• Mort du PDG de Total : les contrôleurs aériens mis en cause
    http://www.lemonde.fr/economie/article/2014/10/22/mort-du-pdg-de-total-l-avocat-du-conducteur-de-la-deneigeuse-incrimine-les-c

    « C’est un homme simple, ajoute-t-il, un retraité qui tenait beaucoup à ce travail car il ne pouvait pas vivre de sa retraite. Il travaillait dans cette entreprise [l’aéroport de Vnoukovo] depuis dix ans ».

    #cumul_emploi_retraite, l’avenir,…

    • Pour cet avocat, il faut chercher ailleurs les responsabilités de ce tragique accident, et tout particulièrement du côté des contrôleurs aériens : « leur but est justement de contrôler ce qui se passe sur les pistes », souligne-t-il.

      Or, de ce côté-ci également, la rumeur s’est répandue de façon insistante sur la présence, cette nuit-là, d’un aiguilleur du ciel inexpérimenté. Une jeune femme, si l’on en croit la presse russe, présentée comme une « stagiaire » embauchée depuis quelques mois.

      Eh ben, elle est belle la rumeur... Aurait-on précisé « un jeune homme » s’il s’était agit d’un contrôleur du ciel inexpérimenté ?

      et vu d’ici ça ressemble plutôt à un défaut de procédure, un engin retardé et perdu qui essaie de rattraper la colonne en pleine nuit, ce n’est sans doute pas un cas de figure appréhendé dans les procédures.. Le chauffeur de l’engin n’évoque pas de procédure d’alerte, il dit juste « qu’il s’est perdu ». On voit pas comment le contrôleur aérien aurait pu surveiller et deviner cela..

    • Dans un autre article, Le Courier de la Russie http://seenthis.net/messages/304481, j’ai lu qu’après le passage des déneigeuses, un autre véhicule doit passer sur la piste pour la déclarer opérationnelle.

      « Selon les consignes de sécurité de l’aéroport, un véhicule de service aurait dû être envoyé pour contrôler la piste après le passage de la déneigeuse, afin de s’assurer que rien ni personne ne s’y trouve – et le feu vert pour le décollage n’aurait dû être donné qu’après. »

    • ah oui, merci pour le lien :

      Pour Valeri Chelkovnikov, président de l’agence d’analyse Aviation Safety, le supposé état d’ivresse du conducteur de la déneigeuse illustrerait d’ailleurs cette désorganisation généralisée, car « il y aurait, dans ce cas, violation de toutes les procédures de contrôle ». Ce à quoi l’expert Alexandre Krivolapov ajoute l’absence de phares antibrouillard sur les déneigeuses : « De fait, ni les contrôleurs, ni l’équipage de l’appareil ne pouvaient voir qu’un engin de nettoyage se déplaçait sur la piste », assure l’ingénieur.

      Un constat pour le moins étonnant quand on sait que 90 % des vols VIP décollent du terminal 3 de Vnoukovo, dont ceux des dirigeants russes.