épopée : Suite d’événements extraordinaires, d’actions éclatantes qui s’apparentent au merveilleux et au sublime de l’épopée.
Au fig. Aventure fabuleuse.
►https://www.cnrtl.fr
C’est tellement incroyable qu’apparemment le journaliste, Robin Korda, dans Le Parsien (lien ci-dessus) n’arrive même pas à recopier le titre « gâchis de la décolonisation » et lui substitue « gâchis de la colonisation » …
La Une de ce bimestriel peu connu vante « une épopée formidable » et évoque « le gâchis de la colonisation ».
En même temps je ne trouve pas ça si incroyable, ni particulièrement « air du temps » : la nostalgie et le racisme coloniaux, je trouve que c’est plutôt le « fond de l’air » permanent en France. Passer son temps à rappeler toutes ces belles choses que « la France » a apporté à ces sauvages ingrats, à quel point « la grandeur de la France, tout de même… », c’est pas comme si on avait attendu Marion pour en bouffer ; c’est un truc permanent, relativement décomplexé, partout et depuis toujours.
(C’est même un aspect qui m’a toujours laissé penser que le racisme n’était pas une passion de prolos, mais la chose la mieux partagée par toutes les classes sociales en France.)
Oui @arno, ce n’était surement pas le mot qu’il fallait employer. Peut-être plutôt un naïf #impensable.
Pour ce qui concerne la #décolonisation, voir la triologie d’ARTE (âmes nécessitant l’ignorance s’abstenir) avec la découverte de combattantes que je ne connaissais pas. Je trouve le premier épisode le mieux abouti. C’est jusqu’au 5/5
▻https://seenthis.net/messages/818615
Centre National de Ressources Textuelles et Lexicales
Créé en 2005 par le CNRS, le CNRTL fédère au sein d’un portail unique, un ensemble de ressources linguistiques informatisées et d’outils de traitement de la langue.
Le CNRTL intègre le recensement, la documentation (métadonnées), la normalisation, l’archivage, l’enrichissement et la diffusion des ressources.
La pérennité du service et des données est garantie par l’adossement à l’UMR ATILF (CNRS – Nancy Université), le soutien du CNRS ainsi que son intégration dans le projet d’équipement d’excellence ORTOLANG.
Des policiers témoignent: «On est obligé d’accepter des #instructions_illégales»
Les officiers de police judiciaire d’un commissariat parisien dénoncent les « instructions illégales » de leur hiérarchie, en particulier lors des manifestations des « gilets jaunes ». Dans un mail que Mediapart a pu consulter, il est écrit que, sur ordre de la préfecture de police de #Paris, les personnes interpellées doivent être systématiquement placées en #garde_à_vue.
ajouté à la métaliste :
►https://seenthis.net/messages/723573
(@sinehebdo)
Le texte complet (sans #paywall) est ici :
▻https://seenthis.net/messages/767270
(et, encore une fois, pour moi ce n’est pas une métaliste, mais juste une liste ! Une métaliste serait une liste de listes !!! Mais c’est pas grave !)
Du coup, je suis désolée, mais je crois ne pas comprendre... car là c’est une bien ce que j’appelle une liste de listes (et que j’ai tendance à dire une liste de fils de discussions et que toi tu appellerais une liste de compilations, ou quelques chose du genre)...
Une liste de fils de discussion, c’est juste une liste, non ? Car chaque fil de discussion n’est pas une liste d’articles, c’est en général une discussion autour d’un seul article. Donc en fait, selon mon vocabulaire, tu ne fais que des listes (ou des compilations ou des recensions).
En revanche, à force de faire plein de listes, je m’y perds, donc je fais aussi des listes de listes (métalistes), comme celle-ci par exemple :
►https://seenthis.net/messages/620427
Et peut-être que tu pourrais en faire une aussi, ce serait un peu comme une « table des matières » de toutes les listes que tu as faites, pour pouvoir t’y retrouver d’un seul coup. Et, ça, c’est ce que j’appellerais une métaliste !
Mmmhhh.... pour moi, ça c’est une métaliste par exemple :
►https://seenthis.net/messages/731749
Ce que j’ai fait, c’est que j’ai mis les différents thèmes en commentaire du premier article, parce que comme cela c’est plus facile à partager...
Par exemple, si je veux partager avec quelqu’un que les « efforts d’externalisation du Maroc », alors je donne ce lien :
►https://seenthis.net/messages/731749#message765336
–-> le « sous-message » du message-mère...
Mais ça reste pour moi une sorte de table des matière
OK, “whatever”, comme on dit ici. Le tout c’est de s’y retrouver!
pragmatisme oblige.
:-)
Merci en tout cas @sinehebdo car c’est grâce à toi que je suis arrivée à imaginer des listes de listes...
En fait c’est grace à toi, @sinehebdo , que j’ai découvert ce mot, #recension. Ou du moins je n’y avais pas fait attention avant. Ensuite, comme j’y étais sensibilisée, je l’ai vu utilisé pour des articles qui parlaient de livres, de film... à la place du mot #critique, quoi. Et du coup j’ai été déstabilisée.
Au final quand je regarde la définition... je sais plus trop quoi penser !
▻http://www.cnrtl.fr/lexicographie/recension
D’accord avec toi @val_k , le mot recension ne me parait pas très approprié, il m’avait été suggéré par quelqu’un ici, et j’avais cru que c’était le terme consacré sur seenthis. Compilation, ou liste aurait été meilleur...
Et zut alors, en voulant répondre à @philippe_de_jonckheere au sujet de ma grande et belle propriété en bord de mer, et comme c’est pas la « Côte d’Azur », j’ai dû googliser pas mal pour savoir comment se nomme la côte à #Montpellier-plages.
Je te le donne Émile, parce que je suis sûr que tu le savais pas non plus : c’est la Côte d’améthyste
▻https://fr.wikipedia.org/wiki/Côte_d%27Améthyste
Moins populaire, du coup, que la côte d’Azur, parce que personne ne se souvient comment ça s’écrit, et la plupart d’entre nous ne sait pas trop comment ça se prononce.
#sérendipité, parce que sinon y’a aucun moyen que je sache une chose pareille. Et #merci_arno, parce qu’il est bon que tu le sachiasses.
– « Oui, on a passé 15 jours sur la Côte d’améthyste… ».
– « Alors comme ça, cet été, vous allez sur la Côte d’améthyste ? »
– « Valéria tentait de se ressourcer dans sa grande et belle propriété de la Côte d’améthyste… »
– « Les Gilets jaunes reprochent au Président de passer des vacances luxueuses sur la Côte d’améthyste pendant qu’ils se pèlent le fion sur les ronds-points de la côte d’Opale… »
Non, j’ai beau le tourner dans tous les sens : jamais entendu.
Cro bien !!! Vive la #sérendipité ! J’ai pensé immédiatement à la
Côte d’Opale
partie du littoral nord-ouest de France métropolitaine située entre la côte belge et la côte picarde, en face des falaises du sud-est de l’Angleterre, bordant la Manche et la mer du Nord.
▻https://fr.wikipedia.org/wiki/C%C3%B4te_d%27Opale
Et je découvre par ce biais le #choronyme :
Tout nom de lieu désignant un espace ou quelque forme d’entité géographique qu’elle soit de nature ponctuelle, linéaire ou spatiale
▻http://www.cnrtl.fr/lexicographie/choronyme
Encore un mot à #seenthisser :p
@arno Et l’explication d’un tel nom ne serait pas complète si tu précises pas que l’Améthyste est une couleur (#884DA7), au même titre l’azur, l’opalescent et oui, @odilon l’émeraude.
Et au passage si jamais tu as besoin de savoir quel est le code héxadécimal pour une couleur au nom aussi joli que zinzolin (#6C0277), ne manque pas d’aller sur le site ►http://www.pourpre.com où tu en verras de toutes les couleurs !
Ben moi, je ne trouve aucune mention d’une quelconque « côte d’Améthyste » avant 2000 dans gg (à condition d’activer le tri par date, sinon, il prend tout ce qui n’est pas daté aussi… (ainsi que tout ce qui est améthyste)
@val_k, tu ne fréquentes pas assez de géographes ;-)
qui sont friand·e·s (du moins certain·e·s) de chorèmes et de chorématique.
Peut-être que les ceusses qui sont présent·e·s ici ne font pas partie de la secte ?…
@philippe_de_jonckheere ton coin aurait, lui, plutôt des couleurs « terre », non ? Genre côte des châtaignes, berges des truffes, baie des glands (quoique, baie des glands, ça doit aussi pouvoir se trouver un peu partout).
@arno d’après un ami qui se reconnaitra, qui n’est jamais venu dans les Cévennes, les Cévennes c’est forcément marron vert et bleu. En fait les Cévennes sont une région très très diverse, c’est de la basse montagne de massif ancien mais servie par une foule de micro climats qui créent des paysages très différents, certains très austères (comme le plateau ardéchois ou les hautes terres de Lozère) tandis que d’autres sont plus riants en été (c’est le cas notamment de la vallée de la Cèze). L’hiver c’est un pays rude où il fait froid avec pas mal de vent, jusqu’à il y a peu il y avait peu de conifères aussi le paysage était sans canopée et sans verdure en hiver. Quant aux printemps et automne ils sont souvent le théâtre de ce qu’on appelle les épisodes cévenols qui sèment le désordre dans tes plantations de melons.
En revanche je suis formel, pas de glands dans les Cévennes, je n’y ai jamais vu un chêne et de fait, il y a deux ans, mon père avait récupéré deux plans de chêne que Nathan et lui ont planté, les deux plans n’ont pas passé l’hiver toisés par deux immenses châtaigniers (qui eux sont atteints d’encre depuis un demi siècle au moins).
Mais comme je te l’ai dit plusieurs fois déjà ta petite famille et toi êtes les bienvenus c’est deux heures de route depuis la côte d’Améthyste. J’y serai sans doute en juillet et possiblement en avril.
Tiens, je me demande si je ne vais pas faire appel à l’intelligence collective du Facebook bio (expression dont je tiens à vous dire qu’elle est reprise, telle quelle, dans une thèse très sérieuse, à laquelle je ne comprends pas tout, et qui étudie le Désordre avec un niveau de détail tel que je pense que je vais bientôt pouvoir confier le mot de passe ftp et le relai à son auteur).
Pour un roman en cours d’écriture, j’aimerais trouver un équivalent, une féminisation correcte du mot avatar, la locution dans laquelle ce mot prendrait place, ce serait : « Jessica et toutes ses avatars ». Pour le moment j’ai mis avatares (ce qui va déjà être une paire de manches à faire passer au travers des différentes strates de la correction, mais si on n’essaie pas on n’arrive à rien).
Et pour le même roman j’aimerais disposer d’un équivalent plus féminin au concept de la filiation, quelque chose qui resterait de la filiation mais qui serait plus du côté de la sororité. Le personnage féminin du roman s’appelle Jessica, elle est contrebassiste et elle est la digne héritière de Joëlle Léandre et c’est cependant une filiation qu’elle refuse (ma contrebassiste est un peu anarchiste et tatillonne à propos de la notion d’héritage). Et c’est vraiment cette notion de filiation que je veux mettre ici.
Alors chères amies et amis, si vous avez des idées pour mes avatares et ma filiation féminine…
Ami, il me semblait t’avoir entendu que l’expression avait été inventé par une certaine Adèle, mais je peux me tromper.
Pour ton équivalente, ça n’est pas très facile, j’ai pensé spontanément à doublure mais je crains que ce ne soit pas très satisfaisant. Puis m’est venue l’idée de l’hologramme parce que je me suis souvenu que Mélanchon était apparu à pluieurs endroits en même temps. Puis j’ai encore pensé à ses répliques ou ses copies mais je sens bien aussi que ce n’est pas encore complètement ça. Il y a bien clone mais décidément, non.
finalement avatares est encore le meilleure choix (Jessica et toutes ses créatures réincarnées...)
La filiation par le père est dite agnatique et son contraire est…
… la filiation par les deux parents :-) dite cognatique (parent par le sang, dit le Ernout et Meillet, à l’entrée nāscor, naître ; agnātus apparait aussi dans la (très) longue entrée sur genō, engendrer)
On pourrait proposer un \*abnatique ou \*abgnatique ; le ag-natus provenant d’un ad-natus toujours d’après la même source. L’opposé de ad-, vers, étant ab-, partant de. Voire, un « réactionnaire » \*antignatique …
Moi de Jessica, j’en connais qu’une où plutôt qu’un Jessica93
▻https://kakakidsrecords.bandcamp.com/track/asylum
Pour avatar au féminin, pourquoi ne pas essayer avatāra (ne pas oublier le macron, ça fait tout de suite mieux), au pluriel avatārās (faire sonner le s) qui semble la marque ad hoc pour un nominatif féminin pluriel en sanskrit (je trouve aussi un suffixe en -ī, soit avatārī, mais ça me parait douteux).
Sinon, en changeant complètement de registre et au risque de choquer certains, je trouve que guilgoula sonnerait pas mal ;-)
Réincarnation dans l’univers de la kabbale, guilgoul, au pluriel guilgoulim que je féminise (!) en guilgoula.
@reka oui tu as raison, l’expression Facebook bio n’est pas d’Adèle mais de Madeleine, et j’ai envoyé une demande de correction en espérant qu’elle soit exaucée.
En fait répliques et doublures sont drôlement pas mal en fait. J’avais l’esprit trop polarisé sur la féminisation du mot pour oublier l’autre solution qui consiste à chercher un mot féminin dans le dictionnaire des synonymes. Des fois on cherche très fort dans des directions infructueuses en restant aveugle des solutions simples.
On dit un ou une hologramme ?
@simplicissimus avatāra et avatāras sont très jolies, en revanche je doute fort que cela passerait ne serait-ce que le premier filtre de la correction.
@vanderling Je dois commencer à te connaître, parce que postant mon message je me suis @vanderling va aller me chercher une ref qui ne sera pas piquée des hannetons...
Reste le mot filiation, et pour lequel je n’ai toujours pas de solution
Ouais j’avais pensé immédiatement à la même chose filliation. Mais bon ça fait pas très explicite car du coup on dirait une faute d’orthographe avec juste un « l » en plus que l’autre mot.
ouais filliation (effectivement avec deux l, c’est finalement très bien). Et je pense que cela va être répliques, on me soufflait dans l’oreillette avatarette , mais cela ne passera jamais.
Selon le FA.BU.LEUX Centre National de Ressources Textuelles et Lexicales, on peut lire
#Avatar : ÉTYMOL. ET HIST. − 1800 (Rennel, Descr. hist. et géogr. de l’Hindostan, trad. J. Castera, Paris, Poignee, An VIII, t. 3, p. 256 ds König, p. 19 : Les trois premières incarnations de Wishnou [...] Les Indiens les appellent les Avatares)
▻http://www.cnrtl.fr/etymologie/avatar
Selon la même source, le mot incarnation semble le synonyme féminin le plus proche.
Beaucoup de propositions mais peu d’élues côté proxémie par contre : ▻http://www.cnrtl.fr/proxemie/avatar
@val_k l’ avatare remonte à la côte !
Remonte à la cote, ou remonte la côte de la montagne corrective ? Attention c’est pentu ! :)
@rastapopoulos le dimanche matin, je ne lutte que très médiocrement contre ma dyslexie, ce n’est pas la première fois que je le remarque. J’emporte avec moi ta montagne corrective.
Liberté d’in-expression : quand les États de l’Union européenne souhaitent sous-traiter la censure aux géants du web !
►http://theconversation.com/liberte-din-expression-quand-les-etats-de-lunion-europeenne-souhait
Liberté d’in-expression : quand les États de l’Union européenne souhaitent sous-traiter la censure aux géants du web !
Yannick Chatelain
Enseignant Chercheur. Head of Development. Digital I IT, Grenoble École de Management (GEM)
Le texte européen le plus liberticide de cette décennie est en approche
Hors un certain nombre de pays qui se sont opposés à ce texte, le Conseil de l’Union européenne vient d’acter un projet de loi au parfum pour le moins désagréable pour ce qui concerne les libertés publiques. Poussé par la gouvernance actuelle française, ce texte – peu médiatisé – pourrait s’avérer l’un des coups les plus violents jamais portés à la liberté d’expression dans les pays « démocratiques » de l’Union européenne. Le débat autour de ce texte va maintenant se poursuivre au parlement européen.
Je me permets de remarquer qu’en Allemagne l’état ne respecte déjà plus la constitution en permettant à Facebook de s’occuper de la censure lui même.
Grundgesetz für die Bundesrepublik Deutschland, Art 5 GG - Einzelnorm
▻https://www.gesetze-im-internet.de/gg/art_5.html
Eine Zensur findet nicht statt.
Ensuite sont énumérées les exceptions sous forme de lois qui doivent suivre les principes définis dans le même paragraphe et par l’esprit de la constitution. La censure en Allemagne est donc toujours un acte officiel ( hoheitlich ) réservé aux autorités de l’état et vérifiable par ja justice.
En principe je peux censurer les commentaires dans mon petit blog. Dans le context de Facebook la dimension de la question en fait une véritable affaire d’état.
L’initiative décrit dans l’article sert à légaliser la privatisation de la censure dans les autres pays de l’EU et à donner un faux semblant de légalité à la pratique allemande.
Ce développement est beaucoup plus dangereux encore quand on pense à ses conséquences économiques : Si l’état allemand respectait la constitution, Facebook serait obligé de payer pour les frais de justice qui sont la conséquence de l’exercice de son activité. Il faudrait former, embaucher et rémunérer des milliers de juristes pour vérifier les actes de censure. Le modèle économique de Facevook s’écroulerait sous ces frais énormes.
Alors pour ne pas mettre en danger Facebook l’état lui donne l’autorisation de s’en coccuper aux moindres frais à travers des agences privées.
C’est Avarto, une entreprise du Groupe Bertelsmann qui réalise la mission.
▻https://fr.wikipedia.org/wiki/Bertelsmann#Arvato
C’est une belle alliance. La fondation Bertelsmann Stiftung , le propriétaire du Groupe Bertelsmann , s’engage depuis des décennies pour la transformation de la société d’après le modèle neolibéral et peut être considérée comme la force principale derrière une grande partie des modification que nous a apporté le gouvernement Schöder/Fischer (SPD/Verts, 1998 - 2005) dont l’aboliltion des allocations de chomage et leur remplacement par le système Hartz IV.
▻https://de.wikipedia.org/wiki/Bertelsmann_Stiftung
Ce contexte montre comment les changements politiques, juridiques et économiques servent la même cause : on réduit la partie de l’état dans les services publiques afin d’éviter les conventions collectives trop coûteuses du secteur. En même temps on fait baisser le niveau des salaires dans le privé par l’abolition des lois protégeant les salariés. Ensuite on se met plein les poches par l’organisation de ce vol organisé.
Nous sommes passés par là entre 1998 et 2005, aujourd’hui c’est le tour de la France. Macron ne se trompe pas quand il a peur de gilets jaunes, car il maîtrise les institutions alors que dans la rue trop de facteurs sont hors de sa portée.
De la contestation à la sédition… jusqu’au terrorisme : le poids des mots, le choc de la censure !
►https://theconversation.com/liberte-din-expression-quand-les-etats-de-lunion-europeenne-souhait
Sans vouloir jouer les oiseaux de mauvais augure, quand le ministre de l’Intérieur dénonce « les séditieux » parmi les gilets jaunes, on peut s’inquiéter fortement sur l’usage futur et dévoyé qui pourrait être fait par la gouvernance actuelle (et d’autres) d’une telle loi.
Les mots ont un sens, et les mots ne sont pas innocents ! Ils le sont d’autant moins lorsque l’on est aux responsabilités. Je rappelle donc qu’une sédition « est une forme d’émeute face à un pouvoir ou une autorité établie, dont le but ne serait pas uniquement de renverser les détenteurs d’une puissance, mais de rompre définitivement tout lien avec ce système ».
La problématique est que de « sédition » à « criminel » puis à « terroriste » il n’y a qu’un pas qui pourrait être vite franchi pour justifier une censure totalement outrancière en cas de mouvement social contestataire s’exprimant demain sur Internet.
Aussi, et au regard du type de qualificatif qui a été utilisé lors du mouvement de contestation sociale massif qui se déroule actuellement en France, que ce qualificatif soit supposé désigner quelques individus ou un collectif est en définitive peu important… Le mot a été lâché ! Il laisse sous-entendre que sous une telle loi un mouvement de contestation du type des « gilets jaunes » – en France comme ailleurs – pourrait être traité comme un mouvement potentiellement séditieux et de fait être censuré au plus tôt par les autorités et leurs nouveaux alliés de la censure.
SÉDITION : Définition de SÉDITION
▻http://www.cnrtl.fr/definition/s%C3%A9dition
Le mot de liberté passe presque pour un cri de sédition ; on persécute, on calomnie ses plus zélés défenseurs (Robesp., Discours, Guerre, t. 8, 1792, p. 91).
« Une taxe sur les transactions financières pourrait remplacer tous les impôts actuels » - Le Temps
▻https://www.letemps.ch/economie/une-taxe-transactions-financieres-pourrait-remplacer-impots-actuels
▻https://assets.letemps.ch/sites/default/files/styles/share/public/media/2016/10/12/dd.jpg.png?itok=ESS7WoNZ
Dans son dernier ouvrage*, Marc Chesney dresse un parallèle entre la Première Guerre mondiale et la crise financière de 2008. Pour le professeur de finance de l’Université de Zurich, une société civilisée vacille dans les deux cas. Aujourd’hui, une aristocratie financière a pris le pouvoir au détriment du reste de la population, dénonce-t-il, tout en proposant des solutions. Entretien.
Lire aussi : « Un jour, nous nous demanderons comment nous avons pu vivre sans revenu universel de base »
#finance #criminalité_financière #banque #capitalisme #impôts
ARISTOCRATIE : Etymologie de ARISTOCRATIE
▻http://www.cnrtl.fr/etymologie/aristocratie
1846, supra ex. 9. Empr. au gr. α ̓ ρ ι σ τ ο κ ρ α τ ι ́ α au sens 1, Thucydide, 3, 82 ds Bailly ; au sens de « gouvernement idéal des meilleurs, c.-à-d. des plus honnêtes citoyens »
Sur touitter, un message de l’INA :
▻https://twitter.com/Inafr_officiel/status/1061953253699698688
Suppression de postes dans le secondaire : la même rengaine depuis 20 ans...
Mais de quelle rengaine parle t’on ?
▻http://www.cnrtl.fr/lexicographie/rengaine
La rengaine des présentateurs télés ?
La rengaine des gouvernements successifs ?
Ou bien s’agit-il des revendications des enseignants, revendications sottement qualifiées de rengaine pour mieux les dévaloriser ?
Julie Dachez, une incarnation de l’autisme au féminin
▻https://www.lemonde.fr/medecine/article/2018/09/02/julie-dachez-autiste-asperger-auteure-docteure_5349228_1650718.html
Diagnostiquée Asperger à 27 ans, elle est devenue spécialiste de sa condition. Mais elle voudrait passer à autre chose, se débarrasser de cette étiquette.
Combien de personnes, et en particulier de femmes, ont découvert qu’elles étaient possiblement autistes Asperger en se plongeant dans son blog, ses vidéos sur YouTube ou ses écrits ? Moins médiatique que ses « collègues » masculins Josef Schovanec, Hugo Horiot ou Daniel Tammet, Julie Dachez est en train de devenir une incarnation de l’autisme au féminin, un sujet longtemps méconnu en France.
En ce début juillet, elle reçoit dans le lieu où elle passe actuellement 95 % de son temps : son domicile. Un appartement baigné de lumière dans un quartier calme de Nantes, où elle vit en célibataire, avec trois colocataires à quatre pattes. Ne seraient-ce ses tatouages sur le bras droit, la coquette jeune femme tranche quelque peu avec son personnage un peu brut et mal fagoté de Marguerite dans la BD La Différence invisible (éditions Delcourt, 2016), une histoire très autobiographique cosignée avec la dessinatrice Mademoiselle Caroline.
On ne retrouve pas trop non plus dans nos échanges, policés, le style punchy, souvent provocateur, de Dans ta bulle !, son livre engagé sur les autistes de haut niveau – c’est-à-dire sans déficience intellectuelle –, publié en mars chez Marabout (256 pages, 17,90 €). « Pour moi, l’autisme est une différence de fonctionnement pathologisée par une société obsédée par la normalité », clame-t-elle dès les premières pages de cet ouvrage, qu’elle voudrait être « un outil militant au service de l’émancipation des autistes ».
« Je suis plein de choses »
Elle y interpelle sans ménagement ses lecteurs « neurotypiques », pour leur faire prendre conscience du parcours souvent chaotique et douloureux des autistes. Son expérience, mais aussi celle d’autres adultes Asperger qu’elle a longuement interrogés pour sa thèse de doctorat en psychologie sociale sur l’autisme (et sa stigmatisation), soutenue fin 2016.
A quelques jours de son départ en vacances, la jeune femme de 33 ans répond aux questions de bonne grâce, mais paraît lasse de jouer les autistes de service. « L’étiquette autiste commence à me coller à la peau, et j’en ai un peu marre, confie-t-elle spontanément. Je suis auteure, je suis docteure, je suis plein de choses… »
Un état de saturation, peut-être. Il faut dire que depuis qu’elle a reçu un diagnostic d’Asperger en 2012, à 27 ans, toutes ses activités ont tourné autour de l’autisme : un blog (emoiemoietmoi), deux séries de vidéos consacrées à l’autisme puis au féminisme, et, surtout, une thèse en psychologie sociale – une première en France sur le sujet de l’autisme, qui plus est rédigée par une personne ouvertement autiste. Un travail universitaire de trois ans pour lequel elle a notamment conduit des entretiens avec une trentaine d’adultes Asperger afin de retracer leur parcours, et qui a donné lieu à quatre publications scientifiques. Il y a eu aussi les deux livres, des conférences, et même un projet de documentaire qu’elle a porté pendant cinq ans, avant de jeter l’éponge en début d’été.
La « double peine » de l’autisme au féminin
Certains autistes Asperger ont une passion, parfois dévorante, pour les cartes géographiques, le codage informatique ou une langue ancienne, des domaines où leurs capacités de concentration et leur souci du détail leur permettent de développer un savoir colossal, encyclopédique. Pour Julie Dachez, ce que les spécialistes nomment intérêt spécifique a donc été l’autisme en lui-même.
De quoi acquérir une expertise qui lui fait bousculer pas mal d’idées reçues sur ce trouble du neurodéveloppement, dont elle parle avec une acuité – mais aussi un sens de l’humour – redoutable. Pour la docteure en psychologie sociale, les intérêts spécifiques ne doivent ainsi pas être considérés comme un symptôme à combattre, mais comme un refuge, une stratégie d’adaptation (le « coping »). Elle a aussi beaucoup réfléchi sur l’autisme au féminin, qu’elle voit comme une « double peine » et qui est moins étudié que son pendant masculin. Parce que les signes s’expriment différemment et plus discrètement chez les femmes, elles passent plus souvent entre les mailles du filet diagnostique, souligne Julie Dachez, qui loue le travail de fond réalisé par l’Association francophone de femmes autistes (AFFA).
« Les femmes autistes ont de meilleures compétences de communication, elles ont moins de comportements répétitifs, et leurs intérêts spécifiques sont plus acceptables socialement que ceux des hommes », écrit-elle ainsi dans Dans ta bulle !.
De surcroît, elles deviennent « expertes en camouflage, en observant et en imitant leurs pairs ». Pour autant, elles « sont naïves et influençables, et elles ont des difficultés à décoder l’implicite et les intentions des personnes qui les entourent, ce qui fait d’elles des proies rêvées pour les prédateurs en tout genre, notamment sexuels », met-elle en garde.
Prendre conscience des différences
Son propre cas est emblématique de l’invisibilité de l’autisme au féminin. Dès l’enfance, ses parents l’amènent de généralistes en gastro-entérologues, car elle « somatise pas mal ». « Ils ont perçu mon anxiété, voire ma dépression, sans voir que c’était l’arbre qui cachait la forêt, raconte-t-elle. C’est souvent le cas chez les femmes autistes, car comme on internalise les difficultés de notre quotidien, on finit par développer divers troubles. » Le diagnostic, elle finira par le suspecter elle-même, avant de le faire confirmer par un spécialiste. La jeune femme a alors 27 ans.
Entre-temps, elle a fait une école de commerce « par défaut », travaillé quatre ans en entreprise – « surtout chez mon père, sinon ça aurait été intenable » –, avant de reprendre des études de psychologie et de choisir la recherche dans ce domaine.
A travers ses écrits, ses vidéos, Julie Dachez a clairement trouvé un public, aidé des personnes à prendre conscience de leur différence. « J’ai pleuré à plusieurs reprises en lisant Dans ta bulle !, témoigne son amie Julia March, qui l’a d’abord connue en lisant son blog. Julie est une pionnière de l’autisme au féminin, elle porte un message d’acceptation de façon très novatrice et unique. » Si les deux jeunes femmes ont en commun d’être « Aspie » et d’écrire, « Julie, c’est la gentille autiste avec un discours pédagogique, bienveillant, généreux. Moi, c’est tout le contraire. Mais on déteint l’une sur l’autre », sourit Julia March, auteure de La Fille pas sympa (éditions Seramis, 2017).
Sur les groupes Facebook réunissant des personnes Asperger, nombreuses sont les femmes qui remercient Julie Dachez, dont les vidéos leur ont révélé leur propre autisme.
Continuer à enseigner
« Il y a des gens pour qui La Différence invisible a fait tilt », assure aussi l’illustratrice Mademoiselle Caroline, qui a aidé sa coauteure à peaufiner son histoire. Les deux femmes ne s’étaient alors jamais vues. « On a travaillé surtout par mail. Au départ, son scénario était succinct, laissait peu de place à la découverte, alors je l’ai bombardée de questions pour comprendre son quotidien, ses rituels… C’était bizarre d’entrer ainsi dans l’intimité de quelqu’un que je ne connaissais pas », raconte la dessinatrice. Mademoiselle Caroline reste marquée par leur première rencontre dans la vraie vie.
« Je m’attendais à voir la fille de la BD, j’ai été épatée de découvrir une belle jeune femme à l’aise, bien fringuée, drôle. Elle m’a dit qu’elle avait beaucoup évolué depuis le diagnostic. »
Après six années consacrées presque exclusivement à l’autisme, Julie Dachez voudrait passer à autre chose, au moins pour un temps. Epuisée par les relations sociales, très coûteuses en énergie, elle a toujours besoin d’aménager son quotidien. Dans l’idéal, elle aimerait continuer l’activité d’enseignement, qu’elle adore et lui réussit bien, mais se demande si elle va trouver un poste d’enseignant-chercheur du fait de son profil atypique. « Dans les pays anglo-saxons, être chercheur sur un sujet qui vous concerne vous rend doublement légitime. En France, c’est l’inverse », souligne-t-elle. Pourtant, elle aimerait explorer d’autres sujets ambitieux au prisme de la psychologie sociale, comme, par exemple, les violences gynéco-obstétricales.
Pour l’heure, elle a un statut d’autoentrepreneur. « J’ai du mal à me vendre », reconnaît cette femme franche et entière. Cet été, elle s’est attelée à un roman. Sans personnage autiste, promet-elle. A suivre.
Je me demande bien ce que coquette vient faire là ?
▻http://www.cnrtl.fr/lexicographie/coquette
@grommeleur « Par une mine soignée, une toilette recherchée » en contraste avec le personnage de la BD. Ou j’ai pas compris ?
hypathie - Blog féministe et anti-spéciste : 25 novembre - Mettez-vous en colère, ce monde masculin est insupportable !
▻http://hypathie.blogspot.fr/2017/11/25-novembre-mettez-vous-en-colere-ce.html
En ces journées de lutte autour du 25 novembre, je propose un billet tentant de montrer que la violence contre les femmes est un long processus, mis en place et entretenu avec soin par la société patriarcale.
Cette journée va bien sûr être relayée partout au sens violences physiques et sexuelles faites aux femmes. Or, je pense pour ma part que la violence faite aux femmes est un continuum qui va de la violence économique à la violence sociale, à la violence psychologique pour aboutir à la violence physique et au meurtre. Si on ne s’attaque pas en priorité à la violence économique, on ne résout rien et les femmes restent dans l’impuissance. Cantonnées dans les basses zones de l’économie, à une douzaine de métiers peu payés et peu valorisés, aux salaires inférieurs de 20 à 40 % à ceux des hommes à qualifications et responsabilités égales, aux plafonds de verre, aux faibles équipements quand elles sont agricultrices ou créatrices d’entreprises, avec peu ou pas d’accès aux prêts bancaires, peu ou pas d’accès à la propriété, leurs indispensables contributions économiques ignorées des comptabilités nationales (PIB), les femmes sont pauvres, ou si elles ne le sont pas, leur richesse dépend de celle d’un homme. Elles se contentent de rôder autour des banquets des mecs qu’elles ont préparés (courses, cuisine, service et vaisselle), où elle grappillent les miettes qui tombent de la table : faibles retraites, précarité économique et sociale, sous-emplois partiels, supplétives de la « force de travail » masculine, renvoyées à la cuisine en périodes de chômage, évidemment tout cela est un programme politique voulu, exécuté en pleine connaissance par la société patriarcale et ses agents. L’empowerment des femmes passe d’abord par l’indépendance économique : éducation, profession, et plus si elles le souhaitent, mariage et maternité, mais les deux premiers piliers sont les plus importants, et les deux autres facultatifs. La valorisation de la maternité est le fait d’une société conservatrice qui ne pense les femmes qu’en terme de (re)production. L’indépendance économique, c’est ne pas dépendre d’un autre pour ses ressources donc sa vie, l’indépendance économique est la clé de l’émancipation.
Le e-monde.fr transforme le 25 novembre en journée du mansplanning et de l’égalité deja là.
« L’affaire DSK a fait voler en éclat la rhétorique sur la “séduction à la française” »
▻http://www.lemonde.fr/societe/article/2017/11/24/harcelement-sexuel-l-affaire-dsk-a-fait-voler-en-eclat-la-rhetorique-sur-la-
Si on ne s’attaque pas en priorité à la #violence économique, on ne résout rien et les #femmes restent dans l’impuissance. Cantonnées dans les basses zones de l’#économie, à une douzaine de métiers peu payés et peu valorisés, aux #salaires inférieurs de 20 à 40 % à ceux des hommes à qualifications et responsabilités égales, aux plafonds de verre, aux faibles équipements quand elles sont agricultrices ou créatrices d’entreprises, avec peu ou pas d’accès aux prêts bancaires, peu ou pas d’accès à la propriété, leurs indispensables contributions économiques ignorées des comptabilités nationales (PIB), les femmes sont pauvres, ou si elles ne le sont pas, leur richesse dépend de celle d’un homme. Elles se contentent de rôder autour des banquets des mecs qu’elles ont préparés (courses, cuisine, service et vaisselle), où elle grappillent les miettes qui tombent de la table : faibles retraites, #précarité économique et sociale, sous-emplois partiels, supplétives de la « force de travail » masculine, renvoyées à la cuisine en périodes de chômage, évidemment tout cela est un programme politique voulu, exécuté en pleine connaissance par la société patriarcale et ses agents. L’empowerment des femmes passe d’abord par l’#indépendance économique : éducation, profession, et plus si elles le souhaitent, mariage et maternité, mais les deux premiers piliers sont les plus importants, et les deux autres facultatifs. La valorisation de la maternité est le fait d’une société conservatrice qui ne pense les femmes qu’en terme de (re)production. L’indépendance économique, c’est ne pas dépendre d’un autre pour ses ressources donc sa vie, l’indépendance économique est la clé de l’émancipation.
@mad_meg +1 donc agree, mais je m’étonne que tu n’aies pas encore éradiquer Le Monde de ton environnement numérique :)
Oui, ce qui a de bien avec le Figaro, c’est qu’ils ne font pas semblant de ne pas avoir leur orientation politique. Du coup, munie de ce filtre, je trouve leurs infos particulièrement pertinentes.
Pour l’e-monde.fr son macronisme est assez flagrant aussi et dans ce sens c’est assez parlant de la pensé des libéraux. Pour moi c’est déjà un journal de droit et le figaro c’est ce que je peu lire de plus à l’extrême droite.
Le Figaro, le Monde, Libé : ou comment espionner les « tendances lourdes » de l’ennemi ;-) Quoique, avec l’ImMonde et Libé, c’est plus subtil, ils ont parfois (pour le premier) et souvent (pour le second) quelques velléités de pensée de gôche ... mais restent furieusement capitalist-friendly.
Or, je pense pour ma part que la violence faite aux femmes est un continuum qui va de la violence économique à la violence sociale, à la violence psychologique pour aboutir à la violence physique et au meurtre.
Voilà ...
j’aime assez le commentaire qu’elle assène à un anonyme qui a du patriarcaca plein la tête : « ah mais je connais des femmes qui ne subissent pas », sa réponse est suffisamment concise et tellement vraie :
Regardez quand même du côté de vos salaires et accessoires de salaire, avancements, si vous êtes salariée, et scrutez bien votre retraite et comparez aux hommes à situation égale par ailleurs, formation, qualification et responsabilités, si c’est votre situation, MEME si vous êtes célibataire sans enfants. Et comparez bien tout : le diable est dans les interstices, ils ne peuvent pas s’en empêcher. Il n’est pas question de « fortes natures », les fortes natures n’ont jamais empêché quelque chose qui fait système politique de fonctionner. Même moi, qui ai une culture politique, elle ne me sert qu’à voir et repérer l’inégalité de traitement et à tenter d’y parer du mieux que je peux. En Afrique les femmes n’ont pas accès à la terre ni aux prêts bancaires, mais en France, les femmes non plus, pas de prêts bancaires, les banques sont réticentes, alors que Drahi, lui, endetté jusqu’à la moelle, les banques lui prêtent sans discussion. Si vous avez eu des enfants, le travail qui consiste à les élever et les corvées de ménage n’ont jamais été comptabilisées dans le PIB français et vous vous êtes au moins tamponné une double journée, en espérant que vous n’ayez pas été obligée de prendre un « temps partiel » pour « concilier ». Mi-temps = demi-salaire = demi-chômage = demi-retraite, ça va mieux en l’écrivant ! La situation des femmes n’est pas la même partout évidemment, mais le patriarcat vampire parasite est partout, il est consubstantiel des sociétés humaines. Vous et moi n’y pouvons pas grand chose, à part le combattre. Je sais que c’est douloureux à admettre, mais je n’y peux rien du tout. C’est certainement plus facile de s’aveugler et de vivre dans l’illusion. Mon blog sert à casser l’illusion et l’aveuglement.
Merci de l’avoir relevé @touti c’est une excellente réponse en effet.
Pour le message de l’anonyme à laquelle Hypathie répond, il y a une chose qui me fait tiqué depuis cet après midi que j’ai réfléchit à ce mot.
Toutes générations confondues les femmes que j’ai côtoyées ou connues étaient de fortes natures qui n’ont pas subi l’esclavage que vous décrivez et qui ont, bon an mal an, courtoisement vécu auprès de ces « horribles » hommes !!
C’est le mot « courtoisie » qui est sensé être cool ou enviable. Or la courtoisie c’est le respect des règles de la cours du roi, c’est à dire le léchage de cul-alpha. Vouloir le respect des règles de courtoisie ou se réclamer de la courtoisie c’est l’idée de se réjouir à l’idée de lécher des fesses dominantes en gardant un beau sourie aimable quelque soit la propreté du royal séant. En république la courtoisie on devrait la garder pour les musées car c’est complètement contraire à toute notion d’égalité.
Ca me rappel un pote qui me disait que le mariage forcé c’était pas si horrible car parfois les femmes pouvaient avoir de bons maris. C’était dans le contexte du « temps de nos grand-mères », il ne pensait pas que la pratique est toujours commune à notre époque. Il a fallu que je lui demande si il défendrait l’esclavage au prétexte que certain·e·s sont tombé sur de bons maître pour qu’il comprenne sa biterie et ma colère.
cul-alpha quelle expression excellente @mad_meg !
Or la courtoisie c’est le respect des règles de la cours du roi, c’est à dire le léchage de cul-alpha.
hihi ravi que ca te plaise @touti
J’ai été voire « Galanterie » aussi :
Maladie vénérienne. Donner, attraper une galanterie (Ac. 1798-1835). La maladie de cette vieille reine (...) c’était une suite de galanteries si mal guéries qu’elle ne pouvait tomber sans se casser un os (Stendhal, Souv. égotisme,1832, p. 121).
▻http://www.cnrtl.fr/definition/galanterie
Ravir c’est tout un poème aussi : ▻http://www.cnrtl.fr/definition/ravi
Tu remarquera le choix des exemples très genré et très violophiles
Ravir un baiser. Embrasser quelqu’un contre son gré, par surprise. Je n’étais plus maître de moi : j’osai ravir ce baiser qu’elle me refusait (Duras, Édouard,1825, p. 194).
b) Enlever quelqu’un de force. Ce même roi que Triboulet pousse au rapt, ravira sa fille à Triboulet (Hugo, Roi s’amuse,1832, p. 341).La fête delle Marie (des Maries) rappelait les fiançailles, l’enlèvement et la rescousse de douze jeunes filles, lorsqu’en 944 elles furent ravies par des pirates de Trieste (Chateaubr., Mém.,t. 4, 1848, p. 397).
2.
a) Ravir qqc. à qqn.Priver quelqu’un de quelque chose, lui ôter quelque chose. Ravir l’honneur d’une femme. Les amis de M. Necker sentaient avec quel art Mirabeau cherchait à lui ravir la faveur publique (Staël, Consid. Révol. fr.,t. 1, 1817, p. 247).
VS
2. [Sens affaibli] Procurer un vif plaisir. Synon. charmer, enchanter, plaire.
a) [Le suj. désigne une chose] Elle courait avec une grâce qui ravit Julien (Stendhal, Rouge et Noir,1830, p. 321).
Espérons que Julien reste maître de lui et ne la ravisse pas en retour.
J’ai été voire « femme » et la définition commence par un exemple tellement typique de la misogynie française :
FEMME, subst. fém.
I.− Être humain de sexe féminin.
− [En emploi générique ou attributif] :
1. Selon Adler, l’enfant se représente ce rapport d’infériorité à supériorité selon le double schéma : faiblesse, infériorité, petitesse, bas égal féminin, force, supériorité, grandeur, haut égal masculin. Tout garçon cherche à s’élever à la masculinité. Toute fillette et toute femme, sans qu’il faille parler pour autant d’hermaphrodisme, éprouve un sentiment d’infériorité du fait même qu’elle est femme. Cette aspiration générale au pôle viril conçu psychiquement (et non génitalement) comme le pôle de la supériorité, constitue la « protestation virile ». L’enfant aspire « vers le haut » à rejoindre les adultes, et plus précisément son père. Mounier, Traité caract.,1946, p. 597.
Définition de FAQUIN
▻http://www.cnrtl.fr/lexicographie/faquin
Personnage méprisable, vaniteux, malhonnête et sot.
HURLUBERLU⋅E
▻http://www.cnrtl.fr/lexicographie/hurluberlu
(Personne) qui se comporte d’une façon bizarre, extravagante, inconsidérée.
Définition de #AFFECT
▻http://www.cnrtl.fr/definition/affect
Disposition affective élémentaire (p. oppos. à #intellect ), que l’on peut décrire par l’observation du #comportement, mais que l’on ne peut #analyser
Construire un peuple de #Chantal_Mouffe , #Iñigo_Errejon - Les Editions du cerf
▻https://www.editionsducerf.fr/librairie/livre/17946/construire-un-peuple
Quel avenir prépare la crise de la mondialisation et de son idéologie néolibérale ? Face aux convulsions qui s’emparent de nos sociétés, où en sont les peuples ? Comment peuvent ils reconquérir la démocratie confisquée par les oligarchies ?
Dans ce livre d’entretiens, la philosophe Chantal Mouffe et le cofondateur de Podemos Íñigo Errejón livrent leurs réponses.
Partant des expériences national-populaires en Amérique latine, de la victoire de Syriza en Grèce et des évolutions européennes, ils dessinent les perspectives théoriques et stratégiques nécessaires à la refondation de la gauche sur le Vieux Continent, dont :
le retour des nations,
le rôle du leader en politique,
le consensus au centre,
le populisme de droite et de gauche et
les batailles culturelles.
Ce dialogue identifie les opportunités et les dangers qui se présentent aux gauches de la transformation et décrypte les nouveaux rapports de force continentaux.
Chantal Mouffe est une des philosophes les plus influentes de la scène internationale. Inspiratrice de #Podemos, elle enseigne la théorie politique à l’Université de Westminster (Londres), et est une des principales représentantes du « #post-marxisme ». Elle a publié, notamment, L’Illusion du consensus.
Cofondateur et stratège de Podemos, Íñigo Errejón est docteur en science politique de l’Université compluntense de Madrid. Il est un des intellectuels et des dirigeants politiques les plus brillants de sa génération.
(je n’ai pas encore lu ce livre)
BOURRICOT : Définition de BOURRICOT
▻http://www.cnrtl.fr/definition/bourricot
Rem. 1. Attesté dans Rob., Lar. Lang. fr. 2. V. kif-kif.
− P. métaph. Personne sotte et #bornée (cf. bourrique B)
INVESTITURE : Définition de #INVESTITURE
▻http://www.cnrtl.fr/lexicographie/investiture
Mise en #possession officielle d’un #fief
[...]
B. − P. ext., mod., POL.
1. Acte par lequel une #autorité accorde sa #confiance à une ou plusieurs personnes pour une mission de #gouvernement, de #représentation.
CHATTEMITE : Définition de CHATTEMITE
▻http://www.cnrtl.fr/lexicographie/chattemite
Personne affectant des manières doucereuses et hypocrites pour tromper ou séduire quelqu’un.
FABULEUSE : Définition de FABULEUSE
▻http://www.cnrtl.fr/lexicographie/fabuleuse
B.− Qui semble imaginaire, qui offre un caractère extraordinaire, invraisemblable, tout en étant réel.
MENEUR⋅EUSE : Définition de MENEUR⋅EUSE
▻http://www.cnrtl.fr/lexicographie/meneur
− PSYCHOL., SOCIOL. Synon. de leader. Celui qui s’affirme meneur (Mounier, Traité caract., 1946, p. 18). Il y a un meneur [dans la bande] parfois autoritaire et à peu près indiscuté (sa position deviendra beaucoup moins solide au début de l’adolescence, vers treize ou quatorze ans) ; il y a des lieutenants qui aident et, au besoin, suppléent le meneur (Jeux et sports, 1967, p.122).
Les mots qui manquent | Christine Delphy
▻http://lmsi.net/Les-mots-qui-manquent
On attendait depuis longtemps un rapport officiel qui reconnaisse les discriminations raciales. Mais l’Etat, soi-disant pressé de s’en défaire, les a combattues en s’en défaisant littéralement : en les niant. Et, entre autres manœuvres, en interdisant les « statistiques ethniques » qui risquaient de « créer » des races... Source : Les mots sont importants
Des « races » dans notre pays, qu’à Dieu ne plaise ! C’est bon pour les Américains ! Et comme ça, sans statistiques, eh bien on ne pouvait pas savoir ce qui se passe « en vrai », en particulier dans le domaine de la discrimination qui, appréhendée par des « cas singuliers », pouvait toujours être contestée par l’évocation d’autres « cas singuliers ». Pourtant, depuis les années 1990, des tentatives ont été faites (par Martine Aubry par exemple) d’établir des observatoires (à la suite de multiples injonctions faites à tous les pays d’Europe de lutter contre la discrimination raciale). Mais ceux-ci ont tous été démantelés dans les six mois suivant leur création. Les recherches des sociologues et démographes – comme celles de l’équipe de Patrick Simon de l’INED, « Trajectoires et origines » – sur un échantillon conséquent, montrent clairement la discrimination à l’oeuvre à l’égard des Africains du Nord et du Sud dans l’éducation nationale (seuls 50% des enfants d’Algériens réussissent le bac, soit deux fois moins que la population générale de l’échantillon). Mais les media, qui auraient dû se réjouir, ont ignoré ce travail de plusieurs années. Les mêmes media se moquent de la parole de François Héran, directeur de l’INED, selon qui les immigrants d’Afrique du Nord et leurs descendants composent aujourd’hui 40% de la population française.
Pendant ce temps là, au Québec :
Racisme et trottinette
RIMA ELKOURI, La Presse
▻http://plus.lapresse.ca/screens/f52b1da0-e8a3-4f71-84fb-0cb7462b1182%7C_0.html
TUNIQUE : Définition de TUNIQUE
▻http://www.cnrtl.fr/lexicographie/tunique
Vêtement de forme simple, tombant des épaules aux genoux ou aux pieds, souvent sans manches et serré à la taille par une ceinture, servant de chemise ou de vêtement de dessus et porté par les deux sexes.
en lisant ▻https://seenthis.net/messages/15637
OSTENTATION : Définition de OSTENTATION
▻http://www.cnrtl.fr/definition/ostentation
celui qui cherche à tout prix à attirer l’attention sur lui-même