Lenné-Dreieck – Wikipedia

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  • Lenné-Dreieck -> Beisheim-City
    https://de.wikipedia.org/wiki/Lenn%C3%A9-Dreieck

    Bekanntheit erlangte das Areal durch den an dieser Stelle kuriosen Grenzverlauf zwischen Ost- und West-Berlin, da es zwar westlich der Mauer lag, aber zu Ost-Berlin gehörte, und seine Besetzung im Jahr 1988 durch politische Aktivisten. Heute befinden sich hier das Beisheim Center und der Henriette-Herz-Park.

    1988 - das Lenné-Dreieck wird besetzt und in Kubat-Dreieck umbenannt. Zu diesem Zeitpunkt gehört es nicht mehr ganz zur DDR und noch nicht zu Westberlin. Im Vordergrund die Bellevuestraße, im Hintergrund das Riesenrad vom Frühlingsfest auf dem Gelände des Hamburger und Lehrter Güterbahnhofs (HuL), ein Plakat verkündet Wenn Ihr und räumt, holen wir die Russen . Die Bürgerinitiative Westtangente ist auch dabei.

    1988 - Ebertstraße mit Mauer, Niemandsland und Fernsehturm im Hintergrund

    Wer in der SS erfolgreich ist, der darf auch nach dem Krieg optimistisch sein. Otto Beisheim baut stahlhart den Metro-Handelskonzern auf und widmet kurz vor seinem Tod den zentralen Platz des neu erworbenen Areals seiner Frau Inge. Auf dem Lenné-Dreieck. Was für eine schöne Liebsgeschichte.

    Das Beisheim Center in der Beisheim-City
    https://de.wikipedia.org/wiki/Beisheim_Center

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    Auguste-Hauschner-Straße
    https://berlin.kauperts.de/Strassen/Auguste-Hauschner-Strasse-10785-Berlin

    Bellevuestraße
    https://berlin.kauperts.de/Strassen/Bellevuestrasse-10785-Berlin

    Ebertstraße
    https://berlin.kauperts.de/Strassen/Ebertstrasse-10117-Berlin

    Hans-von-Bülow-Straße
    https://berlin.kauperts.de/Strassen/Hans-von-Buelow-Strasse-10785-Berlin

    Inge-Beisheim-Platz
    https://berlin.kauperts.de/Strassen/Inge-Beisheim-Platz-10785-Berlin

    Lennéstraße
    https://berlin.kauperts.de/Strassen/Lennstrasse-10785-Berlin
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    #Berlin #Geschichte #Nazis #Lennéstraße #Bellevuestraße #Ebertstraße #Inge-Beisheim-Platz #Auguste-Hauschner-Straße #Hans-von-Bülow-Straße #Bürgerinitiative_Westtangente

  • Berlin 1989, le jeune homme et le mur
    http://www.lemonde.fr/europe/visuel/2014/11/09/berlin-1989-le-jeune-homme-et-le-mur_4519106_3214.html

    « We can be heroes, just for one day » / « Nous pouvons être des héros, juste pour une journée ». Il est des chansons qui ouvrent des horizons. Surtout quand on a 24 ans, qu’on n’arrive pas à garder un boulot et qu’à vrai dire on ne sait pas trop quoi faire de sa vie. L’hymne berlinois de David Bowie en tête et deux valises sous le bras, Thierry Noir décide, au début de l’année 1982, d’aller tenter sa chance là-bas, à Berlin. Vue de Lyon, c’est la ville où « tout » se passe : c’est l’époque de la NDW, la Neue Deutsche Welle (la « Nouvelle vague allemande »), et la scène punk y est en effervescence. Et puis il y a ce mouvement des squatteurs dont les affrontements avec la police passent en boucle aux informations. Celui qui, petit, rêvait de devenir pirate est fasciné par ce climat contestataire et ce bouillonnement artistique alternatif. Tout le conforte dans son attirance pour Berlin : Iggy Pop et David Bowie ne viennent-ils pas de vivre là-bas quelques années d’émulation créatrice intense ?

    Je suis allée à Berlin la première fois en 1986, une gamine. Un de mes associés de l’époque était membre de Peuple et culture et m’avait proposé ce séjour d’une semaine à la thématique alléchante, les murs peints. C’était la grande époque des fresques murales, timidement inaugurées en France. A Berlin ouest, cela revêtait un caractère particulier, les bâtiments (des squats pour la plupart) voués à la démolition bénéficiaient d’un statut particulier dès lors qu’une fresque murale y était peinte.
    Nous étions partis à cinq en 504 break par un froid exceptionnel pour la France, les températures entre Le Mans et Berlin variaient entre -10 et -20 ! Voyage épique. Nous avions rencontrés deux français qui œuvraient sur le mur de la honte, peut-être le jeune homme de l’article, je ne me souviens pas. Je me souviens avoir rencontré un collectif de graphistes installés dans un bâtiment en briquettes réhabilité en logements et ateliers d’artistes avec des verrières magnifiques. Durant ce séjour, notre guide nous avait expliqué que l’argent arrivait à flot de l’ouest pour maintenir l’effervescence d’une ville dynamique dans l’enclave ouest allemande.
    Nous avons tenté une incursion à l’est pour voir ce qu’il s’y passait en prenant le métro (j’ai toujours ma carte) mais nous n’avons rien vu.
    http://seenthis.net/messages/310916
    Nous sommes repartis de nuit. Des kilomètres d’autoroutes bordés de grillages. Nous avons pris de l’essence dans une station de la RDA, sobre. Et sans wc. On s’est arrêté un peu plus loin pour satisfaire mon envie de pipi dans la neige mais une voiture de police a rappliqué dans les trente secondes, plein phare sur mes fesses à l’air. J’étais furax et intimidée. Foutu pays !
    J’y suis retourné deux ans plus tard dans le même cadre sauf qu’il s’agissait de cinéma. Je n’étais pas directement concernée mais bon. On était logés dans d’anciens studios, peut-être @klaus pourra m’aider à savoir lesquels, transformés en école du cirque, café-théâtre, lieu de rencontres culturelles.

    • Voici une observation intéressante de Thierry Noir :

      Plus que les grepos finalement, ce sont les gens de Berlin-Ouest qui « le dérangent » lorsqu’il peint sur le mur. « Tous les gens qui passaient me mitraillaient de questions : ‘qui vous paye ? Le FBI, la CDU, la CIA ?’ » On l’accuse de vouloir faire du mur quelque chose de beau, d’acceptable. « Parfois, je passais plus de temps à parler qu’à peindre », s’amuse-t-il, tout en admettant qu’« il fallait être un étranger pour oser faire ça. Pour les artistes allemands, le tabou était trop grand. »

      Je ne sais pas si cette interprétation décrit suffisamment la situation. Il y en avait bien d’autres artistes que lui, mais ils trouvaient simplement assez d’espaces pour créer et esposer leur art pour qu’ils se décident de faire du mur de Berlin leur toile de fond principale. Le mur entre les arrondissements à l’est et à l’ouest n’était qu’un mur parmi d’autres et il n’était pas urgent de se l’appropier. A l’époque il y avait des centaines de maisons squattées (un nombre décroissan de puis 1981) qu’il fallait décorer avec les symboles du mouvement et l’imaginaire de leurs habitants. Donc à mon avis il n’y avait pas de tabou mais simplement un manque de nécessité.

      Il est vrai que le mur constituait une sorte de protection pour le micrososme des squats. Ses habitants profitaient de la volonté de maintenir l’image du monde le l’Ouest libre et de l’état de droit : On ne les expulsait qu’après de longues négotiations et après avoir fait appel à toutes les instances juridiques possibles. Souvent ils pouvaient garder leurs habitations même après avoir perdu le dernier recours juridique. Le gouvernement ne voulait pas ternir l’image de la vitrine de la liberté et les politiciens berlinois suivaient cette ligne avec l’accord du gouvernement militaire de Berlin, c’est à dire du commandant de la Berlin Brigade américaine. Le maire de Berlin-Ouest est ses proches collaborateurs se rendaient au moins une fois par mois chez le commandant pour recevoir des ordres et pour lui communiquer les souhaîts du gouvernement municipal. Le général était une sorte de petit roi tolérant qui - depuis le pont aerien et la visite de JFK - entretenait une relation d’appréciation et de tendresse réciproque avec ses sujets. Les squatteurs n’en étaient pas exempts malgré les attaques violentes des médias et des habitants les plus réactionnaires de la ville.

      Les jeunes artistes allemands et leurs copains squatteurs savaient très bien que le mur les protégeait eux aussi contre les exactions du capitalisme et l’ état de droit fait pour défendre la propriété privée, même si leurs idées souvent anarchistes n’avaient pas grand chose en commun avec les pratiques du « socialisme de la réalité » ( der real existierende Sozialismus ). Ils avaient bien raison : En 1988 les troupes frontalières de la République démocratique allemande défendaient ouvertement les squatteurs contre la police de Berlin-Ouest.
      https://de.wikipedia.org/wiki/Lenn%C3%A9-Dreieck#Besetzung

      Mit Wirksamkeit der Übergabe am 1. Juli 1988 wurde das Lenné-Dreieck von mehreren Hundertschaften der West-Berliner Polizei geräumt. 182 der Besetzer kletterten als sogenannte „Mauerspringer“ über selbstgebastelte Leitern und entwendete Gitter aus der Umzäunung durch die Berliner Polizei über Barrikaden an der Mauer nach Ost-Berlin. Im Todesstreifen standen Lastwagen bereit, die die flüchtigen Besetzer aufnahmen. Die Besetzer wurden in eine Betriebskantine in Ost-Berlin gebracht, wo ihnen ein Frühstück serviert wurde. Anschließend verließen sie in kleineren Gruppen die DDR über reguläre Grenzübergänge. Im Vorfeld der „Fluchtaktion“ hatten einige Besetzer Kontakt zur DDR aufgenommen.

      Quand Thierry Lenoir parle d’un tabou il relate une vision extérieure. A mon avis ce tabou n’existait pas, les opposants et les artistes berlinois les plus enclin vers la transgression d’interdits officiels s’intéressaient simplement davantage au système politique dont ils étaient issu et aux objets qui le représentaient.

    • @odilon Des lieux comme tu en décris il y en avait beaucoup. Il en restent quelques uns dont certains font maintenant partie de l’action de la ville pour les gamins défavorisés. C’est le Circus Cabuwazi qui s’est développé en entreprise privée du social avec des dizaines d’employés en CDI qui s’occupent de la formation de centaines de jeunes.

      Il faudrait quelques éléments en plus afin de pouvoir identifier les endroits que tu as habité :-)