https://www.dropbox.com

  • #conjoncture_covid, lundi 31 janvier 2022, il semblerait qu’on approche du sommet : plateau pour hospitalisations et entrées en réanimations, petite baisse pour les décès

    • observés vs extrapolés


    rappel : hospits et réas sont extrapolés plates, décès en légère croissance
    hospits : 3147 (au lieu de 3214, -2,1%)
    réas : 334 (quasi identiques aux 331 extrapolés, +0,8%)
    décès : 348 (bien en dessous des 414 anticipés, -16,0%)

    • cvh


    commentaire sur les valeurs cvh du jour (31/01)
    début d’une petite baisse pour les hospits
    peut-être une petite hausse pour les réas
    petite baisse pour les décès

  • #conjoncture_covid, dimanche 30 janvier 2022, mise à jour hebdomadaire :
    • tendance (estimée sur les MM)
    hospitalisations : sur les 6 derniers jours, tendance plate
    réanimations : sur 12 jours, tendance plage
    décès : sur 11 jours, toujours en croissance, +2,2% /jour (doublement en 32 jours

    • coefficients hebdomadaires (estimés sur la dernière semaine de décembre et celles de janvier)


    (avec la sortie de la semaine de Noël, la dispersion des écarts quotidiens se réduit nettement)

    • extrapolations pour la semaine du 31/01/22


    |-------|-------|-----|-----|
    | date  | hospit| réa | dc  |
    |-------|-------|-----|-----|
    | 31/01 | 3 214 | 331 | 414 |
    | 01/02 | 3 925 | 399 | 510 |
    | 02/02 | 3 396 | 341 | 328 |
    | 03/02 | 3 151 | 310 | 319 |
    | 04/02 | 3 058 | 304 | 305 |
    | 05/02 | 1 899 | 202 | 214 |
    | 06/02 | 1 078 | 118 | 151 |
    |-------|-------|-----|-----|

    • cvh (sur les 3 derniers jours ; au delà de la MM7)


    hospit : parfaitement plat
    réanimations : après un petit pic vendredi, retour au plat
    décès : légère hausse, compatible avec les +2% /jour estimés pour la tendance

    peut-être le début du plafond pour l’amont de l’hospitalisation (admissions, placements en réa)
    à voir si les décès, toujours un peu à la hausse et, logiquement un peu décalés, vont suivre le mouvement

  • Anima
    très belle expo à l’Épau : des sculptures animées d’insectes réalisées avec des bouts d’instruments de musique en fin de vie

  • Transportation on Peter Alma’s wall paintings | retours

    http://retours.eu/en/41-peter-alma-transport

    Plaisir d’un samedi gris. Hier, en arrivant à la gare d’Amstel dans la banlieue d’Amsterdam, je découvre deux magnifiques peintures murales de #Peter_Alma que je savais être être un des initiateurs du mouvement artistique « #De_Stijl » avec Mondian entre autre, et en consultant sa biographie, je (re)découvre qu’il est parti avec les #Neurath et #Gerd_Arntz à Moscou au début des années 30 pour travailler au sein d’"Izostats"...

    In 1939 the east of Amsterdam was given a strikingly modern railway station to replace the Weesperpoort station (located elsewhere). It was situated on the new elevated railway to Utrecht and designed by H.G.J. Schelling, architect of the Dutch Railways. Instigated by the city, which partly funded the station, Schelling optimized the transfer options for bicycle, car, bus and tram. His goal was an “ordered system of modes of transport”.

    At the end walls of the high and light station concourse, murals were projected. A closed design competition was held among five artists. Among the jurors were Heinrich Campendonk, professor of Monumental Art at the National Academy, and architect Schelling. The proposed designs had to “connect the minds with travel and traffic in a positive way”, but the artists were not limited in any other way.

    The winning design was by Peter Alma, entitled The global significance of the railway system, and its technical progress. The jury appreciated the composition, color palette and simplicity of the scenes, while the other entries featured a lot of worn symbolism. The execution was not easy: the two surfaces were 20 meters wide and 9 meters high. Alma had to work on high scaffolding and told it was like “living vertically” for almost half a year. He was assisted by Jan Bons.

    The eastern wall represents the development of steam locomotives, with a group of inventors and a globe with railway lines in the center. The west wall shows the results of the technical development: modern-day steam and electric trains topped by a winged wheel, the symbol of railways.

    #isotypes #visualisation #peinture

  • #conjoncture_covid, samedi 29 janvier 2022 : pas de grands changements, hospitalisations un peu à la hausse, réanimations pratiquement plat, décès toujours un peu en croissance…

    • observé vs extrapolé


    hospit : 1911 (au lieu de 2120, -9,9%)
    réa : 189 (au lieu de 209, -9,5%)
    décès : 178 (au lieu de 160, +11,6%)

    • cvh


    hospitalisations : la moyenne mobile, comme son prolongement cvh ont l’air de plafonner
    réanimations : les cvh en plateau, avec un petit décrochement par rapport à la moyenne mobile
    décès : poursuite d’une hausse plutôt régulière

  • #conjoncture_covid, vendredi 28 janvier 2022 : pas vraiment de changement, les hospitalisations toujours un peu en retrait, peut-être (un peu) à la hausse, les réanimations également en retrait et à peu près plates, les décès un peu au dessus de la tendance, poursuite de la petite tendance haussière…

    • observé vs extrapolé


    hospit : 3098 (extrapolé 3520, -12,0%)
    réa : 321 (extrap. 335, -4,2%)
    décès : 263 (soit +4,7% au dessus des 251 extrapolés dimanche)

    • cvh

  • #conjoncture_covid, jeudi 27 janvier 2022 : hospitalisations et réanimations toujours un peu en retrait, décès, ça ne baisse (toujours) pas

    • observé vs extrapolé


    hospitalisations (3095, au lieu de 3548, -12,8%) et réanimations (316, au lieu de 341, -7,2%) restent (nettement) en dessous de la valeur de référence
    les décès rejoignent la référence (268, au lieu de 267 extrapolé)

    • cvh


    du coup en cvh, hospitalisations et réanimations, après le décrochement du début de la semaine (un peu plus marqué pour les réas) restent à peu près plates
    les décès rattrapent leur baisse d’hier, ça ne baisse pas ; après les chiffres élevés du début de semaine, un peu compensés par celui d’hier, on retrouve la valeur « de référence »

  • #conjoncture_covid, mercredi 26 janvier 2022 : après 2 jours élevés, retour à des valeurs plus en ligne pour les décès, nouvelles hospitalisations et entrées en soins critiques restent en dessous des valeurs « de référence »

    • observé vs extrapolé


    hospitalisations : 3297 (au lieu des 3741 extrapolés, -11,9%)
    réanimations : 341 (au lieu des 371, -8,0%)
    décès : 258 (au lieu des 273, -7,0%)

    • cvh


    hospit cvh, très légère baisse, pratiquement à plat
    réanimations cvh, petite hausse, on revient exactement au niveau d’il y a 2 jours, donc plutôt stable
    décès, baisse assez franche, on revient à un niveau inférieur à la dernière valeur de la MM7 (244, le 23/01)

  • Deux mots des morts - sur le Manifeste conspirationniste
    http://mathieupottebonneville.fr/2022/01/26/1717

    22 janvier. – Page 1 on peut lire : « La mise en scène d’une meurtrière pandémie mondiale, « pire que la grippe espagnole de 1918 », était bien une mise en scène. Les documents l’attestant ont fuité depuis lors ; on le verra plus loin. Toutes les terrifiantes modélisations étaient fausses.«  . Suit une allusion au refus gouvernemental de considérer d’autre traitement que biotechnologiques (on croit reconnaître, perdu dans une allusion suffisamment faux-cul pour être inattaquable, le profil de médaille de Didier Raoult). On se pince, on tâche de se rassurer, évidemment ça ne durera pas, c’est une préface clickbait, l’ordinaire protestation amphigourique et générale dans le style grand siècle prendra le relais, mêlant rappel des infamies d’époque à l’air d’en savoir long, mais tout de même : on en sera passé par là, par la double négation consistant à réduire la pandémie à une mise en scène et à s’en détourner sitôt qu’elle aura joué son rôle de captatio benevolentiae, parce que compte moins au fond la vie et la mort des figurants de cette mise en scène (on songe aux brésiliens, aux tunisiens, aux 120000 disparus d’ici) que leur aptitude à servir de marchepied pour pérorer à leur place.

    Qu’une part de la gauche soit incapable de penser ensemble la pleine réalité de la crise sanitaire et la critique circonstanciée des effets d’aubaine autoritaires qu’elle représente ne fait pas honneur à son intelligence du présent.

    Que le torchon histrionique dont même le Comité invisible s’est vite démarqué ne se perçoive pas comme ce qu’il est, objectivement eugéniste (s’énoncant au nom de « tout ce qui ose encore respirer, les jeunes les pauvres, les dansants, les insouciants, les irréguliers ») n’étonne guère.
    Qu’il ait trouvé à se loger chez un grand éditeur est tout simplement consternant.
    25 janvier. — « Mais tu ne peux pas critiquer le livre en ayant lu seulement ces vingt-cinq premières pages ! »

    Il me semblait, à moi, que vingt-cinq suffisaient, que s’infuser dans la foulée trois cent cinquante pages de l’habituelle tambouille n’était pas indispensable, mais bon : puisqu’il fallait j’ai lu, du coup.

    Pas encore lu

    https://seenthis.net/messages/944728

    #conspirationnisme #covido-négationnistes

    • Le style conspirationniste
      https://www.en-attendant-nadeau.fr/2022/01/26/manifeste-style-conspirationniste

      Un tableau apocalyptique et halluciné du monde entier, mais aussi des âmes, dont l’objectif semble de provoquer une peur panique. On entend souvent que notre époque est livrée au complotisme. Si cela est le cas, voici le livre qu’elle mérite. Mais comment ce Manifeste conspirationniste fonctionne-t-il

    • Sur la soie des mers
      @Acrimonia1

      J’ai pu jeter un premier oeil sur le Manifeste Conspirationniste, en attendant plus exhaustif, déjà on y apprend que le Covid est une « divine surprise » (le choix de reprendre des mots de Maurras, le choc des photos : essentiellement des mêmes même pas drôles de conspi minables)Et puis, en accord avec la matrice complotiste telle que Vidal Naquet la décrit dans Les assassins de la mémoire : au fil des pages, la pandémie n’existe pas, le virus n’est rien et il a été fabriqué dans une optique contre insurrectionnelle dans les pires labo des technosciencesL’incohérence n’est pas un problème, ça doit être ça « rendre la vérité maniable comme une arme selon le conseil de Brecht » qui comme Kafka, Deleuze, Foucault et tous les poètes du XIXème siècle était conspis comme chacun peut le découvrir dans ce livre plein de scoops...et puis la planche de salut pourrie qui aurait pu éviter de couler complètement, le complot c’est l’Etat et la conspiration c’est la révolution, se retrouve plombée dès le début par un brouillage sciemment orchestré des deux termes, finalement interchangeables et équivalents

    • Les philosophes sont en guerre !

      – Philippe Corcuff attaque Pierre Tenne.

      Extrême droite : l’élégance méconnaissante de Pierre Tenne dans En attendant Nadeau !
      https://blogs.mediapart.fr/philippe-corcuff/blog/030621/extreme-droite-l-elegance-meconnaissante-de-pierre-tenne-dans-en-att

      – Pierre Tenne critique Lordon.

      Pour une nouvelle théorie de la valeur
      https://www.en-attendant-nadeau.fr/2018/11/06/nouvelle-theorie-valeur-lordon

      J’attends avec impatience Lordon critiquant le grand penseur Mathieu Potte-Bonneville ! :)))

      #Critique-de-la-critique #gauche-intellectuelle

      La pandémie de Covid-19, une extraordinaire matière à penser qui bouleverse la philosophie politique
      https://www.lemonde.fr/idees/article/2020/06/05/la-pandemie-de-covid-19-une-extraordinaire-matiere-a-penser-qui-bouleverse-l

      Enquête - Si elle a accentué les clivages chez les intellectuels critiques, la crise sanitaire due au coronavirus a aussi révélé le tournant écopolitique de la pensée française et l’émergence d’une nouvelle génération de théoriciens.

      Ainsi un virus mondialisé aura-t-il mis à l’arrêt le monde entier. Le local aura affecté le global et précipité l’avènement de sociétés sans contact où prime la distanciation sociale. La sidération aura provoqué, au cœur même des démocraties, une myriade d’états d’urgence sanitaire et de lois d’exception. Le grand confinement aura succédé à l’ère du consentement. Et, tel un voile non plus islamique mais hygiénique, le port du masque se sera imposé en Occident.

      Malgré le retour du tragique et la débâcle économique, en dépit de l’atmosphère de libération liée au déconfinement des populations, cette crise sanitaire est aussi une extraordinaire matière à penser. Pourtant, tous les intellectuels ne sont pas parvenus à passer du réflexe à la réflexion. Car beaucoup ont trouvé dans cette pandémie une façon assez convenue de confirmer leurs idées, théories, opinions ou points de vue.

      Ainsi a-t-on vu se déployer une critique attendue du « bougisme », du « mondialisme » et de la « société liquide ». De même a-t-on assisté au grand concert des causalités uniques, comme la « nature » (malmenée, donc vengeresse), la « souveraineté » (oubliée, donc impérieuse) ou le « capitalisme » (débusqué jusque dans les marchés traditionnels chinois). Sans oublier les solutions attenantes, comme le nationalisme (étatique et sanitaire), les barrières (hygiéniques et douanières, mais également identitaires), les frontières (nationales, mais aussi psychosociales), la révolte (nationale-populiste), la révolution (sociale-populaire), ou bien encore l’insurrection (qui viendrait enfin).

      Dans ce processus d’autoconfirmation qui affecte le monde politique et intellectuel, « chacun déroule son programme spécifique en y voyant à la fois l’explication (je vous l’avais bien dit) et la solution (la mienne) : l’écologie pour les écolos, le féminisme pour les féministes, le libéralisme pour les libéraux, la nation pour les nationalistes », analyse le sociologue Didier Lapeyronnie. A tel point que certains observateurs, comme Laurent Joffrin, directeur de la rédaction de Libération, y ont vu les signes d’une « pensée confinée ».

      La pensée confinée, c’est la pensée confirmée par les événements. Elle est indissociable de l’idéologie qui soumet la réalité à la logique d’une idée. Il n’est pas jusqu’à la focalisation quasi immédiate de la presse et de l’intelligentsia sur « le monde d’après » qui ne soit pas le signe d’une difficulté, voire d’une incapacité à penser l’événement. Car penser l’événement, c’est être capable de saisir le surgissement de l’inédit par la réforme de son entendement.

    • Et pour les Fans un colloque :
      https://alter.univ-pau.fr/fr/activites-scientifiques/manifestations-scientifiques/colloques/colloque-creer-le-present-imaginer-l-avenir.html
      Le présent au prisme de la pandémie de covid-19 : contours d’une communauté d’époque.

      Cela a beaucoup été dit, la pandémie que nous traversons est sans doute, à bien des égards, un extraordinaire révélateur des faiblesses et des misères de nos sociétés européennes et mondialisées. Osons qu’elle figure également de manière plus radicale (et avec une force certaine) toute l’angoisse de notre temps, celle d’un présent forclos (« tout est pareil en pire », « demain sera pire qu’hier »), où le désastre en cours est désormais (aussi) rendu sensible dans les images des rues désertes, des agoras vidées de leurs forces vives, et des morts qui s’amoncellent, et finissent par faire partie du décor (« l’ordre ordinaire de la mort ordinaire », écrit J. Andras). On pourrait dire qu’on ne glisse plus à la surface des choses, et que, comme par un approfondissement du regard, ce qui se donne à ressentir dans ce moment si oppressant (et oppressif) de réclusion, d’égarements et de souffrances accrues, donne peut-être la mesure de l’épuisement et de l’asphyxie contemporaines. Deux métaphores qui ont ces derniers temps retrouvé une force sensible inouïe, et suffiraient presque à tracer les contours d’une sorte d’exigence commune de la pensée, ou d’une communauté d’époque, dans l’urgence et l’élan retrouvé « d’ouvrir et de déployer des possibilités de vie nouvelles » : ce qui est aussi le cœur du sursaut éthique tel que le définit Paul Audi (dans l’immanence absolue de la subjectivité) et qu’on retrouve au fondement de sa puissante « esth/éthique » de la création qui replace l’activité créatrice au centre de la vie, où doit se jouer l’accroissement de nos puissances d’agir. Un formidable enjeu éthique pour la philosophie et la littérature contemporaines dont le rapport au monde (et à l’agir) se pose et s’éprouve aujourd’hui dans des termes nouveaux, où de « nouvelles urgences catégoriques » (F. Lordon) imposent aussi des formes, des poétiques, des pensées et des propositions nouvelles : de nouvelles dissidences dont le présent appel se donne pour tâche d’explorer la puissance de questionnement, d’intervention et de reconfiguration utopique (ou hétérotopique) du partage du sensible.

    • Quand l’extrême gauche comprend que le conspirationnisme est la nouvelle intelligence politique

      Ils ont fini par se rendre à l’évidence que ce que le Système interdit est la bonne voie, mais ils y ont mis le temps. Voici que l’extrême gauche française, incarnée non par le ridicule Besancenot, mais par Julien Coupat et ses amis, admet le conspirationnisme, au sens que lui donne le Système, c’est-à-dire la pensée politique interdite, la pensée politique profonde, celle qui s’enfonce au cœur du Système pour le comprendre et en dévoiler la stratégie. Une pensée 3D que L’Express, logiquement, en bon chien de garde, dénonce, en citant avec ironie la 4e de couverture du livre de la bande à Coupat :

      Une couverture noire, un titre choc, un éditeur prestigieux, une quatrième de couverture dont la grandiloquence prête à sourire ("Nous vaincrons parce que nous sommes plus profonds"), mais des auteurs masqués. Défendant une vision complotiste qui se veut de gauche, le Manifeste conspirationniste doit paraître le 21 janvier aux éditions du Seuil.

      Ça leur prête peut-être à sourire, mais en vérité, ça les inquiète, parce que la gauche, en 40 ans, avait été dévitalisée et transformée en gauchisme, cette manière d’être contre le Système, en apparence, tout en étant pour, au fond. C’est ce qui a piégé des millions d’électeurs des classes populaires, et aussi de la classe moyenne, qui se réveillent aujourd’hui, parce qu’ils sont en train de tout perdre : et leurs leaders, et leurs partis, et leurs syndicats, bref, leurs défenseurs. Et leur niveau de vie, accessoirement.

      Le peuple est orphelin, et c’est sa chance historique, celle de se créer de nouveaux leaders, de nouvelles organisations.

      Le constat que font Coupat et ses amis, nous l’avons fait dès le début de l’ épidémie de psychose , parce qu’il s’agissait de cela. Avec une arrière-pensée de re-domination politique.

      « Nous sommes conspirationnistes, comme tous les gens sensés désormais. Depuis deux ans que l’on nous balade et que nous nous renseignons, nous avons tout le recul nécessaire pour départager “le vrai du faux”. Les ridicules auto-attestations que l’on a prétendu nous faire remplir avaient bel et bien pour but de nous faire consentir à notre propre enfermement et de faire de nous nos propres geôliers. Leurs concepteurs s’en félicitent à présent. La mise en scène d’une meurtrière pandémie mondiale, “pire que la grippe espagnole de 1918”, était bien une mise en scène » peut-on lire en préambule. »_

      L’extrême gauche a mis deux ans à se réveiller, quand même, abusée qu’elle a été par les agents du Système, rompus à toutes les stratégies d’étouffement et de récupération, voir la fin gauchiste des Gilets jaunes .

      L’Express poursuit sa dénonciation en opposant au constat lucide les presque 6 millions de morts du covid... Et si on parlait des millions de morts du tabac ou de l’alcool dans le monde ? Ils sont 8 millions chaque année à crever de la cigarette, mais le narratif ne suit pas, évidemment. Les morts, les malades, l’oligarchie n’en a rien à foutre. La preuve, la bande néolibérale qui a mis la main sur l’État, en pleine pandémie supposée, supprime lits et effectifs !

      « L’acharnement furieux à balayer tout traitement qui n’impliquerait pas d’expérimenter des biotechnologies sur des populations entières, réduites à l’état de cobaye, avait quelque chose de suspect. Une campagne de vaccination organisée par le cabinet McKinsey et un “pass sanitaire” plus loin, la brutalisation du débat public prend tout son sens. C’est sans doute la première épidémie mortelle dont il faut convaincre les gens qu’elle existe. »
      Les 5,5 millions officiellement morts du Covid (selon l’Organisation mondiale de la santé, le bilan pourrait être deux ou trois fois plus élevé) ? Une manipulation statistique destinée à accélérer l’agenda néolibéral , si l’on croit cet ouvrage.

      Mais non, il n’y a pas d’agenda, voyons... L’extrême gauche, qui a été roulée dans la farine depuis la fin des années 70, et précisément par la rouerie d’un Mitterrand, qui s’en est attaché les services, pour mieux en faire la collaboratrice – voire la putain ou le flic – du virage néolibéral, c’est à la fois Besancenot, les antifas, et Julien Coupat. Il y a donc plusieurs pièces dans la maison du seigneur gauchiste, et elles ne se valent pas toutes. On met de côté Poutou, qui est un clown. Seule Nathalie Arthaud s’en sort, parce que la base conceptuelle léniniste tient la route, même si elle jure avec la France d’aujourd’hui. Une révolution bolchevique en 2022 est une option peu crédible. Mais si le capitalisme financier va trop loin...

      L’Express tente tant bien que mal de limiter la casse, mais la lucidité finit aussi par monter aux cerveaux des gauchistes, du moins de ceux qui sont encore en état de marche, parce que la réalité devient trop évidente ! Quant au contre-complotisme, il en est réduit à nier les évidences, nier le réel, ce qui est le plus sûr moyen de couler idéologiquement, voir l’autodestruction de la gauche dite de gouvernement. Il ne reste alors plus que la force et la répression pour imposer ses idées malfaisantes.

      Le texte recycle des éléments qui font fureur dans la complosphère. En 2019, le Centre Johns Hopkins, financé par la fondation Bill et Melinda Gates ou le forum économique de Davos, a organisé l’Event 201, un exercice de simulation d’une pandémie de coronavirus. Ce serait là une des « preuves » que l’élite avait bien planifié cette crise sanitaire. Selon les auteurs, le timing de la pandémie ne devrait d’ailleurs rien au hasard. Au vu des mouvements sociaux de 2019 à Hongkong, au Liban, en Catalogne, en Chili ou en Colombie, les « puissances organisées » ayant « intérêt au maintien de l’ordre mondial » auraient voulu « siffler la fin de la récréation ». Et pour littéralement confiner les populations, rien de mieux donc que de créer la frayeur à travers un coronavirus.

      On peut donc écrire que le complotisme intelligent de la droite nationale, ou même d’E&R, a contaminé la partie la plus sérieuse, celle qui réfléchit sans œillères, de l’extrême gauche, et elle est compatible, sur cette base d’accord, avec le populisme intellectuellement avancé, dont nous sommes. Naturellement, la bande à Coupat n’adhérera pas à E&R, mais des programmes communs se profilent, dans une France dystopique, certes morcelée, et à dessein, mais qui se reconstitue, qui se ressoude face à l’adversité. C’est la réconciliation du national et du social. Et l’on voit se dessiner des passerelles entre les deux extrêmes, mais c’est encore une terminologie-Système. En vérité, les pensées avancées sont toujours extrêmes.

      edit le sigle le répète, c’est la boutique du dangereux crétin enrichi Alain S0R@L

    • Tu ne dis pas d’où vient ta citation @colporteur (même sans lien pour pas faire de pub).

      Et puisqu’on me faisait reproche de dénoncer d’abord, dans cette affaire, l’absence de toute mention des morts et la déréalisation radicale de l’épidémie sous son interprétation politique, comme on en était restés là bah je les ai cherchés, les morts. […] J’ai même cherché, tenez, leurs occurrences dans le texte. Où t’as mis le corps, c’est toujours une question intéressante à poser. […]

      – Il est fait mention des morts du fait de la vaccination, aux 18e et 19e siècle, en bref des morts du vaccin (pages 202 et 204)

      – Il est fait mention de deux morts par administration d’anthrax, en bref des morts d’autre chose (page 53)

      – Il est fait mention de la surestimation du nombre de morts par les modèles projectifs, en bref des morts en moins (page 135, page 245)

      – Il est fait mention de l’usage de la psychologie sociale pour manipuler les consciences dans la représentation des morts, en bref des morts hallucinés (page 143)

      – Il est fait mention des vieux en EHPAD morts… de solitude (page 243)

      – Il est fait mention (c’est sans doute ma mention préférée) des « morts-vivants » page 211, en bref des morts pas morts, je vous donne le contexte : « l’Occident a fini par adopter une existence crépusculaire et à étendre indéfiniment les états de morts-vivants – malades à vie, immunodéprimés en sursis de cancer…« . (Les personnes immunodéprimées ou porteuses d’une maladie chronique apprécieront cette délicate énumération, où vibre un discret hommage à ce que le regretté Louis Pauwels appelait il y a longtemps le « sida mental » ; mais juger le livre eugéniste était, parait-il, excessif et la formule « la biopolitique, tyrannie de la faiblesse« , page 217, s’est sûrement glissée dans un chapitre par hasard)

      – Il est enfin, in extremis, fait mention des « morts que nous n’avons pas pu enterrer« . C’est, comme un remords, à la page 306 d’un ouvrage qui en compte 316. Mais on ne saura pas de quoi ils sont morts, les morts. Faut pas exagérer.

      J’arrête là la collecte de ce qu’il me semble difficile de ne pas lire comme un travail méthodique d’effacement

    • Pourquoi le Seuil publie-t-il un brûlot conspirationniste attribué à Julien Coupat ?

      Olivier Tesquet

      Le Seuil publie ce vendredi un pavé anonyme, vraisemblablement écrit par l’ancien meneur du groupe de Tarnac, qui légitime la paranoïa et alimente le risque confusionniste... Une “proposition politique originale”, défend la maison d’édition.

      C’est le mal du siècle autant que l’anathème de l’époque. Et voilà que certains en font une profession de foi. Ce vendredi, les éditions du Seuil publient un curieux « manifeste conspirationniste », épais et anonyme, couverture noire, lettrage blanc, postulat crépusculaire : « Dans un monde de paranoïaques, ce sont les paranoïaques qui ont raison. » En pleine crise de la vérité, qui peut ainsi sciemment choisir de se parer des atours du pyromane et convaincre une maison sérieuse de fournir la mèche ? Le Comité invisible, affirme L’Express. Nos sources précisent : après L’Insurrection qui vient (2007), À nos amis (2014) et Maintenant (2017), ce nouveau brûlot serait bien l’œuvre de « la même nébuleuse ingouvernable. » Et surtout de Julien Coupat, dont le nom reste lié à « l’affaire de Tarnac », sabotages de lignes de TGV en 2008 qui avaient donné lieu à un feuilleton judiciaire et politique très médiatisé. Désormais débarrassé de l’étiquette de « terroriste » à la suite d’une décision de la Cour de cassation, il reprend donc du service – sans le canal historique de son collectif autonome, qui s’est désolidarisé avant même la sortie du pamphlet – pour tenter d’imposer son magistère en complotisme à la gauche de la gauche.

      Ces trois cent soixante-dix-neuf pages verbeuses et contrariantes sont difficiles à restituer. Elles convoquent un cortège de prestigieux macchabées : Brecht (« La vérité doit être maniable comme une arme »), Machiavel (« Le mal doit se faire tout à la fois, afin que ceux à qui on le fait n’aient pas le temps de le savourer »), Kafka (« Nous vivons tous comme si nous étions des despotes »), Dick (« En toute franchise, nous estimons qu’il ne peut rien exister de plus dangereux qu’une société dans laquelle les psychopathes prédominent »). Mais aussi Foucault, Marx, Nietzsche, Freud, Adorno, Deleuze, Rimbaud, Baudelaire, Artaud, Pynchon ou Hegel, afin de démontrer que « les grands auteurs qui font chic dans les bibliothèques de livres jamais ouverts sont tous uniformément conspirationnistes. »
      La pandémie, vaste entreprise de manipulation ?

      L’état d’urgence sanitaire, les mesures de police, l’irrationalité de certaines décisions politiques, la corrosion des libertés publiques, tout ceci doit être rigoureusement ausculté. Mais Coupat va beaucoup plus loin. Il adopte une position authentiquement antivax, tantôt feutrée – il s’agirait de « se soustraire au parc humain » –, tantôt frontale – « La campagne mondiale de vaccination générale ne correspond à aucune rationalité médicale. Les “vaccins” dominants sont plus néfastes que le virus pour la plupart des gens, et n’immunisent pas contre la maladie en tant que telle. »

      Dans ce qui ressemble parfois à l’addendum étouffe-chrétien du capitalisme de surveillance décrit par Shoshana Zuboff, Coupat prend pour argent comptant les élucubrations des sciences comportementales, disqualifie tous les « fact-checkeurs » de la Terre – « qui veillent au sommeil prescrit » – et préconise un « great reset véritable », en référence à une théorie du complot popularisée par le documentaire Hold-Up. Il assure encore que « le désastre fait partie du plan » et que la crise sanitaire est « une expérience de management par l’incertitude. » Passant sous silence la réalité statistique de l’épidémie, il la réduit à une vaste entreprise de manipulation imprégnée d’exercices militaires, de programmes clandestins et de guerre froide, matrice de tous les maux. À le lire, nous serions toujours en plein dedans, comme prisonniers d’une opération pensée par la CIA...
      “Un livre qui va faire date, parce qu’il propose d’autres perspectives pour penser ce qui nous arrive.” Hugues Jallon, patron du Seuil

      Au téléphone, Hugues Jallon, le patron du Seuil, en est persuadé : « C’est un livre qui va faire date, tout simplement parce qu’il propose d’autres perspectives pour penser ce qui nous arrive. » Séduit par « une proposition politique originale, passionnante, intellectuellement structurée, même [s’il est] en désaccord avec certaines analyses », il a été convaincu par le pedigree des auteurs (sans révéler leur identité) et quelques échanges liminaires sur une messagerie privée. Aurait-il accepté de le publier sans savoir qui l’écrivait ? « Probablement pas. » Son titre ? « Une provocation à l’intelligence. »
      Se venger, mais de qui ?

      Le risque de procès en confusionnisme ? « Il existe. » Car au-delà du fond, il y a la forme. Ce manifeste ambitionne une offensive, Molotov à la main, pour reprendre à l’extrême droite un territoire du langage qu’elle a annexé de longue date. Peut-on se battre avec les mots de l’ennemi ? « L’extrême droite s’est bien appropriée celui de révolution, objecte-t-on au Seuil. Pourquoi ça ne fonctionnerait pas dans l’autre sens ? » L’argumentaire distribué à la presse insiste : le conspirationnisme serait « un réveil politique qu’il serait suicidaire de laisser » aux identitaires, à Zemmour ou à Le Pen. À l’entrée du dernier chapitre, le ton se fait volontiers imprécateur. « Nous voulons nous venger », peut-on lire en toutes lettres. Mais de qui, quand les complotistes voient le mal partout ?

      https://www.telerama.fr/livre/pourquoi-le-seuil-publie-t-il-un-brulot-conspirationniste-attribue-a-julien

    • 26 janvier. On m’apprend que le site Egalité et réconciliation, fédérant comme on sait les amis d’Alain Soral, a publié une critique louangeuse de l’ouvrage, suggérant que ce dernier laisse entrevoir un programme commun, et saluant la réconciliation du social et du national.

      Comme disait l’autre : It escalated quickly.

      Mathieu Potte-Bonneville

      merci @sombre

    • Mais non, il n’y a pas d’agenda, voyons... L’extrême gauche, qui a été roulée dans la farine depuis la fin des années 70, et précisément par la rouerie d’un Mitterrand, qui s’en est attaché les services, pour mieux en faire la collaboratrice – voire la putain ou le flic – du virage néolibéral, c’est à la fois Besancenot, les antifas, et Julien Coupat. Il y a donc plusieurs pièces dans la maison du seigneur gauchiste, et elles ne se valent pas toutes. On met de côté Poutou, qui est un clown. Seule Nathalie Arthaud s’en sort, parce que la base conceptuelle léniniste tient la route...

      Je m’en doutais, ces paroles ne pouvaient venir que du site Egalité et Réconcilation d’extrême droite, fondé par Soral !

      C’est Très Malin, faire un copier-collé du texte intégral de ces salopards de soraliens sans citer sa source, à la suite de celui de Potte-Bonneville pour pouvoir mieux discriminer l’extrême gauche afin de l’associer carrément à l’extrême droite.
      Merci @colporteur et Mathieu Potte-Bonneville !

    • Tu le fais exprès ou quoi @marielle ? C’est justement le problème que ce livre soit récupéré aussi vite par E&R en même pas une semaine, d’où le « It escalated quickly », c’est justement pour ça qu’il faut se poser la question du contenu si en si peu de temps ça peut être récupéré (ce n’est absolument pas le cas de plein d’autres textes).

      Par ailleurs, @colporteur a fait exprès de pas mettre lien pour pas leur faire de la pub et du trafic internet, donc peux tu supprimer au plus vite ce lien d’ici ?

    • J’ai retiré le lien @rastapopoulos mais j’aurais préféré que @colporteur donne clairement, dès le départ à la suite de son post ( comme vous le demandez souvent !) la source du texte d’Egalité et Réconciliation.
      S’il l’avait fait je ne m’y serais pas moi même connectée après avoir effectué des recherches.
      Le fait de l’avoir retranscrit dans sa totalité c’est lui donner une visibilité qu’il ne mérite pas.

      Pour revenir au sujet du livre moi j’aime bien cette définition du conspirationnisme :

      Le conspirationnisme procède de l’anxiété de l’individu impuissant confronté à l’appareil gigantesque de la société technologique.
      Il ne sert donc à rien de balayer le conspirationnisme comme faux, grotesque ou blâmable ; il faut s’adresser à l’anxiété d’où il sourd en produisant de l’intelligibilité historique et indiquer la voie d’une sortie de l’impuissance.

      La vérité est qu’il y a dans le conspirationnisme une recherche éperdue de vérité, un refus de continuer à vivre en esclave travaillant et consommant aveuglément, un désir de trouver un plan commun en sécession avec l’ordre existant, un sentiment inné des machinations à l’oeuvre, une sensibilité au sort que cette société réserve à l’enfance, au caractère proprement diabolique du pouvoir et de l’accumulation de richesse, mais surtout un réveil politique qu’il serait suicidaire de laisser à l’extrême-droite.

      Si vous êtes incapables de comprendre ceci c’est que vous êtes aussi dans une forme de déni.

      Et je termine sur une note positive en reprenant les mots d’ Hervé Kempf (Reporterre), ce que veut dire en fait con-spirer, c’est respirer ensemble, c’est entrer en plein dans la politique.

    • ce que veut dire en fait con-spirer, c’est respirer ensemble, c’est entrer en plein dans la politique

      Ce jeu de mot de Kempf digne de Lacan...

      Toujours pas lu le bouquin mais je pense que ces recensions vont m’en dissuader, ça confirme en tout cas, pour l’instant, le moment fasciste que je pressentais.

    • "cospirare vuol dire respirare insieme" est ici repris à radio Alice
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Radio_Alice

      Bologna 1977 : comunicazione e movimento
      https://www.radioalice.org/index.php?option=com_content&view=category&layout=blog&id=13&Itemid=129

      12 marzo 1977 Lo Sgombero di Radio Alice
      https://www.youtube.com/watch?v=3aFdAxSiZxc

      le « moment fasciste » vient de loin et attrape sur son chemin tout ce qu’il peut de divers héritages critiques

    • Mais encore une fois ça part dans tous les sens sans clarifier le départ : être conspirateur et conspirationniste c’est pas la même chose. Ceux qui « respirent ensemble » ce sont les conspirateurs. Être conspirationniste peut vouloir dire deux choses : c’est pas un acte (conspirer), c’est une idéologie, et la majorité du temps, ça désigne ceux qui voient des conspirations partout chez les autres, ça n’a donc rien à voir avec conspirer soi-même. Mais ça peut aussi désigner une idéologie qui voudrait qu’on se mette tous à conspirer (contre les pouvoirs). Ce qui n’a rien à voir non plus, mais qui peut parfaitement s’additionner à la première idéologie (trouver trop de conspiration partout ailleurs, même où il n’y en a pas ET vouloir qu’on se mette tous à conspirer).

      C’est donc totalement confus si on ne clarifie pas de quoi on parle à propos de telles ou telles personnes.

    • un seen qui avait toute sa place ici s’est évaporé...

      Il y a un lien intrinsèque entre cette espèce de nullité de la politique, ce devenir nul de la politique et cette insignifiance dans les autres domaines, dans les arts, dans la philosophie ou dans la littérature. C’est cela l’esprit du temps. Tout conspire à étendre l’insignifiance.

      Contre le conformisme généralisé - Stopper la montée de l’#insignifiance, Castoriadis
      https://www.monde-diplomatique.fr/1998/08/CASTORIADIS/3964

      ce manifeste con., c’est le monde d’après.

      mise en place de 4000 copies, les ventes démarrent bien, parait-il (pour feuilleter, on trouve un pdf)

      #zeitgeist

    • le « moment fasciste » vient de loin et attrape sur son chemin tout ce qu’il peut de divers héritages critiques

      +

      être conspirateur et conspirationniste c’est pas la même chose

      =

      les conspirationnistes sont des aspirateurs ? :-)

  • Here’s how Republicans ‘dismembered’ a Democratic stronghold | US voting rights | The Guardian

    Un magnifique “gerrymandring”, véritable cas d’école. La géographie est politique !

    https://www.theguardian.com/us-news/ng-interactive/2022/jan/25/nashville-tennessee-gerrymandering-congress-republicans
    –-----
    https://i.guim.co.uk/img/media/1c0b0a907d1f77e770204ad96badd870218838d8/0_1_2240_1344/master/2240.jpg?width=1200&height=630&quality=85&auto=format&fit=crop&overlay-ali

    Republican lawmakers in Tennessee gave final approval on Monday to an aggressive plan to split Nashville, a Democratic bastion, in a deeply Republican state, into several congressional districts as part of an effort to tilt the state’s congressional map in their favor. The plan is now waiting for approval from Governor Bill Lee, who is likely to sign it.

  • #conjoncture_ covid, mardi 25 janvier 2022 : les nouvelles hospitalisations se mettent elles aussi à décrocher un peu, les entrées en réanimation poursuivent sur leur baisse d’hier,
    les décès continuent à être nettement au dessus de l’extrapolation…

    • observé vs extrapolé


    hospitalisations :3842 (au lieu de 4253, -9,7%)
    réanimations : 380 (au lieu de 431, -11,8%)
    décès : 467 (au lieu de 410, +13,8%)

    • cvh


    donc, petite baisse des hospits cvh
    poursuite de la baisse des réas cvh
    poursuite de la hausse des décès cvh

  • Depuis la réforme du lycée de Blanquer, la part de filles qui font des maths en terminale a chuté de 10 points – Libération
    https://www.liberation.fr/societe/depuis-la-reforme-du-lycee-de-blanquer-la-part-de-filles-qui-font-des-mat

    Du temps de l’ancien système, les terminales S comptaient presque une moitié de filles, un taux qui a drastiquement diminué dans la nouvelle spécialité maths.
    […]
    Depuis la réforme, les lycéens choisissent trois spécialités en première et seulement deux en terminale. Ils doivent donc en abandonner une entre-temps et c’est souvent l’enseignement des maths qui en fait les frais. Il est donné la possibilité de garder les maths comme matière complémentaire optionnelle en terminale, mais de nombreux élèves ne le font pas. Aussi, l’année du bac, près de 40 % des lycéens ne font plus du tout de maths.

  • #conjoncture_covid, lundi 24 janvier 2022 :
    hospitalisations, à peu près en ligne
    entrées en réanimation, en baisse
    décès, en hausse

    • observé vs extrapolé


    hospitalisations : 3353, un peu moins que les 3421 extrapolées (-2,0%)
    réanimations : 337, nettement moins qu’extrapolé : 363 (-7,2%)
    décès : 393, nettement plus que les 346 anticipés (+13,5%)

    • cvh

    • c’est un des pire lundis pour métropole sur dc depuis 8 mois ; environ 2 semaines après le max sur réa ; p’tet un destockage des réa en fin de droit ?

    • dans un genre pas du tout matheux, à vue de nez, même avec toutes les circonstances favorables, Delta en baisse, vaccinations et doses de rappel en hausse, pas de montée subite du nouveau variant issu de Omicron, pas de nouveau variant inquiétant, je ne vois pas comment on imagine une forte baisse de ces indicateurs avant mi-mars. un mois avant la présidentielle. l’acceptabilité est proprement miraculeuse. on est super flex, il n’y a pas à dire.

      edit : perturbations possibles du scénario décrit plus bas : Omicron bis, réinfections, autre variant

    • je ne vois pas comment on imagine une forte baisse de ces indicateurs avant mi-mars

      Je supposes que le calcul, c’est que si tu contamines près de 10 millions de français chaque semaine, en commençant par ceux qui vont au travail et dans les transports en commun, en théorie en trois quatre semaines c’est torché, tu as ton immunité de groupe.

    • Autour de moi, j’ai des gens qui sont heureux de se dire qu’ils sont protégés pour 6 mois. Plus précisément, ils sont heureux de se dire que pendant 6 mois, ils peuvent aller dans les bars et les restos.
      J’arrive pas à m’y faire, mais le rouleau compresseur idéologique est bien là, et il m’effraie.

    • @biggrizzly Oui, les « 6 mois » correspondent, tiens donc, à la période durant laquelle ton « passe vaccinal » est validé par le fait d’avoir attrapé le Covid alors que tu n’es pas vacciné.

      À 300 000 ou 400 000 positifs détectés par jour, on est en train de fabriquer du « passe vaccinal non vacciné » à des niveaux proprement sidérants. (Mais si ce gouvernement avait pris des décisions cohérentes depuis le début, je pense qu’on s’en serait déjà aperçus.)

    • @colporteur, mi-mars me parait très, très loin ; sans disposer de boule de cristal, mi-février me parait plus probable. Comme dit plus haut par @arno*, l’ampleur des contaminations actuellement à l’œuvre devrait assécher le terrain favorable.

      Mais il est vrai que la comparaison avec le passé est difficile du fait, d’une part, du fort taux de vaccination qui décorrèle la montée vertigineuse des cas avérés de l’évolution de la charge hospitalière, du fait, d’autre part, des possibilités de réinfection, apparemment très fortes actuellement alors qu’elles étaient vues comme des exceptions dans les premières vagues.

      Mi-février, peut-être même avant ; c’est cette attente de la décrue qui m’a fait reprendre mon suivi conjoncturel, après le découragement (intense…) provoqué par la montée ininterrompue des indicateurs depuis tout début novembre.

      De ce point de vue, je n’arrive toujours pas à comprendre que les médias continuent à diffuser des graphiques en échelle arithmétique. On SAIT que la propagation est exponentielle, ergo on DOIT représenter sur l’échelle adaptée et donc #échelle_logarithmique

      (@arno*, on est assez nettement au dessus du niveau du CM2, mais le prochain chantier pour l’expression « spontanée » de mecton, pourrait être la découverte des graphiques semi-log…)

    • perso, je reste au CM2 et je dessine des exponentielles (les « régresseurs ») sur des graphiques en échelle linéaire ; pour l’instant, on voit bien que les montées sont un peu arrondies ; et les transitoires sont quasiment des droites, du coup pas trop besoin de semi-log en pratique - tant que ça part pas vraiment en sucette.

    • la stratégie #tous_contaminés va faire faire des économies de pfizz, sur les anti-vax et sur les pas-encore-tri-dosés ; un franc succès, quasi gratuit, pour le pass vaxinal (bio, grâce au micron). Bien joué Manu !

    • oui, c’est tout à fait ça ! ils ont trouvé une mesure non pharmaceutique à leur main tout comme ils avaient inventé d’emblée un passe non sanitaire (possibilité d’être en lieu clos sans masque). au « solutionnisme » technologique du vaccin (dans l’usage qui en est fait) s’ajoute le solutionnisme techno du contrôle.

      un crash test de deux ans qui fait enseignement, mobilisable pour gérer la crise écologique en jetant du lest (de la population, ici, et plus encore ailleurs) sous l’égide de gouvernements de l’état d’urgence (style « conseil de défense »).

      pour le court terme, je note que des perturbations du scénario décrit plus haut peuvent intervenir depuis Omicron bis, les #réinfections, d’autres variants.

      à moins que quelque chose comme une gauche se créée et politise la pandémie.

      #santé_publique #covid-19 #protocole_tous_infectés #gouvernementalité

  • #conjoncture_covid, dimanche 23 janvier 2022 :

    • observé vs extrapolé : comme hier, entrées en hospitalisations un peu en avance sur l’extrapolation, admissions en réanimation et décès nettement au-dessus

    • cvh
    et donc, petite hausse de la cvh pour les hospitalisations
    bien marquée pour les réanimations, avec un peu moins pour les décès, la forte hausse de samedi étant suivie d’un petit recul


    (on notera que le profil hebdomadaire de la semaine écoulée pour les réas semble assez différent de ceux des semaines précédentes)

    • mise à jour hebdomadaire de l’analyse conjoncturelle

      • tendances :
      hospitalisations, poursuite de la tendance précédente : +1,9% /jour
      réanimations, pratiquement plat : +0,4% /jour
      décès, croissance à +1,1% /jour

      • coefficients hebdomadaires
      avec les données du 20/12/2021 au 23/01/2022


      notez que les coefficients hebdomadaires des hospitalisations sont assez bien définis, ils sont nettement plus variables sur réanimations et décès

      • extrapolations pour la semaine à venir

      • cvh (avec nouvelle tendance et nouveaux clefs)


      mêmes constats que ci-dessus (c’est heureux) sur les 3 derniers jours (nouvelles estimations des cvh)
      poursuite régulière de la hausse des hospitalisations
      accélération de la hausse des entrées en réa (un peu moins forte que précédemment, puisque la tendance est passée de faiblement descendante à très faiblement montante)
      petite augmentation des décès, le dimanche compensant un peu le samedi

    • Pendant ce temps, SpF nous informe via TAC (tous anti covid) ; le titre est volontariste :

      Des signes encourageants, malgré une forte circulation du virus

      [TAC | dim. 23 janv. 2022 | 09:00]

      La deuxième semaine de janvier a été marquée par un taux d’incidence toujours très élevé doublé d’une forte pression hospitalière en France. Certains indicateurs offrent cependant un peu d’espoir.

      Le Covid-19 continue de circuler très fortement, dans toutes les régions françaises, en particulier en Île-de-France et en Auvergne-Rhône-Alpes, note Santé publique France (SpF) dans son rapport hebdomadaire. Au niveau national, durant la semaine du 10 au 16 janvier, on dénombre plus de 297 000 cas par jour en moyenne, ce qui représente une “augmentation moins marquée du nombre de cas” comparée à la semaine précédente. Le taux d’incidence le plus élevé est chez les 10-19 ans et chez les 30-39 ans.

      Les données recueillies par SpF montrent aussi que les nouvelles hospitalisations sont restées “stables à un niveau élevé” (13 787, -1 %) et que les nouvelles admissions en services de soins critiques étaient, elles, en diminution (1 844, -19 %).

      (Source : Santé publique France)

  • #conjoncture_covid, samedi 22 janvier 2022 : accélération partout, légère pour les hospitalisations, plus prononcée pour les réanimations et plus encore pour les décès.
    Bref, pas bon…

    • observé vs extrapolé
    hospitalisations : 1994, soit +14,8% de plus que les 1737 extrapolés
    réanimations : 214, soit +26,3% de plus que les 169 extrapolés
    décès (total) : 167, soit +37,9% de plus que les 121 extrapolés

    • cvh


    les remontées sont nettes, particulièrement pour les décès

    (sauf à ce qu’on ait un samedi atypique

  • #conjoncture_covid, vendredi 21 janvier 2022 : comme hier dans la ligne de la semaine dernière

    • observé vs extrapolation


    nouvelles hospitalisations : 3077 (un peu supérieur aux 2981 extrapolées)
    entrées en réanimation : 329 (également supérieur aux 300 extrapolées)
    décès : 233, ici, légèrement inférieur aux 240 estimés

    • données corrigées des variations hebdomadaires (cvh)


    cvh parfaitement en ligne pour hospits et réas, un peu décalée vers le bas pour décès

  • #conjoncture_covid, jeudi 20 janvier 2022 : on augmente un peu partout

    • observé vs extrapolation « de référence »
    nouvelles hospitalisations : 3053 (extrapolation : 2853)
    entrées en réanimation : 301 (extrapolation : 285)
    décès 245 (extrapolation : 241)
    on est partout au dessus de l’extrapolation (à peine pour les décès)

    • données corrigées des variations hebdomadaires


    on remarque l’augmentation de la cvh pour les hospitalisations
    la cvh des réanimations semblent, au moins, ne plus décroître (ce qui est la tendance de la semaine dernière)
    les décès, globalement, en ligne avec la tendance de la semaine précédente

  • #conjoncture_covid mercredi 19 janvier 2022 : finalement, en ce milieu de semaine, la dynamique des mouvements hospitaliers est dans la ligne de la semaine précédente :

    • observé vs extrapolé


    hospit :3187 (extrap. : 3036)
    réa : 330 (extrap. : 325)
    décès :231 (extrap. : 243)
    on est pratiquement dans les clous

    • données cvh


    ça oscille un peu, mais on reste proche des tendances précédentes

  • #conjoncture_covid mardi 18 janvier 2022

    résultats contrastés sur les 3 séries :
    hospitalisations, plutôt constantes 3509 (référence extrapolée 3599)
    admissions en réanimation, à la baisse 367 (référence 420)
    décès total, à la hausse 375 (référence 328)

    • observé vs référence

    • séries corrigées des variations hebdomadaires (cvh)