Le mythe de l’alternance politique

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  • Le mythe de l’alternance politique (AnarSonore)
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    L’alternance politique est un mythe politique [1] en France. On pourrait le définir comme le sentiment irrationnel, l’espoir, qu’à l’issue de l’affrontement réglé de candidats, l’élu va inaugurer une ère nouvelle. Irrationnel car il paraît bizarre dans un pays soi-disant démocratique et républicain de cristalliser tous les espoirs de changement sur le nom d’une personne, d’un individu, espoirs basés d’ailleurs sur l’élimination progressive des autres, de la minorité. Irrationnel car cet « affrontement électoral » augure un changement, mais que personne ne s’interroge sur la désignation des augures [2]. Irrationnel enfin car cette « lutte » personnalisée supprime ou remplace toute forme de lutte collective. (...)

  • Le mythe de l’alternance politique
    Sur ce mythe à l’œuvre qui explique en partie l’apathie de la société face aux attaques de l’Etat et du Capital : une mise en perspective à l’aide de textes de #Proudhon, #Bakounine et #Mühsam. Ce texte se veut un outil théorique argumentant le refus de voter dans une démocratie représentative.

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    Le mythe de l’alternance politique a donc la vie dure, car il a pour base cet échec de la Révolution, du changement véritable, qui a substitué à la réalité apparente et patente de la tyrannie une illusion politique où une fiction orchestrée par la machine à voter, la souveraineté populaire, a permis de maquiller la persistance du Pouvoir en liberté de choix.

    C’est la grande tâche des anarchistes de s’attaquer à ce mythe, de dessiller les yeux de l’homme-masse pour qu’il retrouve la vigilance et l’ironie qui permettent de gagner quelque liberté. Gageons que le silence plein de bruits qui caractérise l’accalmie réelle d’un pays fasciné par l’élection d’un homme nous donnera du fil à retordre. La véritable alternance politique serait la rupture du pseudo-Contrat Social par ceux qui ne l’ont pas signé, ce que l’on appelle la Révolution. Nous ne requérons ni anges, ni saints, ni héros, simplement la solidarité de tous les hommes face à leur problème : le Pouvoir.