L’Hebdo Magazine Liban Actualité Politique Economie Reportage Confidences Lebanon News

/k2

  • #Georges_Corm. La mainmise du #FMI et de la #Banque_mondiale se rapproche
    http://magazine.com.lb/index.php/fr/component/k2/item/19346-georges-corm-la-mainmise-du-fmi-et-de-la-banque-mondiale-se-rappr

    La sortie de crise qui se rapproche c’est la mainmise du FMI et de la Banque mondiale et encore plus de politique d’#austérité, ce qui réduit d’autant plus les recettes de l’Etat. Les conférences de Paris I, Paris II, Paris III, Paris IV ont contribué à engager l’économie libanaise dans la mauvaise voie

    Les manifestants réclament la démission du gouvernement et la constitution d’un gouvernement de #technocrates susceptibles de sauver l’économie. Qu’en pensez-vous ?
    Un gouvernement technocrate est un mythe, pas une solution. Derrière les technocrates, il y a toujours un #politique.

    #Liban

    • Comment évaluez-vous le plan de sauvetage de Saad Hariri, sa sortie de crise ?

      On continue dans les mêmes errements et dans les mêmes politiques économiques absolument absurdes, avec cette future source de gaspillage et d’endettement qui s’appelle CEDRE et qui ne va qu’aggraver la mainmise de certains pays occidentaux qui prétendent nous aider sur le plan économique. Ça suffit de faire des investissements, il faut d’abord améliorer les investissements existants, et non pas chercher à gaspiller de l’argent dans des projets où les entrepreneurs de travaux publics s’en mettront plein les poches. CEDRE, ce ne sont que des emprunts.

      CEDRE n’est que l’un des points du plan. Ne pensez-vous pas que 0,63% de déficit et un budget sans taxes ni impôts sont de bonnes mesures ?

      Je peux vous faire un budget dans lequel j’ai du surplus budgétaire alors qu’en réalité je sais très bien que je vais faire du déficit. On peut toujours réduire le déficit artificiellement dans le projet de budget. Nous avons un ministre des Finances très fantaisiste qui est dictateur dans son ministère. C’est un très grave problème d’affermer le ministère des Finances à un des principaux partis connus pour ses gaspillages et sa mauvaise gestion.

      Que pensez-vous du volet privatisations du plan ?

      C’est appauvrir l’Etat complètement, alors que la seconde source de revenus de l’Etat provient des télécoms. Si on veut encore plus affaiblir l’Etat, on les privatise.

      Vous ne croyez pas à ce plan donc ?

      Ce n’est même pas un plan. Un plan doit être réfléchi, avec une bonne connaissance de l’économie, de ce qu’il faut réformer à l’intérieur de l’économie. C’est la domination du néo-libéralisme avec des gens qui ont plein de prétextes pour s’en mettre plein les poches. On a un gouvernement autiste qui n’a rien changé à sa politique économique, comme un train aveugle.

    • En revanche, pas un mot sur l’apparent dépassement du confessionnalisme par ces immenses manifestations qui ont eu lieu partout et par toutes les confessions, ce qui est tout de même un élément inédit, pour que le peuple libanais puisse enfin peser (en tant qu’ensemble de citoyens, et non de sujets confessionnels) sur les orientations politiques.

  • Interview de l’ambassadeur russe au Liban
    http://magazine.com.lb/index.php/fr/component/k2/item/18026-alexander-zasypkin-il-ne-faut-pas-toucher-aux-fronti%C3%A8res-des

    Les risques d’une guerre israélienne contre le Hezbollah au Liban ou en Syrie sont-ils aujourd’hui plus grands ? « La situation générale sur le plan international est compliquée et l’évolution est difficile à prévoir, répond M. Zasypkin. L’équilibre de la terreur entre le Hezbollah et Israël empêchait l’éclatement d’une guerre. Nous constatons que le ton a changé ces derniers temps, aussi bien dans le cas de la Corée du Nord que du Hezbollah. Il y a des parties qui menacent de déclencher des hostilités. Les Américains contre Pyongyang ainsi que les Israéliens, qui intensifient leurs raids en Syrie contre des positions du Hezbollah. Ces actions et ces propos belliqueux peuvent avoir de graves conséquences, qui doivent faire bien réfléchir ceux qui en sont responsables. Personnellement, je ne pense pas que l’Etat hébreu choisira l’option militaire. Nous sommes plutôt dans une optique d’encerclement du Hezbollah à travers des sanctions et des pressions ».
    Dans ce contexte incertain, le référendum sur l’indépendance organisé dans le Kurdistan irakien ne prélude-t-il pas au partage des pays de la région en entités ethniques et confessionnelles ? « Le projet de partage n’est pas nouveau, fait remarquer M. Zasypkin. Avant même la fondation du califat (de Daech), l’idée d’un sunniland était évoquée non pas par les terroristes mais par des intellectuels arabes et occidentaux. Ledit printemps arabe s’inscrivait déjà dans ce contexte. Certes, les populations avaient des revendications parfois légitimes, mais d’autres acteurs possédaient des agendas politiques, économiques et sécuritaires qui aboutissaient, in fine, au démembrement des Etats. Le projet de modification des frontières au Moyen-Orient et de création de cantons confessionnels ne date pas d’hier. La question du référendum est une partie de ce grand tableau. Chaque acteur possède ses objectifs et les Kurdes ont les leurs. Au début de chaque nouvelle étape, les acteurs redéfinissent leurs priorités pour tenter d’atteindre leurs buts. La position de la Russie est claire : nous sommes catégoriquement opposés à tout changement des frontières des Etats de la région et nous luttons, militairement et politiquement, contre le partage. Dans le même temps, il faut garantir les droits des composantes ethniques et confessionnelles à travers un dialogue national. Dans ce cadre, il est important de noter que les zones de désescalade en Syrie visent à normaliser la situation et non pas à consacrer des zones d’influence. Nous sommes parfaitement conscients que ces arrangements doivent prendre fin lors de la solution politique. Cela va se produire inéluctablement car les enjeux ne sont pas régionaux mais internationaux et sont liés à l’émergence d’un nouvel ordre mondial multipolaire. Un ordre basé sur le pluralisme auquel participeraient non pas des cantons ou des pays démembrés mais des Etats souverains. C’est pour prévenir le partage de la Syrie que l’armée gouvernementale et les Russes se sont dirigés vers l’est pour reprendre Deir Ezzor, tout comme les autres batailles livrées ces deux dernières années, depuis l’intervention de la Russie, et qui ont permis de renverser les rapports de force en faveur de l’Etat syrien. Plus l’armée syrienne libère des territoires, moins la division du pays est possible. Mais le réalisme nous pousse à dire qu’il existe encore sur le terrain des forces étrangères, présentes d’une manière illégale. Cette présence suscite chez nous des craintes quant à l’avenir ».

  • Abbas Ibrahim (Sureté générale libanaise) L’homme des missions impossibles
    http://magazine.com.lb/index.php/fr/component/k2/item/17932-abbas-ibrahim-l%E2%80%99homme-des-missions-impossibles?issue_id=2

    Le général Ibrahim n’exclut pas des « événements inattendus » après la défaite de l’ex-Front al-Nosra dans le jurd de Ersal. Il ne croit pas, cependant, à une infiltration massive des terroristes dans les régions libanaises. « Le peuple libanais, aussi bien dans sa composante chrétienne que musulmane, n’est pas un terreau fertile pour le terrorisme, assure-t-il. Il y a, dans chaque chrétien libanais, une partie de culture musulmane. L’inverse est aussi vrai. Ce mélange a créé un modèle unique qui fait que le Libanais tend, naturellement, vers la modération. Il existe des exceptions, comme partout dans le monde, mais elles sont individuelles ».
    La couverture accordée par le pouvoir politique aux services de sécurité facilite énormément leur travail. « En dépit des dissensions politiques autour de certains dossiers, la sécurité reste un domaine sacré qui ne fait l’objet d’aucun questionnement ou doute », dit-il.
    Mais cela n’a pas été toujours le cas. L’armée libanaise et les services de sécurité n’ont-ils pas fait l’objet de campagne de dénigrement de la part de certains hommes politiques ? « Dans le passé, le ciblage des services de sécurité s’inscrivait dans le cadre de surenchères politiques, répond le patron de la SG. Le pays était profondément divisé, sans président de la République. L’esprit du pacte national faisait défaut. Les circonstances ont changé aujourd’hui. Le circuit constitutionnel est de nouveau en place et les institutions fonctionnent normalement, ce qui nous assure la couverture politique nécessaire pour pouvoir accomplir notre mission ».
    Aujourd’hui, la lutte contre le terrorisme est globalisée. Cette réalité impose une coopération sécuritaire au niveau régional et international. « Je dis toujours aux délégations étrangères qui nous rendent visite ou aux responsables sécuritaires que nous rencontrons lors de nos voyages que le Liban est en première ligne, déclare Abbas Ibrahim. Je leur explique qu’en luttant contre le terrorisme, le Liban se défend, bien entendu, mais il protège aussi leurs propres pays. Ils doivent donc nous apporter une aide logistique afin que nous puissions mener cette bataille dans les meilleures conditions ». Le directeur de la SG souligne, dans ce cadre, que la coordination avec les services de sécurité arabes et étrangers est « quasi-quotidienne » : « A chaque fois que le besoin se fait sentir, j’appelle directement les responsables sécuritaires arabes et étrangers. La coopération est étroite et le contact permanent ».

  • Reconstrution de la Syrie. Quel rôle pour le Liban ?
    http://magazine.com.lb/index.php/fr/component/k2/item/17931-reconstrution-de-la-syrie-quel-r%C3%B4le-pour-le-liban??issue_id=

    En partenariat avec la Banque mondiale, la Banque islamique de développement et certaines entités de l’Onu, le gouvernement libanais planche sur l’examen de plusieurs initiatives susceptibles d’aider le Liban et la Syrie à encourager l’échange commercial bilatéral et les investissements étrangers. Anticipant la signature de contrats lucratifs dans le cadre de la reconstruction, l’Unido soutient les chantiers en cours pour la création de trois zones industrielles situées dans la plaine de la Békaa, au Liban-Nord et au sud de la région du Chouf, où des firmes industrielles pourraient s’installer et satisfaire la demande du marché de Damas. Dans la foulée s’inscrit le financement par la BM de la réhabilitation de 700 km de route Liban-Nord. A l’heure actuelle, Tripoli serait devenue la principale voie d’approvisionnement de la ville de Homs et un hub vital pour la reconstruction à venir de la Syrie. Un autre atout s’ajoute à Tripoli, celui de son port, qui bénéficie d’une position géostratégique et qui connaît depuis 2012 un énorme chantier d’agrandissement. Selon Ahmad Tamer, président du port de Tripoli, il n’y aurait aucun port syrien pour le moment qui soit prêt sur un plan logistique à accueillir les grands navires. Le tirant d’eau du port de Tripoli est d’environ 15,5 mètres et serait en passe d’atteindre une profondeur de 17 mètres. De plus, l’itinéraire du transport routier des marchandises déchargées au port de Tripoli ne comprend que des routes droites pour atteindre Homs. Par ailleurs, ce port possèderait l’avantage de travailler en tandem avec la zone économique spéciale située à proximité de la mer, qui nécessite un financement de près de 30 millions $ pour son achèvement. Autre projet ambitieux encore à l’étude pour le nord du Liban : l’édification d’une ligne de chemin de fer d’une longueur de 30 km reliant Tripoli à la frontière commune avec la Syrie.

  • Michel Aoun à Baabda. Les défis d’un mandat
    http://magazine.com.lb/index.php/fr/component/k2/item/17314-michel-aoun-%C3%A0-baabda-les-d%C3%A9fis-dun-mandat?issue_id=253

    Au cas où M. Berry décide finalement de participer au gouvernement, commencera alors le processus de la formation, qui est loin d’être une sinécure. La question du tiers de blocage, accordé depuis les accords de Doha au 8 mars, fera l’objet d’intenses tiraillements. Deux scénarios sont envisagés : le premier accorde un tiers de blocage aussi bien au 8 mars qu’au 14 mars (ou ce qui en reste). Le deuxième ne prévoit pas de tiers de blocage, mais trois blocs ministériels de tailles égales : le 8 mars, le 14 mars et les « centristes », réunis autour du Parti socialiste progressiste (PSP). Le scénario 2 a peu de chance de se réaliser, selon divers milieux politiques.
    Dans l’hypothèse où l’écueil du tiers de blocage est surmonté, un autre obstacle de taille se dressera devant les présidents Aoun et Hariri, celui de la répartition des portefeuilles. C’est à ce stade que les gros appétits se manifesteront. Nabih Berry exige, selon ses sources, le ministère des Finances et celui de l’Energie et de l’Eau. Si ces deux maroquins lui sont attribués, cela signifie que le président Aoun aura décidé de reporter le lancement des réformes défendues par son bloc parlementaires depuis des années, notamment l’extraction des hydrocarbures, la réhabilitation et la modernisation du réseau électrique et l’exploitation des ressources hydrauliques.
    Passé le cap difficile de la répartition des portefeuilles, viendra la rédaction de la Déclaration ministérielle. Il est clair que le Hezbollah n’acceptera aucune allusion à son désarmement ou au retrait de ses troupes de Syrie, et restera attaché à « l’équation d’or » de sayyed Nasrallah, armée-peuple-Résistance. Saad Hariri sait déjà qu’il sera confronté à cette difficulté, qui s’est transformée en casse-tête depuis que l’Arabie saoudite et les Etats-Unis ont accentué leurs pressions sur le parti chiite. Au lendemain de l’annonce par M. Hariri de son soutien à la candidature de Michel Aoun, le Conseil des ministres saoudien avait d’ailleurs réaffirmé la détermination du royaume « à lutter contre le terrorisme du Hezbollah ».

  • Jamil Sayyed. De Taëf à nos jours, élections et prorogations
    http://magazine.com.lb/index.php/fr/component/k2/item/17313-jamil-sayyed-de-ta%C3%ABf-%C3%A0-nos-jours-%C3%A9lections-et-pror

    mprisonné pendant trois ans et demi dans le cadre de l’enquête sur l’assassinat de l’ancien Premier ministre, Rafic Hariri, il est libéré par le Tribunal spécial pour le Liban(TSL), en 2009, sans qu’aucune charge ne soit retenue contre lui, à la suite de la décision de ce tribunal que son arrestation était basée sur des « témoins » qui ont induit l’enquête en erreur. Criant au « complot » dès le début de son incarcération, Jamil Sayyed sort de prison plus combattif que jamais.
    Cela fait quarante ans que Jamil Sayyed slalome sur la frontière invisible et élastique qui sépare la chose politique du métier des armes au Liban. La politique et ses hommes, il les connaît depuis qu’il a choisi de se spécialiser dans le Renseignement, au milieu des années 70 du siècle dernier.
    La sécurité de Hraoui. Le lieutenant-colonel Jamil Sayyed dirigeait les services de renseignements de l’Armée libanaise dans la Békaa depuis 1983, lorsque le premier président de Taëf, René Moawad, est assassiné à Beyrouth, le 22 novembre 1989. « L’élimination d’un personnage clé, à un moment de l’histoire, a pour but de saboter un plan de paix en cours ou de mettre sur les rails un autre projet », explique Jamil Sayyed à Magazine. C’est pour empêcher l’exploitation de cet assassinat que le parrain syrien de Taëf, en coordination avec l’Arabie saoudite et les grandes puissances, a décidé de réagir en organisant rapidement l’élection d’un successeur ».
    Avant de jeter leur dévolu sur Elias Hraoui, les dirigeants syriens ont approché, selon l’ancien directeur de la Sûreté générale, le député (aujourd’hui décédé) Pierre Hélou et les anciens ministres Michel Eddé et Jean Obeid. Cependant, les trois candidats potentiels n’étaient pas disposés, une fois élus, à utiliser la force, en cas d’échec des démarches politiques, pour déloger le général Michel Aoun du palais de Baabda. Elias Hraoui, lui, était prêt à envisager l’option militaire pour « éliminer le phénomène Aoun », ajoute-t-il.
    Jamil Sayyed est chargé de la sécurité des députés rassemblés au Park Hotel Chtaura, le 24 novembre, pour la séance électorale. Le périmètre de l’hôtel est placé sous la protection exclusive de l’Armée libanaise. Les troupes syriennes, elles, sont déployées dans le périmètre externe.

  • Chamel Roukoz. Ses guerres et ses défis
    http://magazine.com.lb/index.php/fr/component/k2/item/17200-chamel-roukoz-ses-guerres-et-ses-d%C3%A9fis?issue_id=252

    Sept fois blessé, dix-huit fois décoré, dont deux médailles française et espagnole, Chamel Roukoz a gagné toutes les batailles livrées par l’Armée libanaise ces dix dernières années. A la tête du célèbre régiment d’élite des Commandos (Maghawir), il a combattu au Nord, au Sud et dans la Békaa, ce qui a développé, dans son esprit, un fort sentiment d’identité nationale et un attachement inébranlable à chaque pouce du territoire.
    Les souvenirs de la bataille de Abra, à l’est de Saïda, ressurgissent, ravivés par le nouveau report – au 18 octobre – du procès d’Ahmad el-Assir, qui n’a toujours pas été entendu par les juges, un an après son arrestation. « Nahr el-Bared était ma plus longue bataille ; elle a duré 100 jours, se souvient Chamel Roukoz. Mais Abra était la plus serrée. J’étais conscient que je devais la terminer très vite avant que l’on tente de me stopper ».
    Qui « on » ? Ce pronom indéfini revient souvent dans la conversation. Le général Roukoz n’est pas un polémiste ; il pense que les messages et les leçons à retenir des expériences vécues sont plus importants que les noms. Soucieux de donner aux militaires l’image de l’officier discipliné, respectueux de la chaîne de commandement, il ne confirme pas les rumeurs qui avaient circulé à l’époque de la bataille de Abra, selon lesquelles il aurait fermé son téléphone pour éviter les pressions. « Dans le fracas de la bataille, on n’entend plus rien… De toute façon, les communications téléphoniques étaient mauvaises dans la région », dit-il, sans broncher.

  • échange de détenus entre le Hezbollah et l’opposition syrienne ?

    http://magazine.com.lb/index.php/fr/component/k2/item/17278-confidences-s%C3%A9curit%C3%A9?issue_id=252

    Echange tous azimuts de détenus
    Des sources de l’opposition syrienne affirment que des contacts sont en cours entre la Russie, la Turquie et l’Iran, avec la participation indirecte du gouvernement syrien et du Hezbollah, pour mettre au point un échange de détenus et de dépouilles. L’accord en négociation porterait sur la libération de 4 membres du Hezbollah capturés par les rebelles à Alep et la restitution des corps de trois combattants du parti tués dans la même région, ainsi que les corps de 5 pilotes et militaires russes morts dans le crash de leur hélicoptère MI 8, abattu au-dessus d’Idleb, le 1er août. En contrepartie, le Hezbollah libérerait plusieurs hauts responsables rebelles et le régime syrien des milliers d’opposants détenus dans ses prisons. Interrogées par Magazine, des sources du Hezbollah ont refusé de commenter l’information.

  • Les options de Hariri. Comment faire pour desserrer l’étau ?
    http://magazine.com.lb/index.php/fr/component/k2/item/16331-les-options-de-hariri-comment-faire-pour-desserrer-l%E2%80%99%C3%

    Cette situation pleine de défis et de pressions impose des changements qui commencent au niveau de l’organisation du Courant du futur. Les résultats des municipales ont montré la faiblesse de la machine électorale bleue. Dans la présente situation, le Futur sera incapable de mener des élections législatives. La tendance se dirige vers l’opération de changements dans les premiers rangs du courant. En parallèle, un règlement de tous les conflits et de toutes les divergences qui se sont proliférés au sein du Futur avec la prolongation de l’absence de Hariri est en vue.
    Il est clair que Saad Hariri est désormais face à un choix imposé par les circonstances. Soit il choisit la cohabitation et l’apaisement avec le Hezbollah, dans le sens qu’il poursuit le dialogue entamé avec lui depuis deux ans et le développe en vue d’un compromis global portant sur la présidence et le gouvernement. A l’intérieur de son courant, cette politique est vivement critiquée. Elle serait l’une des raisons de la victoire d’Achraf Rifi à Tripoli. Soit il décide de passer à la confrontation qui aurait pour conséquence l’arrêt du dialogue et la sortie du gouvernement. Cette option supposerait une escalade dans le discours politique en vue de récupérer la rue sunnite, d’une part, et l’implication dans le conflit régional entre l’Iran, l’Arabie saoudite et le Hezbollah, d’autre part. Hariri craint ce dernier choix. Il est habité par « le complexe » du 7 mai et a l’obsession d’une fitna sunnite-chiite. Entre la cohabitation qui le garde au pouvoir, mais augmente ses pertes avec l’Arabie et la confrontation qui lui rend le leadership et l’exclusivité saoudienne, quel sera le choix de Hariri ? Le premier ou le second… ou encore un troisième que ses proches craignent et qui est celui du retrait de la vie politique ?

  • Entre le Futur et le Hezbollah. Un momentum à saisir
    http://magazine.com.lb/index.php/fr/component/k2/item/16265-entre-le-futur-et-le-hezbollah-un-momentum-%C3%A0-saisir?issue_id

    Selon les sources précitées, même si les sujets n’ont pas été clairement évoqués, l’atmosphère d’ouverture et le sérieux des discussions, qui ont marqué cette 29e séance de dialogue, pourraient bien être le prélude d’un déblocage politique. Berry, qui ne cache pas sa satisfaction d’être à l’origine de ce dialogue dont il assume entièrement la paternité, cherche à donner cette impression. Il a d’ailleurs reçu à dîner Saad Hariri pour l’encourager dans l’adoption de positions modérées. Et comme par hasard, le leader druze Walid Joumblatt s’est fait à son tour l’écho de cette tendance dans un entretien télévisé accordé à la LBCI. Mis côte à côte, ces éléments peuvent être considérés une base positive pour le déclenchement d’un processus de rapprochement politique entre les différentes parties. Selon les mêmes sources, ce rapprochement est devenu possible après le camouflet reçu par le Courant du futur à travers les élections municipales, qui devrait le pousser à plus de réalisme dans ses exigences et dans ses positions. De même, le lâchage de l’Arabie saoudite, qui ne tient pas compte dans ses positions régionales des intérêts de son allié Saad Hariri, a aussi son rôle dans le souci de ce dernier de chercher à conclure des compromis qui pourraient le ramener au pouvoir et ainsi le remettre en selle. De son côté, le Hezbollah a, depuis le début, appelé au dialogue et à la conclusion de compromis, conscient qu’en dépit de sa force militaire et de son poids régional, il n’a aucun intérêt à avoir des problèmes confessionnels internes à gérer dans une période aussi délicate, alors qu’il subit déjà un encerclement financier et économique. Il y aurait donc un momentum à saisir, dont la dernière séance de dialogue entre le Courant du futur et le Hezbollah pourrait être l’indice...

  • Sin el-Fil. Nabil Kahalé rassemble et gagne
    http://magazine.com.lb/index.php/fr/component/k2/item/16048-sin-el-fil-nabil-kahal%C3%A9-rassemble-et-gagne?issue_id=235

    A la fin de cette longue journée électorale, ce dimanche 15 mai, Sin el-fil a enregistré un fort taux de participation qui a atteint les 49%. Sur les 9 800 électeurs inscrits, plus de 4 500 personnes ont voté à Sin el-fil. De ces élections, on relève clairement l’influence que continue à exercer Michel Murr au Metn, ainsi que l’allégeance que lui voue l’électorat arménien. Dans cette bataille pour la municipalité de Sin el-fil, les partis arméniens n’ont pas voté pour la liste que soutenaient les Forces libanaises (FL) et le Courant patriotique libre (CPL). Leurs voix ont été entièrement dirigées vers la liste de l’actuel président du conseil municipal, Nabil Kahalé. La popularité dont il jouit à Sin el-fil, et surtout son frère, le moukhtar Nakhlé Kahalé, est indéniable. D’ailleurs, ce dernier aurait récolté quelque 1 900 voix contre 620 voix pour son adversaire. En venant féliciter Nabil Kahalé, Samy Gemayel a bien précisé que c’était la victoire des familles et qu’il n’y avait pas de bataille politique à Sin el-fil.

  • Ghada el-Yafi, candidate à Beyrouth. « Les forces du mal unies contre le citoyen »
    http://magazine.com.lb/index.php/fr/component/k2/item/15948-ghada-el-yafi-candidate-%C3%A0-beyrouth-les-forces-du-mal-unies-c

    S’ils avaient participé plus massivement, ils auraient pu changer la donne. Vous n’avez pas réussi à les en convaincre ?

    Ils ont eu peur de voter contre la liste du pouvoir. Ils ont craint pour leur petite vie, pour leurs intérêts. La structure électorale est si organisée, si bien tenue par les autorités que les politiciens savent au millimètre près qui a voté pour qui, où, comment... Une machine infernale qui tient entre ses griffes la voix des citoyens et l’enferme dans une spirale de doute et de peur. Notre campagne a quand même eu des répercussions fantastiques qui apparaîtront avec le temps. Nous avons réussi à redonner espoir aux gens et à les bousculer pour qu’ils réalisent qu’ils ont des droits et qu’ils doivent tout faire pour les récupérer. Il est temps de couper le cordon ombilical qui relie le citoyen à son zaïm. A Saghbine, nous avons réussi à percer puisqu’une des candidates qui s’est présentée au nom de notre mouvement a remporté les élections.

    Si vous devez qualifier les élections de Beyrouth en quelques mots, que diriez-vous ?

    Les forces du mal se sont réunies contre le citoyen pour rester coûte que coûte au pouvoir et ne rien perdre de leurs prérogatives. Nous devons aussi parler de toutes les fraudes qu’il y a eu et qui sont innombrables. Les autorités étatiques se sont alliées de façon ouverte avec la liste du pouvoir, n’hésitant pas à jouer avec les noms, les chiffres, empêchant les délégués de rester dans les salles de vote, inventant des prétextes pour détourner leur attention…

    Pourquoi ne vous êtes-vous pas alliés à Beirut Madinati pour mieux affronter ce que vous appelez la liste du pouvoir ?

    Ce sont eux qui ont refusé de s’allier à nous. Ils ont certains intérêts avec le pouvoir, ils n’ont donc pas voulu le contrer de façon frontale comme nous avions décidé de le faire.

    Pour ceux qui ne la connaissent pas :
    http://seenthis.net/messages/490220

  • Russie-Syrie-Iran. Bisbilles entre alliés
    http://magazine.com.lb/index.php/fr/component/k2/item/15952-russie-syrie-iran-bisbilles-entre-alli%C3%A9s?issue_id=234

    Réunis dans une conférence sur la Syrie à Paris, la Russie et les Etats-Unis ont publié un communiqué commun, où ils s’engagent à redoubler d’efforts pour trouver une solution politique au conflit ainsi qu’une trêve, au niveau national. Malgré cela, le chef de la diplomatie américaine, John Kerry, est resté prudent. « Ce sont des mots sur une feuille de papier, ce ne sont pas des actes. La Russie s’est engagée à réfréner le régime syrien pour éviter des opérations aériennes dans les zones peuplées de civils, et aussi à travailler avec le commandement au sol pour aider à apporter la stabilité ». L’échec du cessez-le-feu mis en place le 27 février dernier, qui n’avait pu tenir plus que quelques semaines, aura laissé un mauvais souvenir.
    Pour autant, la Russie, désireuse d’imposer son tempo dans la crise syrienne, doit faire face à des divergences importantes avec ses alliés iranien et syrien.
    D’ailleurs, le télégramme envoyé par Bachar el-Assad à Vladimir Poutine, à l’occasion de la commémoration de la victoire du 9 mai 1945, a, semble-t-il, été plutôt mal perçu par Moscou. Comme il y a quelques mois, le président syrien a déclaré que les combats menés à Alep et ailleurs en Syrie par les forces gouvernementales contre les rebelles visaient la victoire à terme, selon les médias syriens. L’armée syrienne n’acceptera pas moins que « la victoire finale » et « l’écrasement de l’agression » contre les rebelles à Alep en Syrie. Dans son câble au leader russe, Assad n’aurait pas hésité à comparer la bataille d’Alep à celle « héroïque » de Stalingrad. Une vision jusqu’au-boutiste, qui n’aurait pas été au goût du dirigeant du Kremlin. La Russie a, en effet, toujours comme objectif prioritaire d’aboutir à un accord politique. La réponse russe au télégramme sibyllin venu de Damas ne s’est d’ailleurs pas fait attendre.

  • Les extrémistes gagnent du terrain. Le camp de Aïn el-Heloué glisse dans le giron de Daech
    http://magazine.com.lb/index.php/fr/component/k2/item/15950-les-extr%C3%A9mistes-gagnent-du-terrain-le-camp-de-a%C3%AFn-el-he

    Daech, comme le montrent les derniers rounds de violence dans le camp, infiltre Aïn el-Heloué par le biais de groupes palestiniens et de Syriens venus de Syrie ou d’autres factions déjà présentes sur place. L’influence de ces groupes, qui tentent d’attirer des clans et familles dans de nouveaux quartiers, connaît une véritable croissance. L’idéologie islamiste gagne du terrain, les bandes arrivées de l’étranger sont financées pour recruter des jeunes désœuvrés qui, appâtés par le gain, sont prêts à les suivre.
    Le camp de Aïn el-Heloué glisse graduellement dans le giron de Daech. La formation des « Jeunes musulmans », qui contrôle actuellement de nombreux quartiers, fraternise avec l’organisation terroriste. On cite spécialement ceux de Tira-Safsaf-Minchiyé, une partie de Hittin et le camp des Tawarek. Ce qui, au total, représente plus de la moitié de Aïn el-Héloué vivant désormais sous la coupe de Daech et al-Nosra. La carte de la répartition des groupes se présente comme suit :
    ♦ Oussama Chéhabi : rattaché au Front al-Nosra. Il dirige un groupe de 30 éléments.
    ♦ Bilal Badr : 50 éléments, favorable à al-Nosra.
    ♦ Haytham el-Chaabi : 40 disciples, al-Nosra.
    ♦ Mohammad el-Chaabi : Daech.
    ♦ Jamal el-Ramid surnommé el-Chichani : émir de Daech dans le camp.
    ♦ Hilal Hilal, à la tête du groupe militaire de Daech.
    ♦ Toufic Taha et Raëd Jawhar : ils mènent deux groupuscules liés à Daech.

    • La subversion de Mohammad Dahlan

      Selon un rapport qui a filtré d’une capitale européenne, Mohammad Dahlan s’est rendu en Arabie saoudite où il lui a été demandé d’agir pour assurer la domination du Front al-Nosra sur le camp de Aïn el-Heloué et de transporter ainsi la crise au cœur du fief du Hezbollah, le sud du Liban.

      Pour accomplir cette mission, les ressources financières sont disponibles puisque l’application du plan commence par la distribution de fonds et d’armes à celui qui rejoint al-Nosra.

      Rappelant l’épisode passé, lorsque Jamila, la femme de Dahlan, est arrivée dans le camp pour distribuer cinq millions de dollars, dont une grande partie a été versée à el-Lino, le rapport révèle que les principaux exécutants du plan, cette fois, sont Oussama Chéhabi et Bilal Badr, déjà affiliés à al-Nosra.

      Si le plan réussit à être implanté à Aïn el-Heloué, les Palestiniens vivront une troisième Naqba, insiste le rapport, après celles de 1948 et de 1967. La prise de contrôle du camp par al-Nosra signifie sa destruction, encore plus que Nahr el-Bared.

    • J’assure déjà de toute mon admiration les analystes qui, lorsque les camps palestiniens brûleront au Liban, broderont sur les thèmes usuels : la rue sunnite/les palestiniens humiliés, le sectarisme/paranoïa du Hezbollah, les fondements très grassroot/politiques des mouvements islamistes armés… et se fâcheront très fort quand on évoquera les magouilles et les financements saoudiens.

      les bandes arrivées de l’étranger sont financées pour recruter des jeunes désœuvrés qui, appâtés par le gain, sont prêts à les suivre

      […]

      Mohammad Dahlan s’est rendu en Arabie saoudite […] pour assurer la domination du Front al-Nosra sur le camp de Aïn el-Heloué et de transporter ainsi la crise au cœur du fief du Hezbollah […] les ressources financières sont disponibles […] distribution de fonds et d’armes à celui qui rejoint al-Nosra

      […]

      la femme de Dahlan, est arrivée dans le camp pour distribuer cinq millions de dollars

  • Dialogue FL-Hezbollah. Difficile mais pas impossible
    http://magazine.com.lb/index.php/fr/component/k2/item/14896-dialogue-fl-hezbollah-difficile-mais-pas-impossible?issue_id=221

    Les milieux qui entrevoient la possibilité d’établir des échanges bilatéraux entre les Forces libanaises (FL) et le Hezbollah justifient leurs prévisions avançant les indices suivants :
    1 Le Hezbollah a engagé le dialogue avec les diverses composantes du 14 mars. Voilà plus d’un an qu’il se présente régulièrement aux séances du dialogue avec le Moustaqbal sous la houlette du président Nabih Berry. Son dialogue avec les Kataëb a pris une tournure officielle, depuis une semaine (à travers une commission quadripartite incluant les députés Mohammad Raad, Ali Fayad, Elie Marouni et Fadi Habr). Alors pourquoi pas avec les FL ?
    2 L’entente présidentielle entre FL et CPL est un pas politique en avant franchi par Samir Geagea, qui l’a éloigné du Moustaqbal pour le rapprocher du courant aouniste. Si on applique le fameux syllogisme « l’ami de mon ami est mon ami », on peut dire que la distance qui sépare le Dr Geagea du Hezbollah est désormais plus courte.
    3 Il existe plusieurs dénominateurs communs aux deux partis, toutes dimensions gardées :
    ♦ Les deux sont organisés et capables de tenir leurs engagements.
    ♦ Leurs bases populaires sont majoritairement formées de jeunes.
    ♦ Tous les deux ont échappé à la tentation de la corruption et n’ont pas trempé dans des affaires de détournement des fonds publics.
    ♦ Leur présence au niveau du pouvoir (Parlement et gouvernement) est en deçà du volume de leur représentativité populaire, en raison de la loi électorale actuelle.
    Des signes positifs commencent à se faire sentir, comparativement au climat négatif qui prévalait par le passé, preuves :
    ♦ La suspension de la campagne menée par les FL contre le Hezbollah dans sa dimension régionale (son intervention en Syrie, la crise avec l’Arabie saoudite…) pour se limiter à la question de l’échéance présidentielle et à la responsabilité qu’assume le parti chiite dans la prolongation de la vacance au pouvoir.
    ♦ La volonté des FL de développer l’entente conclue avec le général Michel Aoun et de l’élargir en direction du Hezbollah. Cette tendance avait été résumée par Sethrida Geagea qui avait dit, à l’issue de la fameuse rencontre de Maarab : « Nous souhaitons que le commandement du Hezbollah nous retrouve sous l’ombrelle du Liban d’abord ».
    ♦ L’attitude positive du Hezbollah formulée par sayyed Hassan Nasrallah qui a salué l’accord interchrétien. Le parti est satisfait de cette reconversion dans laquelle son « principal adversaire appuie la candidature de l’un de ses principaux alliés à la présidence ».
    Mais pourquoi Haret Hreik est toujours suspicieux et se comporte de manière négative avec les FL ?
    Les milieux, qui suivent ce dossier, pensent qu’il existe un vieux contentieux, incluant certaines affaires que le temps a effacées et d’autres qui sont toujours d’actualité, des dossiers qui remontent aux années 80 ou à la période post-2005.
    ♦ La relation des FL avec Israël qui a atteint son paroxysme dans les années 1982-1983.
    ♦ L’affaire des diplomates iraniens enlevés à Beyrouth-Est à cette époque et dont on ignore toujours le sort.
    ♦ L’assassinat du président Rachid Karamé. Le Hezbollah étant attaché à ses relations avec la famille Karamé.
    ♦ L’alliance avec Aoun remonte à 2006. Depuis, le parti chiite cherche toujours à le ménager, évitant de manœuvrer en jouant sur les contradictions chrétiennes.
    Toutes ces raisons sont aujourd’hui caduques, de l’avis des mêmes milieux. Pour rappel, le président Omar Karamé avait accepté de former un gouvernement incluant le Dr Geagea en 1992, l’enlèvement des diplomates iraniens a eu lieu, alors que l’actuel chef des FL était en charge de la région du Nord, il n’avait aucun impact sur le pouvoir de décision, sans oublier que parmi les dix clauses de l’entente de Maarab figure une qui stipule qu’« Israël est un pays ennemi ».
    Ainsi, le dialogue Hezbollah-FL n’a pas été entamé jusqu’à présent. Il reste difficile certes, mais pas impossible.

  • Les départs des Libanais ont quadruplé depuis 2011. Le chômage provoque l’émigration
    http://magazine.com.lb/index.php/fr/component/k2/item/14717-les-d%C3%A9parts-des-libanais-ont-quadrupl%C3%A9-depuis-2011-le-c

    Selon Mohammad Chamseddine, chercheur au bureau d’Information international, 16 000 Libanais auraient quitté le pays chaque année entre 1995 et 2010. « Depuis 2011, ce chiffre a grimpé à 58 000 départs par an », insiste le chercheur. « L’émigration a quasiment quadruplé en cinq ans et les choses ne sont pas près de s’améliorer », ajoute-t-il.

  • Confidences Liban
    http://magazine.com.lb/index.php/fr/component/k2/item/14658-confidences-liban?issue_id=218

    Takfiristes dans les camps palestiniens
    Des groupes d’hommes masqués se déploient durant la nuit dans le camp de Aïn el-Heloué, particulièrement dans les quartiers contrôlés par les combattants des organisations terroristes radicales. D’après la source palestinienne qui rapporte cette information, il s’agit de jeunes gens de 15 à 17 ans qui n’agressent personne et qui se retirent à l’aube. Ces regroupements ont pour but, semble-t-il, de maintenir ces jeunes en état de mobilisation tant que d’autres actions ne sont pas à l’ordre du jour, à l’ombre de la situation politique actuelle. Les organisations palestiniennes, selon la même source, en prenant le contrôle de la sécurité dans le camp, ont paralysé le pouvoir de déstabilisation des takfiristes. Les arrestations et interrogatoires menés par les organes sécuritaires officiels ont révélé que la plupart de ces jeunes sont des adolescents qui possèdent de bonnes aptitudes techniques cybernétiques. Les mouvements palestiniens sont aujourd’hui conscients que toute espèce de laxisme en matière de protection des camps constitue une menace sur la sécurité des habitants du camp et des Libanais dans les régions situées autour de lui.

  • A l’instar des chiites. Naissance d’un tandem maronite ?
    http://magazine.com.lb/index.php/fr/component/k2/item/14649-a-l%E2%80%99instar-des-chiites-naissance-d%E2%80%99un-tandem-maro

    La tendance est à l’apparition de nouvelles alliances qui doivent se préciser à l’étape prochaine. C’est ce à quoi fait allusion l’ex-ministre Karim Pakradouni, lorsqu’il considère « que les deux coalitions du 8 et du 14 mars se sont vidées de leur substance ». Le pays traverse une phase transitoire au cours de laquelle les cartes sont rebattues. Il est certain que le paysage de l’avant-élection présidentielle ne ressemblera pas à celui de l’après-élection. Assistera-t-on à la naissance d’un tandem maronite, à l’instar du tandem chiite ?
     
    Pour nouvelle étape, nouvelles alliances. C’est inéluctable, affirme Karim Pakradouni, soulignant que « les développements entre le Courant patriotique libre (CPL) et les Forces libanaises (FL) ressemblent au rapprochement Amal-Hezbollah, conclu, il y a vingt ans, lorsque les deux partis ont dépassé la phase de la confrontation armée pour former un tandem rassembleur et fort, qui a pris en main la communauté chiite. Nous nous trouvons à l’orée d’un accord maronite qui représentera à l’avenir une troisième force face aux deux fractions sunnite et chiite. Cette nouvelle donnée permettra le règlement des problèmes internes loin des considérations communautaires et confessionnelles. En parvenant à l’équation « ni vainqueur, ni vaincu », nous réussissons à instaurer un équilibre national qui représente la base du pouvoir et nous mettrons ainsi fin à nos multiples crises ».

  • Assassinat de Kantar. Riposte « light » du Hezbollah à Chebaa
    http://magazine.com.lb/index.php/fr/component/k2/item/14506-assassinat-de-kantar-riposte-light-du-hezbollah-%C3%A0-chebaa?iss

    Au lendemain de l’intervention du leader du Hezbollah, sayyed Hassan Nasrallah, qui avait réaffirmé la volonté de son parti de venger la mort de Samir Kantar, la Résistance a attaqué, lundi, une patrouille israélienne dans les fermes de Chebaa, à la frontière libanaise.
    Dans un communiqué, le Hezbollah a affirmé que « l’unité Samir Kantar a fait exploser un engin sur la route Zebdine-Kafra, détruisant un véhicule militaire de type Hummer et blessant ses occupants ». Selon la Résistance, un haut officier du Mossad a été atteint.
    L’armée israélienne a riposté par des tirs d’artillerie. Quelque soixante obus se sont abattus sur les villages de Wazzani, Majidiyé, Abassiyé, Bastra, Halta et Mari, sans faire de victimes.
    La Finul a pressé les deux camps d’éviter l’escalade. Dans un communiqué, elle a précisé que le commandant en chef de la Finul, le général Luciano Portolano, a entrepris des contacts avec les deux parties les appelant à « l’extrême retenue face à toute provocation ».
    L’armée israélienne avait ordonné à toutes ses unités présentes à la frontière libanaise de garder un très haut degré d’alerte, indiquant que des instructions ont été données aux soldats de garder en permanence leurs casques et leurs gilets pare-balles, en insistant sur la nécessité de ne pas apparaître en plein air pour éviter de fournir des cibles faciles au Hezbollah.
    L’état-major israélien a également donné ordre aux agriculteurs des colonies de Metullah et de la Galilée, notamment ceux proches de la frontière libanaise, de ne pas s’approcher, sauf extrême nécessité, de la route proche de la clôture frontalière. Des sources militaires indiquent « que tout transport a été catégoriquement interdit sur la route à la lisière de la frontière avec le Liban ». Elles ont également précisé que ces mesures resteront obligatoirement appliquées pendant les prochains jours. Toujours selon les mêmes sources, l’armée israélienne s’attend à d’autres attaques pour venger la mort de Samir Kantar, chargé par le Hezbollah d’organiser une résistance anti-israélienne dans le Golan occupé.

  • Option Frangié. Damas pour ou contre ?
    http://magazine.com.lb/index.php/fr/component/k2/item/14413-option-frangi%C3%A9-damas-pour-ou-contre??issue_id=215

    La visite du député Sleiman Frangié au président Bachar el-Assad, selon des sources informées, n’avait certainement pas pour but d’informer ce dernier du climat qui a régné à Paris ni de la réunion avec Hassan Nasrallah, mais bien plus pour assurer sur des bases solides sa candidature à la présidentielle.
    Plusieurs heures avant la rencontre avec Saad Hariri dans la capitale française, Assad avait donné à Frangié son accord avec plus d’enthousiasme que bien d’autres au Liban. Nader Hariri et Ghattas Khoury, mis au courant de ces données, les avaient transmises à l’ancien Premier ministre Saad Hariri, ce qui a constitué un facteur positif dans la préparation de la présidentielle.
    D’autres sources croient savoir que Frangié avait été mis en garde, directement ou indirectement mais sans détour, par le haut commandement syrien, que le plus important est qu’il conserve la ligne politique qu’il a toujours suivie à son égard, avant toute autre considération aussi importante qu’elle soit pour son accession à la présidence.
    Dans des cercles proches du régime syrien, on dément les rumeurs faisant état d’un avis, positif ou négatif, que Damas aurait porté à la candidature de Frangié. Ils affirment que deux questions se posent au commandement syrien. La première, très délicate, exige une réponse transparente et prouvée sur les véritables raisons qui ont conduit l’Arabie saoudite et d’autres Etats connus pour leur opposition féroce à Bachar el-Assad, dont ils souhaitent le départ de la présidence syrienne, à approuver l’initiative de la candidature à la présidence de la République libanaise d’un allié fidèle du président syrien tel que Sleiman Frangié. La deuxième question que se posent les proches de Damas est de savoir quelle arrière-pensée a dicté l’initiative de la candidature de ce dernier. Ne serait-ce pas, disent certains, une manière de brûler les chances de Frangié et de Michel Aoun à la faveur de l’accession d’une troisième personne au palais de Baabda.