• Hélicoptères : quand la gendarmerie se tire une balle dans le pied
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    Après avoir annulé une commande de EC 135, la gendarmerie nationale doit payer un dédit de 5,5 millions d’euros à Airbus Helicopters. Des hélicoptères qui devaient remplacer des vieux Écureuil monoturbines aujourd’hui interdits de voler au-dessus de secteurs urbanisés. Incroyable mais vrai…
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    La flotte d’hélicoptères de la gendarmerie se compose en 2014 de 56 appareils (15 EC 145, 15 EC 135 et 26 Ecureuils), qui sont utilisés à la fois par la gendarmerie nationale et par la police nationale, en métropole et outre-mer. La flotte des 15 EC 135 biturbines est âgée de quatre ans en moyenne. Ces appareils sont équipés d’un système de vidéo surveillance très performant et affectés aux missions de sécurité publique générale au profit des forces de police (police et gendarmerie). Ils sont déployés à proximité des principaux bassins de délinquance. En outre, la gendarmerie a encore 26 Écureuils [les monoturbines], qui équipent essentiellement en métropole les unités de plaine et les unités littorales (12 unités) ainsi que les unités ultramarines (neuf unités). Bien que vieillissant, le parc a bénéficié d’un programme de revalorisation qui permettra le maintien des appareils jusqu’en 2025.

    Enfin, les 15 EC 145 biturbines (âge moyen 10 ans) opèrent essentiellement dans les unités de montagne de métropole et d’outre-mer (huit unités), à Villacoublay au profit des unités des forces d’intervention GIGN et RAID (deux unités) et en Guyane (une unité). Un appareil est affecté au groupement instruction pour assurer les formations des équipages. Trois appareils sont affectés à la maintenance nationale et assurent le remplacement des appareils indisponibles.