Le serpent a force de se mordre la queue s’est bouffé la tête !
Schneiderman n’a que le dérisoire qu’il mérite, ce type n’aurait d’ailleurs jamais du quitter les pages du Monde qui lui assuraient quelques distances avec lui-même, ses écrits étaient alors fort remarquables et intéressants. C’est un juste retour des choses que je ne peux m’empêcher de savourer.
Ma petite annalyse est que la télévision est un système ou le narcissisme médiatique est comme une bulle spéculative, l’auto-congratulation permanente qu’elle exerce permet à quiconque en franchissant le pas, de s’illusionner sur la valeur de son immense pouvoir en lui enfonçant la tête dans un égo aveugle et de plus en plus surdimensionné. L’impunité vient de là. On peut raconter n’importe quoi, le paravent télévision est censé faire écran. Dommage pour Schneiderman qu’avec internet les cartes aient été rebattues ! On ne remonte pas les rushs du film comme on veut en éliminant les acteurs indésirables sans se faire prendre la main dans le sac.
▻http://www.monde-diplomatique.fr/1996/04/BOURDIEU/5425