• Fidel Castro lauréat en Chine d’un prix de la paix alternatif au Nobel
    http://www.leparisien.fr/flash-actualite-monde/fidel-castro-laureat-en-chine-d-un-prix-de-la-paix-alternatif-au-nobel-11

    Un groupe d’intellectuels chinois a décerné à Fidel Castro un « prix de la #paix » qui se veut une alternative au prestigieux Nobel, en saluant les efforts de l’ex-président cubain pour « résoudre les crises internationales ».

    « #Castro, quand il était au pouvoir, n’a pas eu recours à la force ou à la violence pour résoudre les crises et les conflits dans les relations internationales, en particulier avec les Etats-Unis », a assuré Liu Zhiqin, l’un des organisateurs du « Prix de la paix Confucius », cité jeudi par le journal Global Times.
    Le père de la Révolution cubaine, depuis qu’il a pris sa retraite en 2008, « s’est employé sans relâche à rencontrer des dirigeants et des organisations étrangères et a beaucoup servi la cause de l’élimination des armes nucléaires », a-t-il ajouté.
    Le Lider maximo est pourtant connu pour avoir, durant la Guerre froide, soutenu militairement divers régimes marxistes ou mouvements révolutionnaires en Afrique ou en Amérique latine, allant jusqu’à envoyer des troupes combattre dans des pays tels que l’Angola, la Namibie, l’Ethiopie ou le Mozambique.
    #Fidel_Castro avait par ailleurs invité l’URSS à installer à #Cuba des missiles nucléaires pointés sur les États-Unis, menant les deux blocs au bord de la guerre atomique en 1962.

    • Le Lider maximo est pourtant connu pour avoir, durant la Guerre froide, soutenu militairement divers régimes marxistes ou mouvements révolutionnaires en Afrique ou en Amérique latine, allant jusqu’à envoyer des troupes combattre dans des pays tels que l’Angola, la Namibie, l’Ethiopie ou le Mozambique.

      Faudrait-il éduquer le journaliste du parisien sur le fait que l’intervention de Cuba en Angola était pour protéger le pays de l’Afrique de Sud qui pratiquait l’apartheid ? Et pourtant j’ai l’impression que ça donne de mauvais points à Castro cette affaire.

      Un peu plus fouillé :
      http://perspective.usherbrooke.ca/bilan/servlet/BMEve?codeEve=846

      En novembre 1975, Moscou se porte au secours de l’Angola. Son gouvernement de gauche, qui est dirigé par le Mouvement populaire de libération de l’Angola (MPLA), fait face à une large offensive de l’Afrique du Sud et de l’UNITA, un mouvement de guérilla pro-occidental soutenu notamment par les États-Unis. Ne voulant pas intervenir directement, l’Union des républiques socialistes soviétiques (URSS) demande à son allié cubain de le faire. L’URSS assume les coûts de l’opération, dont un pont aérien qui sert à transporter 36 000 soldats cubains en Angola. Ces troupes arrêtent l’offensive de l’UNITA. L’intervention cubaine ne se limite pas à l’Angola. Un contingent de conseillers est également envoyé au Mozambique, en 1975, et en Éthiopie, en 1977, afin de venir en aide à un gouvernement de gauche. Des Cubains épaulent aussi les forces de Robert Mugabe en Zambie et entraînent des membres du Congrès national africain en Rhodésie. Entre 1975 et 1989, on évalue à plus de 2 000 le nombre de Cubains qui perdront la vie en Afrique. La Havane apportera également une aide économique et médicale à ses alliés du Continent noir. En 1982, par exemple, 10 000 travailleurs de la construction serviront en Angola. Des écoles secondaires seront même construites à Cuba pour former des étudiants angolais, éthiopiens et mozambicains. Les Cubains joueront un rôle majeur en Afrique pendant la Guerre froide. En tout, 500 000 d’entre eux y seront impliqués d’une façon ou d’une autre. Cette présence prendra fin avec l’effondrement du bloc communiste, à la fin des années 1980.

      S’opposer militairement à une offensive d’un pays d’appartheid vers un autre pays ne va pas dans le sens de la paix selon Le Parisien donc.

    • J’avais même pas lu jusqu’aux bout :

      Le prix Nobel de la paix a été remis mercredi à Oslo à l’adolescente pakistanaise Malala Yousafzai et à un autre défenseur des enfants, l’Indien Kailash Satyarthi.
      Pour l’édition 2011 du prix, les chercheurs et professeurs membres du « jury » Confucius avaient choisi Vladimir Poutine, en raison de ses « remarquables actions pour préserver la paix dans le monde ».
      Depuis qu’il a laissé le pouvoir à son frère Raul, Fidel Castro se consacre à l’écriture et reçoit à l’occasion des dignitaires étrangers.

      Bon évidemment, Le Parisien a oublié le prix nobel de la paix à Obama qui ne ferme pas les centres de tortures illégaux toussa toussa. La dernière phrase, je suis pas assez bien calé pour dire en quoi on se fait une nouvelle fois enfumés, mais j’en ai la conviction ...

    • Un article intéressant du @mdiplo :

      Quand Cuba se battait pour l’Angola
      http://www.monde-diplomatique.fr/2014/10/CONCHIGLIA/50867

      La bataille de Cuito Cuanavale, dans le sud-est de l’Angola (janvier 1988), est le point culminant de treize années d’agressions sud-africaines contre la plus riche des anciennes colonies portugaises. Conscient de jouer son destin en Angola, Pretoria choisit l’escalade. Et M.Fidel Castro relève le défi. En accord avec les dirigeants angolais, il décide l’envoi de troupes supplémentaires et convainc le dirigeant soviétique Mikhaïl Gorbatchev de livrer des armements plus sophistiqués. En août 1988, l’Afrique du Sud se retire et accepte le plan des Nations unies pour l’indépendance de la Namibie. Cuba peut alors rapatrier ses troupes. Nelson Mandela considère l’échec sud-africain comme « le tournant dans la libération du continent du fléau de l’apartheid ». Les noms des soldats cubains morts en Angola figurent aujourd’hui avec ceux de tous les héros de l’histoire sud-africaine sur le mur du souvenir du Freedom Park, à Pretoria.

      Franchement ça donne envie de faire la révolution cubaine/bolivarienne en Europe ..

  • Quand Cuba se battait pour l’Angola
    http://www.monde-diplomatique.fr/2014/10/CONCHIGLIA/50867

    Avec sa nouvelle enquête « magistrale et érudite », selon les mots de Noam Chomsky, l’universitaire italo-américain Piero Gleijeses met à nu la responsabilité américaine dans la poursuite du conflit en Afrique australe après l’indépendance de l’Angola (11 novembre 1975).