La violence d’Etat

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  • Sivens/Testet : la face cachée de l’iceberg
    http://www.eauxglacees.com/Sivens-Testet-la-face-cachee-de-l

    Eaux glacées publie le témoignage d’un fonctionnaire, soumis à l’obligation de réserve, mais qui a souhaité réagir à nos derniers billets sur l’affaire du barrage, contesté, de Sivens. « La face cachée de l’iceberg, ce sont tous ces hauts fonctionnaires très actifs et très discrets dans les coulisses. Les hommes politiques ne pourraient rien sans ces fonctionnaires. Par exemple, dans le cas récent de Sivens, il est dit timidement et gentiment dans le fameux rapport "d’Expertise du projet de barrage de (...)

    • Tous les fonctionnaires en police de l’eau connaissent les cas de collègues qui, ayant refusé d’émettre un « avis favorable » au massacre d’une petite rivière par une Installation classée pour la protection de l’environnement (ICPE), ont été démis de leurs fonctions sur le champ, alors que leurs arguments techniques étaient en béton et qu’ils se sont révélés exacts par la suite, quand l’avis favorable a été émis par des arrivistes sans scrupules sur une étude d’impact bidon.

    • Comme je le disais il y a seulement une semaine, le « silence valant accord » n’était pas fait pour arranger les citoyens : http://seenthis.net/messages/305567
      Maintenant, c’est clair qu’ils se foutent vraiment de tout, sauf de se gaver avant la fin du monde.

      Et ne parlons pas du scandale énorme des avis « réputés favorables » ! Il suffit à l’Etat d’affecter de moins en moins d’agents à la police de l’eau, comme c’est le cas depuis la RGPP et la MAP. Ils n’ont pas le temps d’analyser toutes les études d’impacts ICPE, et comme au CDH (CoDERST maintenant), « Sans réponse dans le délai imparti, l’avis est réputé favorable »... Ce n’est pas pour rien que la ressource en eau et la biodiversité sont à présent complètement dégradées et qu’il y a des pollutions accidentelles !

    • « La face cachée de l’iceberg, ce sont tous ces hauts fonctionnaires très actifs et très discrets dans les coulisses. Les hommes politiques ne pourraient rien sans ces fonctionnaires.

      Par exemple, dans le cas récent de Sivens, il est dit timidement et gentiment dans le fameux rapport "d’Expertise du projet de barrage de Sivens (Tarn)" que :

      "Le contenu de l’étude d’impact est considéré comme très moyen, au-delà de la stricte question des solutions alternatives. Par exemple, l’impact sur le régime hydraulique du cours d’eau en aval de la retenue est décrit assez sommairement."

      Le problème, ce n’est pas que l’étude d’impact soit bidon, elles le sont toutes par construction, et tout le monde s’en tape, ministère compris, puisque c’est le pétitionnaire qui choisit et paye son bureau d’étude. On surnomme d’ailleurs en interne les études d’impact des "Cherchez l’arnaque"...

      Le problème, c’est que les autorisations administratives aient été données malgré une étude d’impact bidon. C’est là qu’il faudrait creuser, dans la distribution et le bidonnage des dossiers et/ou des "avis favorables".

      Tout est dit : l’administration n’est que le bras armé de l’oligarchie politique qui ne pense qu’à s’attirer les bonnes grâces d’un électorat potentiel.
      #clientélisme #démocrassouille

      http://blogs.mediapart.fr/blog/vingtras/060814/la-democrassouille
      http://blogs.mediapart.fr/blog/vingtras/291014/la-violence-detat