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  • Golan : un poste d’observation syrien détruit par l’armée israélienne
    Belga – 1er juin 2021
    https://www.rtbf.be/info/monde/detail_golan-un-poste-d-observation-syrien-detruit-par-l-armee-israelienne?id=1

    L’armée israélienne a détruit mardi un poste d’observation de l’armée syrienne sur le plateau du Golan occupé par l’Etat hébreu, troisième opération du genre en un an, a indiqué un porte-parole militaire israélien.
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    L’armée « a détruit un poste d’observation avancé de l’armée syrienne érigé dans une zone israélienne […] sur le plateau du Golan », a affirmé sur Twitter Avichay Adraee, faisant référence au côté israélien de la frontière de facto sur la partie du Golan syrien occupée et annexée par Israël.

    Il a ajouté que les troupes israéliennes avaient attaqué et fait sauter le poste, précisant que l’armée « ne tolérerait aucune tentative de violer la souveraineté » d’Israël.

    Il n’y a pas eu d’informations dans l’immédiat sur d’éventuelles victimes.

    Depuis le début de la guerre en Syrie voisine en 2011, Israël a mené des centaines de frappes en territoire syrien, ciblant des positions du régime de Bachar al-Assad mais aussi des forces iraniennes et du mouvement libanais du Hezbollah, grands alliés du pouvoir syrien.

    #IsraelSyrie

  • Sri Lanka : un porte-conteneurs en flammes au large de Colombo - YouTube
    https://www.youtube.com/watch?v=xnCaTaw4WN0

    Six jours que l’incendie fait rage. Un porte-conteneurs transportant des produits chimiques et immatriculé à Singapour, est, depuis près d’une semaine, en proie aux flammes près de Colombo, la capitale du Sri Lanka. Le MV X-Press Pearl en provenance de l’Etat indien du Gujarat faisait route vers Colombo, lorsque le feu s’est déclaré sur le pont à 14 km au large des côtes, le 20 mai. Une explosion chimique aurait ravivé l’incendie ce mardi, cinq jours après.

    La Marine précise que de fortes rafales de vent ont entravé la lutte contre l’incendie menée par ses remorqueurs et ses canonnières. Trois navires des garde-côtes indiens devaient se joindre aux efforts ce mercredi. L’Inde voisine a déjà envoyé la veille un navire et un avion pour évaluer les dégâts et coordonner les efforts de lutte contre le brasier.

    Le navire comptait dans sa cargaison quelque 25 tonnes d’acide nitrique, entre autres produits chimiques, ainsi que des cosmétiques, selon la Marine sri-lankaise. Les 25 membres de son équipage ont pu être évacués sains et saufs, mais un membre a dû être hospitalisé pour des blessures mineures.

    • Sri Lanka : une plage polluée par des tonnes de plastique provenant d’un navire en feu

      La Marine sri-lankaise était mobilisée vendredi pour nettoyer une plage de l’île polluée par des tonnes de granulés plastiques provenant d’un porte-conteneurs en feu depuis neuf jours au large de Colombo, malgré les efforts déployés pour sauver le navire et éviter une marée noire.

      Une impressionnante fumée noire et toxique enveloppait toujours le MV X-Press Pearl, porte-conteneurs immatriculé à Singapour, qui menace de se briser et de provoquer une catastrophe environnementale en déversant des centaines de tonnes de fioul dans l’Océan indien.

      Experts néerlandais à la rescousse
      Des experts en sauvetage de la société néerlandaise Smit se sont joints jeudi aux efforts déployés par des garde-côtes indiens et les autorités locales pour tenter de sauver le navire qui brûle depuis le 20 mai, et sa cargaison de 1.500 conteneurs chargés notamment de 25 tonnes d’acide nitrique et certaines quantités d’éthanol.

      Selon les autorités, le navire transportait également au moins 28 conteneurs pleins de ces granulés de polyéthylène dont huit sont tombés à l’eau. Cette matière plastique était destinée à l’industrie de l’emballage sri-lankaise.

      Les bulldozers et la Marine sri-lankaise ont été mobilisés pour nettoyer la plage de Negombo polluée par des tonnes de ces granulés mélangés à du pétrole brûlé et autres débris rejetés par la mer en provenance du navire. 

      Le navire pourrait se briser
      L’incendie a fragilisé la structure du navire de 186 mètres de long qui pourrait se briser et se vider de son pétrole, a indiqué l’Autorité de protection de l’environnement marin (MEPA) du Sri Lanka. 

      Le navire, ancré au large du port de Colombo, transporte en outre 278 tonnes de fioul de soute et 50 tonnes de gazole marin, selon Dharshani Lahandapura, la présidente de la MEPA.

      Située à 40 kilomètres au nord de la capitale, Negombo, région de pêche, est menacée par une potentielle marée noire et sa plage, haut lieu du tourisme du pays, est désormais interdite au public. 

      Selon le vice-amiral Nishantha Ulugetenne de la Marine du Sri Lanka, plusieurs jours de lutte seront encore nécessaires avant de venir à bout de l’incendie et ce, même si les conditions météo s’améliorent. 

      Le porte-conteneurs faisait route vers Colombo en provenance l’Etat indien du Gujarat, lorsque le feu s’est déclaré à 14 km au large des côtes du Sri Lanka. Il aurait pris dans un conteneur d’acide nitrique, a expliqué Mme Lahandapura. 

      Enquête
      Les autorités enquêtent sur les circonstances entourant des fuites d’acide nitrique que l’équipage aurait remarquées avant même d’entrer dans les eaux sri-lankaises.

      En septembre de l’année dernière, le pétrolier New Diamond avait brûlé pendant tout une semaine au large de la côte orientale du Sri Lanka https://www.rtbf.be/info/monde/detail_sri-lanka-du-petrole-s-ecoule-d-un-navire-en-feu?id=10575639 après une explosion dans la salle des machines qui a tué un membre d’équipage. Une marée noire de 40 kilomètres de long s’en était suivie. Le Sri Lanka a exigé des propriétaires du supertanker 17 millions de dollars pour régler les frais de nettoyage.

      Source : https://www.rtbf.be/info/societe/detail_sri-lanka-une-plage-polluee-par-des-tonnes-de-plastique-provenant-d-un-n

    • Navire en feu au large du Sri Lanka : ouverture d’une enquête criminelle
      https://www.rfi.fr/fr/asie-pacifique/20210530-navire-en-feu-au-large-du-sri-lanka-ouverture-d-une-enqu%C3%AAte-crimin

      Voilà onze jours qu’un porte-conteneurs accidenté brûle au large de Colombo, la capitale du Sri Lanka. Alors qu’une #marée_noire n’est pas exclue, des millions de tonnes de granulés plastiques se déversent sur les plages. Une enquête criminelle a été ouverte ce dimanche 30 mai.

      C’est l’Autorité de protection de l’environnement marin du Sri Lanka qui a porté plainte. Depuis plusieurs jours, cette agence publique dénonce ce qui pourrait devenir la pire pollution maritime de l’histoire de l’île. Les autorités srilankaises ont avancé, la semaine dernière, que l’incendie du porte-conteneurs en provenance du Gujarat, en Inde, avait été provoqué par une fuite d’acide nitrique. Le navire en transportait 25 tonnes.

      Une anomalie qui, toujours selon les autorités locales, aurait été détectée plusieurs jours avant l’incendie. C’est sur ce point notamment que seront interrogés dès lundi le capitaine et les vingt-quatre membres d’équipage. Des échantillons d’eau de mer polluée et des débris brûlés du bateau ont été récoltés par la police de Colombo pour analyse.

      Pendant ce temps, le porte-conteneurs MV X-Press Pearl continue de brûler et de cracher de grandes quantités de granulés plastiques sur les côtes du Sri Lanka. Les débris s’échouent dans une région connue pour ses plages, mais aussi comme zone de pêche importante. Elle est désormais interdite au large de ces côtes sur 80km. Les 4 500 pêcheurs touchés seront indemnisés, promet le gouvernement srilankais.

  • L’avion détourné par la Biélorussie : en 1956, l’Etat français détournait l’avion du FLN
    A.M. avec M.KH. - Publié à 10h02

    https://www.rtbf.be/info/monde/detail_l-avion-detourne-par-la-bielorussie-en-1956-l-etat-francais-detournait-l

    Le monde entier est indigné par cet épisode incroyable : un avion civil arraisonné par un avion de chasse et forcé d’atterrir à Minsk. Hier soir, les dirigeants de l’Union européenne se sont mis d’accord pour imposer de nouvelles sanctions contre la Biélorussie, notamment économiques, et ils ont appelé leurs compagnies aériennes à éviter l’espace aérien.

    Ils demandent surtout la libération immédiate de l’opposant politique Roman Protassevitch qui a été arrêté à cette occasion. Hier matin, chez nos confrères de BFM TV, Clément Beaune, le secrétaire d’État français chargé des Affaires européennes, réagissait fortement à la hauteur des faits et de la méthode utilisée par la Biélorussie, et parlait d’"une affaire sidérante et scandaleuse : on parle d’un avion européen, d’une compagnie de l’Union européenne, qui voyageait entre deux capitales de l’Union européenne. C’est donc un acte de piraterie d’État qui ne peut pas rester impuni".

    Pas une première

    Mais ce n’est pas la première fois qu’un acte tel que celui-là arrive : retour en 1956.

    A cette époque, la France fait face à la guerre d’indépendance algérienne, et après avoir été sous protectorat, le Maroc et la Tunisie deviennent indépendants.

    Le 22 octobre, 5 chefs algériens du Front de libération nationale, le FLN, prennent un vol de Rabat, au Maroc, à destination de Tunis, via Palma de Majorque. Ils sont invités à participer à un sommet sur l’avenir du Maghreb, organisé par le président tunisien Habib Bourguiba, en présence du roi Mohammed V. Il y a notamment Ahmed Ben Bella, qui deviendra le premier président de la République algérienne quelques années plus tard. L’avion d’Air Atlas, affrété par le roi du Maroc, quitte Rabat pour Tunis, et voici que se passe l’impensable. L’avion de Ben Bella et de ses compagnons est détourné. Les uns condamnés pour attentat, les autres connus comme terroristes, hier chefs de la rébellion, se trouvent prisonniers.

    Un détournement sur Alger, encore sous contrôle de l’armée française puisque l’Algérie est française à l’époque, et les leaders politiques du FLN sont mis en prison. (...)

    #Terrorisme_d'État #FranceAlgérie

  • USA : le peloton d’exécution instauré en Caroline du Sud, pour permettre d’appliquer la peine de mort

    Le peloton d’exécution a été instauré en Caroline du Sud pour appliquer la peine capitale aux condamnés à mort qui peuvent également choisir la chaise électrique, a annoncé lundi le gouverneur de cet Etat du sud des Etats-Unis.

    « Ce week-end, j’ai ratifié une loi qui va permettre à l’Etat d’appliquer la peine de mort. Les familles et les proches des victimes sont en droit de faire leur deuil et d’obtenir justice grâce à la loi. Maintenant, nous pouvons le faire » , a expliqué Henry McMaster sur Twitter.

    Ce républicain, favorable à la peine capitale, souhaite reprendre les exécutions après une pause de dix ans dans son Etat en raison d’une pénurie de substances utilisées dans les injections létales.

    La loi, signée vendredi, fait de la chaise électrique le premier choix d’un condamné à mort à la place de l’injection létale, et autorise la formation d’un peloton d’exécution, qui devient la seconde option. 

    L’exécution par injection redeviendra l’option prioritaire quand les substances nécessaires seront à nouveau disponibles, selon le texte.

    Jusqu’ici, un condamné à mort devait choisir entre la chaise et l’injection, cette dernière option étant automatique s’il refusait de choisir. 

    L’organisation d’aide aux prisonniers Incarcerated Outreach Network, basée en Caroline du Sud, a dénoncé sur Twitter une décision « effroyable, choquante et abominable ».

    Le quatrième état à l’autoriser
    Pour le représentant local de la grande organisation de défense des droits civiques ACLU, Frank Knaack, l’Etat a « trouvé un nouveau moyen de redémarrer les exécutions au sein d’un système raciste, arbitraire et sujet aux erreurs ».

    « La justice de Caroline du Sud fait des erreurs mais la peine capitale est irréversible » , a-t-il ajouté dans un communiqué, soulignant que les personnes de couleur représentaient plus de la moitié des condamnés à mort, mais seulement 27% de la population de l’Etat.

    La chaise électrique, baptisée « Old Sparky » , n’a plus été utilisée depuis 2008 et la dernière exécution par injection date de mai 2011, selon le Département des prisons de l’Etat et les médias locaux.

    La Caroline du Sud est le quatrième Etat américain à autoriser l’application de la peine capitale par un peloton d’exécution, avec le Mississippi, l’Oklahoma et l’Utah, selon le Centre d’information sur la peine de mort (DPIC).

    Seulement trois condamnés sont morts devant un peloton d’exécution, tous dans l’Utah, depuis le rétablissement de la peine capitale par la Cour suprême en 1976, selon le Centre.

    Source : https://www.rtbf.be/info/societe/detail_usa-le-peloton-d-execution-instaure-en-caroline-du-sud-pour-permettre-d-

  • L’agence spatiale russe va envoyer une actrice et un réalisateur vers l’ISS, pour le premier film tourné dans l’espace
    https://www.rtbf.be/info/societe/detail_l-agence-spatiale-russe-va-envoyer-une-actrice-et-un-realisateur-vers-l-

    La Russie a annoncé jeudi coup sur coup envoyer une équipe de cinéma pour tourner un film de fiction à bord de la Station spatiale internationale en octobre, avant de mettre un milliardaire japonais sur orbite en décembre.

    Ces annonces interviennent alors que l’agence spatiale Roscosmos est à la peine depuis des années et tente de se relancer après des scandales de corruption et la concurrence de la société Space X d’Elon Musk.

    Première annonce faite jeudi, celle d’envoyer vers l’ISS le milliardaire japonais Yusaku Maezawa et son assistant Yozo Hirano, chargé de documenter l’aventure. Le voyage se fera le 8 décembre à bord d’une fusée Soyouz.

    « La durée du voyage spatial sera de 12 jours », a indiqué l’agence, précisant que l’entraînement de l’équipage commencerait en juin pour un vol prévu le 8 décembre.

    « Je suis tellement curieux de ce qu’est la vie dans l’espace que j’ai prévu de la découvrir par moi-même et de la partager avec le monde sur ma chaîne YouTube », a commenté Yusaku Maezawa, 45 ans, dans un communiqué de Space Adventures, l’intermédiaire qui organise le voyage.

    Roscosmos a en outre annoncé envoyer en octobre à bord de l’ISS l’actrice Ioulia Peressild, 36 ans, et le réalisateur Klim Chipenko, 37 ans.

    Ils doivent y tourner « le premier film de fiction dans l’espace », une œuvre dont on ne connaît que le nom provisoire : « Le défi ».

    Le film est coproduit par Dmitri Rogozine, le patron de Roscosmos, qui veut que la Russie soit la première à réaliser un tel projet, alors que la Nasa travaille elle avec Tom Cruise à ces mêmes fins. Le budget russe n’a pas été révélé.
    Concurrence spatiale

    L’annonce de la reprise des expéditions touristiques vers l’ISS avec le milliardaire japonais intervient alors que Moscou a perdu en 2020 le monopole des vols habités détenu depuis 2011 et la retraite du « Space Shuttle » américain.

    Depuis mai 2020, les fusées et capsules de SpaceX sont en mesure d’envoyer des astronautes jusqu’à la station, décrochant les juteux contrats de la Nasa mais aussi européens.

    Cela représente un manque à gagner de dizaines de millions de dollars par siège pour la Russie.

    Roscosmos et Space Adventures avaient déjà collaboré entre 2001 et 2009 pour envoyer de richissimes entrepreneurs dans l’espace à huit reprises. Le dernier fut le fondateur du Cirque du Soleil, le Canadien Guy Laliberté.

    L’excentrique milliardaire japonais qui lui succèdera a fait fortune dans le commerce en ligne.

    Il cultive une passion de l’espace et un désir d’y séjourner. Il a même prévu d’emmener huit personnes pour l’accompagner dans un voyage autour de la Lune, prévu en 2023 avec la société aérospatiale d’Elon Musk.

    Ni Space Adventures ni Roscosmos n’ont révélé la somme que Yusaku Maezawa va débourser pour réserver deux des trois sièges de la capsule Soyouz.
    Entre 20 et 35 millions de dollars pour un siège

    Selon le magazine spécialisé Forbes, très bien introduit dans l’entourage des milliardaires, un siège est facturé entre 20 et 35 millions de dollars pour huit à douze jours à bord de la station orbitale.

    Cette manne est non négligeable, le budget de Roscosmos ayant fait l’objet de coupes sévères. Le secteur a aussi été longtemps gangréné par la corruption et souffre de la perte de contrats de lancement de satellites.

    Outre le tourisme spatial et le cinéma, le patron de Roscosmos, Dmitri Rogozine a promis de relancer son pays avec une série d’ambitieux projets.

    Les derniers en date sont d’abandonner à l’horizon 2025 l’ISS, en fin de vie, pour bâtir, comme à l’époque soviétique, une station spatiale strictement russe.

    Moscou et Pékin ont en outre signé un protocole d’accord pour construire une station en orbite voire même sur la Lune, la Russie ayant décidé de claquer la porte d’un projet lunaire de Washington jugé trop américano-centré.

    Mais aucun de ces projets n’ont de budget ni de calendrier précis.

    Le président Vladimir Poutine a lui ordonné en avril un passage en revue des projets en cours, arguant le jour du 60e anniversaire du premier vol dans l’espace de Iouri Gagarine que la Russie devait rester une grande puissance spatiale.

  • #Belgique Leuze-en-Hainaut : un seul communiant à la Collégiale Saint-Pierre pour ce jeudi de l’Ascension

    C’était le seul enfant sur le perron de la Collégiale Saint-Pierre en ce jeudi de l’Ascension. Bastien célèbre sa petite communion :  "Je suis un peu stressée parce que c’est ma première communion, je n’ai pas vraiment l’habitude. Cela fait bizarre d’être ici, entouré de personne", explique le petit garçon. C’est une autre conséquence de l’épidémie, beaucoup de parents ont décidé de postposer à l’année prochaine la communion de leurs enfants. Un avis qui n’est pas celui d’Elie, le papa de Bastien :  "On a déjà reporté l’année dernière donc au bout d’un moment faut que cela se fasse" , explique le père du communiant. « C’est une étape importante dans le développement de mon fils. C’est une étape qui le fait grandir et il arrive tout doucement vers la vie d’adulte » , termine Elie.

    Une période allongée
    Dans la paroisse, environs 140 enfants étaient inscrits pour la communion depuis septembre dernier. Une cinquantaine d’enfants ont décliné et reporté la cérémonie à l’année prochaine.

    Suite : https://www.rtbf.be/info/regions/detail_leuze-en-hainaut-1-seul-communiant-a-la-collegiale-saint-pierre-pour-ce-

    #religion #tradition #religions #catholicisme #en_vedette #catholicisme #christianisme #covid-19 #coronavirus #santé #confinement #sars-cov-2 #covid #pandémie

  • Bruxelles : Un Youtubeur français secoué durant la fête à Flagey (PHOTOS)
    https://www.lalibre.be/regions/bruxelles/un-youtubeur-francais-pris-a-partie-durant-la-fete-a-flagey-photos-60979a519

    Loris Giuliano, Youtubeur français au million d’abonnés, était à Bruxelles samedi soir. Accompagné de quatre autres personnes, il s’est rendu à Flagey, où des centaines de personnes profitaient de la réouverture des terrasses. Arrivé en voiture à hauteur de la place Sainte-Croix, le Youtubeur s’est retrouvé encerclé par la foule. Des gens se sont mis à taper sur le véhicule.

    C’est finalement la police qui a aidé Loris Giuliano et ses compagnons à se dégager de ce rassemblement. Ils ont tout de même tous les cinq été contrôlés par les policiers, au commissariat, avant de pouvoir repartir assez rapidement.

    #en_vedette #abrutis #fait_divers

  • #Relations_Internationales
    Les Nations unies face au conservatisme des grandes puissances, par Bertrand Badie (Le Monde diplomatique, juin 2015)
    http://www.monde-diplomatique.fr/2015/06/BADIE/53104

    Le vieux monde de l’ONU - La Vie des idées.
    Nils Andersson, « Le vieux monde de l’ONU », La Vie des idées , 7 septembre 2017. ISSN : 2105-3030.
    http://www.laviedesidees.fr/Le-vieux-monde-de-l-ONU.html

    Dans les coulisses de l’Assemblée générale des Nations unies, par Anne-Cécile Robert & Romuald Sciora (Le Monde diplomatique, septembre 2017)
    https://www.monde-diplomatique.fr/2017/09/ROBERT/57832

    Comment réformer les casques bleus ?, par Sandra Szurek (Le Monde diplomatique, janvier 2017)
    http://www.monde-diplomatique.fr/2017/01/SZUREK/56983
    #ONU #Organisations_internationales #Relations_Internationales

    À quoi sert un casque bleu ?, par Chloé Maurel (Le Monde diplomatique, mai 2017)
    http://www.monde-diplomatique.fr/2017/05/MAUREL/57454

    Même la guerre a ses lois, par Olivier Bailly (Le Monde diplomatique, octobre 2015)
    http://www.monde-diplomatique.fr/2015/10/BAILLY/53962

    #Organisations_internationales_CPI #Cour_pénale_internationale
    La Cour pénale internationale en accusation, par Francesca Maria Benvenuto (Le Monde diplomatique, novembre 2013)
    https://www.monde-diplomatique.fr/2013/11/BENVENUTO/49766

    Soupçons sur la Cour pénale internationale, par Francesca Maria Benvenuto (Le Monde diplomatique, avril 2016)
    https://www.monde-diplomatique.fr/2016/04/BENVENUTO/55185

    L’ordre international piétiné par ses garants, par Anne-Cécile Robert (Le Monde diplomatique, février 2018)
    https://www.monde-diplomatique.fr/2018/02/ROBERT/58353

    Ventes d’armes, les affaires reprennent (Le Monde diplomatique, avril 2016) #Conflits_d'intérêts #Histoire_Relations_Internationales
    https://www.monde-diplomatique.fr/2016/04/A/55243
    Armement : deux pas en avant, un pas en arrière (Le Monde diplomatique, avril 2016)
    https://www.monde-diplomatique.fr/2016/04/A/55235

    #Relations_Internationales_cyberespace
    Penser la cyberpaix, par Camille François (Le Monde diplomatique, avril 2016)
    https://www.monde-diplomatique.fr/2016/04/FRANCOIS/55211

    "Les conséquences pratiques de ce débat sémantique sont fondamentales pour la démocratie : elles déterminent le cadre juridique applicable, les conséquences et les acteurs impliqués. Dans la « vraie vie » (c’est-à-dire hors ligne), on ne mobilise pas l’armée pour un carreau cassé. Dans le cyberespace, une réaction aussi exagérée est bien plus plausible. En effet, à mesure que les sociétés dépendent de plus en plus étroitement d’Internet, elles doivent adapter leurs lois et leurs mécanismes sociaux pour assurer la paix, la justice et la sécurité, et ce dans un contexte où les complexes militaro-industriels mondiaux développent et imposent des méthodes de contrôle intrusives."

    "Si cette notion de « zone grise » caractérise si souvent la cyberguerre, c’est qu’elle est inhérente à son concept même. Elle apparaît dès les premiers travaux stratégiques sur le déploiement de la puissance de l’Etat dans le cyberespace."

    "Le flou du concept de cyberguerre contribue à sa dangerosité et empêche de replacer les situations qu’il décrit au sein d’un cadre juridique clair. La notion devrait inspirer la méfiance : elle empêche de penser la paix dans le cyberespace, là où nous en aurons besoin demain."

    #Cyberattaque globale : un cas de piratage confirmé en Belgique
    https://www.rtbf.be/info/economie/detail_cyberattaque-globale-un-cas-de-piratage-confirme-en-belgique?id=9605079
    Cyberattaque mondiale par un ransomware : une ampleur "sans précédent" selon Europol
    https://www.rtbf.be/info/medias/detail_les-etats-unis-mettent-en-garde-contre-une-vague-mondiale-de-cyberattaqu

    Quatre confidences d’un ancien espion - Libération
    http://www.liberation.fr/france/2016/09/04/quatre-confidences-d-un-ancien-espion_1482774

    #Relations_Internationales_Mers #Mers
    Droits maritimes, un enjeu géopolitique, par Didier Cormorand (Le Monde diplomatique, juin 2016)
    http://www.monde-diplomatique.fr/2016/06/CORMORAND/55727

    #Relations_Internationales_Soft_Power
    « Diplomatie publique » de la guerre froide à l’invasion de l’Irak, par Maxime Audinet (Le Monde diplomatique, avril 2017)
    https://www.monde-diplomatique.fr/2017/04/AUDINET/57380

    BHL, lu et approuvé par la CIA - Bibliobs - L’Obs
    http://bibliobs.nouvelobs.com/idees/20170428.OBS8716/bhl-lu-et-approuve-par-la-cia.html

    « le Congrès reposait sur l’idée que la défaite culturelle du marxisme passerait par la création d’une nouvelle gauche plutôt que par un soutien à la droite »

    nb : tout parallèle avec le #PS serait hors de propos.

    « L’OMS : dans les griffes des lobbyistes ? » : un documentaire troublant diffusé sur Arte
    https://mrmondialisation.org/loms-dans-les-griffes-des-lobbyistes
    #Conflits_d'intérêts #Documentaires #Organisations_internationales_OMS #Santé #Sciences #Multinationales

    Les réfugiés, une bonne affaire, par Nicolas Autheman (Le Monde diplomatique, mai 2017)
    http://www.monde-diplomatique.fr/2017/05/AUTHEMAN/57444
    #Organisations_internationales_HCR #Multinationales #ONG

    « En 2016, Ikea n’était pas seulement fournisseur de tentes, mais aussi premier donateur privé du HCR, à hauteur de 32 millions d’euros »

    « comment réagir lorsque des parlementaires européens révèlent, comme cela s’est produit en février 2016, qu’Ikea est impliqué dans un vaste scandale d’évasion fiscale, échappant à l’impôt dans des États qui financent le HCR (La Tribune, 13 février 2016) ? L’agence de l’ONU n’en a jamais entendu parler... »

    « se pose la question du modèle économique et des forces politiques auxquels se soumet aujourd’hui l’agence chargée du sort de millions de personnes déplacées à travers le monde. »

    Les #Cryptomonnaies : une révolution pour la coopération internationale ? - Equal Times María Crespo
    https://www.equaltimes.org/les-cryptomonnaies-une-revolution?lang=en
    #Monnaie #Alternatives

    "« La chaîne de blocs est mondiale et ne connaît pas de frontières physiques ; ce qui la rend très attrayante pour la coopération et le progrès à travers le monde. Ce phénomène commence déjà à se produire, » déclare William Mougayar"

    "Ceci se révèle particulièrement intéressant dans le domaine de la coopération internationale, étant donné qu’elle génère également un enregistrement pour chaque transaction. En d’autres termes, il existe une véritable traçabilité de chaque opération"

  • Argentine : ouverture du procès pour complicité dans l’affaire de viols d’enfants sourds par des prêtres

    Le procès de deux religieuses et sept autres femmes poursuivies pour complicité de viols commis par deux prêtres, condamnés en 2019, sur des enfants sourds et muets d’un pensionnat de l’Ouest de l’Argentine, s’est ouvert lundi.

    Dans une affaire qui avait secoué le pays du Pape François, les deux prêtres avaient été condamnés à plus de 40 ans de prison pour des abus sexuels et des viols d’enfants âgés de 4 à 17 ans commis entre 2004 et 2006 à l’institut Provolo de Mendoza. Un jardinier a également été condamné à 18 ans de prison.

    Sur la base des révélations lors de ce procès de 2019, de nouvelles enquêtes ont été ouvertes et une religieuse paraguayenne de 53 ans, une psychologue, une cuisinière, quatre directrices et la représentante légale de l’institution sont jugées pour corruption de mineurs et complicité.

    Une religieuse japonaise de 46 ans est elle poursuivie pour abus sexuels aggravés dans ce procès prévu pour une durée d’environ six mois où plus d’une centaine de témoins seront entendus.

    Aucune des prévenues qui comparaissent libres, seule la religieuse japonaise étant assignée à résidence, n’est présente à l’audience qui déroule en visio-conférence, a indiqué une source judiciaire.
    . . . . . .
    « Ils ont tout couvert, ils leur ont interdit d’apprendre la langue des signes pour que ça ne se sache pas », a-t-il déploré.

    L’institut Provolo, situé au pied des Andes, à Mendoza, à mille km à l’ouest de Buenos Aires, a été fermé en 2016 lorsque le scandale a éclaté.

    Ce grand bâtiment en briques au toit vert, fondé en 1995, accueillait gratuitement des élèves sourds et muets d’origine modeste qui étaient internes et retournaient chez eux le week-end.

     L’intégrale : https://www.rtbf.be/info/societe/detail_argentine-ouverture-du-proces-pour-complicite-dans-l-affaire-de-viols-d-

    #catholicisme #maltraitance #viol #culture_du_viol #agressions_sexuelles #pédophilie #Argentine #église_catholique #violences_éducatives #enfance_volée #pédocriminalité #abus_sexuels #emprise #enfance #domination #hommes #femmes #religieuse #secret_de_polichinelle #handicap

  • Bruxelles : Nouvelle demande d’autorisation pour une « Boum 3 » introduite auprès de la zone de police de Bruxelles-Ixelles Patrick Michalle - 3 Mai 2021
    https://www.rtbf.be/info/belgique/detail_nouvelle-demande-d-autorisation-pour-une-boum-3-introduite-aupres-de-la-

    L’organisateur « l’Abîme » introduit une nouvelle demande d’autorisation auprès de la zone de police Bruxelles-Ixelles pour organiser samedi 29 mai à 14 heures un nouveau rassemblement au Bois de la Cambre. Dans son texte de demande d’autorisation, Dave Monfort, coordinateur de « l’Abîme » mentionne le même motif que celui relatif à la Boum 2 à savoir l’état psychologique des jeunes en l’absence de contacts sociaux depuis 1 an de confinement. Et d’évoquer « experts et études attestant de risques de contamination quasi inexistants à l’extérieur ».


    . . . . . . . . . . . . . . .
    Lorsque l’organisateur a voulu demander l’aide de la police pour écarter des éléments perturbateurs, très minoritaires et identifiés, il a reçu une fin de non-recevoir de la part de l’officier commandant le dispositif policier : « Nous connaissons notre métier » lui a-t-il été répondu. Ce qui résume le climat de non-dialogue qui a prévalu tout au long de la semaine qui a précédé cet événement.

    #Bruxelles #belgique #la_Cambre #répression #violences_policières #police #violence_policière #répression #justice #violence #brutalité_policière #Boum

  • Bruxelles La Boum 2 : le mouvement « Trace ton cercle » appelle les autorités à « sortir de leur posture répressive »
    https://www.rtbf.be/info/belgique/detail_la-boum-2-le-mouvement-trace-ton-cercle-appelle-les-autorites-a-sortir-d

    Le mouvement citoyen « Trace ton cercle » , qui mène depuis plusieurs mois des actions pacifiques pour tenter d’attirer l’attention du gouvernement sur la situation des jeunes en ces temps de Covid, appelle les autorités bruxelloise et fédérale « à sortir de leur posture répressive » à la veille de « La Boum 2 » qui doit se tenir dans la capitale.

    « Il n’y a, dans les déclarations récentes de la ministre de l’Intérieur Annelies Verlinden ou du bourgmestre de Bruxelles Philipppe Close, pas beaucoup d’empathie vis-à-vis de la jeunesse. Aucune écoute des frustrations et du mal-être que celle-ci exprime. Or, nous aimerions voir, dans l’État de droit dans lequel nous vivons et votons, un dialogue constructif et une planification réfléchie » , écrit le mouvement dans un communiqué.

    « Nous avons plus l’impression de voir de l’intimidation et un discours répressif. Décider d’une démonstration de force disproportionnée face à des jeunes qui se retrouvent paisiblement est une responsabilité politique », ajoute-t-il.

    « Il ne s’agit pas ici de contester le bien-fondé des mesures contre la propagation du virus mais de défendre quelque chose de plus important encore : la santé mentale des jeunes, enjeu de santé au moins aussi important à nos yeux que la lutte contre le virus et totalement ignoré pendant plus de six mois » , poursuit le collectif.

    Ce dernier appelle dès lors les autorités « à sortir de leur posture répressive et de leurs centres de crise ce samedi » et d’aller « à la rencontre des jeunes là où ils seront ».

    « Et surtout, il est de votre responsabilité d’encadrer les évènements et d’assurer la sécurité de tous, y compris celle des participants. Pas de canon à eau, pas de cavalerie contre les jeunes qui seront là de manière pacifique et festive, mais un dialogue », conclut le mouvement.

    #Bruxelles #belgique #la_Cambre #répression #violences_policières #police #violence_policière #répression #justice #violence #brutalité_policière #Boum

  • L’arrivée en Belgique des hard seltzers (sodas alcoolisés) inquiète le secteur de la prévention

    https://www.rtbf.be/info/societe/detail_l-arrivee-en-belgique-des-hard-seltzers-sodas-alcoolises-inquiete-le-sec

    Très populaires depuis quelques années aux Etats-Unis et en Grande-Bretagne, les #hard_seltzers arrivent sur le Vieux Continent. Le groupe brassicole #AB_InBev va en effet introduire ces boissons pétillantes aromatisées et faiblement alcoolisées dans quatre pays européens dont la Belgique. Le centre flamand d’expertise pour l’#alcool et autres drogues (VAD) s’inquiète de l’arrivée d’une #boisson_alcoolisée, facile à boire.

    Le géant brassicole prévoit d’introduire ces breuvages en Allemagne, aux Pays-Bas, en France et en Belgique. « Nous n’en avons pas que pour les amateurs de bières », explique Elise Dickinson, responsable marketing pour les hard seltzers chez AB InBev. «  La demande pour ce type de boissons est en croissance en Europe et AB InBev entend aider les distributeurs européens à être présents dans ce segment porteur », ajoute-t-elle.

  • Belgique : "Journalope", "Collabo","On va te pendre" : quand les agressions verbales et les menaces se multiplient pour les journalistes de terrain Barbara Boulet, RTBF, 29 Avril 2021

    C’est un 1er avril qui n’aura pas amusé mon collègue Pierre-Yves. Pierre-Yves Meugens est reporter à Bruxelles. Cet après-midi-là, pour la radio, il part relayer une équipe au bois de la Cambre où s’est organisée une grande "boum" en dépit des mesures sanitaires. https://www.rtbf.be/info/regions/detail_des-milliers-de-personnes-reunies-au-bois-de-la-cambre-une-operation-de-

    Il est à peu près 17h30 quand Pierre-Yves arrive sur place. Entre les projectiles qui volent, les autopompes qui arrosent, et la charge de la cavalerie, il reçoit des jurons. "A 8 ou 9 reprises sur la soirée, des gens qui voyaient le sigle RTBF sur mon micro, me criaient des insultes comme ’Merdia’ ou ’Journalope’, se souvient Pierre-Yves. A un moment, une voiture est passée, un passager m’a crié ’collabo’. Je n’ai pas répondu. Ce n’est qu’à la fin de la soirée, quand un plus jeune, apparemment ivre, criait en boucle ’journalope’ que j’ai fini par réagir, j’en ai eu marre. Je lui ai demandé pourquoi il disait ça et s’il imaginait une démocratie sans journalistes. Je lui ai expliqué que j’étais là notamment pour leur laisser la parole, à lui et aux autres participants. Il m’a dit que de toute façon, j’allais déformer. Je vais le dire franchement : ce soir-là je suis rentré découragé, même si la majorité des gens ont été respectueux et même charmants"

    Un policier conseille de partir
    Dix jours plus tôt, au même endroit, c’est une équipe de l’émission télé Investigation qui se fait malmener, en marge d’une manifestation contre la "dictature sanitaire". "Dégagez ! Vous n’avez rien à faire ici" s’époumone un manifestant, puis "Je ne te cause pas sale pute", à la journaliste qui tente de défendre son droit d’être là. Des participants devront même s’interposer entre un homme particulièrement agressif et l’équipe. Un policier en civil ira jusqu’à conseiller à l’équipe de quitter les lieux pour sa sécurité. Et au moment où les collègues s’éloignent, fusent encore des "Menteurs !" et autres "Bande de collabos". "J’avais le sentiment qu’il ne s’agissait plus d’une simple question de défiance, se souvient aujourd’hui la journaliste Clémence Dath. Mais bien d’une forme de haine » . La RTBF a décidé de déposer une plainte en justice pour ces faits.

    Ces exemples-là se sont multipliés ces dernières semaines. Et pas uniquement sur les lieux de manifestations tendues, d’ailleurs. Ainsi, un de ces dimanches matins, à Liège, mon collègue technicien radio Renaud Huvelle pousse la porte d’une rôtisserie du quartier des Guillemins à Liège. Le suit un homme d’une quarantaine d’années très énervé, qui se met à l’insulter et à le traiter d’assassin. Renaud n’était pas de service ce week-end-là, mais il portait un masque siglé RTBF. "L’homme était difficile à interrompre, se souvient Renaud. Il semblait vouloir en venir aux mains. J’ai essayé de calmer la situation en minimisant mon rôle à la RTBF. La serveuse a essayé d’appeler la police. Il est finalement parti au bout de 10 minutes".

    Voitures banalisées, matériel moins siglé
    Avec la crise sanitaire et les mesures adoptées par le gouvernement, sans généraliser pour autant, les situations de tensions se sont multipliées pour les équipes de terrain. Au point qu’aujourd’hui, il leur arrive de mettre en place des stratégies – improvisées ou non- pour les éviter. Par exemple, le week-end dernier, les collègues télé qui ont couvert les événements de Droixhe se sont consciencieusement abstenus de rester statiques et visibles pendant les minutes qui ont précédé l’intervention en direct. "Il y a quelques années, ces réflexes n’existaient pas", commente Anne Poncelet qui coordonne la couverture de l’actualité liégeoise à la RTBF. "Récemment, j’ai même retiré la garde de week-end d’une journaliste enceinte car j’avais peur qu’elle soit confrontée à de pareilles tensions".

    Des équipes de deux personnes au moins
    Cela fait aussi un moment que la RTBF anonymise davantage les reporters : matériel moins siglé et dans certains cas, même, des voitures banalisées. A la rédaction, où des cas sont "surtout remontés depuis la fin de l’année dernière", le problème est d’ailleurs pris au sérieux par la direction de l’information, qui l’inscrit systématiquement à l’ordre du jour de ses comités éditoriaux pour faire le point avec les chefs d’équipe, rappeler les consignes de sécurité ou annoncer de nouvelles mesures. La RTBF essaie de ne plus envoyer de journalistes ou cadreurs seuls sur les manifestations, par exemple.

    "Nous avons une double crainte, commente le directeur de l’Information Jean-Pierre Jacqmin. D’abord, bien sûr, qu’un membre de l’équipe se fasse agresser. Ensuite, il y a le risque de perdre le contrôle éditorial". C’est le cas où une équipe ne peut plus maîtriser son intervention en direct.

    Ce qui s’est passé avec l’équipe d’investigation (à qui un policier a conseillé de quitter la manifestation) pose aussi sérieusement question : la presse finira-t-elle par déserter certains lieux d’actualités pour raison de sécurité ? Des journalistes vont-ils finir par craindre d’aller sur le terrain ?

    Jean-Pierre est en contact régulier avec les directions des autres rédactions francophones pour échanger sur le problème et envisager des solutions. Parce qu’il faut bien dire que le phénomène n’est pas propre à la RTBF et à sa particularité d’être un média de service public.

    Une tendance de fond
    Le journaliste du JT d’RTL Loïc Parmentier nous raconte avoir lui aussi été malmené avec son collègue caméraman dans une petite artère à l’orée du bois de la Cambre. C’était le 2 avril dernier, vers 22h30, à l’issue de ce qu’on pourrait appeler "l’after de la boum". Ils sont pris à partie par une dizaine d’hommes agressifs qui vocifèrent "bande de collabos. On va vous tondre, on va vous pendre". Et qui les accusent d’être "à la solde" tantôt "du gouvernement", tantôt " du capital ". L’un d’eux faisait mine de vouloir donner des "coups de boule". "Impossible de discuter" , se souvient Loïc, qui estime que le problème est devenu récurrent.

    C’est précisément aussi l’avis de l’Association des journalistes professionnels, l’Ajp. La secrétaire générale Martine Simonis ne cache d’ailleurs pas son inquiétude : "On doit faire le constat d’un climat hostile, de menaces. Avant, on avait des événements sporadiques lors de manifs qui tournent mal. Des cas isolés. On a aujourd’hui beaucoup plus un mouvement de fond qui vise les journalistes. Donc avec des groupes qui pensent qu’il faut agresser des journalistes. Que les journalistes sont leurs ennemis. Ces groupes sont très minoritaires mais très actifs et très visibles dans l’espace public". Aucun média ne serait d’ailleurs épargné. Même si l’audiovisuel et les photographes de presse écrite sont sans doute plus exposés, en raison de leur plus grande visibilité.

    Journalistes perçus comme symboles de l’autorité
    La secrétaire générale explique que ce public-là perçoit les journalistes comme des symboles de l’autorité, ce qu’ils ne sont pas : "Pour toutes ces personnes en opposition – et c’est tout à fait leur droit de l’être- les journalistes sont les seuls qu’ils peuvent atteindre pour se défouler. Les politiques, ils ne les atteignent pas. Les représentants de l’ordre, ils préfèrent ne pas s’y frotter. Ils assimilent les journalistes au pouvoir… Ce qui est une vraie erreur d’analyse".

    Comme journalistes, nous ne sommes pas les porte-parole des autorités, même s’il faut admettre que la crise sanitaire en particulier a montré la difficulté de trouver au quotidien la juste distance, le recul critique nécessaire.

    Photographe grièvement blessé à Reims
    Si ce climat hostile a atteint la Belgique aujourd’hui, il a aussi sérieusement progressé partout en Europe. Avec de récentes dérives graves : fin février, un photographe de L’Union, à Reims en France, a été grièvement blessé, après une agression par un groupe de 13 personnes, à proximité de la voiture qui portait le logo du journal. "Ce sont des attaques qu’on voyait avant dans des pays compliqués pour la liberté de la presse comme le Mexique ou certains pays de l’Est. Et tout à coup, on voit que les attaques physiques se passent aussi ici".

    La situation s’aggrave en Europe
    Heureusement, toutes les agressions sont loin d’être aussi graves. Mais quand même. D’après la plateforme du conseil de l’Europe pour renforcer la protection du journalisme et la sécurité des journalistes, l’an dernier, en Europe, 70 alertes ont été recensées pour des cas (sérieux) de harcèlement et d’intimidations (dont 4 pour la Belgique). 52 pour des faits de violences physiques (aucune en Belgique). A titre de comparaison, en 2019, il n’y en avait "que" respectivement 43 et 33. Plus préoccupant encore : pour ce début d’année 2021, il y a déjà eu 29 alertes pour violences physiques, c’est presque autant que pour toute l’année 2019.

    La méthode trumpienne favorise les agressions
    "En Europe, on observe deux tendances nouvelles, analyse Ricardo Gutiérrez, secrétaire général de la Fédération européenne des journalistes (FEJ). Des agressions physiques, souvent dans le cadre de couvertures de manifs. Il y a eu des cas en France, en Grèce, en Italie, en Pologne, en Russie, en Espagne, en Turquie, au Royaume-uni et en Serbie. Et puis on a des attaques verbales qui émanent de politiciens de haut rang, parfois même de premiers ministres. Même au Royaume Uni, une ministre s’en est prise à une journaliste. C’est la méthode trumpienne, faire passer les journalistes pour les ennemis du peuple. Les discréditer en les critiquant verbalement. Le problème est que ces critiques verbales quand elles émanent de l’autorité publique, incitent au passage à l’acte. Quelqu’un d’un peu énervé dans une manif tapera plus vite sur un journaliste quand le Premier ministre du pays aura verbalement agressé les médias".

    Inertie des États
    Le secrétaire général de la Fédération européenne des journalistes pointe aussi l’inertie des États en la matière : "La liberté de la presse est un droit qui exige des États qu’ils prennent des mesures pour que ce droit s’exerce pleinement. Mais ils ne le font pas. Ils ont presque tous (sauf la Russie) voté une recommandation en 2016, mais à part la Suède et les Pays-Bas [où la situation a pris des proportions énormes, voir encadré ci-dessous], personne n’a pris d’initiatives ni de mesures concrètes depuis lors. C’est ça qui est grave : les États se donnent une image de protecteur de liberté de la presse mais ils ne prennent pas de mesures concrètes". Dans le rapport d’évaluation du Conseil de l’Europe, pas de trace de la Belgique : "Elle n’y est pas du tout citée car elle n’a rien fait" , regrette Ricardo Gutiérrez.

    La suite : https://www.rtbf.be/info/inside/detail_journalope-collabo-on-va-te-pendre-quand-les-agressions-verbales-et-les-

    #journalisme #médias #censure #presse #_journaliste #fait_divers #politique #conseil_de_l_europe #presse #propagandistes

  • Bruxelles La Boum2 : le responsable du site "L’abîme" s’exprime pour la première fois et raconte sa folle journée à la police Patrick Michalle
    https://www.rtbf.be/info/belgique/detail_la-boum2-le-responsable-du-site-l-abime-s-exprime-pour-la-premiere-fois-

    Dave Monfort est analyste programmeur de formation mais se présente avant tout comme un artiste. Mais depuis quelques semaines, c’est pour avoir impulsé la "Boum2" avec son site "l’Abîme" dont il a acheté les droits d’exploitation en prévision de ce qui allait se passer, qu’il suscite l’intérêt des médias. Quelques heures après sa sortie du commissariat central de Bruxelles, il nous raconte sa confrontation de plus de cinq heures avec les policiers. Les journalistes présents pour le voir arriver en ont été pour leur frais, tout ayant été fait pour qu’il échappe à l’œil des caméras : " Je m’apprêtais à me rendre à la convocation au commissariat ce matin mais en sortant de chez moi je n’ai pas pu aller bien loin. Deux "Volvo" de la police étaient devant chez moi et m’ont embarqué. Toute sirène hurlante, j’ai traversé les rues de Bruxelles pour finalement entrer discrètement dans le parking du commissariat et aucun journaliste ne s’est rendu compte de ma présence. On leur a probablement dit que je n’étais pas arrivé".

    Ils m’accusent de gérer une milice privée et d’inciter à la violence
    Ce qui se passe ensuite fait moins sourire notre interlocuteur : "Mon avocat n’était pas encore arrivé et ils ont commencé par me confisquer mon téléphone. Puis au travers d’une série de questions, j’ai dû répondre durant cinq heures à une série de questions en relation avec des accusations de création d’une milice et d’incitation à la violence". Les interrogateurs ont notamment pris appui sur une vidéo diffusée sur le site "l’abîme" le lendemain du 1er avril dans laquelle il apparaît que le "suspect"  semble donner des consignes :" dans cette vidéo, la personne qui filmait, moi-même en l’occurrence, appelait la police à retirer son genou de la nuque d’un des participants, ils ont considéré que c’était un appel à la violence, ainsi que le fait que je dise "reculez !" aux manifestants, ils l’ont interprété comme une injonction adressée aux policiers  ». Il était aussi question d’une autre vidéo censée être un clip humoristique mais qui prise au pied de la lettre est devenue un élément à charge pour démontrer la volonté d’inciter à la violence :  » dans cette vidéo, on apparaissait avec des tenues accompagnées de cagoules et de gilets pare-balles avec le logo "l’Abîme". Mais tout cela se passe dans une ambiance de fête avec un DJ, une table et plein de boissons avec deux personnes qui tapent sur un ordinateur, deux autres sur une moto, voilà c’est tout" . Le contexte étant expliqué, tout cela semble s’être rapidement dégonflé.

    Aucun dialogue, ils réagissent plus mal qu’imaginé
    Au terme de cinq heures entrecoupées d’interruptions, Dave Monfort a pu rentrer chez lui sans aucune condition particulière. Lorsqu’on lui demande si un dialogue a pu s’établir avec les autorités publiques, sa réponse est sans appel : " Il n’y a pas eu de dialogue, le traitement qu’on nous sert, c’est la démonstration qu’on voulait faire en fait. Ils réagissent plus mal qu’on avait imaginé, on joue un pion comme une partie d’échecs mais ils ont tellement mal joué que tout était en notre faveur, la communication de la ministre, la communication de la police, ils ont tout fait de travers".

    Autoriser et tout se passera bien
    Lorsqu’on l’interroge sur la manière dont il voit la journée du 1er mai au Bois de la Cambre, la réponse se veut rassurante mais à certaines conditions : " si on laisse faire dans une ambiance bon enfant, cela peut vraiment bien se dérouler. Cela dépend d’eux en fait, les gens ne viennent pas au Bois de la Cambre pour jeter des cailloux ou s’en prendre à la police, personne ne vient pour ça. La seule solution est de donner l’autorisation et tout se passera bien".

    Une nécessaire soupape pour des jeunes qui n’en peuvent plus d’attendre
    Lorsqu’on évoque les hôpitaux bruxellois aux soins intensifs quasi saturés, le principal contre argument est sanitaire : "on ne nie pas l’encombrement des hôpitaux et la situation sanitaire mais elle n’est pas corrélée avec les événements en extérieur, vu qu’il n’y a pas de contamination en extérieur" . L’autre argument est plus sociologique, il concerne le ras-le-bol et la nécessaire soupape de sécurité pour les jeunes qui n’en peuvent plus d’attendre une hypothétique sortie de crise pour faire la fête : "on s’est jamais empêché de faire la fête malgré les millions de morts de la famine, les morts liés au cancer ou les accidents de la route" . Pour Dave Monfort, il n’y a pas de réel argument à faire valoir si ce n’est de celui de s’opposer à une volonté de lâcher un peu la pression après une année de confinement : "c’est incompréhensible d’autant que les personnes du gouvernement qui nous imposent cela, ils ont une vie normale, même plus que normale, ils ne connaissent pas la même situation que les 25.000 personnes qui suivent la "Boum" et qui peut-être n’ont pas de famille, de jardin ou même de boulot".

    Sur les consignes données aux participants pour éviter des débordements
    Dave Monfort se déclare serein à trois jours de l’événement qu’il a contribué à susciter mais qui appartient dit-il désormais à une multitude de groupes. Des consignes précises ont été données aux participants en matière de propreté publique et de sécurité précise-t-il comme : "Ne rien laisser sur place. Ne pas comptez sur les poubelles locales et prévoir de repartir avec tout ce qui a été amené, sans exception (mégots, mouchoirs, canettes, emballages, capotes, … )". Une équipe de bénévoles est annoncée pour organiser un nettoyage le 2 Mai. Quant aux consignes à l’égard de la police, elle se veulent claires dans le texte adressé aux participants : "Prouver que nous pouvons nous rassembler en extérieur, dans une ambiance festive, sans débordements et sans violence. Tout cela afin de pouvoir proposer de nous rassembler en extérieur dans une ambiance festive tous les week-end, dans tous les parcs" ou encore d’agir sur le mode de la fête sauvage définie comme : "une fête à l’état naturel, sans aucune autre forme de résistance que la musique, la danse et notre joie de vivre". Et d’inviter dans la foulée à pas venir avec des bouteilles en verre mais avec gourde et bouteille en plastique. D’autres consignes sont destinées à prévoir une possible intervention de la police et mentionnent explicitement de ne pas résister en cas d’interpellation.

    #résistance #fête #bruxelles #La_Cambre #La_boum #police #violence_policières à venir

  • Feu vert pour le chantier du canal Seine-Nord Europe, un projet pharaonique

    Permis de creuser ! Ce lundi, une nouvelle, passée un peu inaperçue, a été annoncée du côté de Compiègne, en France. Corinne Orzechowski, préfète du département de l’Oise, a signé un arrêté d’autorisation environnementale pour des aménagements dans la vallée de l’Oise https://www.canal-seine-nord-europe.fr/Actualites/L-autorisation-environnementale-pour-le-secteur-1-a-ete-sign . Avec ce feu vert de madame la Préfète, cela veut dire que les travaux pour la phase 1 du percement du canal Nord-Seine-Europe peuvent débuter.
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    Pour la région des Hauts-de-France, c’est le « chantier du siècle ». Le creusement d’un canal à grand gabarit entre les bassins de la Seine et de l’Escaut.
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    Le projet, d’une longueur totale de 106 kilomètres, traversant la fertile campagne picarde va donc commencer sa première phase. 18 kilomètres près de Compiègne. Ensuite, les autres secteurs suivront, et les autorités françaises d’estimer à 2028 une mise en service complète. Aux entrepreneurs maintenant de creuser, mais aussi d’élargir certaines parties de l’ancien canal, d’aménager des infrastructures (3 ponts-canaux, 7 écluses, 4 plateformes multimodales, des quais commerciaux, deux réservoirs d’eau, 59 ouvrages de franchissement routier et ferroviaire…). D’une largeur de 54 mètres et d’une profondeur de 4,5 mètres, le travail est titanesque.
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    Avant de creuser, des fouilles archéologiques ont été menées sur tout le tracé du canal. Selon le journal le Parisien, c’est ainsi le plus grand chantier archéologique jamais mené en Europe qui a été ouvert. Des fouilles qui ont permis de faire revenir à la surface et dans la mémoire des hommes des traces des batailles de la première guerre mondiale (comme celle de Noyon), mais aussi des centaines de sites archéologiques. Voie et villas romaines, monuments funéraires, des traces allant principalement de la Préhistoire à Moyen-Age.

    la suite dithyrambique : https://www.rtbf.be/info/monde/detail_transport-fluvial-feu-vert-pour-le-chantier-du-canal-seine-nord-europe-u

    #péniche #transports #trafic #travaux #chantiers #container #transport_fluvial #péniche #eau #gaspillage #Oise #chantier #massacre des #terres_agricoles #projet de l’#ue #union_européenne

  • Le géant indien des vaccins demande à Biden de mettre fin à l’embargo sur ses matières premières
    https://www.rtbf.be/info/monde/detail_le-geant-indien-des-vaccins-demande-a-biden-de-mettre-fin-a-l-embargo-su

    Le patron du plus grand fabricant mondial de vaccins, basé en Inde, s’est adressé directement vendredi au président américain Joe Biden sur Twitter pour lui demander de mettre fin à un embargo sur les exportations de composants.

    La méthode peu courante adoptée par Adar Poonawalla, patron du Serum Institute (SII), l’un des principaux fournisseurs des pays en voie de développement, souligne la gravité des difficultés que rencontrent ces pays pour s’approvisionner en vaccins anti-Covid.

    « Respecté Président, si nous voulons sincèrement nous unir dans le combat contre ce virus, au nom de l’industrie de la vaccination à l’extérieur des Etats-Unis, je vous demande humblement de supprimer l’embargo sur l’exportation de produits de base, afin que la production de vaccins puisse augmenter », a-t-il tweeté.

    Il n’y a pas eu de réponse immédiate sur Twitter de Joe Biden. . . . . .
    #covid #coronavirus #vaccins #pénurie organisée #inde #usa #biden

  • Drogue, criminalité financière, corruption : les criminels trahis par leurs téléphones, réputés impénétrables
    https://www.rtbf.be/info/societe/detail_operation-de-police-sans-precedent-en-belgique-les-criminels-trahis-par-

    La police fédérale a mené ce matin environ 200 perquisitions, dont une vingtaine renforcée avec les unités spéciales, visant le crime organisé lors d’une intervention coordonnée au plus haut niveau policier et judiciaire, selon les informations recueillies par la RTBF. L’opération est le fruit d’une intense coopération internationale. En Belgique, les forces de l’ordre ont été mobilisées sur tout le territoire avec un déploiement particulièrement important autour d’Anvers où le port fait figure de plaque (...)

    #cryptage #smartphone #criminalité #écoutes #surveillance #PGP #hacking

    ##criminalité

    • Les cryptophones sont des téléphones mobiles réputés impénétrables et impossibles à placer sur écoute. La protection des communications procurée par l’emploi d’une application de messagerie cryptée est renforcée par la désactivation des caméras, micros, système GPS ou connectivité USB de l’appareil. Il est aussi possible d’effacer toutes les données du téléphone à distance si celui-ci est saisi par les autorités.

      Ces dernières années, la police a régulièrement été confrontée à cette technologie très répandue dans le milieu criminel et constituant un obstacle majeur aux enquêtes. Pour déjouer le système, les enquêteurs de la police judiciaire ont dû déployer des moyens techniques de pointe et mobiliser une importante capacité d’analyse de données.

      #police

  • Le MR demande à son tour à Frank Robben de faire un choix entre ses cumuls
    https://www.rtbf.be/info/belgique/detail_le-mr-demande-a-son-tour-a-frank-robben-de-faire-un-choix-entre-ses-cumu

    Frank Robben, qui cumule les casquettes d’administrateur général de la Banque carrefour de la Sécurité sociale (BCSS) et de membre du centre de connaissances (conseiller) de l’Autorité de protection des données (APD), doit faire un choix entre ces deux fonctions, a affirmé vendredi le président du MR Georges-Louis Bouchez. Plus tôt en matinée, l’intéressé avait réfuté sur La Première (RTBF) toute forme de conflit d’intérêts. "Je n’ai participé à aucune décision, à aucune délibération sur des dossiers où (...)

    #domination #données #APD-Belgique

    • Il s’agit bien du même Premier ministre qui a fièrement présenté hier un graphique faux pendant sa conférence de presse, et a fait un cherry-picking navrant sur les taux de vaccination…

      France : graphique faussé, drapeaux inversés... les erreurs de la conférence de presse de Jean Castex
      https://www.rtbf.be/info/monde/detail_france-graphique-fausse-drapeau-inverse-les-erreurs-de-la-conference-de-

      (C’est assez dingue d’imaginer qu’Emmanuel Macron n’a pas repéré ces erreurs pour les corriger avant tout le monde.)

    • Bonjour @TwitterFrance, ce tweet diffuse de fausses informations sur la pandémie de covid :

      Jean Castex
      Officiel du gouvernement - France
      Nous vaccinons beaucoup, et surtout, nous vaccinons les bonnes personnes.

      Le chiffre italien réel est supérieur à 9% des 6,7M d’italiens de plus de 75 ans, puisque 627181 1ères doses ont été administrées à des patients de plus de 80 ans. https://github.com/italia/covid19-opendata-vaccini/blob/master/dati/anagrafica-vaccini-summary-latest.csv

      https://twitter.com/valeriomotta/status/1365075979501244423

      Et surtout ça signifierait que les autres pays vaccinent les mauvaises personnes ?

    • « En plus d’avoir présenté une courbe des cas bidon, l’exécutif en pleine trumpisation a-t-il raconté n’importe quoi sur l’avancement de la vaccination chez les plus de 75 ans en Europe ? La réponse va vous surprendre. »
      https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2021/02/26/couverture-vaccinale-contre-le-covid-19-la-france-est-elle-vraiment-en-avanc

      Cela ressemblait à un autosatisfecit de bon aloi, après les critiques récurrentes sur la lenteur du déploiement des vaccins anti-Covid-19 depuis le début de l’année. Dans son allocution télévisée du 25 février, le premier ministre, Jean Castex, a affirmé qu’aucun pays frontalier n’avait davantage vacciné les personnes âgées et vulnérables.

      A l’appui, une infographie ne présentant que trois autres pays. Mais en réalité, la France ne fait pas mieux que l’Allemagne, et n’est qu’au dixième rang européen sur la vaccination des plus de 80 ans.

      Ce qu’il a dit :

      « Si certains pays qui nous entourent ont davantage vacciné que nous, La France est en tête pour la vaccination des personnes les plus exposées aux formes graves de la Covid, comme l’illustre le graphique à l’écran. »

      A l’appui de cette démonstration, un graphique intitulé « comparaison européenne », montrant que, sur la première dose, la France est en tête avec 25 % de couverture vaccinale des plus de 75 ans, devant la Belgique (18 %), l’Allemagne (13 %) et l’Italie (5 %).
      Ce graphique, initialement intitulé « comparaison de la couverture vaccinale en Europe », a été montré lors de l’allocution de Jean Castex pour prouver que la France protégeait mieux ses personnes âgées que ses voisins.

      Pourquoi cette présentation est trompeuse

      L’infographie présentée par le gouvernement français donne une vision avantageuse de la réalité.

      Un choix de classe d’âges arrangeant pour l’Allemagne

      D’où vient le chiffre de 13 % ? Celui-ci n’existe pas dans les indicateurs officiels allemands. Joint par Le Monde, Matignon explique avoir extrapolé par des calculs complexes ce chiffre à partir d’un rapport du 22 février de l’institut allemand Robert-Koch. Or ce dernier a rendu deux jours plus tard, page 17 d’une communication détaillée, un chiffre bien plus transparent : 26 % de plus de 80 ans vaccinés en Allemagne. Soit à peu près autant que la France. Celle-ci en est en effet à 25,5 % sur cette classe d’âges, selon des données du Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC). Ce qui amène à nuancer l’idée que la France protège mieux ses populations les plus âgées.

      Une comparaison peu pertinente avec l’Italie

      M. Castex a par ailleurs fait le choix de ne comparer la situation française qu’avec des pays frontaliers. Un parti pris d’autant plus étonnant qu’il l’amène à mesurer la couverture vaccinale des plus de 75 % en France à celle de l’Italie, nation qui inocule prioritairement le vaccin aux moins de 70 ans. Dans ces conditions, le graphique présenté par le premier ministre relève de la tautologie (il y a plus de personnes âgées vaccinées dans les pays qui vaccinent les personnes âgées en priorité), mais guère d’une preuve de l’efficacité de la stratégie ni de la logistique françaises.

      Seulement dixième sur les plus de 80 ans au niveau européen

      Enfin, si l’on élargit le spectre des pays auxquels se comparer, les avancées françaises sont plus contrastées. Si, selon les données de l’ECDC datées du 25 février, la France est le deuxième pays européen en matière de couverture vaccinale des 70-79 ans, tout juste devancée par la Pologne, il s’agit de la seule classe d’âges sur laquelle le pays est nettement devant les autres.

      Sur la couverture vaccinale des plus âgés, en l’occurrence les plus de 80 ans, la France n’est ainsi qu’au dixième rang européen, et peut-être même au-delà – certains grands pays ne communiquant par classe d’âges n’y figurent pas, comme l’Espagne. Elle est notamment devancée par plusieurs pays nordiques (Norvège, Finlande) et la Pologne.

      Ces chiffres doivent être relativisés par les importantes différences de démographie. Avec son demi-million d’habitants, Malte, par exemple, est évidemment plus facile à alimenter en doses qu’une nation de 67 millions de têtes.
      La France dans le trio de tête sur une classe d’âge, celle des 70-79 ans
      Comparaison européenne de la couverture vaccinale par classe d’âge, avec une première dose. (cliquez sur les classes d’âge pour les faire apparaître ou disparaître).
      https://qap.ecdc.europa.eu/public/extensions/COVID-19/vaccine-tracker.html#target-group-tab

      Source : Centre européen de prévention et de contrôle des maladies et Institut Robert Koch

      William Audureau

  • Bientôt chez nous, après la vache folle, la vache nourrie à l’acide palmitique !
    https://www.rtbf.be/info/societe/detail_buttergate-au-canada-de-l-huile-de-palme-qui-deteriore-la-qualite-du-beu

    En ce moment, c’est le Buttergate * au Canada.

    Le lait ne mousse plus, le beurre ne ramollit plus à température ambiante, le fromage devient caoutchouteux, au Canada pour l’instant.
    Peu de recherches ont été faites sur l’impact réel de l’ajout d’acide palmitique dans la nourriture des vaches, alors que le lait y est considéré là bas comme un bien public, produit sur base de quotas, subventionné, et coûte bien plus cher que chez nous.

    Le lait, là bas est donc plus riche en acides gras saturés, en excès, ces lipides peuvent à terme, durcir les parois cellulaires et boucher les artères.
    Quand à l’impact sur la santé des animaux, la question ne sera pas posée.

    Dire que nos dirigeants essayent de nous faire croire qu’ils défendent notre santé, Mort de Rire !

    Nous vivons dans un monde merveilleux !
    Pas de #protocole de test, bien sur !

    http://richessem.eklablog.com/cnews-19-fevrier-19h-debat-zemmour-verdier-molinie-a206656222

    #canada #lait #beurre #fromage #vaches #acide_palmitique #huile_de_palme #nourriture #MDR