L’Homme tranquille — Wikipédia

/L'Homme_tranquille

  • Je n’aurais pas dû regarder The quiet man , parce que clairement, je n’ai pas vu le même #film que tout le monde.

    Le film respire une joie de vivre, un entrain bon-enfant, une énergie (directement lié à l’aspect collectif du récit) que l’on retrouve ailleurs dans sa filmographie mais de manière plus parcellaire, et qui est ici au cœur du récit, en faisant un objet profondément réjouissant.

    http://www.critikat.com/actualite-cine/critique/l-homme-tranquille.html
    C’est super bon enfant, effectivement, surtout la scène où le héros traîne sa femme comme un clébard depuis la gare sur 8 km. Comme elle tombe après avoir perdu sa chaussure, il la traîne par le colbard, façon « néandertal rentre dans sa grotte ».
    D’ailleurs ce n’est pas la seule scène qui évoque des violences conjugales, comme la nuit de noce où il la balance sur le pieu, défonçant le sommier.
    Mais bon, on t’explique bien qu’elle est rousse, donc qu’elle a un fort caractère, ce qui doit impliquer de la dresser et de lui faire comprendre qui est le maître.
    Elle est d’ailleurs tellement forte, la nana, qu’elle passe le film debout à servir à bouffer aux hommes sans jamais s’asseoir à table : putain qu’elle est indépendante !

    Et tout ira bien quand, à la fin, tout le monde se fout sur la gueule, va se torcher pour rentrer bourré avec la gentille petite femme qui attend, toujours debout, pour servir le repas de la réconciliation.

    Ouais, je sais, ce sont les années 50, mais perso, j’ai du mal à hurler au chef d’œuvre après ça, surtout quand je lis les critiques contemporaines...
    #sexisme