Du célibat des machines, même

Templon boude parce qu’il n’a rien sous la main pour se faire de la thune et pas la puissance de Saatchi pour relancer la pântuure... Fuck him

@tintin : peut-être, mais toute personne critiquant cette vaste blague qu’est Duchamp, étant rare, m’est fort sympathique a priori :)

Si ça peut te réconcilier :

A une époque où le néo-libéralisme exige de chacun qu’il se fasse « entrepreneur de lui-même » et « capital humain », l’artiste sert de modèle à de nouveaux modes d’asservissement, fondés sur le contrôle, l’auto-exploitation, la course en avant productive, la soumission aux règles du marché. Pour rompre avec cette logique, Maurizio Lazzarato propose de se souvenir de Marcel Duchamp qui prônait le non-mouvement et l’action paresseuse.

►http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=7151

Et ça continue de faire chier Templon son affaire, c’est pas rien quand-même...

À part les gens du milieu, tu connais quelqu’un qui aime Marcel sérieux ?

Duchamp a plein de défaut, c’est un connard misogyne, par exemple, mais lui reprocher ses suiveurs a quelque chose d’absurde...

▻https://seenthis.net/messages/298567
►http://romy.tetue.net/du-celibat-des-machines-meme

ahah merci, je me rends. L’ensemble me sort aussi par les trou de nez (sauf ce bouquin de Lazzarato qui est vraiment bien) et j’ai moi-aussi un trauma G&D de bozardeux. Mais t’étais à Cergy ou quoi ? Sylvie Blocher je l’ai eu comme prof là-bas...

Si t’aime encore un peu les machines, il y a ce livre génial sur Dédale :

▻https://books.google.fr/books/about/D%C3%A9dale.html?id=tysJGQAACAAJ&redir_esc=y&hl=fr

où l’on apprend notamment que le gars était tenu pour avoir crée des statues si saisissantes de vérité qu’il fallait les attacher pour ne pas qu’elles s’enfuient...

Ah, Cergy, oui, j’y ai suivi l’atelier de Sylvie Blocher :) et j’aimais bien l’idée qu’elle ait rhabillé la mariée et renvoyé Duchamp aux vestiaires :D

Au plaisir d’en discuter autour d’une pinte IRL !

#art #philosophie #Marcel_Duchamp #transhumanisme

#phallosophe #grand_homme #male_gaze #sexisme

Malgré ma curiosité en arts, puis malgré mes efforts d’étudiante, je n’ai jamais réussi à partager la fascination de mes pères pour l’œuvre de Duchamp. Des années durant, j’en ai bouffé, du ready-made, du jeu de mot duchampien [2], du sous-entendu érotique… Masturbation intellectuelle et entrecouillisme tacite. D’un ennui faramineux. Même. Je me sentis quelque peu réconfortée quand, « Déçue, la mariée se rhabilla » [3], par l’entremise de Sylvie Blocher, artiste dont je rejoignis ensuite l’atelier, ce qui est une autre histoire.