/actualite

  • M. Cazeneuve autorise les policiers à porter une arme en dehors de leur service
    http://www.lemonde.fr/societe/article/2015/11/19/m-cazeneuve-autorise-les-policiers-a-porter-une-arme-en-dehors-de-leur-servi

    Une instruction de la direction générale de la police nationale (DGPN), transmise dans les services, jeudi 19 novembre, autorise les policiers à porter leur arme hors service durant l’état d’urgence, y compris lorsqu’ils n’ont pas de gilet pare-balles, comme l’a révélé France Inter.

    C’est Donald Trump qui doit être content.
    #état_d'urgence

    • Paris : les agents municipaux en charge de la sécurité demandent à être armés pour faire face aux menaces d’attentats
      http://www.miroirsocial.com/actualite/12611/paris-les-agents-municipaux-en-charge-de-la-securite-demandent-a-etre-

      Les #attentats qui ont durement frappé le territoire remettent à l’ordre du jour la création d’une police municipale à Paris. Une mesure pour le moment impossible en raison du statut juridique de la capitale qui en fait un cas unique pour une #collectivité_locale. En effet, la #ville_de_Paris, longtemps administrée par l’État et qui n’a retrouvé un maire de plein exercice qu’en 1977, est la seule commune de France qui n’a pas de pouvoir de police au sens large sur son espace public puisque toujours sous l’autorité du préfet du même nom. Le débat a néamoins été récemment relancé par le Sénat et sous une forme un peu différente par Anne Hidalgo.

      Il existe toutefois dans la capitale une sorte de police municipale mais qui ne veut pas dire son nom : la Direction de la protection et de la prévention (#DPP). Créée sous Jacques Chirac et jamais remise en cause par ses successeurs (que ce soit Jean Tiberi, Bertrand Delanoë ou Anne Hidalgo), la DPP est en charge de la #sécurité des bâtiments municipaux (mairies d’arrondissement, écoles, crèches, équipements sportifs ou culturels…). Des agents qui se retrouvent en première ligne dans le contexte actuel et dans des conditions très dangeureuses, si l’on en croit les syndicats du secteur.

      « La Maire de Paris ne donne pas les moyens aux inspecteurs de sécurité de protéger les gens » ont ainsi affirmé dans un communiqué commun la CGT, la CFTC et l’UCP (lire ici). Pour les syndicats, les agents « doivent désormais sécuriser les écoles, se montrer afin de rassurer les parents d’élèves par leur présence. Mais cette dissuasion a bien ses limites et s’avère sans effet car ils ne sont pas armés ». Une demande d’#armement faite par des organisations qui affirment faire « remonter la volonté de la majorité du personnel » auprès de l’adjointe au maire en charge de la sécurité, Colombe Brossel.

      Une perspective pour le moment refusée avec force par la mairie de Paris qui, en réponse, a utilisé une formule on ne peut plus maladroite : « il n’y a pas eu d’uniformes visés, cette fois-ci » par les terroristes. La municipalité faisant sans doute référence au fait que les cent vingt-neuf victimes des attentats du 7 janvier étaient toutes en civil. Toutefois, la Ville, visiblement pas en panne de créativité envers ses agents en charge de la sécurité, s’est dite « favorable au port apparent de gilets pare-balles ». Avec ou sans uniformes ?

      #être_armé #armes #police_municipale #agents_municipaux

    • Gérard Collomb : « La police municipale lyonnaise sera progressivement armée »
      http://www.leprogres.fr/lyon/2015/11/27/gerard-collomb-la-police-municipale-lyonnaise-sera-progressivement-armee

      Compte tenu de l’état d’urgence décrété suite aux attentats du 13 novembre, Gérard Collomb estime que ce contexte particulier justifie une adaptation des missions et de l’équipement de la police municipale. Les effectifs de la police municipale lyonnaise seront donc progressivement armés et recevront une formation pratique et théorique ainsi que des séances d’entrainement.

  • Miroir Social - Premier #Hackhatton des allocations familiales : prospection, proximité et contact
    http://www.miroirsocial.com/actualite/12508/premier-hackhatton-des-allocations-familiales-prospection-proximite-et

    Les thèmes suivants méritent d’être soulignés :

    analyse de la circulation des allocataires aux guichets des #CAF et heures d’affluences,
    motifs de contacts téléphoniques,
    invention de nouveaux services aux allocataires,
    analyse des motifs de non recours aux droits,
    écriture de l’histoire d’un allocataire,
    carte d’efforts des allocataires pour se loger en distinguant le secteur privé et le parc social,
    âge et revenus des bénéficiaires de l’accueil du jeune enfant,
    analyse de l’effort des communes sur les crèches, l’école maternelle, l’école élémentaire, la pharmacie, les sages-femmes,
    durée d’interactions entre les CAF et les usagers,
    optimisation des temps d’attente des familles,
    analyse des circuits des pièces traitées dans l’organisation d’une CAF,
    gain en CO2 des téléprocédures (19 g par courrier),
    simulation sur cas types des prestations et des aides fiscales,
    indice de solidarité entre communes et avec les associations,
    voies de simplification à une information complexe.

    • Le portail du service public de la Sécurité sociale / Le 1er Hackathon des Allocations (...)
      http://www.securite-sociale.fr/Le-1er-Hackathon-des-Allocations-familiales-recompense-cinq-projets

      A l’issue des deux journées de travail, un jury présidé par Pascal Hamonic, directeur de la Caf de Seine-Maritime, a récompensé 3 équipes pour leurs projets :

      • Le 1er prix a été attribué à l’équipe « Label Famille », pour son projet d’application mobile « Apic » qui informe les allocataires des temps d’attente en Caf et leur propose des rendez-vous collectifs selon leurs besoins.[…]
      • Le 2ème prix a été attribué ex aequo à l’équipe de CGI business consulting et à l’équipe « Hackoton », composée en partie de personnels Caf. Le projet de CGI business consulting, intitulé « Wecaf », consiste en un moteur de recherche permettant de mettre en relation les allocataires selon leurs besoins, suivant des principes de l’économie collaborative. Le projet de l’équipe « Hackoton », intitulé « GeoDon », a pour objectif de cartographier les territoires selon leurs forces ou leurs faiblesses sociales, et de mettre ainsi en évidence les besoins en projets associatifs (avec possibilité de les financer en crowdfunding). […]
      • Le 3ème prix a été remis ex aequo à l’équipe SodiFrance et à l’équipe « Blues brothers », composée en partie de personnels Caf. Le projet de l’équipe SodiFrance, intitulé « Objectif télépro », consiste à évaluer l’impact environnemental des téléprocédures et à en informer l’allocataire pour l’encourager à faire ses démarches en ligne. Le projet de l’équipe SodiFrance, intitulé « Qualité de l’accueil du nouveau né », utilise les données de la Caf, de l’Insee et de data.gouv.fr pour évaluer la qualité de l’accueil des nouveaux nés dans les villes de France, selon une série d’indicateurs.

      (3 équipes qui sont 5…)
      Et un premier prix décerné à un projet qui propose de gérer la pénurie de moyens d’accueil de la CAF… En plus, c’est une appli mobile.

  • Anne Hidalgo [ex inspectrice du travail...] crée l’union syndicale : un événement rarissime à la mairie de Paris, Miroir Social
    http://www.miroirsocial.com/actualite/12415/anne-hidalgo-cree-l-union-syndicale-un-evenement-rarissime-a-la-mairie

    Tellement rare que même le groupe les Républicains au Conseil de Paris juge que cela « témoigne de la rupture profonde entre la maire de Paris et son personnel #ouvrier ». (...)

    En plus de ce camouflet syndical, la municipalité parisienne n’a pu échapper à un mouvement social de grande ampleur car la CGT, faisant un peu cavalier seul, avait décidé de longue date (donc bien avant la constitution de cette intersyndicale miraculeuse) de déposer un préavis de grève pour dénoncer la politique de la mairie. Résultat, les grévistes ont réussi à bloquer, outre une mairie d’arrondissement, quatre centres de retraitement des déchets, empêchant ainsi les services de ramassage des ordures de vider leurs camions. D’ailleurs, les poubelles pleines sont restées sur les trottoirs dans la moitié des arrondissements parisiens.

    À l’Hôtel de Ville, qui a compté jusqu’à 58 % de grévistes chez les #éboueurs, on a vite mesuré l’ampleur du mouvement. « Les syndicats ont été reçus à la mi-journée par l’adjoint aux ressources humaines, le directeur de la propreté et celui des ressources humaines qui va de nouveau les rencontrer mercredi puis vendredi », a déclaré la mairie au journal Le Parisien.

    #grève

  • Emmanuel Macron veut bouter le personnel du ministère_de_la_Culture hors de Paris -Miroir Social
    http://www.miroirsocial.com/actualite/12206/emmanuel-macron-veut-bouter-le-personnel-du-ministere-de-la-culture-ho

    C’est une information qui a mis le feu aux poudres autour de la rue de Valois et du quartier du Palais Royal. Le personnel du ministère de la Culture (près de 1 700 agents) va-t-il devoir quitter la capitale ?

    En tout cas, l’information n’a rien d’une rumeur puisque la source vient, rien moins, que du site officiel du #ministère_des_Finances. « L’État recherche une solution immobilière pour le relogement des services de l’administration centrale du ministère de la Culture », peut-on en effet lire sur le portail de Bercy. « La recherche porte sur une surface maximale de 27 000 m² à la location (avec option d’achat) dans un immeuble bien desservi par les transports en commun, situé à environ 30 minutes du site de la rue de Valois, Paris Ier », précisent même les services d’Emmanuel Macron (...)

    En réalité, les observateurs se demandent quel peut être l’intérêt de l’État à vouloir vider les locaux occupés par le personnel du ministère de la Culture, actuellement détenus en pleine propriété, sachant que celui-ci est généralement un bien piètre vendeur. Les exemples ne manquent d’ailleurs pas, comme le rappelle L’Express. « En 2003, l’État vend l’un de ses fleurons, l’Imprimerie nationale, au fonds américain Carlyle, pour 85 millions d’euros. Moins de quatre ans plus tard, le ministère des Affaires étrangères, à l’étroit dans ses locaux, recherche un lieu et décide de racheter la vénérable institution au même fonds, mais pas au même prix : le chèque s’élève, cette fois, à 376 millions d’euros. Soit, pour l’État, une perte sèche de 291 millions ! », conclut l’hebdomadaire. 

    Le déménagement du ministère de la Culture effectué à grand frais présente un risque similaire pour les finances publiques avec la mise à l’encan de ce foncier situé au cœur de Paris, à proximité du Louvre et de la Comédie Française. Ce serait alors le jack-pot garanti pour les éventuels acheteurs qui n’attendent qu’un geste de l’État

    #fabrication_du_déficit_public #spéculation et #rente_foncière

  • La rentrée dégueulasse à l’#hôpital !
    http://www.miroirsocial.com/actualite/12212/la-rentree-degueulasse-a-l-hopital

    Dans les hôpitaux c’est une politique de rigueur qui s’installe par une évolution des recettes inférieures à l’évolution des dépenses. L’hôpital se trouve donc plongé dans une situation déficitaire. L’endettement des établissements de #santé publics a triplé en dix ans, frôlant les 30 milliards d’euros, fin 2012. « Certains établissements de santé sont proches de la rupture de trésorerie », relève la Cour des comptes. Fragilisées par la crise financière, les banques rechignent à prêter aux hôpitaux. (Avant c’était la sécurité sociale qui finançait la totalité des activités hospitalières, emprunt compris. Aujourd’hui, les #banques ont pris une part du marché et comme pour les Etats, elles créaient du déficit, encouragent la #dette car c’est une affaire juteuses.

  • Miroir Social - Le #médecin du #travail : un nouvel Atlas
    http://www.miroirsocial.com/actualite/12172/le-medecin-du-travail-un-nouvel-atlas

    Le médecin du travail n’est plus seulement médecin du travail, chargé de la #prévention de la #santé et de la sécurité des travailleurs du fait de leur travail mais il a désormais bientôt la charge, depuis la parution de la loi n° 2015-994 du 17 août 2015 relative au dialogue social et à l’emploi (J.O du 18 aout 2015) de la prévention de la sécurité des 60 millions de français, des 743 millions d’européens et des 7.3 milliards de terriens. Une lourde charge en vérité ! Heureusement que les salariés pourraient voir leur visite d’embauche assurée par l’infirmière et ne rencontrer le médecin du travail que tous les 5 ans (si les projets du Gouvernement aboutissent : rédaction d’une nouvelle loi santé au travail supprimant en particulier l’aptitude). Cela lui laissera un peu de temps pour se consacrer à la prévention de la sécurité des terriens !

  • Miroir Social - Les incivilités continuent de se développer dans les #banques
    http://www.miroirsocial.com/actualite/12135/les-incivilites-continuent-de-se-developper-dans-les-banques

    De plus, ces éléments statistiques ne reflètent pas la situation réelle que vivent les salariés des banques. En effet, un nombre croissant d’incivilités ne fait même plus l’objet de déclarations de la part des salariés qui en sont victimes. Ces derniers, confrontés de plus en plus régulièrement à l’incivilité et l’agressivité d’une partie de la clientèle cèdent de plus en plus souvent à une espèce de « fatalisme ».

    Je suppose qu’on va diligenter une grande enquête pour comprendre ce phénomène.

    • Une employée de banque est assassinée par l’un de ses clients, un tout jeune homme. La radio nous apprend qu’il y avait eu de la dispute entre eux, notamment au téléphone. Les employés, nous dit-on, ont souvent à affronter l’agressivité des clients, ils sont même formés à la supporter. Là, j’enrage. J’enrage comme client d’une banque, j’enrage parce que je connais la formation comme ma poche. C’est tellement plus compliqué ! Pauvre femme, pauvre garçon ! Sait-on ce que sont ces séances de formation, en tout point aimables, certes, et conviviales, et séduisantes ? L’apprentissage de la guerre. Les salariés, sans toujours s’en rendre compte, en sortent armés de la violence que les humbles redoutent le plus : la violence du miroir, du miroir parfaitement poli, la violence de l’indifférence glaciale, de la patience affectée, de la courtoisie exhibée, de la gentillesse grinçante, la violence de la répétition, la violence du mur aimable qui a toujours raison ; c’est cette panoplie qu’ils déploieront durant les entretiens ou, mieux encore, au téléphone, sous le contrôle de l’appareil qui enregistre « pour garantir la sécurité et la confidentialité de l’entretien ». J’imagine ce jeune homme. On ne l’a pas formé, lui. Il s’y prend mal, peut-être ne sait-il pas trop s’expliquer. Et s’il est déjà fragile, un peu violent ? Si des ennuis d’argent le terrifient ? Il demande l’impossible, probablement : l’impossible, c’est qu’on l’écoute. Le statut de mécanique soignée imposé à son interlocutrice le surprend, le trouble, l’affole, le rend furieux. Ce n’est pas ainsi que les filles lui parlent dans la vie, elles sont simples, elles sont proches, même quand elles disent non. Il se sent méprisé, humilié. Impuissant. Impuissant devant cette femme revêtue, malgré elle, de son effrayante armure bancaire. Et elle, que peut-elle faire pour supporter ce client impossible ? Quoi d’autre, la malheureuse, que de répéter sa leçon ? L’angoisse la gagne, la lassitude, la crainte de laisser monter sa colère, sa détresse, de perdre les nerfs. Elle voudrait être gentille avec ce pauvre gars, bien sûr, ça la tue de jouer les vaches distinguées, ça la tue de parler comme ça. Alors elle en remet, la pauvrette, elle se reverse un autre verre de cynisme. C’est que le patron n’est pas loin, ou que la saleté de machine enregistre, enregistre, enregistre. Tout va se savoir, son emploi est en jeu. La suite, la fin, je ne sais pas. Une jeune femme est morte, un jeune homme l’a tuée. On les a fracassés l’un contre l’autre. L’effrayante limite de la justice, c’est de n’entrer au théâtre de la vie que pour le dernier acte : puisse-t-elle être modeste, puisse-t-elle sentir ce qui lui échappe ; sa grandeur est là, non pas dans les faciles éclats de voix, non pas dans l’indignation tartinée. Et puissent les autres, ceux qui connaissent le début, avoir au moins le courage d’ouvrir les yeux et la bouche. En deçà de ce courage, on n’est rien : on consomme et on vote.

      http://resurgences.net/la-revolution-pointilliste

  • Miroir Social - Quelle approche globale pour améliorer les #mobilités #domicile-travail ?
    http://www.miroirsocial.com/actualite/12112/quelle-approche-globale-pour-ameliorer-les-mobilites-domicile-travail

    C’est encore souvent à l’occasion d’une réorganisation (déménagement, PSE…) que le sujet de la mobilité domicile-travail se transforme en un objet collectif de dialogue social. En dehors de ces événements de moins en moins exceptionnels, les employeurs mais également les représentants du personnel ont pendant longtemps considéré que le sujet relevait d’abord de la vie privée. À charge dès lors pour les salariés de se débrouiller comme ils pouvaient pour optimiser leur trajet domicile-travail.

  • La révolte des dames pipi.
    http://www.lemonde.fr/economie/article/2015/07/22/a-paris-le-repreneur-des-lavatories-ne-veut-pas-des-dames-pipi-qui-y-travail

    Suite à l’arrivée du prestataire néerlandais 2theloo qui gère déjà plus de 150 sites dans 13 pays, la fédération Feets-FO appelle à manifester mercredi 22 juillet à Paris rue Lamarck avec le soutien d’autres syndicats.

    Ça me rappelle le coup du McDo de Saint-Paul-sur-Ternois et sûrement ailleurs, où les habitants manifestaient pour son ouverture ou son maintient.
    C’était évidemment mis en balance avec le souvenir du démontage de McDo à Millau.
    Mais ça montre qu’on est capable de se rattacher à n’importe quel espoir de petit job (de merde, ou dystopique) dans les régions misérables (économiquement parlant).

  • Miroir Social - #Retraite complémentaire : un régime par #répartition peut-il être en #faillite ?
    http://www.miroirsocial.com/actualite/11944/retraite-complementaire-un-regime-par-repartition-peut-il-etre-en-fail

    Comme indiqué plus haut, les régimes sont en déficit technique depuis 7 ans pour l’AGIRC et depuis 5 ans pour l’ARRCO. Une étude demandée par notre Confédération prouve que la crise qui sévit depuis 2007 est la première cause des ces déficits. Nous avons déclaré depuis le début que la responsabilité de cette crise n’était pas du fait des salariés (actifs, chômeurs ou retraités).

    Il convient de signaler également que la démographie joue un rôle : passer du baby boom au papy boom revient à constater que le nombre de pensionnés augmente de manière significative. Pour autant, selon l’étude précitée, l’équilibre des régimes aurait pu être atteint au prix d’un effort de 1 à 2 milliards € ce qui, sur une somme totale distribuée autour de 73Md€, paraît atteignable comme cible. C’est la différence que l’on peut faire entre un équilibre structurel, et un équilibre conjoncturel.

  • Mise à la #retraite du #salarié par l’employeur : jamais avant 70 ans
    http://www.miroirsocial.com/actualite/11932/mise-a-la-retraite-du-salarie-par-l-employeur-jamais-avant-70-ans
    Autrement dit, ça doit être la fête au harcèlement moral pour les vieux !

    Si les conditions de la mise à la retraite ne sont pas réunies, la rupture du contrat de travail constitue un licenciement. La jurisprudence considère que ce licenciement est nul car fondé exclusivement sur l’âge, motif de discrimination prohibé par la loi. À noter que, si les conditions de mise à la retraite ne sont pas réunies lorsque l’employeur en a effectué la demande, celui-ci ne peut se rétracter qu’avec l’accord du salarié, sous peine de la voir requalifier en licenciement (Cass. soc., 28 février 2006, n° 04-40.303P).

  • Miroir Social - L’emploi dans les TPE : l’étrange mesure n° 6 relative aux accords dits de maintien dans l’emploi
    http://www.miroirsocial.com/actualite/11919/l-emploi-dans-les-tpe-l-etrange-mesure-n-6-relative-aux-accords-dits-d
    Donc, on peut baisser les salaires, maintenant et celui qui refuse est fautif : c’est le Code du travail qui vient de passer aux chiottes, non ?

    Notre confédération est particulièrement étonnée d’apprendre que parmi les mesures envisagées par le gouvernement pour favoriser l’emploi dans les TPE/PME figure un assouplissement des règles qui encadrent les accords dits de maintien de l’emploi. Ces accords permettent aux employeurs de baisser (jusque-là pendant deux ans maximum) les #salaires contre un soi-disant engagement à maintenir l’emploi dans l’entreprise.

  • Miroir Social - Quel bilan de l’usage de la rupture conventionnelle depuis sa création ?
    http://www.miroirsocial.com/actualite/11912/quel-bilan-de-l-usage-de-la-rupture-conventionnelle-depuis-sa-creation

    Nouveau mode de rupture du contrat de travail à durée indéterminée, la rupture conventionnelle a été introduite en août 2008 et apparaît comme un succès, notamment dans les petites entreprises.

    Les études se référant aux objectifs qui lui étaient assignés montrent que la rupture conventionnelle a permis de minimiser les contentieux judiciaires et de fluidifier le marché du travail. En revanche, aucune étude ne met à jour un effet sur les embauches . L’application des procédures par les employeurs confirme la flexibilité introduite : des refus d’homologation faibles, moins de 10 % d’entretiens assistés par un tiers, une négociation des indemnités de rupture limitée aux salariés les mieux rémunérés. La « liberté du consentement des parties » prévue par la loi ne peut toutefois se réduire à des procédures. Les études qualitatives évoquent tout à la fois une initiative majoritaire du salarié et une insatisfaction face aux conditions de travail et d’emploi.

    Le bilan esquissé ici révèle un usage du dispositif pour motif économique, avec un risque pour le salarié de ne pas bénéficier des dispositions d’indemnisation et de reclassement prévues dans le cadre du licenciement économique. Le succès de la rupture conventionnelle induit la participation de l’assurance-chômage à la sécurisation des parcours professionnels.

    http://www.miroirsocial.com/uploads/documents/121-bilan-usage-rupture-conventionnelle-depuis-creation.pdf

  • Miroir Social - Comprendre la réforme des 35h à l’AP-HP
    http://www.miroirsocial.com/actualite/11903/comprendre-la-reforme-des-35h-a-l-ap-hp

    En clair, ces agents vont devoir être présents 8h sur site (7h30 + 30 mn) au lieu de 7h36. Avec le même salaire mensuel, ce personnel va travailler 30 mn de plus par jour et 5 jour de plus par an. Donc le salaire horaire va baisser. Travailler plus pour gagner moins !

    #santé #travail #exploitation

  • Miroir Social - #Burn-out : peut-être aussi dangereux qu’utile de faire payer l’employeur
    http://www.miroirsocial.com/actualite/11899/burn-out-peut-etre-aussi-dangeureux-qu-utile-de-faire-payer-l-employeu

    L’expérience menée 1998 par Gneezy et Rustichini est restée célèbre : faire payer une amende aux parents en retard pour reprendre leur enfant à l’école. Résultat attendu ? Diminution du nombre de retards. Résultat obtenu ? Doublement du nombre de retards. Pourquoi ? L’amende transforme une question morale en question seulement financière et ceux qui en ont les moyens ne se retiennent plus.

    En étendant cette observation aux entreprises et pas seulement aux personnes, ne risque-t-on pas de voir le même phénomène en « financiarisant » en partie l’épuisement professionnel (« burn-out ») ?

  • Miroir Social - Une nouvelle manière d’envisager l’#externalisation des services tertiaires : Turbo, le dispositif de R2I Services
    http://www.miroirsocial.com/actualite/11832/une-nouvelle-maniere-d-envisager-l-externalisation-des-services-tertia

    C’est un système qui repose sur un mécanisme bien connu des DRH, celui du transfert de contrat de travail en échange d’un contrat de sous-traitance sur 1 à 3 ans.

    L’entreprise qui souhaite gérer autrement ses emplois administratifs (externalisation) et qui envisage de licencier peut donc prendre contact avec le groupe R2I Services.

    Celui-ci s’engage à reprendre les salariés aux mêmes conditions puisqu’il s’agit d’un transfert de contrat et ce en contre partie d’un contrat de sous-traitance.

    Ce dispositif met en lumière une évolution dans la pratique du « Facility Service Management » : le contrat de sous-traitance est envisagé sous l’angle du maintien de l’emploi du salarié et le risque est supporté par l’entrepreneur.

    J’adore la logique : je te vire pour sauvegarder ton emploi !

  • Miroir Social - Rappel sur repos : une pratique illégale !
    http://www.miroirsocial.com/actualite/11843/rappel-sur-repos-une-pratique-illegale

    S’il manque du personnel dans les services en cas d’arrêt maladie imprévu, c’est uniquement parce que la direction a décidé la réduction des pools de remplacement. Cette situation dégradée place l’encadrement dans un rôle particulièrement ingrat pour faire face à la continuité des soins. La direction joue sur la culpabilisation, alors qu’elle a créé les conditions de cette dégradation.

  • Loc’ Annonces, la Ville de Paris offre généreusement à ses pauvres... le rêve d’un logement social - Collectif des Mal-logés en colère !
    http://mal-logesencolere.20minutes-blogs.fr/archive/2015/04/17/loc-annonces%C2%A0-la-ville-vend-tres-cher-le-reve

    Depuis hier, l’espoir est aux oubliettes pour la majorité des demandeurs de #logement_social : tous les logements mis en ligne ce jeudi sont des #PLS, les plus chers des logements sociaux. Les 2 pièces proposés ont un loyer entre 850 et 1 000 euros, les 4 pièces montent jusqu’à 1 800 euros. Certains logements affichent en plus un chauffage individuel, électrique, ce qui majore encore le budget réel pour les futurs locataires.

    De toute façon, 85 % des Parisiens demandant un logement social sont exclus d’emblée : en effet, d’après les statistiques de la ville elle-même, seuls 15 % des demandeurs peuvent accéder à un PLS.

    Les logements mis en ligne par Loc’Annonces démontrent que la prétendue égalité des demandeurs entre eux mise en place avec le fameux système de « scoring » n’existe pas : aussi élevée que soit la « note » d’un demandeur , l’accès au logement dépendra de ses revenus. Un employé, un #précaire, une mère isolée en emploi à temps partiel pourra bien être à la rue, dans un logement insalubre, à l’hôtel ou #hébergée chez des tiers, elle ne pourra pourtant prétendre à aucun des beaux logements mis en ligne par la ville.

    Pour 8 demandeurs de logement sur 10, la seule solution accessible c’est un #PLA-I. Or, en quinze ans, seuls 22 % des logements produits à Paris relèvent de cette catégorie et encore, ce chiffre inclut une bonne part d’hébergements.

    Où est la mixité sociale promise par nos élus ? La plupart des logements proposés par Loc’Annonces se situe certes dans les #quartiers_populaires de la capitale et sera donc attribuée à des « classes moyennes » . Mais où sont les logements accessibles aux ménages modestes qu’on nous promet depuis quinze ans dans les beaux quartiers ?

    Loc’Annonces démontre par l’exemple qu’ils ne sont qu’une infime minorité, un affichage sans portée réelle : la mixité sociale n’existe pas. En revanche, l’exclusion du logement social pour les catégories populaires est une réalité massive.

    #com' #PS #Hidalgo #Brossat

    • La Ville veut faciliter les échanges de HLM à Paris, dit le Parisien, le Figaro est plus clair « Paris veut plus de mutations dans le parc social »
      http://www.leparisien.fr/paris-75/paris-75005/un-plan-pour-faciliter-les-echanges-de-hlm-a-paris-26-05-2015-4804635.php

      Une naissance, une baisse de revenus, un problème de voisinage ou le départ des enfants : les locataires du parc social doivent parfois rechercher un logement plus grand, plus petit ou moins cher. Mais les chances de voir leurs demandes aboutir sont minces dans la capitale en raison du faible taux de rotation (4,8 %).

      Pour y remédier, la Ville a présenté ce mardi en Conseil de Paris une nouvelle charte en remplacement de celle adoptée en 2009. Parmi les solutions proposées pour tenter de lever les blocages, la mairie et la préfecture mettront à la disposition des bailleurs respectivement 25 % et 20 % des logements qu’elles attribuent chaque année à des fins de mutation.

      La Ville élaborera également une grille de cotation des demandes d’échanges. Enfin, elle s’engagera, en ce qui concerne son contingent, à répondre dans les 15 jours aux propositions de mutation formulées par les offices HLM. « Les bailleurs disposeront ainsi d’un parc beaucoup plus étendu et d’une marge de manœuvre plus importante pour proposer à leur locataire un autre logement correspondant à leurs besoins », explique Ian Brossat, l’adjoint (PCF) chargé du logement.

      Ça signifie aussi pouvoir rénover et augmenter les loyers car la durée du bail est l’un des seuls facteurs qui, en raison de réglementations anciennes, protège actuellement les locataires de hausse de loyers incontrôlables (baux révisés, mise en location). Et c’est une bonne façon de loger plus encore les gens selon leurs moyens (en banlieue ou en dans Paris, c’est selon) et non selon leurs besoins et aspirations.

    • Grand Paris : halte aux logements intermédiaires
      http://www.miroirsocial.com/actualite/12854/grand-paris-halte-aux-logements-intermediaires

      Une #manifestation de mal-logés s’est tenue mercredi 21 janvier devant le siège de la Société Nationale Immobilière (SNI) pour exiger une production permettant d’éradiquer le mal-logement sur le territoire de la métropole (#vidéo).
      http://www.dailymotion.com/video/x3ngxdf_grand-paris-les-mal-loges-devant-la-sni_news

      Le 22 janvier, le Grand Paris sera officiellement opérationnel, avec l’installation de son conseil des élus. Dans ce Grand Paris, la question du logement est centrale : 500 000 foyers sont inscrits comme #demandeurs_de_logement_social. Le nombre de franciliens subissant des #loyers trop élevés ou des temps de transports démesurés pour se rendre sur leur lieu de travail ne cesse de croître, notamment dans les catégories populaires.

      En effet, c’est évidemment dans les zones tendues (et donc en Île-de-France) que le manque de #PLA-I se fait le plus criant : rappelons qu’au niveau national seul ce type de logements vraiment sociaux représente seulement 4 % du parc et que seuls 25 % des logements construits cette années sont de cette catégorie (source).

      http://tempsreel.nouvelobs.com/en-direct/a-chaud/16170-logement-quart-nouveaux-logements-destine-menages.html

      Au plus haut niveau de l’État, la SNI, premier bailleur public français, est présenté comme l’outil privilégié de la politique du #logement à l’échelle du Grand Paris. Mais si la SNI a lancé en grande pompe la fusion de ses deux filiales de logement social (EFIDIS et OSICA) sous le nom de « Grand Paris Habitat », en réalité , le logement social n’est pas sa priorité.

      « Opérateur immobilier global », selon son nouvel intitulé, la SNI concentre aujourd’hui ses moyens sur le « logement intermédiaire » : le bailleur public annonce seulement 21 000 nouveaux logements sociaux pour 2015-2019 (11 000 pour l’Île-de-France), alors que 35 000 logements intermédiaires sont programmés pour la même période.

      Les logements intermédiaires de la SNI ont des loyers inférieurs de seulement 10 à 20 % à ceux du marché. À titre d’exemple, la société propose actuellement à la location des appartements quai de Charente, dans le XIXème arrondissement : le loyer du T4 le moins cher est de 2 100 euros, 2 700 pour le plus grand. À ce niveau de loyers, ces logements sont inaccessibles non seulement aux classes populaires mais aussi à une bonne partie des fameuses « #classes_moyennes ».

      Une offre publique aussi proche des prix du privé ne peut évidemment pas jouer un rôle de régulation à la baisse des loyers.

      Avec ses nouvelles gares et ses nouveaux équipements publics, le #Grand_Paris va mécaniquement faire augmenter les prix du logement privé dans de nouveaux quartiers, principalement là où ils sont aujourd’hui plus bas qu’ailleurs. Les rares poches de logement social de fait dans la petite et moyenne couronne vont disparaître et augmenter la proportion de bas #revenus ne pouvant se loger nulle part.

      La politique de logement social actuel ne parvient déjà pas à endiguer, même modestement, le #mal-logement existant. En quinze ans, l’État n’a pas réussi à faire respecter la loi SRU dans les communes déficitaires en logement social. En huit ans, il n’est même pas parvenu à reloger les demandeurs qu’il a déclarés lui-même prioritaires : en Île-de-France, 27 000 foyers #DALO sont toujours en attente.

      La politique actuelle construira seulement le Grand Paris du logement cher, élargissant à toute l’Île-de-France la situation catastrophique de la capitale. La SNI, bras armé de l’État pour le logement, est l’outil qui peut et doit changer la donne pour enfin mettre fin au mal-logement.

  • Paris : les syndicats protestent contre le projet de fermeture d’une maison de retraite et appellent à une #grève jeudi 2 avril - Miroir Social
    http://www.miroirsocial.com/actualite/11632/paris-les-syndicats-protestent-contre-le-projet-de-fermeture-d-une-mai

    La mairie de Paris va-telle obliger près de 200 personnes âgées à déguerpir de leur #logement ? En tout cas, la maison de #retraite du Cèdre Bleu, à Sarcelles village, abritée dans un ensemble acquis par la #Ville_de_Paris au début du XXème siècle à la suite d’une donation, pourrait bientôt fermer ses portes, d’après les syndicats. Un projet évoqué par la direction de cet établissement qui dépend du Centre d’action sociale de la Ville de Paris (#CASVP), conforte des rumeurs persistantes depuis plusieurs mois.

    Raisons invoquées : la vétusté des locaux, le manque de #rentabilité et des difficultés à remplir la structure. Ainsi, sur 212 lits, il n’y a actuellement que 162 résidents (parisiens pour les trois quarts). Étonnant quand on connaît la grande précarité de nombreuses personnes âgées dans la capitale.

    #antiproduction

  • Des syndicats portent plainte contre la #mairie de #Paris pour atteinte au droit de #grève, Miroir Social
    http://www.miroirsocial.com/actualite/11615/des-syndicats-portent-plainte-contre-la-mairie-de-paris-pour-atteinte-

    La grève du personnel des équipements sportifs municipaux de la capitale commence à être un vrai boulet social pour l’exécutif parisien. D’abord centré sur le dimanche au début de l’année dernière, le mouvement s’est étendu au samedi depuis février 2015 et le sera aussi au mercredi à partir du 1er avril.