Kiev privée d’eau chaude jusqu’en octobre

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  • Hungary halts gas shipments to Ukraine : pipeline operator - Yahoo News
    https://news.yahoo.com/hungary-halts-gas-shipments-ukraine-pipeline-operator-193737949.html

    Hungary’s gas pipeline operator has suspended gas shipments to Ukraine from Hungary as of 1600 GMT on Thursday because of an expected heavy increase in gas shipments going the opposite way, it said in a statement.

    The shipments have been suspended indefinitely, the pipeline operator FGSZ said.

    As system users notified us starting on the gas day of Sept 26, 2014, demand for imports increase significantly,” the operator said in an emailed statement.

    In order to sustain supply security and system balance the (Ukraine-Hungary border) hub must be switched in a way that all pipelines on the network are suitable for shipments in the direction of (Hungary),” it said.

    It said the 6 billion cubic meter annual capacity for gas shipments from Hungary to Ukraine is subject to technical and commercial conditions and is not a guaranteed capacity.

    Union européenne - Ukraine, tout un symbole. L’Europe soutient l’Ukraine mais son gaz est prioritaire…

    • C’est le moment de ressortir ceci que j’ai sous le coude depuis bientôt 2 mois.

      Kiev privée d’eau chaude jusqu’en octobre
      http://www.lemonde.fr/europe/article/2014/08/04/kiev-privee-d-eau-chaude-jusqu-en-octobre_4466627_3214.html

      La coupure d’eau chaude, qui touche chaque été la capitale ukrainienne, risque cette année de durer. Au lieu de deux ou trois semaines, la mesure entrée en vigueur lundi 4 août devrait se prolonger au moins jusqu’en octobre, en raison de la crise économique et de l’arrêt des livraisons de gaz russe.
      Comprendre la nouvelle « crise du gaz » entre Kiev et Moscou

      « Toutes les centrales thermiques sont coupées d’approvisionnement en gaz le 4 août », a indiqué la société privée Kievenergo, contrôlée par l’homme le plus riche d’Ukraine, Rinat Akhmetov, qui détient le monopole du chauffage à Kiev, ville de près de 3 millions d’habitants.

      « Nous sommes obligés de renoncer à l’eau chaude pour accumuler du gaz dans des dépôts pour l’hiver. J’espère que les habitants vont le comprendre », a déclaré Vitali Klitschko, ex-champion du monde du boxe devenu maire de la capitale ukrainienne.

    • La version du Monde, en passant, en fin d’article dont le sujet principal est conforme au titre.

      La Russie et l’Ukraine proches d’un accord pour rétablir les livraisons de gaz
      http://www.lemonde.fr/europe/article/2014/09/26/la-russie-et-l-ukraine-proches-d-un-accord-pour-retablir-les-livraisons-de-g

      L’Ukraine s’est tournée depuis juin vers des opérateurs privés européens pour assurer son approvisionnement énergétique – principalement en gaz russe – à un meilleur prix, technique dite « des flux inversés ». Pour la Russie, c’est une violation manifeste des contrats qui lient le secteur gazier aux opérateurs européens. « Les contrats en vigueur ne prévoient aucune réexportation », a déclaré le ministre de l’énergie russe dans un entretien au magazine allemand Handelsblatt.

      Autre problème : l’opérateur du réseau hongrois de gazoducs, FGSZ, a annoncé jeudi qu’il suspendait pour une durée indéterminée ses livraisons en direction de l’Ukraine en raison de problèmes techniques. Bruxelles a réagi prestement par la voix de sa porte-parole, Helen Kears : « Nous attendons de tous les Etats membres qu’ils facilitent les flux inversés », a-t-elle déclaré.

      La technique semble avoir bon dos…

      Si on comprend le premier article, la Hongrie a l’obligation contractuelle d’acheminer dans le sens est-ouest. Ce qui rend « techniquement » impossible la circulation inverse simultanée. Quant aux États membres, faciliter les flux inversés irait-il jusqu’à renoncer aux livraisons pour leurs besoins propres ?

      La formulation du Monde évacue discrètement le problème politique.

    • Dans la version du NYT http://seenthis.net/messages/296981, on apprend en outre que…

      Hungary apparently buckled to Russian pressure not to engage in such business — known as reverse flow — after a visit to Budapest on Monday by Alexei Miller, the chief executive of Gazprom. He met with Prime Minister Viktor Orban, who had seen deliveries sharply reduced to Slovakia and Poland after they sold Russian gas back to Ukraine.
      (…)
      A Hungarian pipeline operator, FGSZ, said it had suspended deliveries to Ukraine indefinitely, citing the need for technical work to “manage the security supply” in the face of increasing demand.

      Helen Kearns, a spokeswoman for the European Commission in Brussels, noted that Brussels expected “all members to facilitate reverse flows,” as was agreed to by the European Council.

      It is worth recalling that there is nothing preventing E.U. companies to dispose freely of gas purchased from Gazprom, and this includes selling this gas to customers both with the E.U. as well as to third countries such as Ukraine,” Ms. Kearns said.

      Ce qui n’est pas tout à fait le point de vue de Gazprom…

    • La Hongrie interrompt ses livraisons de gaz russe à l’Ukraine
      http://www.lemonde.fr/europe/article/2014/09/29/la-hongrie-interrompt-ses-livraisons-de-gaz-russe-a-l-ukraine_4496373_3214.h

      Dans la soirée du jeudi 25 septembre, la Hongrie a interrompu sans crier gare – et sans préciser pour combien de temps – ses livraisons de gaz à l’Ukraine, en invoquant des raisons techniques. A Kiev comme à Bruxelles, cette décision a été interprétée comme un signal amical du gouvernement de Viktor Orban en direction de Moscou, dans la partie de poker qui se joue autour de l’Ukraine. Elle intervient en effet trois jours après la visite, à Budapest, du chef de la toute-puissante compagnie russe Gazprom.
      La compagnie hongroise FGSZ, la filiale de l’entreprise semi-étatique MOL en charge des gazoducs, n’a pas d’engagement contractuel envers la compagnie ukrainienne Naftogaz et son partenaire Ukrtransgaz. Elle fournissait depuis 2013 du gaz russe passant par le territoire hongrois, afin de compenser les mesures de rétorsion énergétique prises par la Russie à l’encontre de l’Ukraine. Mais il s’agit d’un engagement moral, comme ceux qui ont été encouragés depuis au sein de l’Union européenne, qui a épousé la cause de Kiev dans la querelle avec Moscou.

      Selon le site hongrois germanophone Pester Lloyd, les livraisons hongroises à l’Ukraine étaient récemment de l’ordre de 17 millions de mètres cubes par jour de gaz naturel, pompés sur les réserves stratégiques du pays – donc pour l’essentiel du gaz d’origine russe –, le reste étant fourni par l’OMV autrichienne et par la production propre de MOL. Pour expliquer la brusque interruption du flux vers l’Ukraine, l’opérateur hongrois met en avant la surcharge des équipements, au moment où la Hongrie doit reconstituer ses stocks avant l’hiver.

      Selon un communiqué du ministère hongrois du développement, ceux-ci atteindraient aujourd’hui 56,6 % des capacités, alors que les températures ont sensiblement chuté depuis quelques jours dans le pays. Le gouvernement de Budapest s’emploie à rassurer ses concitoyens sur le fait qu’ils n’auront pas à souffrir du manque de chauffage : « Nous avons besoin de grandes quantités de gaz, et nous allons les recevoir », a annoncé le premier ministre, Viktor Orban, dans une émission diffusée vendredi matin à la radio d’état. Il a reçu à cet égard des assurances d’Alexeï Miller, le patron de Gazprom, avec lequel il s’est aussi entretenu, lundi 22 septembre, du projet de gazoduc italo-russe South Stream – ouvertement désavoué par la Commission européenne.

      Le contentieux au sujet de South Stream, auquel Budapest s’est rallié contre l’avis de Bruxelles, explique sans doute la vivacité de la réaction de la Commission européenne à l’arrêt « technique » des livraisons à l’Ukraine. « Notre message est très clair : nous attendons de tous les Etats membres qu’ils facilitent les flux inversés » permettant à l’UE de revendre à l’Ukraine le gaz qu’ils achètent à la Russie, a souligné, dès vendredi, une porte-parole de la Commission, Helen Kearn. Elle a par ailleurs rappelé que rien n’interdit aux compagnies européennes de disposer en faveur de pays tiers du gaz provenant de Gazprom – alors que la compagnie russe considère ces reventes comme illégales.

    • Ah, tiens, la porte-parole de l’UE a peut-être bien dit des bêtises,…
      C’est gentiment dit par la porte-parole du Commissaire à l’énergie de l’UE,…

      Not all EU countries can supply gas to Ukraine due to their contractual obligations - EC
      http://www.kyivpost.com/content/business/not-all-eu-countries-can-supply-gas-to-ukraine-due-to-their-contractual-ob

      Marlene Holzner, the spokesperson for European Union Energy Commission Gunther Oettinger, has said that the gas reverse flow is a principle that is part of the European energy community, but not all EU countries can supply gas to Ukraine due to their contractual obligations.

      Une variante de elle a raison politiquement, mais elle a tort juridiquement.