aux responsabilités.

    Actuellement il y a entre vingt et quarante chefs de rayon cadres par hypermarché, demain leur nombre pourrait osciller entre dix-sept et trente-sept par magasin, soit quatre cent cinquante postes de moins au total. De plus, les futurs postulants à cette fonction seraient recrutés au statut d’agent de maîtrise (moins bien payé), dont le nombre de postes baisserait aussi de deux cents au total.

  • Le CPF ou comment ne pas reproduire les erreurs du DIF
    http://www.miroirsocial.com/actualite/9618/le-cpf-ou-comment-ne-pas-reproduire-les-erreurs-du-dif

    En matière d’#éducation initiale, on ne demande pas à un élève (ou à sa famille) un minimum d’années d’ancienneté dans le pays ou dans sa région avant d’avoir le droit d’apprendre et de se former. C’est pourtant ce qu’implique le CPF en matière de #formation. Une formation strictement réglementée par l’État, comptabilisée par la Caisse des Dépôts (dont on peut se demander ce qu’elle va faire dans cette galère) et qui permettra à un salarié, travaillant par exemple à mi-temps, de se former 150 heures au bout de 18 ans !

    A-t-on seulement imaginé la montagne de difficultés qui attendra l’organisme gérant le compte personnel de formation pour comptabiliser, communiquer puis tracer mois après mois, année après année les heures de 16 millions d’actifs aux parcours divers et variés (et de 30 millions d’actifs à terme) ?

    C’est un chantier titanesque qui repose sur l’idée passéiste que la formation (à l’instar des congés payés) doit être contingentée et qu’on doit prendre garde à ce qu’un salarié ne « consomme » pas trop d’heures de formation.

    Ce qui était normal pour le CIF de 1983, une formation longue de 3 à 9 mois, payée intégralement et donc impossible à généraliser ni à répéter dans des délais trop courts, ce modèle de formation exceptionnelle (une fois dans une vie au mieux) et coûteuse ne peut être copié pour le compte de formation au sein d’une société de la connaissance et de l’information où la formation doit être généralisée et généreuse.

    Il serait dommageable que les salariés les plus modestes soient encore une fois oubliés (ils ont souvent des contrats courts ou précaires dans des petites structures), qu’ils ne soient toujours pas encouragés et valorisés dans leur effort de formation.

  • La politique d’#austérité tue le service public de qualité
    http://www.miroirsocial.com/actualite/9209/la-politique-d-austerite-tue-le-service-public-de-qualite

    Le projet de budget 2014, c’est 13 123 postes supprimés, 10 979 postes « créés », dont la majeure partie en emplois précaires dans les ministères qualifiés de prioritaires.

    Où sont donc le progrès social tant vanté par le gouvernement et la stabilité des effectifs dans la fonction publique d’État avec 2 144 emplois nets en moins ?

    Au-delà des chiffres, la réalité sur le terrain est bien différente.

    Certains ministères vont payer un lourd tribut à l’action gouvernementale orchestrée par Bruxelles.

  • #Ryanair : des révélations internes et des procès en cascade pourraient mettre la compagnie à genoux
    http://www.miroirsocial.com/actualite/9106/ryanair-des-revelations-internes-et-des-proces-en-cascade-pourraient-m
    D’un autre côté, faire tomber Ryanair arrangerait aussi pas mal de monde, non ? C’est peut-être à sa simple existence que nous devons le fait que les billets d’avion nationaux sont souvent moins chers que les billets de train.

    Les échos de la violente bataille à laquelle se livrent Ryanair et ses pilotes, sur fond de sécurité aérienne et de pressions psychologiques, ont retenti jusqu’en Suède. Pourtant, une autre révolte gronde en sourdine et pourrait toucher plus lourdement encore la compagnie irlandaise. Suivant le modèle du Ryanair Pilot Group, les hôtesses et les stewards de Ryanair commencent eux aussi à s’attaquer au transporteur. Les révélations explosives et les procès qui en découlent risquent très vite de mettre la compagnie en porte-à-faux.

    • En effet, plus on exploite les salariés et fournisseurs, plus les prix peuvent être bas. Tu vas bientôt défendre Leclerc, Carrefour, etc.

    • Mettre la compagnie à genoux :) L’expression est intéressante parce que de deux choses l’une :

      – Ou on considère que le modèle Ryanair est le seul possible pour faire fonctionner une entreprise de manière rentable en Europe (parce que la concurrence internationale, le coût du travail en Asie ou en Afrique, etc... c’est-à-dire tous les arguments classiques) et dans ce cas bonjour les conditions de travail des salariés en Europe dans les années qui viennent.

      [Et il semble que les règlements européens permettent cette gestion cynique et que Ryanair soit « à peine » dans l’illégalité...]

      – Ou on considère que les conditions de fonctionnement d’une entreprise exige un minimum acceptable de protection des salariés et de leur bien-être, et d’éthique (usage des subventions, contrats de travail, externalisation de certaines tâches), et si on doit constater qu’avec le respect de ces conditions, le fonctionnement des entreprises est impossible, cela veut dire qu’une refonte complète du système et des règlements européen est nécessaire

      Un réveil rapide est nécessaire, ou peut-être que les entreprises, comme Ryanair, où même les salariés sont des clients (puisque pilotes commes personnels de bord raquent un max pour pouvoir travailler) vont se généraliser.

      Pays pour travailler, en somme.

    • C’est aussi vrai que l’arrivée en force de Ryanair a obligé les compagnies nationales à « s’adapter » et baisser leurs tarifs (comme Bouygues a aussi baissé ses tarifs quand Free est arrivé sur le marché). Air France par exemple a adapté ses tarifs, créé sa low-cost etc... Elle a endommagé les conditions de travail de ses salariés, considérablement baissé le niveau des services aux passagers... En plus, la compagnie se retrouve aujourd’hui en difficulté, annonce des plans de départs, etc...

      Bilan : dégradation des conditions de travail pour les salariés, dégradations des conditions de voyages pour les passagers. Dans ces conditions, où est le gain ?

    • @fil : je sais et je ne défends pas Ryanair, ça fait même des mois que je les marque à la culotte. Par contre, la récurrence des dénonciations contre cette compagnie, alors même que ce genre de sales pratiques (peut-être en un peu moins caricatural, mais même pas sûre) est aujourd’hui très répandu, me laisse penser qu’il y a probablement des gens derrière qui ne sont pas particulièrement motivés par le respect des droits sociaux et ce genre de conneries, mais qui se disent qu’en éliminant cette chose, ils vont pouvoir probablement développer le même genre de pratiques en interne tout en reboostant les tarifs derrière.

      Le problème n’est pas tant Ryanair que le fait qu’il existe des failles juridiques et réglementaires dans lesquelles cette façon de faire puisse exister. C’est aux failles qu’il convient de faire la guerre pour empêcher les pratiques Ryanair de persister après le décès probable de la compagnie. Sinon, on n’aura fait que déplacer le problème.

      Je pense que pour ses concurrents, Ryanair est un modèle de gestion inspirant en même temps qu’un troublion à éliminer.

      En gros, je commence à voir Ryanair comme le symptôme et non comme la maladie.

      J’ai l’impression que c’est aussi l’analyse de @reka, au-dessus.

    • Nan mais attends, tu le dis très bien ! Le combat à mener n’est pas tant contre Ryanair ou Amazon mais à Bruxelles à l’origine du danger puisque l’UE « autorise » ce type de gestion (ou elle ne le « régule » pas). Il faut continuer de dénoncer les pratiques, de les démonter, de les déconstruire, mais replacer le problème dans son contexte.

      C’est aussi l’analyse des juges en Norvège qui ont donné raison aux hôtesses dans le procès contre Ryanair (licenciement abusif et contrat de travail illégal). Ils ont bien expliqué que ce jugement n’était rien contre la compagnie, seulement que l’Etat de droit se doit de faire respecter la loi en général et le code du travail en particulier.

      La Norvège ne fait pas partie de l’UE et a sans doute une position un peu plus confortable quand il s’agit de décider quel règlement s’applique (national ou européen) dans une situation particulière où il y a contradiction.

  • Santé au travail : tu aimeras ton employeur comme toi-même !
    http://www.miroirsocial.com/actualite/9029/sante-au-travail-tu-aimeras-ton-employeur-comme-toi-meme

    Les DRH s’inspirent de la psychologie comportementale pour savoir si les cadres adhèrent réellement aux valeurs de l’entreprise. Aujourd’hui, la valeur travail est moins perceptible et objectivable et les salariés ne savent plus très bien ce qu’ils font. Ils sont impliqués dans des projets, des campagnes de sensibilisation, de réorganisation dont les objectifs finaux restent illisibles. La conséquence de cette incarnation subjective du travail est une perte absolue de confiance en soi.

    L’objectif est de créer les conditions de réussite d’un contrat narcissique. Cette révolution managériale est née dans les multinationales à la fin des années 1970. Depuis, l’objet du pouvoir n’est plus le corps qu’il s’agissait de rendre utile, docile et productifs mais la psyché que l’on prétend rendre utile, docile et productive. Cette évolution change radicalement la fonction du management et celle du travail. Nous avons tous un rapport contradictoire au travail. Il s’agit à la fois d’un lieu de désir et de souffrance, d’un lieu d’émancipation et de contrainte, de réalisation et d’asservissement.

    #dévoiement #secte