• L’intrus de la Maison Blanche est allé plus loin qu’annoncé
    http://www.lemonde.fr/ameriques/article/2014/09/30/l-intrus-de-la-maison-blanche-est-alle-plus-loin-qu-annonce_4496640_3222.htm

    L’homme qui s’est introduit il y a dix jours dans la Maison Blanche après avoir sauté par-dessus une grille a pénétré beaucoup plus loin dans la résidence présidentielle qu’initialement indiqué, affirme lundi 30 septembre le Washington Post.
    Omar Gonzalez, 42 ans, ancien combattant d’Irak sans domicile fixe, a franchi la grille nord de la résidence du président et de sa famille. Quelques heures après l’incident, le Secret Service, chargé d’assurer la sécurité du président, avait indiqué par la voix de son porte-parole que l’homme avait été interpellé « juste après avoir franchi le portail nord de la Maison Blanche ». Il était en possession d’un canif doté d’une lame de 9 centimètres.

    Or, selon le Washington Post, Omar Gonzalez a parcouru une partie du rez-de-chaussée, passant devant l’escalier qui mène aux appartements privés de la famille Obama, avant d’être immobilisé par un agent dans la chambre est. Un agent du Secret Service a en outre révélé sous le sceau de l’anonymat que l’alarme placée à l’entrée de la Maison Blanche avait été désactivée à la demande du bureau du majordome de la Maison Blanche, retardant l’intervention des services de sécurité, ajoute le journal.

    Décidément, c’est passoire, mensonge et grand déballage au Secret service.
    http://seenthis.net/messages/297195

    • Intrusion à la Maison Blanche : la directrice du Secret Service démissionne
      http://www.lemonde.fr/ameriques/article/2014/10/01/intrusion-a-la-maison-blanche-la-directrice-du-secret-service-demissionne_44

      La directrice du Secret Service, chargé de la sécurité du président des Etats-Unis, Julia Pierson, pouvait reprocher à ses agents de l’avoir placée dans une situation difficile le 19 septembre en laissant un individu pénétrer dans la Maison Blanche. Elle ne pouvait, en revanche, s’en prendre qu’à elle-même pour les critiques suscitées après son audition par une commission de la Chambre des représentants, mardi 30 septembre.
      Elle en a tiré les conséquences en présentant, vingt-quatre heures plus tard, sa démission au secrétaire à la sécurité intérieure, Jeh Johnson. Ce dernier, qui l’a rendue publique mercredi 1er octobre en début d’après-midi, a indiqué qu’un ancien responsable de la sécurité présidentielle, Joseph Clancy, avait été nommé par intérim à sa place et que les conclusions d’une enquête sur les dysfonctionnements du 19 septembre étaient attendues début décembre.

      Pendant plus de trois heures, mardi, Julia Pierson avait été soumise aux critiques virulentes ou acides des élus. L’un d’eux le républicain John Mica (Floride) lui avait même suggéré de solliciter les services de la compagnie qui assure la protection de sa propre maison. Alors qu’elles devaient rassurer, ses réponses laconiques, teintées de jargon administratif, ont aggravé la défiance.

  • Le jour où on a tiré sur la Maison Blanche sans que le « Secret Service » réagisse
    http://www.lemonde.fr/ameriques/article/2014/09/28/le-jour-ou-on-a-tire-sur-la-maison-blanche-sans-que-les-secret-service-reagi

    Le soir du 11 novembre 2011, Barack Obama et son épouse Michelle n’étaient pas à Washington, mais leur fille cadette, Sasha, se trouvait à la Maison Blanche avec sa grand-mère Marian Robinson, révèle le Washington Post. Et la fille aînée du couple, Malia, devait rentrer à tout moment d’une soirée en ville avec des amis. Au moins sept balles, tirées depuis une voiture garée à environ 700 mètres de là, ont frappé la résidence présidentielle.

    Et lorsque des agents du Secret Service ont voulu réagir, ils ont reçu de leur superviseur un ordre surprenant : « Il n’y a pas eu de coups de feu. Restez où vous êtes. » Ce superviseur a déclaré que les détonations provenaient de l’échappement d’un engin de chantier, raconte le Washington Post, décrivant des failles dans le dispositif de sécurité qui n’avaient pas été rendues publiques jusqu’à présent.

    Le quotidien indique que Barack et Michelle Obama n’ont été informés de l’incident que plusieurs jours plus tard, et ont alors été furieux de la réaction inadaptée du Secret Service. Celui-ci a confirmé tardivement que des tirs avaient eu lieu, mais a déclaré, de manière erronée, qu’ils ne visaient pas la Maison Blanche.

    Ce n’est que lorsqu’une gouvernante a découvert sur le sol du verre brisé et un morceau de ciment que le Secret Service a compris que des balles avaient frappé la résidence du président des Etats-Unis, écrit le Washington Post.

  • Le Monde sur le tout nouveau superméchant, le Khorasan Group, encore plus méchant que Da3ch pourtant déjà beaucoup plus méchant qu’al-Qaïda :
    http://www.lemonde.fr/ameriques/article/2014/09/23/khorasan-l-autre-cible-des-raids-americains-en-syrie_4491465_3222.html

    L’existence du groupe était restée secrète jusqu’ici, sans doute pour tenter de mieux le combattre. En effet, d’après les médias américains, l’Etat islamique serait, lui, davantage concentré sur une stratégie de conquête de territoire que sur la volonté d’attaquer l’Occident, contrairement à Khorasan.
    D’après The New York Times, des officiels américains ainsi que des experts en sécurité intérieure considèrent que « la focalisation sur l’EI a détourné l’attention de la menace terroriste qui a émergé du chaos de la guerre en Syrie ainsi que du fait que les menaces immédiates proviennent encore des groupes terroristes traditionnels tels que Khorasan et le Front Al-Nosra, directement affiliés à Al-Qaida ».
    Mais, nuance le quotidien, « il est difficile d’évaluer le sérieux des projets d’attaque terroriste » fomentés par de tels groupes, d’autant qu’« à plusieurs reprises, ces dernières années, le Front Al-Nosra et l’EI ont plutôt utilisé les combattants d’origine américaine pour mener des attaques en Syrie (…) plutôt que de les renvoyer aux Etats-Unis pour le faire ».

    Il est surtout difficile d’évaluer le sérieux de ces informations quand elles viennent exclusivement de la CIA et de Kerry.

    Sinon on peut aussi lire Pepe Escobar :
    http://www.atimes.com/atimes/Middle_East/MID-01-240914.html

    Hold your F-22s. Not really. The tomahawking had barely begun when an Israeli, made in USA Patriot missile shot a Syrian Su-24 which had allegedly “violated” Israeli air space over the Golan Heights. How about that in terms of sending a graphic message in close coordination with the Pentagon?

    So this is not only about bombing The Caliph. It is a back-door preamble to bombing Bashar al-Assad and his forces. And also about bombing - with eight strikes west of Aleppo - a ghost; an al-Qaeda cell of the mysterious Khorasan group.

    No wonder global fans of the Marvel Comics school of geopolitics are puzzled. Two simultaneous villains? Yep. And the other bad guy is even more evil than The Caliph.

    Astonishing mediocrity Ben Rhodes, Obama’s deputy national security adviser, has defined Khorasan as “a group of extremists that is comprised of a number of individuals who we’ve been tracking for a long time.”

    The Obama administration’s unison newspeak is that Khorasan includes former al-Qaeda assets not only from across the Middle East - including al-Qaeda in Iraq and Jabhat al-Nusra - but also Pakistan, as in an ultra-hardcore extension of the Pakistani Taliban.

    What a mess. Al-Qaeda in Iraq is the embryo of ISIS, which turned into IS. Jabhat al-Nusra is the al-Qaeda franchise in Syria, approved by CEO Ayman al-Zawahiri. Both despise each other, and yet Khorasan holds the merit of bundling Caliph’s goons and al-Qaeda goons together. Additionally, for Washington Jabhat al-Nusra tend to qualify as “moderate” jihadis - almost like “our bastards”. Too messy? No problem; when in doubt, bomb everybody [...]

    By contrast, there are about 190,000 live human beings left in bombed out Raqqa. Nobody is talking about collateral damage - although the body count is already on, and The Caliph’s slick PR operation will be certainly advertising them on YouTube. As for The Caliph’s goons, they will predictably use Mao tactics and dissolve like fish in the sea. The Pentagon will soon be bombing vast tracts of desert for nothing - if that’s not the case already.

    There is no “Free Syrian Army” - that Qatari myth - anymore. There are no “moderate” jihadis left in Syria. They are all fighting for The Caliph or for al-Zawahiri. And still the Obama administration extracted a Congressional OK to train and weaponize “moderate rebels”.

    La conclusion, avec sa petite référence rumsfeldienne des débuts de la Great War on Terror, est savoureuse :

    People who are really capable of defeating The Caliph’s goons don’t tomahawk. They are the Syrian Arab Army (roughly 35,000 dead so far killed in action against ISIS/ISIL/IS and/or al-Qaeda); Hezbollah; Iranian Revolutionary Guards advisers/operatives; and Kurdish militias. It won’t happen. This season’s blockbuster is the Empire of Chaos bombing The Caliph and the ghost in the GWOT machine. Two tickets for the price of one. Because we protect you even from “unknown unknown” evil.

  • Un collectif rachète près de 4 millions de dollars de #dette étudiante
    http://www.lemonde.fr/ameriques/article/2014/09/18/un-collectif-rachete-pres-de-4-millions-de-dollars-de-dette-etudiante_448934

    Près de 3 000 Américains qui traînaient depuis des années le poids de leur dette étudiante ont eu la récente surprise de voir leur créance rachetée par des anciens d’Occupy Wall Street. Le collectif #Strike_Debt a annoncé avoir remboursé, à l’issue de l’opération Rolling Jubilee, l’équivalent de près de 4 millions de dollars de dette étudiante contractée par 2 761 personnes à travers les Etats-Unis auprès de l’université Everest College.
    Le groupe, composé d’économistes militants, n’en est pas à son coup d’essai. Le mouvement avait racheté en 2013 pour près de 15 millions de dollars de dettes contractées par des Américains auprès des hôpitaux, qu’il a ensuite effacées. L’opération, lancée le 15 novembre 2012, a ainsi profité à 2 693 individus endettés par des traitements médicaux qui, pour le collectif militant, devraient être assurés gratuitement.

    DETTE BRADÉE

    Le rachat de ces 14,7 millions de dollars de dettes n’avait coûté que 400 000 dollars au mouvement, car les créanciers, des hôpitaux ou des entreprises médicales, doutent d’être remboursés un jour et sont ravis de pouvoir s’en débarrasser, parfois à un taux inférieur à cinq cents pour un dollar . Les 400 000 dollars proviennent de dons récoltés par souscription.

    « Nous tirons avantage d’un phénomène que peu de personnes connaissent : certains types de dette sont revendus par des créanciers pour quelques centimes par dollars », explique Astra Taylor, membre du collectif. « Ainsi une facture de 1 000 dollars pour un passage aux urgences ne peut valoir que 30 à 50 dollars sur le #marché_secondaire_de_la_dette ».