À l’Hermet, la route fantôme existe bel et bien - 27/10/2014

La France a toujours une industrie automobile forte : elle est un symbole, elle a beaucoup d’emplois, les PDG et les actionnaires sont influents, elle continue à représenter l’innovation et le progrès.
Quel est le nom d’un constructeur de voiture belge ?
La différence de la dépendance à la voiture est là.
Mais, si nous parlons de substituer la bière au vin, les belges seront toujours très conservateur ;)

L’Allemagne aussi est une nation de bagnoles... et de vélos. Il y a 30 ans (putain, 30 ans !), j’avais été soufflée par la place laissée partout au vélo, par le fait qu’il existait des parking à vélo dans les gymnasiums et que les mecs qui venaient en mob passaient pour de gros ringards, par les pistes intercités qui traversaient les forêts et les champs, loin de routes, par le fait que même dans les supermarket, la place des vélos était prévue. L’Allemagne, c’est pourtant BMW, Volkswagen, Mercedes, etc.

Donc, l’argument ne tient pas.

À côté d’Auch, quand ils ont ouvert la nouvelle 4 voies pour Toulouse, l’ancienne nationale a été déclassée. Du coup, un malheureux élu a proposé qu’on profite de la largeur supplémentaire pour tracer une piste cyclable.
C’était carrément une bonne idée, pas chère du tout.

Tollé des autres : la largeur en plus doit être cassée pour... fabriquer de nouvelles routes !

Font chier !

Non, le fait d’avoir une grosse industrie automobile n’est pas un argument « solide ». L’argument solide en France, c’est la mentalité unilatérale. Pas de bateau dans les rivières non plus ; le fret se casse la gueule.
On « fait » de l’écologie avec du nucléaire. C’est fort !
Mais, en même temps, il y a des routes fantômes et des ploucs qui font investir à des étrangers n’importe comment ;
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