Évidemment, faire pousser des salades en chambre blanche stérile pour la consommation usuelle de tout un chacun, ce n’est pas un progrès mais une dérive stupide .
Toutefois, si je peux me permettre :
– Techniquement c’est un bel exploit que d’isoler une espèce (un cultivar) et de lui mener une croissance harmonieuse en amenant soi-même, à la place de la nature, ce qui lui est nécessaire pour fonctionner. C’est une avancée scientifique et technique qui vaut le « coût » si dans l’avenir, il était nécessaire de devoir l’utiliser sous l’eau, hors planète terre ou que sais-je. Scientifiquement et techniquement, c’est vraiment un exploit.
– L’argument du toute cette énergie dépensée pour 2kcal ne tient pas : un aliment n’est pas réduit à sa somme calorique ou alors nous ne ferions que du beurre (9kcal/gramme).
– Je ne pense pas, n’espère pas, qu’il s’agisse de généraliser la pratique puisque, effectivement, dans la nature c’est le résultat de la cohabitation des espèces : microbes, plantes, animaux qui permet une évolution et une sélection.
A noter que, en médecine, on élève déjà plusieurs mois durant des prématurés ou des nourrissons en zone stérile jusqu’à ce qu’ils soient assez matures pour affronter l’environnement. Ils peuvent tout de même devenir plus tard de grosses légumes.