• Yémen, de l’unification à la victoire houthiste
    http://www.monde-diplomatique.fr/2014/11/A/50964

    Mai 1990. Unification de la République arabe du Yémen (Yémen du Nord) et de la République démocratique et populaire du Yémen (Yémen du Sud), sous la direction de M. Ali Abdallah Saleh, président du Nord depuis 1978.

    1994. Tentative de sécession du Sud écrasée par l’armée.

    2002. Début de la campagne américaine d’assassinats de membres d’Al-Qaida au Yémen. A partir de 2012, présence de forces spéciales américaines sur le terrain.

    Janvier 2009. Fusion des branches saoudienne et yéménite d’Al-Qaida sous le nom d’Al-Qaida dans la péninsule arabique (AQPA).

    Janvier 2011. Début des manifestations contre le président Saleh. Affrontements, parfois armés, qui durent plus d’un an.

    Mars 2011. La rébellion houthiste, en cours depuis 2004, s’empare de la ville de Saada.

    Octobre 2011. La militante Tawakkol Karman reçoit le prix Nobel de la paix.

    27 février 2012. M. Saleh, à qui l’immunité a été accordée, remet ses pouvoirs au nouveau président Abd Rabbo Mansour Hadi.

    Avril 2012. Violents combats entre l’armée et AQPA dans la province d’Abyane.

    Mars 2013. Ouverture de la conférence de dialogue national. Elle s’achève en janvier 2014 par un document qui doit permettre la rédaction d’une nouvelle Constitution.

    21 septembre 2014. Les rebelles houthistes s’emparent de la capitale, Sanaa. Un nouveau gouvernement est formé le 13 octobre sous la direction de M. Khaled Bahah. M. Hadi reste président.

  • #Prostitution : les « surprenantes convergences » dont ne parle pas le Diplo | Contretemps
    http://www.contretemps.eu/interventions/prostitution-surprenantes-convergences-dont-ne-parle-pas-diplo
    Je pense que @mona va mettre 10 secondes à relever les incohérences et raccourcis de ce papier.

    En septembre 2014, Le Monde diplomatique a publié un article de Mona Chollet, « Surprenante convergence sur la prostitution », dans lequel elle dénonce la convergence de certains pans de la gauche radicale avec les revendications de reconnaissance du « travail du sexe » qui, selon elle, fragiliserait l’appréhension féministe de la question prostitutionnelle. Dans ce courrier adressé au Diplo, le sociologue Lilian Mathieu, membre du comité de rédaction de Contretemps, répond au propos abolitionniste de Mona Chollet en s’inquiétant pour sa part d’une autre convergence : celle entre le féminisme et la droite la plus réactionnaire, solidaires dans une appréhension strictement policière de la question sociale.

    • Déjà, contextualisons les « inquiétudes » de la CNCDH :

      La CNCDH, nouvellement désignée rapporteur national indépendant sur la traite des êtres humains, par le Conseil des ministres, lors de l’adoption le 14 mai dernier du Plan d’action national contre la traite des êtres humains (2014-2016), se félicite de l’attention toute particulière portée à la traite des êtres humains dans la proposition de loi renforçant la lutte contre le système prostitutionnel. Convaincue de la pertinence d’une approche abolitionniste, la CNCDH adhère aux mesures d’accompagnement administratif et social des personnes en situation de prostitution. Elle soutient néanmoins que ces mesures ne devraient pas se limiter à un parcours de sortie de la prostitution, pour s’inscrire dans une politique plus globale.

      En matière de répression, la CNCDH approuve les mesures visant la répression de la traite et de l’exploitation contenues dans la proposition de loi, en souhaitant une politique de poursuite pénale plus ferme à cet égard. La CNCDH insiste, dans un souci de cohérence, sur la nécessité d’étendre ces mesures à toute forme d’exploitation, domestique, économique, et non uniquement sexuelle. Par ailleurs, le législateur doit mettre en place des instruments spécifiques de lutte contre la traite et l’exploitation sexuelle dont l’offre se diffuse sur Internet.

      La CNCDH se félicite de l’abrogation du délit de racolage passif dont les effets ont conduit à rendre moins visible la prostitution et plus vulnérables les personnes en situation de prostitution. En application de la loi existante, elle encourage vivement la poursuite des clients de la prostitution de mineurs et de personnes vulnérables. Cependant, concernant la généralisation de la pénalisation des clients de la prostitution, la CNCDH estime que cette mesure pourrait s’avérer contre-productive, parce qu’elle risquerait notamment d’isoler davantage les victimes de traite et d’exploitation sexuelle. Soucieuse de l’égalité de tous devant la loi pénale, de l’efficacité de la réponse pénale et de la protection des personnes en situation de prostitution, la CNCDH estime que les arguments en défaveur de cette mesure l’emportent sur les arguments la soutenant, malgré la valeur pédagogique et éducative qu’une telle mesure emporterait.

      http://www.cncdh.fr/fr/actualite/avis-sur-la-proposition-de-loi-renforcant-la-lutte-contre-le-systeme-prostitut

    • Facilité toujours lorsque, dans votre article, vous accusez le STRASS de jouer un rôle de lobby. Ce terme est sans doute destiné à évoquer chez le lecteur ou la lectrice des manœuvres occultes visant à influer sur la décision politique, mais sa pertinence pour décrire l’action du STRASS n’est pas confirmée par la citation qui suit (« la décriminalisation est une priorité… »), laquelle se borne à formuler une revendication. Jeter ainsi le soupçon sur les modes d’action du STRASS apparaît en outre malvenu, sachant qu’une des organisations les plus favorables à la pénalisation des clients est… le Lobby européen des femmes — lequel, comme vous le savez certainement, est une émanation directe de la Commission européenne (institution dénuée, pour le coup, de toute « aura de lutte des classes »), qui lui fournit l’essentiel de son budget.

      En fait, je ne comprends pas trop ce paragraphe, surtout que les méthodes du STRASS, précisément, je les connais et elles ont bien tendance à desservir leur propos.

    • En fait, je n’ai pas trop de temps à perdre sur ce texte, mais cette manière de tordre les faits, de se présenter en victime, d’accuser les gens pour des propos qu’ils n’ont pas tenu, mais pour des proximités qu’ils n’ont pas non plus cherché n’est pas sans me rappeler d’autres méthodes de #police_de_la_pensée.

      Manière, je soutiens @mona contre ce genre d’insinuations torves et sans substrat bien valable.

    • Je manque de temps pour troller, malheureusement, mais puisque son mail a été publié, je peux te copier-coller la réponse que je lui ai faite :

      Cher Monsieur Mathieu,

      Je vous remercie pour votre message. Je suis heureuse de constater que les arguments que j’ai tenté d’avancer pour expliquer pourquoi selon moi on ne pouvait pas se résigner à l’existence de la prostitution d’un point de vue féministe ont retenu toute votre attention [ALERTE IRONIE].

      En revanche, vous semblez avoir lu des choses que je n’ai pas écrites. Je serais curieuse de savoir où j’ai « assimilé abolition de la prostitution et pénalisation des clients ». Je ne me prononce nulle part en faveur de la pénalisation des clients. En fait, je n’en parle même pas, le projet de loi ayant simplement fourni l’occasion de traiter le sujet. J’ai seulement mentionné, dans le complément en ligne à mon article
      (http://www.monde-diplomatique.fr/2014/09/CHOLLET/50750), les faux procès intentés à cette mesure, et les avantages qu’elle semble avoir à mes yeux sur la législation néerlandaise ou allemande, au même titre que j’y ai signalé les recommandations générales que vous-même avez formulées il y a quelques années.

      Je suis au courant de l’existence du Lobby européen des femmes et je n’ai rien contre les lobbies, à partir du moment où ils s’assument comme tels.

      Enfin, il n’y a pas seulement les positions « pour » ou « contre » l’abolition, il y a aussi les motivations qui amènent à défendre l’une ou l’autre. Je crois que les miennes sont assez éloignées de celles des bushistes, de même que je ne partage pas forcément les propos tenus par d’autres féministes abolitionnistes. En revanche, le discours du Strass me semble recouper largement celui des libéraux sur ce sujet. Mais j’ai probablement mal lu.

      Après ça on a encore échangé un ou deux mails et on a fini sur un ton nettement plus apaisé, en se disant qu’on en rediscuterait peut-être à l’occasion.

      Je signale aussi qu’à Contretemps, visiblement, il y a du débat :
      http://www.monde-diplomatique.fr/2014/11/A/50975

    • En gros, les abolitionnistes féministes qui portent sur le système prostitutionnel une réflexion étayée sur le patriarcat récurent et la domination économique capitaliste sur le corps des femmes sont assimilées par défaut à des intégristes cathos de droite, parce qu’ils défendent aussi l’abolition de la prostitution, mais de manière drastiquement opposée quant à leurs motivations et leurs buts.

      Un peu comme les médias qui s’amusent depuis des années à jouer la convergence des extrêmes sous prétextes que les nervis d’extrême-droite ont repris des thèmes d’extrême-gauche à leur compte et à leur soupe pour mieux capter les votes populaires, alors que leurs visions du monde restent diamétralement opposées.

      Autrement dit, le #confusionnisme est à l’œuvre, en ce qu’il compte amalgamer les pensées et combats de @mona avec les éructations des réacs de la manif pour tous.

      Manœuvre honteuse !

    • @mona : nos posts se sont croisés.
      Je penserais à utiliser aussi à bon escient l’ [alerte ironie] qui m’a faite rire.

      Je ne voulais pas m’attarder sur ce papier, mais cette façon de tordre les choses jusqu’à la limite de la malhonnêteté intellectuelle (sans jamais en sortir) avec des assimilations impossibles de tes arguments à des positions diamétralement opposées aux tiennes qui n’ont pas le moindre sens quand on connait l’ensemble de ton œuvre, ça m’a foutu en pétard.

      Voilà, voilà.

  • Les comptes du « Monde diplomatique » en 2013
    http://www.monde-diplomatique.fr/2014/11/A/50946

    La chute des ventes en kiosques en France (— 4%) et encore plus à l’exportation (— 11,8%) a entraîné une dégradation du résultat en 2013. Depuis juin 2014, en revanche, les ventes au numéro ont été chaque mois supérieures à celles de l’année antérieure.

    #A_propos_du_Diplo