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  • COP26 : la Commission européenne prend la défense d’Ursula von der Leyen qui a pris des avions privés pour des vols courts Vienne - Bratislava 68Km
    https://www.rtbf.be/info/monde/detail_cop26-la-commission-europeenne-prend-la-defense-d-ursula-von-der-leyen-q

    Mme von der Leyen a utilisé en juin dernier un avion privé pour effectuer un vol entre Vienne et Bratislava, les capitales autrichienne et slovaque, d’une durée de 19 minutes.

    Dans ses fonctions, « les relations avec […] les chefs d’Etat et de gouvernement sont très importantes et réclament un peu plus que de simples contacts par Zoom », ce qui implique l’utilisation d’avions affrétés pour certains voyages, a déclaré le porte-parole de l’exécutif européen, Eric Mamer.

    Interrogé lors d’une conférence de presse quotidienne, M. Mamer a insisté sur les « contraintes importantes » de la cheffe de l’exécutif européen pour aboutir à des consensus entre les 27 Etats membres dans une période de temps limité. L’impact de la pandémie a en outre réduit la disponibilité de vols commerciaux et de trains en circulation, a-t-il ajouté.
    . . . . . .

  • Covid-19: Researcher blows the whistle on data integrity issues in Pfizer’s vaccine trial | The BMJ
    https://www.bmj.com/content/375/bmj.n2635

    Revelations of poor practices at a contract research company helping to carry out Pfizer’s pivotal covid-19 vaccine trial raise questions about data integrity and regulatory oversight. Paul D Thacker reports
    […]
    Concerns raised
    In her 25 September email to the FDA Jackson wrote that Ventavia had enrolled more than 1000 participants at three sites. The full trial (registered under NCT04368728) enrolled around 44 000 participants across 153 sites that included numerous commercial companies and academic centres. She then listed a dozen concerns she had witnessed, including:
    • Participants placed in a hallway after injection and not being monitored by clinical staff
    • Lack of timely follow-up of patients who experienced adverse events
    • Protocol deviations not being reported
    • Vaccines not being stored at proper temperatures
    • Mislabelled laboratory specimens, and
    • Targeting of Ventavia staff for reporting these types of problems.

    Within hours Jackson received an email from the FDA thanking her for her concerns and notifying her that the FDA could not comment on any investigation that might result. A few days later Jackson received a call from an FDA inspector to discuss her report but was told that no further information could be provided. She heard nothing further in relation to her report.

    In Pfizer’s briefing document submitted to an FDA advisory committee meeting held on 10 December 2020 to discuss Pfizer’s application for emergency use authorisation of its covid-19 vaccine, the company made no mention of problems at the Ventavia site. The next day the FDA issued the authorisation of the vaccine.

    (article en accès libre)

    • Covid-19 : le laboratoire Ventavia accusé d’avoir mal mené des essais sur le vaccin Pfizer - midilibre.fr
      https://www.midilibre.fr/2021/11/03/covid-19-le-laboratoire-ventavia-accuse-davoir-mal-mene-des-essais-sur-le-

      Le groupe texan Ventavia, spécialisé dans la tenue d’essais cliniques et chargé l’an dernier par Pfizer d’évaluer l’efficacité de son vaccin anti-Covid, a notamment « falsifié des données » et « tardé à assurer le suivi d’effets secondaires », selon un article publié mardi 3 novembre par le British Medical Journal.

    • L’article du TimePost Belgique semble avoir disparu
      Y a-t-il réellement un « Pfizergate » ? Des essais cliniques du vaccin anti-Covid sont-ils remis en question ?
      https://www.rtbf.be/info/monde/detail_y-a-t-il-reellement-un-pfizergate-des-essais-cliniques-du-vaccin-anti-co

      Pour Jean-Michel Dogné, responsable du département de Pharmacie à l’UNamur et expert en matière de sécurité des médicaments, ce type d’allégation est toujours pris très au sérieux par les autorités, tant par la FDA américaine que par l’EMA (Agence européenne des médicaments). Il estime que « toute la clarté sera certainement faite ».

      Il précise d’emblée :

      « Qu’il s’agit d’une société sous-traitante qui a géré de l’ordre de 1000 participants sur 3 sites, sur une étude qui a enrôlé 44.000 participants sur 153 sites, soit une minorité. »
      "Qu’en ce qui concerne les données d’efficacité et de sécurité, des dizaines d’études indépendantes sur des cohortes beaucoup plus importantes ont confirmé l’efficacité et la sécurité du vaccin Pfizer dans différents pays et sur différents variants. Soit une efficacité confirmée sur les formes graves de plus de 90%."
      « Qu’un vaccin à mécanisme d’action identique comme le vaccin Moderna montre des effets miroirs du vaccin Pfizer tant au niveau efficacité que sécurité. »

      L’affaire du Watergate était un complot, parler de pfizergate est complotiste. Les journalistes ne sont pas les derniers à aimer diffuser des historiettes simplettes et faciles à résumer, quitte à se moquer des faits (monter en épingle un machin vendeur, plutôt que d’éclairer des questions), et sont d’autant moins exempts des miasmes idéologiques actuels qu’ils ont par ailleurs entraînés à courir après leur lectorat, toujours supposé débile.

      L’article pointe également des manquements de la FDA concernant les contrôles en indiquant que les inspections réalisées par la branche vaccins et produits biologiques de la FDA étaient déjà insuffisantes auparavant et qu’ils ont encore diminué ces dernières années, avec seulement 50 inspections réalisées au cours de l’année 2020.

      Pour ce qui est de la FDA et de la manière dont elle a été privée des moyens d’agir au fil du temps, le bouquin de Mike Davis Le monstre est parmi nous - Pandémies et autres fléaux du capitalisme, Mike Davis (éditions divergences) est pas mal.

    • dans le cache de gg :

      Un article publié par le « British Medical Journal » révélant des pratiques douteuses dans une société sous contrat avec Pfizer dans le cadre des essais cliniques de son vaccin contre le Covid-19 fait beaucoup de bruit sur la toile et les réseaux sociaux. Le hashtag #pfizergate est devenu extrêmement populaire ces dernières heures sur Twitter, générant des dizaines de milliers de publications et de réactions, notamment parmi les opposants au vaccin. Pourtant, si les allégations contenues dans l’article sont sérieuses, elles ne concernent que trois sites où se sont déroulés les tests du vaccin de Pfizer sur 153, et ne remettent pas en cause l’efficacité de ce dernier.

      Tout est parti de la publication d’un article du journaliste scientifique Paul D. Thacker ce 2 novembre 2021 dans la revue médicale britannique « BMJ », le British Medical Journal. Cette revue de médecine générale est l’une des plus célèbres dans le monde.

      Dans son article, le journaliste américain indique se baser sur plusieurs témoignages pour exposer « les mauvaises pratiques d’une société de recherche sous contrat chargée de mener à bien l’essai clé du vaccin Covid-19 de Pfizer » indiquant que les révélations obtenues « soulèvent des questions sur l’intégrité des données et la supervision réglementaire« .

      ►►► Cet article n’est pas un article comme les autres, il fait partie du projet de fact-checking « Faky ». Pour en savoir plus sur Faky et le travail de fact-checking à la RTBF, cliquez ici. https://www.rtbf.be/info/societe/detail_faky-la-plateforme-de-fact-checking-de-la-rtbf

      Pour soutenir ces allégations, le journaliste s’est intéressé à Ventavia, une société privée spécialisée dans la recherche clinique. Cette entreprise basée au Texas était en partenariat avec Pfizer dans le cadre des essais cliniques qui ont précédé l’autorisation puis la mise sur le marché du vaccin Comirnaty, développé en un temps record pour lutter contre le Covid-19.

      Le journaliste écrit : « Pour des chercheurs qui testaient le vaccin de Pfizer sur plusieurs sites au Texas au cours de l’automne (ndlr 2020), la rapidité a peut-être été obtenue au détriment de l’intégrité des données et de la sécurité des patients. Un directeur régional qui travaillait pour l’organisme de recherche Ventavia Research Group a déclaré au BMJ que l’entreprise avait falsifié des données, supprimé l’anonymisation des patients qui permettent de faire des tests en ‘aveugle’, employé des vaccinateurs insuffisamment formés et tardé à assurer le suivi des effets indésirables signalés dans l’essai pivot de phase III de Pfizer« .

      Il ajoute : « Le personnel chargé des contrôles de qualité était submergé par le nombre de problèmes qu’il découvrait. Après avoir signalé à plusieurs reprises ces problèmes à Ventavia, la directrice régionale, Brook Jackson, a envoyé une plainte par courriel à la Food and Drug Administration (FDA). Ventavia l’a licenciée le même jour. Mme Jackson a fourni au BMJ des dizaines de documents internes de l’entreprise, des photos, des enregistrements audio et des courriels« .

      NEW : Our latest investigation hears from a whistleblower engaged in Pfizer’s pivotal covid-19 vaccine trial. Her evidence raises serious questions about data integrity and regulatory oversight https://t.co/Ho99hQhwRM
      -- The BMJ (@bmj_latest) November 2, 2021

      Toute la clarté sera certainement faite
      Pour Jean-Michel Dogné, responsable du département de Pharmacie à l’UNamur et expert en matière de sécurité des médicaments, ce type d’allégation est toujours pris très au sérieux par les autorités, tant par la FDA américaine que par l’EMA (Agence européenne des médicaments). Il estime que « toute la clarté sera certainement faite« .

      Il précise d’emblée :
      1. « Qu’il s’agit d’une société sous-traitante qui a géré de l’ordre de 1000 participants sur 3 sites, sur une étude qui a enrôlé 44.000 participants sur 153 sites, soit une minorité. »
      2. « Qu’en ce qui concerne les données d’efficacité et de sécurité, des dizaines d’études indépendantes sur des cohortes beaucoup plus importantes ont confirmé l’efficacité et la sécurité du vaccin Pfizer dans différents pays et sur différents variants. Soit une efficacité confirmée sur les formes graves de plus de 90%. »
      3. « Qu’un vaccin à mécanisme d’action identique comme le vaccin Moderna montre des effets miroirs du vaccin Pfizer tant au niveau efficacité que sécurité. »

      L’article pointe une « mauvaise gestion » du laboratoire
      Pour mieux comprendre la portée des allégations contenues dans l’article du British Medical Journal, voici tous les détails contenus dans la publication.

      L’article publié dans le « BMJ » est écrit par Paul D. Thacker et se base essentiellement sur un témoignage, celui de Brooks Jackson.

      Brooks Jackson a été engagée en tant que directrice régionale par Ventavia en septembre 2020. Selon le journaliste, cette « auditrice d’essais cliniques formée qui occupait auparavant un poste de directrice des opérations et arrivait à Ventavia avec plus de 15 ans d’expérience dans la coordination et la gestion de la recherche clinique » n’a travaillé que deux semaines pour la compagnie.

      Toujours selon Thacker, Brooks Jackson a informé à plusieurs reprises ses supérieurs de la mauvaise gestion du laboratoire, des problèmes de sécurité des patients et des problèmes d’intégrité des données.

      Exaspérée par le fait que Ventavia ne prenne pas ses responsabilités face à ces problèmes, Jackson aurait « recueilli plusieurs éléments de preuve tard dans la nuit, en prenant des photos sur son téléphone portable. L’une des photos, fournie au BMJ, montrait des aiguilles jetées dans un sac en plastique […] au lieu d’une boîte à objets tranchants. Une autre montre des matériaux d’emballage de vaccins sur lesquels sont inscrits les numéros d’identification des participants à l’essai, laissés à l’air libre, ce qui pourrait permettre de connaître le statut des participants » (et donc de ne plus rendre le test « aveugle », comme cela doit être le cas à ce stade des essais cliniques). Les dirigeants de Ventavia auraient ensuite interrogé Jackson pour avoir pris ces photos.

      D’autres manquements pointés
      Le journaliste décrit plus tard l’enregistrement d’une réunion tenue fin septembre 2020 entre Jackson et deux directeurs. Lors de celle-ci, « on peut entendre un cadre de Ventavia expliquer que la société n’était pas en mesure de quantifier les types et le nombre d’erreurs qu’elle constatait lors de l’examen des documents de l’essai pour le contrôle de la qualité« . Un cadre de Ventavia aurait même affirmé : « Dans mon esprit, c’est quelque chose de nouveau chaque jour« , ajoutant : « Nous savons que c’est significatif« .

      Par ailleurs, le suivi des effets indésirables aurait également fait défaut lors de l’essai clinique, notamment en termes de délai de traitement des requêtes de saisies de données. Celles-ci devaient être traitées dans les 24 heures. ICON, une autre société engagée par Pfizer dans le cadre de ces essais cliniques, aurait mis en évidence plus de 100 requêtes en suspens datant de plus de trois jours.

      Parmi les exemples de requêtes non-traitées, se trouveraient celles concernant deux personnes pour lesquelles « le sujet a signalé des symptômes/réactions graves… Conformément au protocole, les sujets présentant des réactions locales de grade 3 doivent être contactés. Veuillez confirmer si un CONTACT NON ANNONCÉ a été effectué et mettre à jour le formulaire correspondant le cas échéant« .

      Selon le protocole de l’essai, un contact téléphonique aurait dû avoir lieu « pour obtenir des détails supplémentaires et déterminer si une visite sur site était cliniquement indiquée« .
      Un courrier à la FDA pointant les problèmes
      Dans un courriel du 25 septembre, Brooks Jackson aurait contacté la FDA (l’administration américaine en charge notamment de la protection de la santé publique) afin de leur signaler des pratiques douteuses dans le cadre de l’essai clinique mené par Ventavia.

      Dans l’après-midi de la même journée, Ventavia aurait licencié Jackson, estimant qu’elle « ne convenait pas« , selon sa lettre de rupture de contrat. Brooks Jackson aurait déclaré au BMJ que c’était la première fois qu’elle était licenciée en 20 ans de carrière dans la recherche.

      Toujours d’après le BMJ, Jackson aurait signalé à la FDA une douzaine de problèmes dont elle a été témoin, notamment :
      • Des participants placés dans un couloir après l’injection et non surveillés par le personnel clinique ;
      • Absence de suivi en temps utile des patients ayant subi des effets indésirables ;
      • Des déviations du protocole non signalées ;
      • Des vaccins pas conservés à la bonne température ;
      • Des échantillons de laboratoire mal étiquetés ;
      • Ciblage du personnel de Ventavia pour avoir signalé ce type de problèmes.

      Quelques heures plus tard, Brooks Jackson aurait reçu un courriel de la FDA la remerciant de ses préoccupations et l’informant que l’agence ne pouvait pas faire de commentaires sur une éventuelle enquête. Jackson aurait reçu quelques jours après la réception du courriel un appel d’un inspecteur de la FDA pour discuter de son rapport, mais on lui aurait dit qu’aucune autre information ne pouvait être fournie. Elle n’aurait par la suite eu aucune nouvelle à ce sujet.

      Dans le document d’information de Pfizer soumis à une réunion du comité consultatif de la FDA qui se serait tenue le 10 décembre 2020 pour discuter de la demande d’autorisation d’utilisation d’urgence de son vaccin Covid-19, la société n’aurait fait aucune mention de problèmes sur le site de Ventavia. Le lendemain, la FDA a délivré l’autorisation du vaccin.

      La crainte de la FDA
      Des documents indiqueraient également que des problèmes avaient déjà été pointés quelques semaines avant, peu après le début de l’essai et avant l’embauche de Brooks Jackson. Dans une liste de « mesures à prendre » qui aurait circulé parmi les dirigeants de Ventavia au début du mois d’août 2020, « un cadre de Ventavia a identifié trois membres du personnel du site avec lesquels il fallait ‘revoir des problèmes d’agendas /de falsification de données, etc.’« .

      L’un d’entre eux aurait été « verbalement réprimandé pour avoir modifié les données et pour ne pas avoir noté les entrées tardives« , indique une note.

      À plusieurs reprises au cours de la réunion de fin septembre, Jackson et les dirigeants de Ventavia auraient également évoqué la possibilité que la FDA se présente pour une inspection. « Nous allons recevoir une sorte de lettre d’information au moins lorsque la FDA sera là… sachez-le« , aurait averti un cadre de Ventavia.

      Un ancien employé de Ventavia aurait confirmé au BMJ que la société était nerveuse et s’attendait à un audit fédéral de son essai de vaccin Pfizer : « Les personnes travaillant dans la recherche clinique sont terrifiées par les audits de la FDA« , a déclaré Jill Fisher au BMJ, tout en ajoutant que l’agence faisait rarement autre chose qu’inspecter la paperasse, généralement des mois après la fin d’un essai. « Je ne sais pas pourquoi ils en ont si peur« , a-t-elle ajouté.

      Elle se serait également dite surprise que l’agence n’ait pas inspecté Ventavia après qu’un employé a déposé une plainte. « On pourrait penser que s’il y a une plainte spécifique et crédible, ils devraient enquêter sur celle-ci« , a déclaré Jill Fisher.

      L’article pointe également des manquements de la FDA concernant les contrôles en indiquant que les inspections réalisées par la branche vaccins et produits biologiques de la FDA étaient déjà insuffisantes auparavant et qu’ils ont encore diminué ces dernières années, avec seulement 50 inspections réalisées au cours de l’année 2020.

      En août 2021, après l’approbation complète du vaccin de Pfizer, la FDA a publié un résumé de ses inspections de l’essai pivot de la société. Neuf des 153 sites de l’essai ont été inspectés. Les sites de Ventavia ne figuraient pas parmi les neuf, et aucune inspection des sites où des adultes ont été recrutés n’a eu lieu dans les huit mois qui ont suivi l’autorisation d’urgence de décembre 2020.

      Paul D. Thacker indique encore que l’agent d’inspection de la FDA a noté : « La partie relative à l’intégrité et à la vérification des données des inspections BIMO [surveillance de la recherche biologique] était limitée parce que l’étude était en cours et que les données requises pour la vérification et la comparaison n’étaient pas encore disponibles pour l’IND [investigational new drug]« .

      Des témoignages d’autres employés
      Au cours de ces derniers mois, Brooks Jackson aurait repris contact avec plusieurs anciens employés de Ventavia « qui ont tous quitté ou ont été licenciés de l’entreprise ». L’un d’eux était l’un des responsables qui avaient pris part à la réunion de fin septembre. Dans un SMS envoyé en juin, l’ancien fonctionnaire se serait excusé, déclarant que « tout ce dont vous vous êtes plaint était exact« .

      Deux anciens employés de Ventavia ont parlé au BMJ « sous le couvert de l’anonymat par crainte de représailles et de perte de perspectives d’emploi dans la communauté de recherche très soudée ». Tous deux auraient confirmé de larges aspects de la plainte de Jackson. L’une d’elles a déclaré qu’elle avait travaillé sur plus de quatre douzaines d’essais cliniques au cours de sa carrière, dont de nombreux essais de grande envergure, mais qu’elle n’avait jamais connu un environnement de travail aussi « désordonné » que celui de Ventavia pour l’essai de Pfizer.

      Après le départ de Jackson, les problèmes auraient persisté chez Ventavia, selon cet employé. Le BMJ rapporte que « dans plusieurs cas, Ventavia ne disposait pas d’un nombre suffisant d’employés pour effectuer des prélèvements sur tous les participants à l’essai ayant signalé des symptômes de type Covid, afin de tester l’infection. La confirmation en laboratoire de la présence de symptômes de Covid-19 était le principal critère d’évaluation de l’essai, a souligné l’employé ».

      Une deuxième employée a également décrit un environnement de travail chez Ventavia différent de tout ce qu’elle avait connu en 20 ans de recherche. Elle a déclaré au BMJ que, peu après le licenciement de Jackson par Ventavia, Pfizer avait été informé des problèmes rencontrés par Ventavia dans le cadre de l’essai de vaccin et qu’un audit a été réalisé.

      Depuis que Jackson a signalé les problèmes de Ventavia à la FDA en septembre 2020, le BMJ indique que Pfizer a engagé Ventavia comme sous-traitant de recherche pour quatre autres essais cliniques de vaccins concernant : le vaccin Covid-19 chez les enfants et les jeunes adultes, le vaccin Covid-19 chez les femmes enceintes et sur une troisième dose du vaccin Covid-19, ainsi qu’un essai de vaccin contre le RSV (virus respiratoire syncytial).

       ???? Evidemment s’il y a des irrégularités, il faut les dénoncer et investiguer, aussi bien pour les essais vaccinaux que pour les autres essais cliniques

      De ce que j’ai lu, rien ne remet en question rapport bénéfices/risques de la vaccination COVID et je continue à la recommander

      -- Nathan Peiffer-Smadja (@nathanpsmad) November 2, 2021

      Un format d’enquête et l’intégrité de son auteur mises en cause
      L’article publié par Paul D. Thacker repose sur une source principale et deux sources anonymes. Les preuves mentionnées dans la publication comme les photos ou des copies des emails échangés ne sont pas documentées.

      Contactée par Numerama, un site web d’actualité sur l’informatique et le numérique, l’entreprise Ventavia a indiqué « ne pas avoir été contactée [par l’auteur] avant la publication« . C’est pourtant un élément important de la démarche journalistique. Lorsqu’une enquête met en cause gravement une personne ou une société, il est crucial d’interroger la personne ou la société mise en cause afin de confronter des éléments et leur donner la possibilité de s’expliquer concernant les allégations éventuelles.

      Par ailleurs, plusieurs sources comme Citizen4Science, une association rassemblant des scientifiques français, ou le Conseil américain de Science et de Santé (ACSH) indiquent que l’auteur de l’article dans le BMJ, Paul D. Thacker, a déjà pris des positions frôlant avec le conspirationnisme, notamment sur le thème des OGM (Organismes génétiquement modifiés). L’ACSH pointe notamment un article écrit par le même auteur en juin 2020 dans le Telegraaf (un quotidien néerlandais), reprenant des postures antiscientifiques sur la 5G et l’accuse d’avoir déformé les faits qui lui avaient été présentés.

      Et enfin, prudence aussi avec le journaliste qui rapporte cette affaire : c’est un conspirationniste notoire.

      On n’a pas mis cela en avant selon notre devise : « le message pas le messager » – mais prudence redoublée.@bmj_latest

      -- Citizen4Science (@Citizen4Sci) November 2, 2021

      Peu de réactions officielles
      Sollicitée par CheckNews, la rubrique de fact checking de « Libération », sur les raisons qui auraient amené la FDA à délaisser le témoignage mis en avant dans l’article du BMJ, l’agence étasunienne a expliqué qu’elle « ne pouvait, pour le moment, faire des commentaires supplémentaires dans cette affaire en cours ». La FDA assure toutefois « avoir pleinement confiance dans les données qui ont été utilisées pour soutenir l’autorisation du vaccin Covid-19 de Pfizer-BioNTech et l’approbation du Comirnaty ».

      Ventavia a quant à elle indiqué à Numerama « investiguer » sur les accusations, mais n’a pas répondu sur le fond au média spécialiste du numérique. A nos confrères de Libération, l’entreprise a ajouté qu’elle « prend très au sérieux la conformité de la recherche, l’intégrité des données et la sécurité des participants et défend son important travail de soutien au développement de vaccins qui sauvent des vies, et mène son enquête en conséquence ».

      Contactée par la RTBF, Pfizer Belgique a indiqué se renseigner au niveau international avant de commenter les faits rapportés par le BMJ, mais à ce stade nous n’avons pas obtenu de réponses à nos questions.

      Un impact à nuancer
      Les accusations contenues dans l’article du British Medical Journal paraissent sérieuses. Des manquements éventuels dans la supervision et la bonne tenue d’un essai clinique de l’importance de celui d’un vaccin contre le Covid-19 interpellent et suscitent de nombreuses réactions, particulièrement parmi les groupes qui s’opposent aux vaccins contre le coronavirus. En France, des partis d’extrême droite se servent de la publication pour demander la « suspension immédiate de Pfizer« .

      D’autres réactions rappellent que ces accusations ne concernent pas la balance bénéfices/risques positive du vaccin de Pfizer mais estiment néanmoins que « s’il y a des régularités, il faut les dénoncer et investiguer« .

      A ce stade, les allégations concernent une société sous-traitante qui n’aurait pas respecté des procédures officielles, sur un nombre très limité de sites où les essais cliniques ont été réalisés. Rien n’indique cependant pour le moment que ces mauvaises pratiques aient pu avoir une quelconque influence dans les résultats de ces études cliniques.

      Pour Jean-Michel Dogné, professeur à l’UNamur et expert en sécurité des médicaments, « la clarté et la transparence la plus totale doivent avoir lieu et les autorités indépendantes de l’EMA et de la FDA se prononceront à ce sujet, mais j’invite chacun à ne pas tirer des conclusions hâtives sur les données d’efficacité et de sécurité du vaccin qui viennent aujourd’hui majoritairement des études en conditions réelles, indépendantes l’une d’entre elles et majoritairement indépendante de l’industrie pharmaceutique« .

      Pour rappel, toutes les données liées à la vaccination avec le Comirnaty de Pfizer dans la vie réelle, hors essais cliniques, notamment aux Etats-Unis ou en Israël, ont mis en évidence une chute des hospitalisations et des décès suite aux infections au Covid-19.

      Le terme « Pfizergate », faisant référence à de grands scandales politiques comme le « Watergate » aux Etats-Unis ou le « Kazakhgate » en Belgique, semble excessif à ce stade, car les accusations ciblent essentiellement un sous-traitant de Pfizer, pas l’entreprise Pfizer dans son ensemble.

      Enfin, la dénomination « Pfizergate » sert essentiellement l’argumentaire de certaines personnes qui souhaitent discréditer le vaccin du géant pharmaceutique et la stratégie de vaccination contre le Covid-19 en général.

    • Des millions de personnes ont quand même été vaccinées avec Pfizer... dans la plupart des pays sous peine de sanctions, de privation de liberté, d’exclusion... pour aujourd’hui apprendre qu’il y a eu fraude aux essais sur le vaccin.

      Étonnant, non ?

  • Abeilles domestiques : #Bruxelles veut éviter la prolifération anarchique de ruchers
    https://www.rtbf.be/info/regions/detail_abeilles-domestiques-bruxelles-veut-eviter-la-proliferation-anarchique-d

    Au printemps, l’administration Bruxelles Environnement enlèvera les quelques ruchers qu’elle a en gestion dans les zones Natura 2000 de la Région. C’est la première mesure, symbolique, d’un plan nettement plus vaste de régulation de l’apiculture dans la capitale. L’étoile de l’abeille domestique aurait-elle pâli ? En tout cas, désormais, l’abeille mellifère n’est plus unanimement considérée comme l’icône de la biodiversité.

    Depuis dix ans, dans le monde entier, la communauté scientifique s’inquiète de la compétition entre abeilles domestiques et sauvages. "Il s’agit d’une concurrence sur les ressources alimentaires", pose Nicolas Vereecken, titulaire d’une chaire d’agroécologie à l’ULB. Une concurrence déloyale à en croire les scientifiques : nettement plus nombreuses et plus mobiles – elles butinent jusqu’à un kilomètre de la ruche - les abeilles domestiques s’approprieraient l’essentiel des ressources alimentaires.

    Voilà pour la théorie. Mais en pratique, cette concurrence s’applique-t-elle à la réalité bruxelloise ? Une bonne partie des apiculteurs bruxellois en doutent. « A Bruxelles, nous sommes 200 ou 300 apiculteurs à avoir une, deux ou trois ruches au fond du jardin ou dans le parc tout proche, affirme Yves Van Parys. Nous ne sommes pas de gros producteurs de miel. »

    Pour cet apiculteur qui exploite un rucher à Jette depuis 39 ans, il n’y a pas lieu de s’alarmer d’une prolifération de ruches, au contraire. « Ces trois dernières années, selon notre recensement, il y a plutôt une diminution du nombre de ruches à Bruxelles, de l’ordre de 30%. »

    Pourtant, selon Bruxelles Environnement et l’équipe de recherche de l’ULB, les premiers résultats d’analyse sur le terrain ne laissent aucun doute sur le fait que l’activité apicole se développe bel et bien à Bruxelles, au détriment de la préservation de la biodiversité et des 200 espèces d’abeilles sauvages recensées à Bruxelles.

    « Dans une ruche, vous avez plusieurs dizaines de milliers d’individus d’abeilles domestiques. A Bruxelles, les populations d’abeilles sauvages sont nettement minoritaires, on parle de quelques dizaines d’individus par espèce. Donc, forcément, celles qui sont surnuméraires ont un effet de dominance », explique Nicolas Vereecken.

    Qui dit vrai ? Bruxelles compte-t-elle trop d’abeilles ou trop peu ? Comment objectiver tout cela ? La Région voudrait réaliser un cadastre du nombre de ruches et de leur localisation par rapport aux espaces verts. Mais la tâche est titanesque.

    « Le milieu apicole est extrêmement opaque. Comme il n’est pas obligatoire de déclarer toutes les ruches installées sur le territoire à Bruxelles, il y a un flou artistique, en raison d’un manque de communication et de transparence », estime Nicolas Vereecken.

    Un premier pas a été franchi dans la bonne direction, mais il est insuffisant selon le scientifique : depuis septembre 2019, les apiculteurs ont l’obligation de se déclarer la commune à partir de trois ruches. Ceux qui en une ou deux, ce qui est fréquent, ont donc la possibilité de passer sous le radar.

    La nouvelle orientation prise par les autorités régionales déplaît à bon nombre d’apiculteurs. « Je suis inquiet pour l’abeille mellifère. Je suis inquiet pour l’apiculteur pédagogue et sensibilisateur », résume Yves Van Parys. L’abeille domestique, qui avait si bonne presse, doit aujourd’hui descendre de son piédestal.

    « Il y a eu un gros phénomène de mode depuis quinze ans, analyse Julien Ruelle, coordinateur de la stratégie pour les pollinisateurs au sein de Bruxelles Environnement. On a installé des ruches partout, y compris sur les toits d’entreprises et d’administrations, parce que c’était une solution facile qui donnait l’impression qu’on sauvait la planète très facilement. Aujourd’hui, on se rend compte que ce n’est pas aussi intuitif. Mettre des ruches ne favorise pas spécialement la biodiversité et peut même lui nuire. Alors, on revient un peu en arrière. Et c’est parfois difficile de revenir sur des certitudes qu’on avait il y a dix ans. »

    Certains apiculteurs abondent dans ce sens-là. "On s’est mis le doigt dans l’œil il y a 10 ans, reconnaît volontiers Marc Wollast. La direction prise est la bonne. Cela va plus loin que le simple principe de précaution", affirme l’apiculteur et coordinateur de l’association Apis Bruoc Sella.

    #abeilles #abeilles_domestiques #abeilles_mellifère #abeilles_sauvages #Ruches #apiculture #biodiversité #environnement #catastrophe #écologie #insectes #apiculture #miel

    • Mettre des ruches en ville ne favorise pas spécialement la biodiversité et peut même lui nuire
      L’abondance des abeilles domestiques diminuent la biodiversité.
      Ne pourrait on laisser ces petites bêtes en paix ?

  • #halloween : Elle frappe des enfants venus sonner à sa porte
    http://www.lessentiel.lu/fr/news/europe/story/elle-frappe-des-enfants-venus-sonner-a-sa-porte-21814348

    Ayant eu « très peur » en ouvrant sa porte à des enfants déguisés le soir d’Halloween, une femme de 33 ans a battu des garçons de 7 et 9 ans, en Suisse. Le plus âgé a été blessé.


    Après les faits, le plus âgé des garçons a dû être conduit à hôpital. Il n’a été que superficiellement blessé. (photo : Marco Zangger)

    Dimanche, peu après 18 h 30, trois enfants de 9 et deux fois 7 ans faisaient leur tournée d’Halloween à Saint-Gall, en Suisse. Lorsqu’ils ont sonné à la porte d’un appartement, la résidente de 33 ans qui leur a ouvert a eu, selon ses propres termes, « très peur ». En conséquence, elle est devenue violente avec un des garçons de 7 ans et celui de 9 ans.

    Dans un communiqué, la police saint-galloise a expliqué que les enfants ont réussi à s’enfuir. Une fois prévenus, leurs parents ont alors appelé la police. Après les faits, le plus âgé des garçons a dû être conduit à hôpital. Il n’a été que superficiellement blessé.

    La police cantonale de Saint-Gall a ouvert une enquête et a entrepris dans la soirée un travail de recherche de preuves. Les investigations se poursuivent sous la direction du ministère public du canton. La femme de 33 ans sera inculpée pour les faits.

    #halloween #horreur #résistance #publicité #pub #sorcières 

  • Les cimetières de Bruxelles et de Laeken pourront inhumer plus de 800 urnes biodégradables
    https://www.rtbf.be/info/regions/bruxelles/detail_les-cimetieres-de-bruxelles-et-de-laeken-pourront-inhumer-plus-de-800-ur

    Dès janvier prochain, les cimetières de Bruxelles et de Laeken pourront inhumer plus de 800 urnes biodégradables, a annoncé jeudi l’échevine des espaces verts de la Ville de Bruxelles, Zoubida Jellab.

    À partir du 1er janvier 2022, le cimetière de Bruxelles aura ainsi la capacité d’inhumer 500 urnes biodégradables et le cimetière de Laeken,


    Le cimetière de Laeken, le plus vieux cimetière de la région bruxelloise. © BRUNO FAHY / Belga

    Selon l’échevine, l’urne biodégradable est une urne de bois ou de carton qui sera inhumée devant un massif de fleurs et d’arbustes. Cette alternative innovante au cercueil ou à l’urne classique présente différents avantages : réduction de CO2, amélioration esthétique et paysagère, amélioration de la biodiversité.

    Qui dit nouvel espace vert, dit aussi nouvelles sources de nourritures et de refuges pour la faune, et notamment pour les insectes pollinisateurs. La biodiversité est ainsi favorisée.
     
    Réalisée en bois ou en papier, voire en autre matière, une urne biodégradable, pollue moins les sols et permet une réduction de la production de CO2.

    Une construction d’un cavurne ou columbarium est évitée, le transport est réduit, et l’énergie requise à la réalisation de l’urne est bien moindre par rapport à une urne métallique ou en pierre naturelle. La place destinée à l’inhumation est réduite, ce qui augmente l’aménagement vert au détriment d’une pierre tombale qui se désagrège au cours du temps et qui finit souvent en désuétude après le délai de concession. La charge d’entretien disparaît ainsi pour la famille.

    Une plaquette sera fournie par la Ville de Bruxelles pour que la famille en deuil puisse apposer le nom du défunt avec les dates de début et de fin de vie. Cette plaquette sera fixée sur le pupitre de la borne en acier corten.

    #CO2 #cimetière #Mort #décès #cercueil #urne #tombe #compost #biodégradable #Bruxelles

  • Perquisitions dans le milieu de la drogue, 64 arrestations : « Nous estimons la production à une tonne de cocaïne par semaine à Bruxelles »
    https://www.rtbf.be/info/societe/detail_perquisitions-dans-le-milieu-de-la-drogue-64-arrestations-nous-estimons-

    Une soixantaine de personnes ont été arrêtées au cours de 114 perquisitions visant un important réseau d’importation de #cocaïne qui ont été effectuées mardi matin, dès 5h00, principalement en région bruxelloise mais également, et notamment, dans la région d’Anvers, en Brabant wallon et en quelques lieux de Flandre et de Wallonie, a annoncé mardi en fin de journée Frédéric Van Leeuw, procureur fédéral lors d’une conférence de presse. De plus, 6 laboratoires d’extraction de cocaïne ont été découverts, principalement à #Bruxelles et dans sa périphérie.


    Il s’agit de la plus importante série de perquisitions depuis celle de mars dernier réalisée à la suite du décryptage de messages cryptés via le logiciel SKY ECC, installé sur des cryptophones employés pour communiquer dans le milieu criminel.

    C’est de plus la 3e vague d’arrestations en une semaine, actions auxquelles s’ajoutent des actions des parquets locaux comme celui d’Anvers lundi.

    Des pièces d’or
    « Le dossier d’aujourd’hui porte sur une organisation criminelle soupçonnée d’être active dans le trafic de cocaïne, entre l’Amérique du Sud et l’#Europe », a précisé Eric Jacobs, directeur de la police judiciaire fédérale (PJF) de Bruxelles. « Un groupe de criminels situés en Belgique, principalement à Bruxelles, organise la réception de la cocaïne, son extraction et son reconditionnement dans des laboratoires belges. Nous estimons la production à une tonne de cocaïne par semaine à Bruxelles et en périphérie. Après ce reconditionnement, des courriers assurent la distribution vers le reste de l’Europe ».

    Les policiers ont confisqué plus d’un million en liquide et une importante quantité de pièces d’or. Des voitures et objets de luxe, notamment des #montres - qui constituent un nouveau moyen d’écoulement d’importantes sommes d’argent - ont été saisis, de même que des tonnes de produits imprégnés de cocaïne, 300 m3 de tabac et du matériel technique comme des #drones, des moteurs de propulsion de sous-marin pour la plongée. Il n’y a pas eu d’incidents.

    Avant l’opération de ce jour, plus de 350 kg de cocaïne via l’arrestation de courriers, 9 tonnes de cannabis, 32 tonnes d’engrais imprimés de cocaïne et plus de 2000 litres de #déchets_chimiques ont été saisis.

    Au total, 455 arrestations et près de 2000 personnes ont été identifiées en lien avec le dossier SKY ECC. 77 tonnes de cocaïne ont été saisies cette année. 

    Une filière de blanchiment est organisée, notamment à destination des #paradis_fiscaux .

    « La criminalité organisée internationale voire mondiale est manifestement très implantée en Belgique », a souligné Eric Snoeck, directeur général à la police judiciaire fédérale. « Nous savions déjà que le port d’#Anvers est le premier port européen d’importation de la cocaïne ». La région de Bruxelles apparait aujourd’hui comme le deuxième lieu d’activité de ce réseau.

    #criminalité_organisée #criminalité_internationale #criminalité

  • L’inflation en zone euro confirmée à 3,4% en septembre (Eurostat)
    https://www.rtbf.be/info/economie/detail_l-inflation-en-zone-euro-confirmee-a-3-4-en-septembre-eurostat?id=108638

    Eurostat a confirmé mercredi ses estimations flash pour le mois de septembre : le taux d’inflation annuel est passé de 3% en août à 3,4% dans la zone euro. Cela signifie que la moyenne des prix est 3,4% plus élevée en septembre 2021 qu’à la même période l’an dernier. C’est sans surprise l’énergie qui pousse l’inflation, avec une hausse des prix de 17,4%.

    Les autres produits et denrées à la plus forte inflation sont le tabac (3,4%) et les aliments non-transformés (2,6%).

    Les taux d’inflation les plus élevés ont été rapportés en Lituanie et en Estonie (6,4%), tandis que les plus faibles l’ont été au Portugal (1,3%) et à Malte (0,7%). En Belgique, l’inflation était de 3,8% en septembre ; elle était de 3,6% pour la moyenne de l’UE.

    #économie #inflation #ue #crise #inégalités #finance #pauvreté #dette #capitalisme #salaires #austérité

  • Pourquoi les prix de l’essence et du diesel battent-ils des records historiques… et pas le pétrole ? Arnaud Ruyssen - RTBF
    https://www.rtbf.be/info/economie/detail_pourquoi-les-prix-de-l-essence-et-du-diesel-battent-ils-des-records-hist

    C’est un constat surprenant, si vous regardez les prix du pétrole brut en octobre 2018, ils sont légèrement plus haut qu’aujourd’hui. Pourtant les prix à la pompe de l’essence et du diesel sont eux nettement plus élevés qu’en 2018. Déclic a voulu comprendre.

    Regardons les chiffres en détail. En octobre 2018, le pétrole Brent était à 86 $ le baril, très légèrement plus haut qu’aujourd’hui. En revanche, la différence sur le litre de diesel et d’essence est, elle, nettement plus élevée. 12 centimes de plus pour le diesel et pratiquement 20 centimes en plus pour l’essence.

    Ce ne sont pas les taxes qui sont en cause…
    Ce n’est donc pas la matière brute qui est la cause de cette hausse, mais alors quoi ? La tentation est grande d’incriminer les taxes qui représentent une part importante du prix du carburant. Voyons la décomposition pour le diesel : pour un litre, 63 centimes payent le carburant lui même, 19 centimes rémunèrent la distribution, le reste (52%) ce sont les 60 centimes d’accises et 30 centimes de TVA + une petite cotisation pour alimenter les réserves stratégiques.

    Mais ce n’est pas sur ce front-là qu’il faut chercher les raisons de la hausse. Les accises n’ont pas été augmentées depuis fin 2018 et la TVA est un pourcentage (21%) des autres composantes du prix. Elle accentue donc l’ampleur de la hausse mais n’en est pas la cause.

    C’est le raffinage qui coute très cher en ce moment
    Le coupable de cette hausse particulièrement forte des prix à la pompe se trouve, en fait, à Rotterdam, sur le marché du « Platts »… le pétrole raffiné utilisé en Europe occidentale. Ce pétrole transformé a une cotation spécifique, déconnectée du pétrole brut et, en ce moment, il flambe encore plus que la matière première. 

    La reprise de la demande mondiale post-covid est particulièrement forte au niveau des carburants et «  il y a une sorte de goulot d’étranglement au niveau des capacités de raffinage  » explique Olivier Neiyrinck, directeur technique de la fédération des distributeurs de carburants (BRAFCO). Cela alimente aussi des phénomènes de spéculation qui tirent encore les prix à la hausse.

    Voilà donc pourquoi les prix des carburant sont encore davantage sous tension que les prix du pétrole brut. La plupart des analystes tablent sur une stabilisation entre offre et demande dans le courant du mois de Novembre, qui devrait contribuer à stabiliser les prix.

    #pétrole #énergie #sables_bitumineux #gaz #économie #russie #extractivisme #etats-unis #arabie_saoudite #finance #spéculation #finance #capitalisme #économie #spéculation_financière #europe #agriculture #multinationales #décrypter

  • Grève à l’enseigne Lidl : plus de 100 supermarchés fermés en Belgique Anne François, Belga
    https://www.vrt.be/vrtnws/fr/2021/10/13/greve-a-l_enseigne-lidl-plus-de-100-supermarches-fermes-en-bel

    Plus de 100 supermarchés Lidl sur les 300 que compte l’enseigne en Belgique sont fermés ce mercredi en raison de la grève des employés contre la charge de travail trop élevée. On y retrouve 60 filiales en Flandre et plus de 40 en Wallonie et à Bruxelles, ont indiqué les syndicats ACV Puls et BBTK, et la direction. Deux centres de distribution - à Genk (Limbourg) et Gullegem (Flandre occidentale) - sur cinq sont aussi touchés par les actions. Le syndicat socialiste menace de maintenir bloqué celui de Genk tant qu’un accord n’aura pas été trouvé avec la direction de Lidl.

    C’est un avertissement à la direction. Plus d’un tiers des magasins sont fermés et si la direction ne revient pas autour de la table des négociations, l’action pourrait se prolonger ces prochains jours", déclarait ce mercredi Koen De Punder, délégué ACV Puls.

    La direction de Lidl déplore la grève, affirmant avoir émis « une proposition constructive ». Les syndicats se plaignent depuis plusieurs mois de la charge de travail au sein du distributeur. Une grève dans les magasins avait pu être évitée in extremis en juin, alors qu’une grève avait touché les dépôts en avril.

    En début de semaine, une réunion de conciliation entre direction et syndicats n’a pas donné de résultat. Le syndicat socialiste flamand BBTK menace de maintenir bloqué le centre de distribution de l’enseigne Lidl à Genk jusqu’à ce qu’un accord soit conclu entre la direction et les syndicats.

    « A moins qu’un accord soit trouvé, le piquet restera présent les prochains jours », prévient Mary-Anne Smeets, du BBTK Limbourg. Les grévistes ne laissent sortir les chauffeurs de camions du centre de distribution qu’à condition que les camions soient vides. Jusqu’ici, les choses se passent globalement bien et les chauffeurs se montrent compréhensifs, selon la responsable syndicale. Le mouvement de grève concerne 16 magasins Lidl en province de Limbourg.

    #Belgique #esclavage #Gréve #Syndicats Une majorité de #Femmes travaillent chez #lidl #travail #grande_distribution #capitalisme #exploitation #management #alimentation

  • #belgique Mons : la SNCB va rénover… du provisoire
    https://www.rtbf.be/info/regions/hainaut/detail_mons-la-sncb-va-renover-du-provisoire?id=10858505

    Rénover du provisoire… C’est ce que va devoir faire la SNCB. La passerelle de la gare provisoire de Mons va devoir être rénovée : les utilisateurs ne se sentent plus en sécurité sur cette rampe d’accès métallique. Ils s’inquiètent de craquements qu’ils entendent quand ils franchissent cette passerelle qui mène aux quais.

    Depuis le nombre d’années que les navetteurs l’empruntent, en attendant la fin des travaux de la gare Calatrava, elle est devenue peu rassurante aux yeux de certains qui ont un peu l’impression, en hiver, de franchir une patinoire. La SNCB a entendu ces inquiétudes. Elle programme donc une rénovation de la rampe d’accès de la gare provisoire, fin octobre. C’est sans doute plus prudent puisque la nouvelle gare, ne sera pas opérationnelle tout de suite. Dernier délai annoncé : 2023.

    #des_grands_projets..._inutiles_ #destruction #ps #elio_di_rupo #calatrava #transport #train #transports #france #gares #urbanisme

    • Le budget a explosé.
      De 37 millions à la base, il a gonflé pour atteindre à 324 millions d’euros aujourd’hui.
      Le budget initial a donc été multiplié par dix.
      Tout cela sans refaire de marché public.

      Pour rappel, l’ancienne gare était superbe, et en excellent état.

  • #belgique : Action symbolique vendredi devant le siège du nouvel exploitant de Pimkie
    https://www.rtbf.be/info/societe/detail_action-symbolique-vendredi-devant-le-siege-du-nouvel-exploitant-de-pimki

    Travailleurs et syndicats se rendront vendredi au siège de la société Pimk pour « dénoncer un montage scandaleux qui a laissé sur le carreau 136 travailleurs », annoncent lundi la CNE et la CGSLB en référence à la faillite de la chaîne de prêt-à-porter, prononcée en mars.

    En effet, « après avoir déclaré en faillite sa filiale belge, la société Belsay (qui exploitait les magasins Pimkie en Belgique, NDLR) n’a pas payé le dernier mois de salaire, ni les indemnités de rupture. Quelques mois plus tard, Pimkie ouvrait un nouveau magasin à La Panne. Cette faillite frauduleuse est inadmissible ; nous agissons pour que les victimes soient dédommagées », expliquent les syndicats.

    A la suite de cette faillite, 136 emplois avaient été perdus. Les salaires de mars et les indemnités de rupture pour les 136 travailleurs concernés n’ont jamais été payés par Belsay, selon les syndicats, qui ajoutent que rien ne laissait présager d’une faillite imminente.

    En outre, un nouveau magasin Pimkie a ouvert au mois de juin. Or, « la société belge derrière la réouverture à la Panne, dénommée Pimk est administrée par un certain Frédéric Mulliez. Ce nom de famille est bien connu dans le monde du commerce. L’AFM (association familiale Mulliez) est propriétaire entre autres de Pimkie, d’Auchan, Kiabi, Decathlon ? », précisent la CNE et la CGSLB.

    Action symbolique ce vendredi
    Les deux syndicats mèneront ainsi une action symbolique le 15 octobre à partir de 13h00 au siège de la société Pimk, où ils comptent apporter « l’ardoise sociale belge à son responsable français. Cette ardoise, on peut l’estimer à 3.400.000 euros, c’est-à-dire 136 fois le plafond de 25.000 euros brut d’intervention du fond de fermeture des entreprises. »

    #Pimkie #Frédéric_Mulliez #Mulliez #faillite_frauduleuse #Auchan #Kiabi #Decathlon #afm #argent #vol

  • #Bruxelles : L’étrange histoire du cimetière oublié Marc Oschinsky
    https://www.rtbf.be/info/regions/bruxelles/detail_l-etrange-histoire-du-cimetiere-oublie?id=10856830

    Nous sommes dans un cimetière, en région bruxelloise. Rien de plus banal à première vue. Mais si votre curiosité vous emmène un peu plus loin, derrière un mur, vous allez découvrir un endroit où le temps semble s’être arrêté. Les tombes y sont plus rapprochées, plus resserrées. La plupart date de la fin des années 30 ou du début des années 40. Vous venez d’entrer dans un cimetière oublié.

    Ou, plus précisément, dans un cimetière dont les gérants avaient oublié l’existence. C’est vers la fin des années 90 qu’un employé de la commune a appelé les responsables de la Chessed Chel Emmeth, une des sociétés mutuelles juives chargées de l’inhumation des défunts. Son message : « Qu’est-ce que vous comptez faire de ce cimetière dont vous avez la concession depuis 1938 ? » Comme l’explique Luc Kreisman, le responsable actuel de la mutuelle : « C’est ce jour-là que nous avons réalisé que nous avions la charge de ce cimetière »

    Oublier un cimetière, l’affaire n’est pas fréquente. Mais elle s’explique mieux quand on sait que les sociétés mutuelles d’inhumation fonctionnaient à l’époque plus sur la mémoire humaine et moins à l’informatique : « C’était des contrats qui avaient été oubliés par les anciens qui n’avaient pas pensé à les transmettre aux nouvelles générations. »

    Aujourd’hui, l’oubli est réparé. D’ailleurs, certaines des tombes ont été rénovées par les familles des disparus. Tandis que d’autres s’ornent de petits cailloux blancs, signe qu’on s’y est recueilli. 

    Cet endroit a une histoire étonnante : inauguré en 1938, il a continué à fonctionner pendant la guerre. Parce que, comme l’explique Luc Kreisman, "Les nazis ne voulaient pas créer de sentiment de panique dans la population juive". Il fallait que les Juifs aient l’impression de pouvoir mener une vie à peu près normale. Et donc, les enterrements religieux ont continué, jusqu’à ce que l’occupant les interdise.

    L’arbre de Babylone est un symbole présent dans les cimetières juifs. A la place de la pierre tombale, on met une sculpture représentant un jeune arbre coupé, dont les branches sont, elles aussi, tranchées. Une manière de représenter une jeune vie fauchée. Ces sculptures sont omniprésentes dans le cimetière. Parce que, dans les années de guerre, bon nombre de jeunes Juifs ont participé à des actes de résistance, d’espionnage ou de sabotage. Arrêtés par la Gestapo, ils étaient torturés et fusillés. Et enterrés ici.

    Il y a aussi des tombes vides. Celles de victimes des camps d’extermination, mortes à Auschwitz ou à Birkenau. Parfois, leurs proches ont fait installer une pierre à leur nom, pour avoir un endroit où se recueillir.

    En se promenant dans ce petit espace, en lisant ce que chaque tombe raconte, en tentant de deviner ce que chacune tait, on se rend rapidement compte qu’on est ici dans un lieu de mémoire. Un lieu dont l’importance historique reste à découvrir.

    #cimetière #religion #migrations #décès #morts #histoire #mort #tombe #mémoire #religion #histoire #Belgique

    • Rappelons qu’en Belgique, il y a un peu plus d’un siècle, celles et ceux qui n’appartenaient pas à la religion officielle étaient enterrés dans la partie du cimetière appelée « le trou à chien ».

      Ces cimetière privés ne concernaient donc pas que les adeptes de la religion juive, mais aussi les athées, les . . . .

  • 8 Belges sur 10 trouvent qu’ils n’ont pas leur mot à dire sur ce que fait le monde politique
    https://www.rtbf.be/info/belgique/detail_8-belges-sur-10-trouvent-qu-ils-n-ont-pas-leur-mot-a-dire-sur-ce-que-fai

    . . . . . . .
    Une grande majorité des Belges ne se sentent pas écoutés, voire incompris par les décideurs politiques. Huit participants sur dix au sondage RTBF estiment qu’ils « n’ont pas leur mot à dire sur ce que fait le monde politique ».
    . . . . . . .

    #démocratie #politique #Belgique #démocratie_ #europe #capitalisme #élections #médias #multinationales #inégalités

  • « Il avait noté sa méthode dans un cahier » : les témoignages glaçants de victimes d’une organisation pédocriminelle Midi Libre
    https://www.midilibre.fr/2021/10/02/il-avait-note-sa-methode-dans-un-cahier-les-temoignages-glacants-de-victim

    Après 50 années de silence, ils se retrouvent enfin et parlent pour extérioriser leur traumatisme. Des dizaines de victimes d’abus sexuels lors de leur enfance au Petit-Séminaire de Chavagnes-en-Paillers (Vendée) se sont constituées en collectif, afin de dénoncer tout un système pédocriminel qui a sévi pendant de nombreuses années, en toute impunité. 


    Le confessionnal faisait partie des lieux où des prédations ont été commises. Midi Libre - EVA TISSOT

    Il aura fallu le témoignage de Jean-Pierre Sautreau dans son livre « Une croix sur l’enfance », publié en 2018, pour que les langues se délient. Depuis ce premier récit édifiant, relatant les faits et gestes d’une partie des membres de l’Eglise de Vendée, particulièrement dans le Petit-Séminaire de Chavagnes-en-Paillers, les victimes affluent par dizaines. À tel point qu’elles ont décidé, comme le relate France 3 https://france3-regions.francetvinfo.fr/pays-de-la-loire/vendee/herbiers/vendee-a-chavagnes-en-paillers-la-pedocriminalite-en-sy , de se constituer en collectif.

    « Les chouchous caressés au fond de la classe »
    Dans ce collectif, on retrouve Jean-René, 61 ans. Il explique à nos confrères que l’ambiance était « bizarre » lorsqu’il est entré en 6e2 :
    le prof d’anglais et ses « chouchous » qu’il caressait au fond de la classe en nous interdisant de nous retourner", ou ces "professeurs qui venaient vérifier que l’eau était assez chaude, au moment des douches

    Il poursuit en précisant que pour sa part, il a été agressé dans un confessionnal par un monseigneur : « Il m’a demandé si j’avais des pensées impures. J’avais 10 ans, je ne savais pas ce que c’était une pensée impure. J’avais vu une femme nue, et à ce moment-là, il déboutonne ma culotte courte et il glisse sa main dans mon slip et pendant toute la confession, il a joué avec mes organes génitaux. J’étais pétrifié. J’ai bien senti qu’il cherchait à me faire avoir une érection, à 10 ans, ce n’est pas toujours possible. »

    Une méthode de prédation mise à l’écrit
    Pire. Jean-René assure que ce « manipulateur de génie » avait noté une méthode dans un cahier pour abuser des enfants dont il avait la charge. Il ajoute : 
    Une méthode qu’il a appliquée, dont d’autres prédateurs de Chavagnes se servaient pour abuser des enfants aussi

    Un véritable système de prédation était donc à l’œuvre, et ce dernier était semble-t-il couvert par l’Eglise. « Quand un prêtre était trop sulfureux dans un endroit, au séminaire ou en paroisse, l’évêque le changeait de place », précise Jean-René. 

    Plus de 60 victimes officiellement recensées
    Une autre victime explique avoir été agressée pour la première fois alors qu’elle avait 9 ans, et ne pas avoir été cru par ses parents, qui le traitaient d’affabulateur : « Ce qui a été compliqué c’est ça, de vivre toute l’enfance en étant traité de menteur ».

    Pour la première fois en mars dernier, l’évêché de Vendée a fait acte de repentance, et une plaque en mémoire des victimes a été installée dans la cathédrale de Luçon. Pas sûr que cela suffise à soigner les traumatismes des 65 victimes déjà officiellement recensées par le diocèse de Luçon entre les années 50 et les années 70, pour au moins 45 agresseurs (32 pour le seul Petit-Séminaire). 

    Un chiffre largement sous-estimé selon Jean-René. Ce dernier, se basant sur les témoignages recueillis par le Collectif85, évoque "plusieurs centaines, peut être plusieurs milliers" d’enfants abusés sur deux décennies. La commission Sauvé doit sortir un rapport accablant mardi prochain, selon lequel "un tiers de l’équipe enseignante a été accusé" de prédation sexuelle. 

    #pédophilie #Enfants #culture_du_viol #viol #catholicisme #enfants #pédocriminalité #viols #violences_sexuelles #pedocriminalité #impunité #religion #église #Vendée #Petit-Séminaire #Séminaire #prédateurs #prédation #commission_Sauvé #enseignement

    • Le rapport donnera un état des lieux quantitatif du phénomène, et notamment du nombre de victimes. Il comparera la prévalence des violences sexuelles dans l’Eglise à celle identifiée dans d’autres institutions (associations sportives, école...) et dans le cercle familial.

      La commission évaluera également les « mécanismes, notamment institutionnels et culturels » qui ont pu favoriser la pédocriminalité et listera 45 propositions.

    • France : depuis 1950, il y a eu entre 2.900 et 3.200 pédocriminels au sein de l’Église catholique
      https://www.rtbf.be/info/societe/detail_france-depuis-1950-il-y-a-eu-entre-2-900-et-3-200-pedocriminels-au-sein-

      Il y a eu « entre 2.900 et 3.200 pédocriminels », hommes - prêtres ou religieux - au sein de l’Église catholique en France depuis 1950, a déclaré à l’AFP Jean-Marc Sauvé, le président de la Commission qui enquête sur la pédocriminalité dans l’Église en France.

      « Il s’agit d’une estimation minimale », fondée sur le recensement et le dépouillement des archives (Église, justice, police judiciaire et presse) et sur les témoignages reçus par cette instance, a-t-il ajouté. C’est un chiffre à rapporter à une population générale de 115.000 prêtres ou religieux au total sur cette période de 70 ans.

      Après deux ans et demi de travaux, la Commission indépendante sur les abus sexuels dans l’Église (Ciase) rend mardi les conclusions, dans un rapport, qui annexes comprises, montera finalement à « 2.500 pages », a-t-il précisé.

      Le rapport donnera un état des lieux quantitatif du phénomène, et notamment du nombre de victimes. Il comparera la prévalence des violences sexuelles dans l’Eglise à celle identifiée dans d’autres institutions (associations sportives, école...) et dans le cercle familial.

      La commission évaluera également les « mécanismes, notamment institutionnels et culturels » qui ont pu favoriser la pédocriminalité et listera 45 propositions.
       

    • Comment se fait il qu’une telle organisation criminelle n’ait pas été interdite ?

      Et l’on croise toujours des membres de cette mafia sexuelle, entourés d’enfants dans les processions, à la sortie des églises . . . .

  • Quand les présidences tournantes de l’Union européenne sont sponsorisées par des multinationales
    https://multinationales.org/Quand-les-presidences-tournantes-de-l-Union-europeenne-sont-sponsor

    Des réunions entre ministres européens avec des bouteilles de #Coca-Cola bien en évidence. Des sites web officiels où les symboles de l’Union européenne se mélangent avec les logos de #sponsors. Des diplomates baladés en #BMW ou en #Renault devant les caméras. Inconcevable, mais vrai : depuis quelques années, l’habitude s’est installée de faire sponsoriser la présidence tournante de l’Union européenne par des grandes entreprises. La France, qui s’apprête à prendre cette présidence pour 6 mois en janvier 2022, n’a pas exclu d’avoir recours elle aussi à des #mécènes privés. L’Observatoire des multinationales s’associe à une pétition lancée par #Foodwatch et #Corporate_Europe_Observatory pour exiger qu’elle y renonce.

    Le 1er janvier prochain, la France prendra pour six mois la Présidence tournante de l’Union européenne. La dernière présidence française remonte à 2008, et le président Emmanuel Macron ne cache pas sa volonté d’en faire une plateforme en vue de sa réelection, dans le cadre de la campagne électorale du printemps prochain.

    Entre-temps, une étrange pratique s’est installée : les États membres qui assurent tout à tour, tous les six mois, le leadership de l’Union européenne ont pris l’habitude faire sponsoriser leur présidence par des grandes entreprises.

    En 2017, la présidence de l’Estonie était sponsorisée par #Microsoft, #Mercedes et BMW, et celle de Malte par les mêmes BMW et Microsoft, plus la compagnie aérienne nationale #Air_Malta. En 2018, la présidence autrichienne de l’Union était sponsorisée par #Porsche, #Audi, Microsoft et quelques autres. En 2019, la Roumanie a fait appel à Coca-Cola, Renault et Mercedes, et la Finlande à BMW. En 2020, la Croatie a accepté les cadeaux de #Peugeot #Citroën et d’une compagnie pétrolière, INA. En 2021, le Portugal a fait sponsoriser sa présidence par plusieurs entreprises nationales, dont l’entreprise papetière The Navigator Companies. Seule exception : l’Allemagne, qui a renoncé en 2020, sous pression de la société civile, de recourir à ce type de sponsorship pour sa présidence.

    Les présidences de l’Union européenne doivent-elles être réduites au même triste sort que les grands événements sportifs ou culturels dans le monde d’aujourd’hui : celui de support pour les #logos de grandes #multinationales ? Au-delà de la publicité offerte à bon marché à leurs produits pas toujours très vertueux (boissons sucrées, voitures individuelles, pétrole), le #sponsoring privé des présidences de l’UE offre à des entreprises comme Renault ou Coca-Cola un accès privilégié aux décideurs, pour mieux faire passer leurs idées et leurs priorités et imposer leur agenda politique.

    La pratique du sponsoring des présidences est décriée de toutes parts : par la société civile, par la Médiatrice de l’Union européenne, et jusque dans les rangs des députés européens macronistes, qui ont demandé au gouvernement français de ne pas y avoir recours. Pourtant, l’option est clairement à l’étude. Au printemps dernier, le secrétaire d’État aux affaires européennes Clément Beaune déclarait à Mediapart : « Il n’y aura pas de financement privé de la présidence, pas de ’sponsorship’. Le seul débat que l’on ouvre, et qui sera mené de manière transparente, c’est de savoir si, sur des sujets ponctuels, il peut y avoir un soutien matériel. Je prends un exemple très concret : qu’un constructeur automobile français prête des voitures électriques pour un événement, parce que cela rentre par ailleurs dans nos priorités pour le climat. C’est le maximum que l’on s’autoriserait, en termes d’implication du monde de l’entreprise. »

    Cette distinction entre soutien financier et soutien en nature est parfaitement hypocrite : la plupart des sponsors passés des présidences tournantes de l’UE ont eux aussi apporté leur soutien en nature. C’est précisément ce qui les intéresse : pouvoir placer leurs produits.

    Toute forme de sponsoring privé des présidences de l’Union européenne est inacceptable. L’#Observatoire_des_multinationales s’associe à Foodwatch et à l’ONG bruxelloise Corporate Europe Observatory pour lancer une pétition en ligne demandant à la France d’être exemplaire et d’envoyer un message fort aux citoyen.nes et aux autres États membres en refusant ces accords douteux, qui n’ont pas leur place dans notre démocratie.

    -> Pour signer la pétition c’est ici : https://www.foodwatch.org/fr/sinformer/nos-campagnes/politique-et-lobbies/lobbies-et-multinationales/presidence-francaise-UE-non-aux-cadeaux-des-entreprises

    #ue #union_européenne #publicité

  • #Belgique : « Nous refusons de participer à la division de la société et à la stigmatisation » : des acteurs culturels se lèvent contre le Covid Safe Ticket
    https://www.rtbf.be/info/societe/detail_nous-refusons-de-participer-a-la-division-de-la-societe-et-a-la-stigmati

    Alors que le Covid Safe Ticket doit seulement entrer en vigueur à partir du 1er octobre, plusieurs institutions culturelles annoncent qu’elles refuseront d’appliquer une règle qu’elles jugent discriminatoires et contraire à leurs valeurs.

    Invitées dans Déclic, Virginie Cordier, directrice du centre culturel de la Vénerie et Patricia Santoro, directrice de l’Association des centres culturels de la Fédération Wallonie-Bruxelles, sont venues dire tout le mal qu’elles pensaient de cet accès réservé à ceux qui peuvent montrer patte blanche en terme de positivité Covid-19.

    Elles réclament de pouvoir utiliser le « CIRM », c’est-à-dire, une check-list qui permet à l’exploitant d’une infrastructure permanente de passer au crible les risques liés à la Covid-19 pour son infrastructure. Une grande salle, bien ventilée, le port du masque peuvent aussi réduire le risque. Le Covid Safe Ticket peut être une option, disent-elles, par exemple pour les concerts, où il est compliqué de porter le masque et de garder les distance, mais pas une obligation.

    La lettre ouverte qui rassemble les arguments de ces institutions :
    https://docs.google.com/viewerng/thumb?ds=AON1mFwaiWVGri1gCKAbqei5Z3bR68B0N61_NkJ6B4BUafR0-i1JEPzZ1tMBgu

    « Ce mécanisme est contraire à toutes les valeurs défendues par la culture qui garantit un espace protégé à la liberté d’expression et d’opinions, et assure la démocratisation effective en permettant l’accès de tous les publics » dit la lettre.
    "Pas des agents de la force publique’

    Pour les signataires, « les opérateurs culturels ne sont pas des agents de la force publique. Leur imposer une obligation de contrôle des publics est une mission en totale contradiction avec les valeurs qu’ils portent ». « . Nous refusons de participer à la division de la société et à la stigmatisation de certains publics » affirment-ils.

    Les signataires évoquent même un argument épidémiologique : « Nous rappelons que le COVID SAFE TICKET ne garantit pas l’absence de transmission du virus. Le public vacciné pouvant être porteur du virus et le transmettre au public qui présente un test négatif lors de la représentation puisque le public est sans masque dans ce cadre ». Et en déduisent que cette obligation et plutôt un enjeu politique auquel ils refusent d’être mêlés.

    #crise_sanitaire #pass_sanitaire #covid-19 #sante #santé #coronavirus #sars-cov-2 #variant #covid #pandémie #vaccin #vaccins #vaccination #santé_publique #obligation_vaccinale #Liberté

    • Le COVID SAFE TICKET ne garantit pas l’absence de transmission du virus.

      Le public vacciné pouvant être porteur du virus et le transmettre au public qui présente un test négatif lors de la représentation puisque le public est sans masque dans ce cadre".

      Cette obligation et plutôt un enjeu politique.

  • 83 personnes infectées lors d’une soirée dans un club réservée aux vaccinés et aux récemment rétablis RTBF X.L.
    https://www.rtbf.be/info/societe/detail_83-personnes-infectees-lors-d-une-soiree-dans-un-club-reservee-aux-vacci
    . . . . .
    Un nouveau cas pose question, survenu en Allemagne la semaine dernière : un club de Munster avait en effet organisé le 3 septembre une fête réservée aux vaccinés et aux personnes rétablies.

    Et sur les 380 personnes présentes, pas moins de 83 ont été contaminées. Jusqu’ici, tous les certificats vérifiés étaient pourtant valides, selon la presse allemande. Et les conditions d’hygiène (dont la ventilation) étaient jugées « exemplaires » par l’administration.
    . . . . .

    Il est en effet prouvé que le vaccin réduit très fortement les risques de cas graves. Mais avec le variant delta, plus contagieux, la réduction du risque de transmission n’est pas aussi élevée qu’estimée lors des premiers tests, avec le variant classique. On a donc une réduction du risque, mais dans un contexte (lieu clos, contacts rapprochés, personnes qui parlent fort à cause de la musique) où tout est propice à de « super contaminations » par contamination aérosol.

    L’élément rassurant, c’est que la protection contre les cas graves n’est elle pas remise en cause : selon les journaux allemands, les 83 contaminés n’ont développé que de légers symptômes, voire pas de symptôme du tout.

    Et d’autre part, il s’agit du seul événement de ce type (appelé « 2G » en Allemagne), ouvert aux vaccinés et aux personnes rétablies, à avoir provoqué une contamination massive comme celle-là, au contraire de ce qui s’était passé aux Pays-Bas et en France en juillet, où les foyers s’étaient multipliés.

    #Allemagne #Munster #vaccin #vaccins #vaccination #covid-19 #sante #santé #en_vedette #coronavirus #sars-cov-2 #variant #covid #pandémie #contamination

  • Les Néerlandais, champions du monde en taille, rétrécissent
    https://www.rtbf.be/info/societe/detail_les-neerlandais-champions-du-monde-en-taille-retrecissent?id=10843926

    Ils sont les plus grands du monde…, mais ils rapetissent : la génération de Néerlandais née en 2001 est plus petite que celle née en 1980, a indiqué vendredi une étude menée par l’Office central des statistiques (CBS).

    Un homme néerlandais de 19 ans mesure aujourd’hui en moyenne 182,9 centimètres, contre 183,9 cm pour un homme né en 1980. Une femme néerlandaise de 19 ans mesure en moyenne 169,3 centimètres contre 170,7 cm pour celles nées en 1980.

    Différents facteurs, notamment l’immigration et le régime alimentaire, expliquent probablement ce changement de taille, qui inverse un siècle et demi de croissance rapide dans le pays, a indiqué l’étude.

    « Au cours du siècle dernier, nous sommes devenus de plus en plus grands, mais depuis 1980, la croissance s’est arrêtée », a souligné l’étude.

    « Les hommes nés en 2001 perdaient en moyenne 1 centimètre par rapport à la génération de 1980, et les femmes en moyenne 1,4 centimètre. »

    Les Néerlandais restent tout de même les plus grands du monde
    Mais tout n’est pas perdu.

    « Les Pays-Bas restent la nation la plus grande du monde », a déclaré le CBS dans un communiqué.

    Les hommes néerlandais devancent ainsi ceux du Monténégro qui viennent en deuxième position, suivis par l’Estonie et la Bosnie. Les femmes néerlandaises sont plus grandes que celles du Monténégro, du Danemark et de l’Islande, a précisé le CBS, citant des chiffres d’un réseau mondial de scientifiques de la santé (NCD-RisC).

    Les hommes les plus petits se trouvent au Timor oriental, tandis que les femmes les plus petites sont localisées au Guatemala.

    Plusieurs raisons expliquent ce rétrécissement
    Les raisons derrière ce rétrécissement ne sont pas totalement claires.

    L’un des facteurs est, selon l’étude, l’immigration, « en particulier des personnes d’origine non occidentale », qui tendent à être plus petites.

    Mais la croissance a également « stagné » chez les Néerlandais dont les parents et grands-parents sont nés aux Pays-Bas, précise-t-elle. Les hommes n’ont plus grandi depuis les années 1980 tandis qu’il y a une « tendance descendante » chez les femmes.

    Cela pourrait s’expliquer par la « limite biologique » mais est aussi probablement lié à « de mauvaises habitudes alimentaires et un apport énergétique excessif durant la période de croissance ».

    L’étude se base sur des auto-mesures de 719.000 Néerlandais âgés de 19 à 60 ans.

    Les Néerlandais n’ont pas toujours été aussi grands
    Les Néerlandais n’ont cependant pas toujours été aussi grands.

    Au début du 19e siècle, ils étaient petits par rapport aux normes européennes, ne commençant à s’élever dans le classement qu’à partir des années 1840.

    Il y a un siècle, les hommes les plus grands se trouvaient même aux Etats-Unis ou en Scandinavie. Ce n’est qu’avec la génération née à la fin des années 1950 que les Néerlandais ont finalement remporté le titre.

    Les raisons expliquant la taille des Néerlandais restent obscures.

    Un mythe populaire, considérant que les amateurs de fromages néerlandais sont grands parce qu’ils consomment beaucoup de produits laitiers, a été déconstruit par les scientifiques.

    Une plus grande prospérité ainsi qu’une « sélection naturelle dans laquelle les hommes et les femmes plus grands avaient plus d’enfants que les couples plus petits » est probablement la vraie raison, a estimé le CBS.

    #décroissance #immigration #migrations #migration #migrants #malbouffe #alimentation #junk_food #nutrition #Pays_bas #pays-bas

  • Les mineurs de bitcoin produisent autant de déchets électroniques que les Pays-Bas, selon une étude
    https://www.rtbf.be/info/economie/detail_les-mineurs-de-bitcoin-produisent-autant-de-dechets-electroniques-que-le

    L’industrie des mineurs de bitcoin, qui permet la validation des transactions et la création de la cryptomonnaie, a produit 30.700 tonnes de déchets électroniques sur un an en mai, soit autant qu’un pays comme les Pays-Bas, estime une étude.

     » Le cycle de vie des machines (utilisées par les mineurs) est de 1,3 an, c’est extrêmement court par rapport à n’importe quoi d’autre, y compris les iPhones" dont le rythme de remplacement est régulièrement critiqué, explique l’un de ses auteurs, Alex de Vries.

    Pour faire fonctionner le réseau décentralisé du bitcoin, des processeurs valident des transactions et prouvent leur participation à l’exercice en cherchant à deviner le résultat d’équations complexes.

    Ils reçoivent en échange de nouveaux bitcoins, un processus appelé "minage", qui incite les participants à utiliser des microprocesseurs ultra-spécialisés et toujours plus puissants, les machines plus anciennes devenant rapidement obsolètes.

    Utilisation intensive de l’électricité
    Et plus les prix grimpent, plus ce cycle s’accélère : "Au plus haut des prix début 2021, (les déchets émis) pourraient atteindre 64.400 tonnes, ce qui montre la dynamique en place si les prix du bitcoin montent encore", selon l’étude publiée dans le journal scientifique Elsevier, par Alex de Vries, économiste employé de la banque centrale néerlandaise, et Christian Stoll, chercheur au MIT.

    Cela ne représente toutefois qu’une fraction de la production mondiale de déchets numériques (53,6 millions de tonnes en 2020, selon le rapport annuel du moniteur mondial des "e-déchets").

    L’activité des mineurs de bitcoin avait déjà été critiquée pour son utilisation intensive d’électricité.

    Le Cambridge bitcoin electricity consumption index (CBECI) estime que la consommation annuelle du bitcoin pourrait atteindre 98 TWh (térawatt-heure), soit 0,4% de la production électrique mondiale, ou un peu plus que la consommation des Philippines.

    Les avis divergent
    Pour les amateurs de la cryptomonnaie, cette énergie dépensée assure la sécurité du réseau.

    Mais elle inquiète également certains adeptes, de plus en plus nombreux alors que le prix du bitcoin a grimpé de plus de 330% sur un an - la première cryptomonnaie s’échangeait pour 47.410,09 dollars vendredi.

     #bitcoin #blockchain #monnaie #économie #numérique #finance #cryptomonnaie #crypto-monnaie #internet #bitcoins #banque #innovation_disruptive #déchets #pollution #environnement #écologie #plastique #pollutions_ #it_has_begun #eau

  • #Belgique : Coronavirus : bientôt un Covid Safe Ticket « rouge » temporaire pour les personnes vaccinées mais infectées
    https://www.rtbf.be/info/societe/detail_coronavirus-bientot-un-covid-safe-ticket-rouge-temporaire-pour-les-perso

    Les personnes entièrement vaccinées contre le coronavirus, mais qui sont quand même infectées, reçoivent actuellement un Covid Safe Ticket « vert ». Ce dernier permet toujours de montrer patte banche malgré un test positif au Covid. Mais l’application devrait bientôt être adaptée, a indiqué jeudi une responsable de Digital Flanders, Barbara Van Den Haute, à la VRT.

    « Techniquement, nous n’avions pas prévu qu’une personne puisse être infectée après la vaccination, cependant nous allons résoudre ce problème » , a-t-elle expliqué. Un ajustement sera bientôt effectué sur l’application pour qu’un résultat positif (aux tests PCR ou antigénique) génère automatiquement un Covid Safe Ticket à écran « rouge » pendant onze jours, a précisé Mme Van Den Haute. L’entrée en vigueur de ce changement n’a pas encore été fixée.

    #pass_sanitaire #variant #mutation #virus_arn #covid-19 #santé #coronavirus #confinement #crise_sanitaire #en_vedette #vaccination #pandémie