Rony Brauman : « À force de l’exercer, la violence retentit à l’intérieur de sa propre société » | L’Humanité
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Dans « le Manifeste pour les Palestiniens » (Éditions Autrement), l’essayiste, accompagné d’une dizaine d’auteurs invités, tente d’offrir de nouvelles perspectives de sortie de crise, privilégiant pour sa part
le droit des Palestiniens à une solution à deux États.
Pourquoi avoir intitulé votre
livre Manifeste pour
les Palestiniens ?
Rony Brauman Je l’ai volontairement appelé Manifeste pour les Palestiniens et non Manifeste pour la Palestine, car ce n’est pas un tract nationaliste. On ne trouve pas dans cet ouvrage collectif un plaidoyer commun pour une vision nationale mais une sorte de tentative de cheminement pour trouver de la reconnaissance, de la dignité mais aussi des droits individuels aux Palestiniens. C’est un manifeste dont les auteurs que j’ai invités parcourent des domaines différents. L’historien et militant de gauche israélien Shlomo Sand donne une réalité très subtile quant à la situation d’apartheid quotidienne dont est frappée la Cisjordanie. L’architecte Eyal Weizman raconte comment la pensée urbaine dans les territoires occupés représente l’accompagnement pratique de cette politique de colonisation. Il y a aussi une bande dessinée du Québécois Guy Delisle, auteur de Chroniques de Jérusalem. Et aussi le très beau travail photographique d’Anne Paq, notamment sur le fameux mur de séparation…
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