• How a karma-seeking Redditor uncovered one of the world’s rarest atlases - The Washington Post

    https://www.washingtonpost.com/news/the-intersect/wp/2016/01/14/how-a-karma-seeking-redditor-uncovered-one-of-the-worlds-rarest-atla

    Ah, j’avais raté cette belle histoire...

    A reference librarian at the National Library of Norway came across an old Ottoman atlas in the collections there that seemed perfect for a Reddit board devoted to the appreciation of maps. Weeks later, he figured out that the map in question was a previously-unknown copy of one of the rarest atlases in the world: the Cedid Atlas.

    The librarian, Anders Kvernberg, otherwise known as Reddit user PisseGuri82, posted an image from the atlas to r/mapporn a couple of weeks ago. He simply identified the map — which he pieced together from scans of different pages from the atlas — as an Ottoman world map from 1803.

    Voir aussi

    Norsk bibliotekar oppdaget svært sjeldent kart
    http://www.nrk.no/kultur/norsk-bibliotekar-oppdaget-svaert-sjeldent-kart-1.12750747


    #cartographie #histoire #atlas_ottoman

  • The sexting scandal no one sees - The Washington Post
    http://www.washingtonpost.com/news/the-intersect/wp/2015/04/28/the-sexting-scandal-no-one-sees/?postshare=511431345671065

    For female victims, sexting coercion was more traumatic even than “traditional forms of partner aggression,” like verbal abuse and physical violence. That toll makes sense to Cindy Southworth, the executive vice president of the National Network to End Domestic Violence, who points out that a nude picture lives in eternity — it’s an artifact of trauma, and an object of blackmail, that never goes away.

    #harcèlement #violence

    • You’re welcome, @philippe_de_jonckheere.

      Je supputais ces phénomènes depuis un moment, connaissant des jeunes plus âgés que ma fille et ayant noté leur manque total d’appréhension du concept d’intimité.
      L’intimité n’est pas ce que l’on a à cacher, mais ce qui est du ressort du personnel, de ce qui ne peut pas être rendu public. Je vois des gamins se faire de grandes déclarations d’amour sur Facebook sans avoir conscience du nombre de témoins. La virtualisation de leurs relations est une sorte d’extension de leur intimité sur la voie publique sans qu’ils en aient conscience alors même qu’ils ne saisissent pas encore toutes les représentations sociales cachées qui restent fortement implantées sous les discours émancipateurs.
      Le #sexisme a la peau dure dans les imaginaires et les gamines découvrent rapidement à leur dépend que leur liberté est très surveillée par une morale que l’on pensait disparue.

      Très difficile de parler de ces dissonances à quelqu’un qui entre dans l’âge des possibles. Encore plus difficile quand je lui ai donné une éducation libertaire et que je vois à quel point les vieux schémas hiérarchiques sont toujours dominants.
      Lui apprendre aussi à ne pas se faire manipuler dans sa naïveté sans la rendre cynique.

      Les gamines un peu plus âgées qu’elle sont clairement soumises à des codes moraux dissonants et écrasants à la fois : genre, la sodomie n’est pas optionnelle quand le petit mec dopé au porn l’exige, mais elle doit garder par ailleurs sa réserve pour ne pas passer pour une pute.
      C’est à peu près n’importe quoi.

    • Il y a trois ou quatre ans j’avais tant de mal à expliquer à ma charmante aînée que son utilisation de facebook m’apparaissait comme prématurée à la seule vue de ses pages qui contenaient à la fois des photographies d’elle et de ses amies pré pubères et celles nettement plus corsées de ses « amis » et autres contacts, pas tous clairement identifiables, qui étaient des contenus de personnes déjà un peu plus âgées. C’est curieux parce qu’une récente discussion justement sur le sujet m’indique que les conversations d’il y a cinq ans ne portent leurs fruits qu’aujourd’hui quand ma charmante aînée m’explique que parmi ses plus jeunes « amies » de Facebook, il y a sur leur profil des trucs qui ne sont pas nécessairement de leur âge.

      Du coup je me dis qu’il est largement temps que je lui parle aujourd’hu de choses qui risquent de la concerner prochainement, en m’y prenant avec un peu d’avance, ma démarche connaîtra peut-être le succès.

      Et de ce fait, je regrette déjà de devoir déflorer certains sujets. Ce n’est pas le moindre des désagréments de ce travail de déminage.

      Quant à la dernière partie de ton mesage sur le jeunes gens dopés à la pornographie, c’est un peu hors sujets, mais la chose est tout partculièrement épouvantable lorsque les jeunes gens sont apr aileurs handicapés mentaux et n’ont absolument aucun filtre entre ce qu’ils voient sur internet et la vie de tous les jours. J’ai récemment visité un établissement spécialisé dans lequel certains propos complètement à côté de la plaque de jeunes gens handicapés mentaux en disaient long sur le caractère obsessionnel de la pornographie dans leur esprit et l’impossibilité pour eux de s’opposer à la contagion de telles images sur la quotidien.

  • Pianist asks The Washington Post to remove a concert review under the E.U.’s ‘right to be forgotten’ ruling - The Washington Post
    http://www.washingtonpost.com/news/the-intersect/wp/2014/10/31/pianist-asks-the-washington-post-to-remove-a-concert-review-under-th

    in the three months after the “right to be forgotten” ruling went into effect, Google approved 53 percent of take-down requests on first application, and an additional 15 percent upon further review.

    Those removals included articles from the Guardian about a former Scottish soccer referee who lied about granting a penalty kick, a BBC article that discussed a Merrill Lynch banker’s role in the financial crisis, and a report in the Daily Mail about an airline that had been accused of racism by a Muslim job applicant. And they proceeded despite the fact that, as Google complained in a filing to regulators, “in many cases we lack the larger factual context for a request, without which it is difficult to balance competing interests.”

    #droit_à_l'oubli #presse #objectivité #PàS

    • A vous faire haïr encore plus les critiques musicaux snobs, arrogant·e·s, imbu·e·s, élitistes. Ils·elles sont destructeurs·trices. Ils peuvent toujours bousiller, c’est facile quand eux ne savent globalement rien faire de leurs dix doigts à part démolir en écrivant à la suite les uns des autres les mots qui tuent. La critique de la journaliste du WP est de ce niveau et c’est crasseux.

      Il se trouvent que par le plus grand des hasards, j’ai des enregistremens de Dejan Lazic, non pas parce que c’est lui, mais parce qu’il joue un répertoire que j’adore : Brahms et Schubert en particulier, Scarlatti et quelques belles pièces de Rachmaninoff.

      Ce pianiste joue avec une belle sensibilité, prend des tempos plus lents que les autres pianistes en général, de sorte qu’on entend bien les richesses harmoniques et toutes les voix mélodiques y compris celles qu’on n’imaginait pas exister dans ces morceaux qu’on a entendu des centaines de fois. Il joue plus doux , léger, simple. Pas de fioriture, il ne crâne pas. Son jeu est humble et réfléchi et c’est assez rare. C’est peut-être ce qui n’a pas plus à madame la critique qui doit aimer les trucs qui explosent et qui en foutent plein la vue. Je sais pas.

      J’ai un fichier de lui dans la sonate en si de Schubert. Une oeuvre merveilleuse techniquement pas très difficile (j’en ai joué deux mouvements ;) ), mais c’est très long. Sa vision de l’oeuvre de schubert est asez proche de ce que le compositeur semblait vouloir pour sa musique (cf. sa biographie par Brigitte Massin, 1 000 pages qui se lisent comme un roman passionnant) : une approche modeste, modeste, et modeste. Il y a une certain forme de minimalisme dans l’oeuvre de schubert, formidable mélodiste, et paradoxalement une richesse harmonique avec des passages harmoniques invraissemblables (on est au début du XIXe siècle...). Et il se trouve que Dejan Lazic a parfaitement bien compris cela et que son interprétation de la sonate en si de Schubert est ce que j’ai entendu de plus beau, de plus profond depuis très très longtemps.

      Au début du siècle, un critique se plaignait que la musique de Schubert était chiante parce que c’était toujours très répétitif et que du coup on s’endormait. On lui aurait répondu : « qu’importe si on s’endort, si en se réveillant, on se retrouve au Paradis »..

      http://www.dejanlazic.com

      Un pianiste à connaître et à aimer.