Turkey clears way for Iraqi Kurdish troops to battle Islamic State in Kobane, Syria

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  • Ankara aiderait les combattants kurdes d’Irak à atteindre Kobané
    http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2014/10/20/kobane-les-peshmergas-autorises-a-passer_4509014_3218.html

    Il s’agit de Kurdes irakiens venus donner un coup de main militaire, mais pas en tapis volant. Donc... un petit pas de plus pour les Turcs qui les ont laissés passer avec armes et bagages, c’est le cas de le dire. Un petit pas vers un engagement militaire dont ils ne veulent pas mais qui se rapproche chaque jour un peu plus... Pour Rai al-youm (http://www.raialyoum.com/?p=168097), les pressions US ont fonctionné, et la Turquie est assez empêtrée dans ses contradictions.

    • http://www.washingtonpost.com/world/us-drops-weapons-aid-to-kurds-fighting-islamic-state-in-syria/2014/10/20/2f1ed41c-5801-11e4-b812-38518ae74c67_story.html

      For its part, the main Syrian Kurdish party, the Kurdish Democratic Union (PYD), is wary that its power could be undermined by allowing the more politically connected Iraqi Kurds, who maintain close ties with the West and relatively good relations with Turkey, to join their fight.

      Idriss Nasaan, a spokesman for the Kobane Kurds, said the Iraqi Kurdish fighters will be welcome only if they “agree to fight under the command” of the local leadership.

      (...)

      Although Turkish media reported that the movement of the Iraqi forces into Kobane had already begun, U.S. officials said they expected the next 24 hours to be decisive in reaching a firm agreement among all parties, including the Syrian Kurds.

      http://www.nytimes.com/2014/10/21/world/middleeast/kobani-turkey-kurdish-fighters-syria.html?_r=1

      The decision to permit fighters aligned with different Iraqi Kurdish factions — groups that are aligned with Turkey — to join the battle in Kobani allows Mr. Erdogan to maintain his stance against the P.K.K. while addressing some of the criticism of his policy.

      “Opening a passage for the pesh merga creates the impression that Turkey has changed its stance, and is on board with the coalition against ISIS,” said Halil M. Karaveli, an expert on Turkey and a senior fellow at the Central Asia-Caucasus Institute in Stockholm. “But this move is actually in Turkey’s own interests.” Mr. Karaveli said the pesh merga would counterbalance the Kurdish groups in Kobani that Turkey opposes.

    • Kobane : où sont passés les renforts kurdes annoncés ?
      http://www.rfi.fr/moyen-orient/20141022-aide-kobane-syrie-turquie-kurde-irak-ei-passes-peshmergas-kurdes

      « Y a-t-il quelqu’un qui comprend le jeu du gouvernement turc ? », se demande l’influent éditorialiste Murat Yetkin du journal Radikal ce mercredi matin 22 octobre. Toute la presse turque se pose la même question : « où sont ces peshmergas, sont-ils même passés ? », dans la foulée de ceux qui affirment qu’ils auraient pu rejoindre Kobane.

      Les Kurdes d’Irak vont envoyer des renforts à Kobané
      http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2014/10/22/les-elus-kurdes-d-irak-approuvent-l-envoi-de-combattants-a-kobane_4510728_32

      Kobané devrait toutefois bientôt se voir envoyer des renforts de combattants kurdes irakiens puisque le Parlement du Kurdistan irakien a approuvé, mercredi, l’envoi de pershmergas.

      Aucune indication n’a été donnée sur le nombre de peshmergas qui pourraient être déployés et le délai pour qu’ils rejoignent la ville assiégée. L’opération de soutien a été placée sous le patronage de Massoud Barzani, le président du gouvernement régional du Kurdistan d’Irak, le meilleur allié d’Ankara dans la région.

    • Un choix de titre farfelu,

      Kobane : les Kurdes syriens vont recevoir le renfort de l’Armée libre syrienne
      http://www.45enord.ca/2014/10/kobane-les-kurdes-syriens-vont-recevoir-le-renfort-de-larmee-libre-syrienne

      Les combattants kurdes qui défendent la ville syrienne de Kobané assiégée par les djihadistes vont recevoir le renfort de 1.300 hommes de l’Armée syrienne libre (ASL, opposition modérée), a affirmé vendredi le président turc Recep Tayyip Erdogan.

      « Le PYD (Parti de l’union démocratique, le principal parti kurde syrien) a accepté (le renfort de) 1.300 hommes de l’ASL, ils sont en pourparlers pour définir le chemin par où ils passeront », a déclaré M. Erdogan à Tallinn lors d’une conférence de presse conjointe avec son homologue estonien Toomas Hendrik Ilves.

      Dans un entretien accordé vendredi à l’agence de presse kurde Firatnews, le chef du PYD Saleh Muslim a cependant catégoriquement démenti le chef de l’État turc.

      « Ce n’est pas vrai. Il n’existe aucune déclaration de l’Armée syrienne libre sur un tel accord », a assuré M. Muslim, qui a accusé la Turquie de « vouloir créer la confusion ».

      Lors de sa conférence de presse, M. Erdogan a également précisé que, finalement, seuls 150 combattants kurdes irakiens, les peshmergas, devraient rejoindre Kobané (Aïn al-Arab en langue arabe) en passant par le territoire turc.

      « Je viens d’être informé que le nombre de peshmergas a été réduit à 150 », a-t-il indiqué, après avoir annoncé la veille que ces combattants seraient 200.

      Les autorités turques ont annoncé lundi qu’elles autorisaient le passage par leur sol de renforts de peshmergas irakiens à destination de Kobané, située à quelques kilomètres à peine de la frontière turque.

      « Comme vous le savez, nous nous sommes mis d’accord dans nos discussions avec (le président américain Barack) Obama pour que l’ASL soit notre premier choix (pour des renforts à Kobané) et les peshmergas le second », a expliqué M. Erdogan.

      Les Kurdes syriens accueillent avec scepticisme un renfort rebelle à Kobané
      http://www.lorientlejour.com/article/892789/les-kurdes-syriens-accueillent-avec-scepticisme-un-renfort-rebelle-a-

      Les Kurdes syriens ont accueilli vendredi avec scepticisme l’annonce par le président turc de l’envoi par l’Armée syrienne libre (ALS) de 1.300 rebelles pour les aider à défendre Kobané contre les jihadistes de l’Etat islamique (EI).

      Deux hauts responsables syriens kurdes, interrogés par l’AFP, ont souligné qu’il serait plus utile que les rebelles syriens ouvrent de nouveaux fronts contre le groupe extrémiste sunnite ailleurs en Syrie.

      Lors d’un déplacement à Tallinn, le président turc Recep Tayyip Erdogan a annoncé que « le PYD (Parti de l’union démocratique, le principal parti kurde syrien) avait accepté (le renfort de) 1.300 hommes de l’ASL ».

      La veille, un commandant rebelle syrien, le colonel Abdel Jabbar al-Okaidi, ancien de la direction de l’ASL, affirmait à la chaîne Al-Jazeera que ses troupes « se rendraient à Aïn al-Arab (Kobané en arabe, ndlr) dans les prochaines 36 heures », en passant par la frontière turque.

      « Comment la Turquie peut-elle coordonner un parti qu’elle accuse de terrorisme ? », s’est interrogée le porte-parole du PYD en Europe, Nawaf Khalil.

      Il a par ailleurs reproché à la Turquie ne pas avoir rejoint d’un point de vue militaire la coalition internationale, qui mène depuis un mois des frappes contre des positions de l’EI en Syrie. « Si la Turquie voulait vraiment combattre le terrorisme (de l’EI), elle rejoindrait la coalition arabo-occidentale », a estimé M. Khalil.

      Selon lui, il serait par ailleurs plus utile aux forces kurdes que les rebelles ouvrent d’autres fronts dans le pays, plutôt que de venir les aider à Kobané.

      « Nous n’avons aucun problème avec l’ASL, qui combat pour la liberté et la démocratie et qui respecte la volonté du peuple kurde (...), mais en ce qui concerne (Okaidi) qui se rend à Erdogan (...), nous ne l’autoriserons pas à jouer le rôle d’un cheval de Troie, en mettant en place les politiques et plans fous d’Erdogan », a affirmé le porte-parole les milices kurdes des Unités de protection du peuple (YPG), Bulat Jan. « S’ils veulent vraiment combattre l’EI, ils peuvent attaquer (les jihadistes) depuis Azaz et Afrine en direction de l’est » et aussi ouvrir des fronts dans le nord de la Syrie, à Al-Bab, Minbej et Jaraboulous, a indiqué M. Jan.