Le 15 octobre 2008, #Saad_Hariri vient expliquer aux Américains qu’il va rencontrer Hassan Nasrallah du #Hezbollah :
►http://al-akhbar.com/ar/node/216496
Il explique qu’il craint (comme Nasrallah) une nouvelle guerre israélienne. Une guerre qui serait mauvaise, non parce qu’elle détruirait encore le Liban, mais parce qu’elle signerait « la mort du 14 Mars » :
"Hariri confessed that he shared Nasrallah’s fear of a war with Israel. Asserting that some in Israel and the U.S. believe Israel should clear Lebanon of Hizballah "once and for all," Hariri warned that such a move would only temporarily put Hizballah out of commission because Iran and Syria would rebuild Hizbollah’s presence in Lebanon. Moreover, he argued, the Sunnis and Christians would lose because Israel would be fighting a nation, not just Hizballah. "It would be the death of March 14," he portended."
À cette époque, Saad Hariri dénonce encore la Syrie comme responsable direct des assassinats au Liban, donc évidemment celui de #Rafic_Hariri :
"Hariri railed against the recent Syrian troop deployment. After the string of assassinations, including his own father’s, how dare Syria move its troops to the border with Lebanon claiming that Lebanon has a problem with terrorists, he argued."
Les temps changent. Une année plus tard (décembre 2009), Saad Hariri se rend en Syrie pour rencontrer Bachar Assad :
►http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5ih4_WyBcI2NLMjfmCFXSjC8G9WVg
et en septembre 2009, il annonçait regretter d’avoir accusé Damas de la mort de son père :
►http://www.lexpress.fr/actualites/2/saad-hariri-regrette-d-avoir-accuse-damas-de-la-mort-de-son-pere_917453.htm
"Nous avons évalué les erreurs que nous avons commises envers la Syrie, qui ont porté atteinte au peuple syrien et aux relations bilatérales".
"A un certain point, nous avons commis des erreurs et accusé la Syrie d’avoir assassiné le Premier ministre martyr. Il s’agissait d’une accusation politique, et c’en est fini de cette accusation à caractère politique"