Vous ne connaissez pas la CIPAV, moi si. Et c’est kafkaïen Pour faire court : en 2004 j’ai changé…

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  • Procédure abusive de la MDA !

    Là, j’ai la fumée qui me sort par les trous de nez.

    Je viens de recevoir une mise en demeure de recouvrement de l’URSSAF du Limousin pour non-versement de mes cotisations MDA du T2 2015.

    Problème : j’ai payé ces cotisations avant la date d’échéance par virement bancaire. Ce qui fait que j’en garde une trace.

    Donc, j’ai transmis les preuves en question à l’URSSAF du Limousin, pensant très naïvement que l’affaire était réglée, puisque je n’ai absolument rien à me reprocher.

    Erreur : bien qu’ayant les preuves que je me suis correctement et en temps et en heure acquittée de mes obligations, l’URSSAF m’annonce que la procédure de recouvrement se poursuit et que je dois contacter la MDA.

    MDA qui est injoignable comme chacun le sait. Donc, j’ai utilisé leur formulaire de contact pour leur envoyer le dossier qui prouve que je leur ai envoyé de l’argent qu’ils ne sont pas foutus de trouver et bien sûr, j’ai une réponse automatique qui m’annonce que je n’ai rien à espérer d’eux avant plusieurs semaines... pendant lesquelles l’URSSAF va poursuivre ses procédures de recouvrement.

    Si quelqu’un a une idée de quelle sonnette tirer pour mettre fin à cette stupide mascarade administrative, ça me ferait plaisir.

    Pour info, depuis 2014, c’est l’Urssaf du Limousin qui est chargé de tous les contentieux pour les adhérents MDA et AGESSA de toute la France.

    Bien sûr, si vous les appelez, la musique d’attente est facturée et personne ne vous répond jamais. Par contre, vous pouvez obtenir des traces écrites via le mail dédié : artiste-auteur.limousin@urssaf.fr

    • Non, ce mail est tellement encombré que ça ne sert à rien. De toute manière tout le monde s’en carre l’œuf du régime de la preuve.
      Là, j’ai de la chance, on me réclame seulement ce que j’ai déjà payé une première fois. Parce que s’il y avait eu une erreur de frappe, on aurait pu me demander de régler 10 ou 100 fois plus... et il n’y a pas de procédure de recours.

      C’est hallucinant : les mecs, ils t’envoient un formulaire en mode automatique et tu dois casquer, point barre. Même si c’est plus que ce que tu as gagné toute l’année.

      Si tu refuses ou que tu n’as pas assez pour payer, ben tu prends des pénalités. D’ailleurs, dès le premier courrier, tu prends des pénalités. Ni bonjour ni merde, ni « est-ce qu’il n’y aurait pas une erreur par hasard ? ». Non, on te dit que t’as pas payé (ce qui est faux) et donc, tu prends une prune directe.

      Si je me fais braquer mon larfeuille dans la rue, bon, ben, ça fait chier grave, c’est pas de chance, je perds ce que j’avais sur moi. Mais bon, je peux toujours aller porter plainte au commissariat du coin (enfin, s’il en reste un), parce que merde, c’est moi la victime.

      Mais là, on me braque et si je ne suis pas contente, on me colle les huissiers au cul.

      Et je te dis, je leur envoie le double de mon relevé de compte qui prouve que j’ai fait un virement à telle date, de tel montant pour tel organisme... donc, que tout ce merdier est une erreur... et on me répond que la procédure de recouvrement ne peut être annulée.

    • Alors après il faut recourir à la Mission nationale de contrôle et d’audit des OSS :

      Monsieur Linséni KANTE / Auditeur de l’antenne de Paris, Mission nationale de contrôle et d’audit des OSS / 6-8 rue Eugène Oudiné 75013 Paris / Tél. 01 73 03 49 48 / mail : linseni.kante@sante.gouv.fr

      Madame Nathalie Guilhebet , Directeur de la Mission nationale de contrôle et d’audit des organismes de sécurité sociale / 14 avenue duquesne 75350 paris 07 / Tel 01 40 56 55 53

      J’ai eu affaire à Linséni Kante, (c’est sa ligne directe) pour mon problème de cipav http://seenthis.net/messages/294017 très sympa. Mon dossier doit depuis passer en commission à la cipav et les poursuites ont cessées.

    • D’après ce que j’ai pu lire en ligne, la CIPAV, ça a l’air velu, aussi.

      Avant cette affaire, je cherchais à me syndiquer, parce que je continue à penser que l’union fait la force.

      Le truc, c’est que le syndicat que je veux rejoindre (putain, je n’ai jamais été syndiquée nulle part !) ne propose que des règlements par chèque et que déjà, à ce moment-là, je leur avais dit que je ne veux pas payer par chèque, histoire d’avoir la traçabilité de mes transactions...

      Cela dit, le syndicat en question a quand même récupéré mon dossier + un référant MDA qui l’a aussi transmis.

      Maintenant, ça ne va peut-être pas suffire, et même si ça marche, je refuse de lâcher le morceau sur le principe : le fait que ces organismes peuvent aussi tranquillement déroger aux règles fondamentales du droit. Mais là, faut y aller en force si on ne veut pas se faire péter les reins.

      Ce qui est marrant, c’est que ça fait depuis que je suis née qu’on me bassine avec des plans de simplification administrative, mais qu’en fait, sur les trucs qui craignent vraiment, ça ne bouge pas d’un poil.
      Ce qui est simplifié, en fait, ce sont nos droit et recours qui se réduisent comme peau de chagrin.

      En tout cas, merci @odilon !

  • Alerte à la fraude aux cotisations sociales
    http://www.lemonde.fr/politique/article/2014/09/16/alerte-a-la-fraude-aux-cotisations-sociales_4488438_823448.html?xtmc=cotisat

    Sus aux patrons indélicats ! Après avoir régulièrement dénoncé la fraude aux prestations sociales, la Cour des comptes a decidé de sonner l’alarme à la fraude aux cotisations. Selon son rapport annuel sur la Sécurité sociale, qui doit être publié mercredi 17 septembre, le niveau des « irrégularités » et des « fraudes », toutes branches confondues, s’est établi à un niveau record en 2012 avec un montant estimé entre 20,1 et 24,9 milliards d’euros.

    Ces nouvelles estimations sont beaucoup plus élevées que celles qui circulaient jusqu’ici. En 2011, un rapport parlementaire avait évalué entre 8 et 15 milliards le niveau de la fraude au prélèvement – principalement le travail au noir – contre 2 à 3 milliards seulement pour la fraude aux prestations. Selon ces nouveaux chiffres, ce sont près de 5 % des recettes de la « Sécu » qui manqueraient chaque année dans les caisses. Il faut rappeler que le « trou » de la Sécu devrait être de 13,4 milliards d’euros en 2014. Résoudre la fraude aux prélèvements permettrait donc de résorber immédiatement le déficit.

    Le problème est que la lutte contre la fraude est dramatiquement insuffisante, alors que celle-ci ne cesse de se développer. « La fraude transnationale, la sous-traitance en cascade, les faux statuts, les circuits de financement occultes compliquent la tâche des agents chargés du contrôle des cotisations », s’inquiète la Cour, qui estime qu’à peine 5,9 à 7,3 % des montants détournés font l’objet d’un redressement par les Urssaf. Pire, le taux de recouvrement effectif de ces sommes est « dérisoire », puisqu’il s’établit à seulement quelques millions d’euros, soit à peine 0,2 % des sommes en jeu, selon la Cour.

    Plusieurs combines, déjà connues, sont citées par la Cour. La fraude passe ainsi par une sous-déclaration des heures effectivement travaillées, très difficilement détectable, ou par l’utilisation détournée du statut d’auto-entrepreneur pour des salariés « déguisés » en travailleurs indépendants. La Cour s’inquiète aussi des abus liés au statut de travailleur détaché d’autres pays de l’Union européenne, où les cotisations sociales sont plus faibles.
    [...]