The Free-Market Approach to Adoption : The Value of a Baby

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  • « La PMA est avant tout un gigantesque marché » - Libération
    http://www.liberation.fr/terre/2014/10/31/la-pma-est-avant-tout-un-gigantesque-marche_1133584

    Loin d’abolir les inégalités, la PMA les aggraverait. De l’exploitation du corps des femmes aux fantasmes transhumanistes, Alexis Escudero recense dans un ouvrage les risques de la reproduction artificielle.

    Faire un enfant, « l’absolu à la portée du caniche », comme dirait l’autre… Sauf que fabriquer le petit d’homme n’est pas à la portée de tous. Certains, envers et contre leur destin biologique, persévèrent, techniques à l’appui. Ainsi sont nées PMA, FIV et autre acronymes de l’enfantement. Dans un essai documenté, un jeune chercheur en sciences politiques propose de réfléchir au sens que l’on donne à la vie. Faut-il tout tenter pour enfanter ? Ni écolo réac ni homophobe grimé en vert, Alexis Escudero (c’est un pseudo) propose de réfléchir aux techniques reproductives quand celles-ci répondent à l’infertilité organisée. Congeler ses ovocytes, accéder à la procréation médicalement assistée (PMA) quand on est un couple lesbien, louer un ventre à l’autre bout du monde… le (super)marché est ouvert. Ni professeur dans une université ni philosophe ou sociologue, Alexis Escudero, auteur de la Reproduction artificielle de l’humain, se présente comme un simple citoyen capable de penser par lui-même. Il conduit une thèse sur les oxymores de la croissance verte.

    [...]

    • Le bottage en touche de l’adoption me met vraiment mal à l’aise. On retrouve exactement les mêmes questions, mais, là, ça ne semble pas lui poser de problèmes.

      On peut tout aussi bien démarrer un (autre) article par :
      « L’adoption est avant tout un gigantesque marché »

      Voir, par exemple, les questions soulevées ici (article de janvier 2013) :

      The Free-Market Approach to Adoption : The Value of a Baby

      http://www.adoptionbirthmothers.com/the-free-market-approach-to-adoption-the-value-of-a-baby

      Abstract: Adoption processes in the United States, once based on the altruistic child welfare model, have morphed to reflect the desires of would-be parents. The author argues that the current adoption model in the United States resembles an unregulated marketplace in children.

      Whether lawmakers and citizens wish to recognize this marketplace, its existence is demonstrated by frequent financial transactions among adoptive parents, birth mothers, and adoption agencies that resemble payments. The author explores this marketplace and the way in which race, genetic traits, and class are implicated in adoption processes, resulting in higher fees associated with the adoption of children with desirable traits. The author proposes two mechanisms by which the government could regulate the adoption market—price caps and taxation. Ultimately, however, the author advocates greater transparency and information in the adoption process to protect the welfare of children who might otherwise be exploited in an unregulated adoption market.

      Ou, juste un peu après, l’année dernière, les questions sur le SAV (Service après-vente) avec quelques exemples médiatisés d’abandon post-adoption (novembre 2013)…

      ’Children of the market’ face US adoption nightmare — RT Op-Edge
      http://rt.com/op-edge/rehoming-adopted-children-problems-669

      A Reuters investigative report revealed in September that a loose internet network had developed in the US whereby dissatisfied parents used social networks to advertise and often pass off unwanted children adopted abroad with next to no government scrutiny. In the mostly lawless underground marketplace, the children are treated like livestock, with children’s protective services remaining mostly in the dark.

    • du bon et du moins bon dans cette article. Du passage de la PMA à la GPA sans transition, de la limitation de la PMA à la FIV (alors que comme le souligne @aude_v il existe d’autres techniques, plus sociale), de l’absence de critique de la marchandisation de l’adoption, sans parler du fait qu’on tente de faire croire que les couples homosexuels veulent engendrer.

      En revanche très positif l’interrogation sur la pression à la parentalité, sur le fait que la PMA est un marché de luxe pouvant aboutir à des formes d’eugènisme.

      enfin bon venant d’une personne qui ne souhaite pas d’enfant biologique, je me la ferme.