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  • À Calais, l’État ne peut dissoudre les migrants - Visionscarto

    http://visionscarto.net/a-calais-l-etat-ne-peut-dissoudre

    http://vimeo.com/104997680

    http://seenthis.net/messages/290064

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    Qu’ils reposent en révolte... un film sur la barbarie démocratique

    http://blogs.mediapart.fr/blog/jerome-valluy/201111/quils-reposent-en-revolte-un-film-sur-la-barbarie-democratique

    Qu’ils reposent en révolte... un film sur la barbarie démocratique

    20 novembre 2011 | Par Jérôme VALLUY

    Sorti en salles le 16 novembre 2011, le film de Sylvain George « Qu’ils reposent en révolte (Des figures de guerre I) », déjà applaudi et primé dans les festivals depuis un an, connaît aujourd’hui un véritable succès médiatique, comme un documentaire exceptionnel sur les migrants, les migrations ou les politiques migratoires.

    C’est peut être le propre d’une œuvre majeure que de susciter des conflits d’interprétation et de classement, d’autant que chacun peut avoir envie de tirer le talent de Sylvain George à soi, les journalistes vers le documentaire, les chercheurs vers l’anthropologie visuelle, les artistes vers la création esthétique. Je n’y échapperai pas tout à fait en soutenant que ce film, bien loin d’être un documentaire sur les migrants est une création artistique d’anthropologie visuelle sur un sujet difficile à traiter visuellement : la barbarie démocratique.

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    Au cinéma, les migrants de Calais ou l’art de la révolte - Page 1 | Mediapart

    http://www.mediapart.fr/journal/culture-idees/161111/au-cinema-les-migrants-de-calais-ou-lart-de-la-revolte

    Au cinéma, les migrants de Calais ou l’art de la révolte

    16 novembre 2011 | Par Carine Fouteau

    Les migrants de Calais sur grand écran. Le film de Sylvain George, Qu’ils reposent en révolte (Des figures de guerre I), sort en salles ce mercredi. Mediapart présente en exclusivité deux séquences, Nuit d’hiver et Burning Fingers, rendant compte de la logique d’État à l’œuvre dans cette zone frontalière.

    Comment occuper un espace public mais interdit ? Comment la politique d’un État s’inscrit dans les corps des individus surtout quand ils sont considérés comme indésirables ? Comment des parcours singuliers résistent à une logique de contrôle et de répression toujours plus puissante ? Ces questions, le film de Sylvain George, Qu’ils reposent en révolte (Des figures de guerre I), les explore au travers de l’expérience sensible de migrants qu’il a rencontrés à Calais ces dernières années.

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    « Qu’ils reposent en révolte », un documentaire à voir dès mardi sur Mediapart

    http://blogs.mediapart.fr/edition/les-pepites-du-film-documentaire/article/191014/quils-reposent-en-revolte-un-documentaire-voir-des-mardi-sur-mediap

    Alors que la situation à Calais s’envenime à nouveau entre migrants, transporteurs routiers, policiers et habitants, Images en Bibliothèque et Mediapart vous propose de voir, dès mardi et pendant trois mois, le documentaire de Sylvain George, Qu’ils reposent en révolte.

    Très remarqué à sa sortie en 2011, voici ce qu’en dit Alain Carou, de la Bibliothèque nationale de France : « Le film montre les conditions d’existence des clandestins de Calais. Infinie précarité qui est, ni plus ni moins, la condition que l’on a choisi de leur faire, entre arrestations et destructions des campements, écrit . Le rythme très lent du film, le choix du noir et blanc concourent à une impression d’austérité extrême. Si l’on n’est pas rebuté, on entre dans une expérience de cinéma rare, puisqu’il s’agit d’atteindre à l’expérience de personnes qui vivent dans les mêmes lieux que nous et pourtant dans une toute autre réalité. Comment en effet, sinon par un cinéma radicalement différent, sortir des effets de familiarité pour faire entièrement droit à ce que la vie des sans-papiers, dans la précarité absolue qui est la leur, a de radicalement autre ?

    #migrations #asile #clais #sylvain_george

    • Et une recension d’un autre documentaire sur Calais :
      Calais comme lieu d’entre-mémoire

      Le propos de l’article est d’interroger le regard porté par le cinéma documentaire sur la situation des migrants bloqués aux alentours de Calais. Il s’agit de montrer que l’une des possibilités créatrices du documentaire est de convertir un non-lieu comme le camp de réfugiés de #Sangatte en un lieu d’entre-mémoire, mêlant des souvenirs et des témoignages renvoyant à des strates temporelles différentes. Pour étayer cette hypothèse, l’article repose sur une analyse comparée entre le documentaire anglais de Marc Isaacs Calais : The Last Border (2003) et le film français de Henri-François Imbert No pasarán, album souvenir (2003), deux œuvres qui entrecroisent la mémoire des sans-papiers avec des mémoires plus anciennes remontant à la Seconde Guerre mondiale et à la guerre d’Espagne.

      Opérativité du cinéma documentaire dans les films de #Marc_Isaacs et de #Henri-François_Imbert.

      http://www.espacestemps.net/articles/calais-comme-lieu-entre-memoire