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  • À rebours du discours « social », l’austérité municipale version FN | L’Humanité
    http://www.humanite.fr/rebours-du-discours-social-lausterite-municipale-version-fn-558828?IdTis=XT

    Le Front national a beau tenter, sous l’impulsion de Marine Le Pen, de détourner à son profit le malaise social en se proclamant contre l’austérité, l’analyse des décisions budgétaires locales de ses élus prouve le peu de cas qu’ils font des «  oubliés  » placés malgré eux sous leur administration.

    (En principe, pas de paywall.)

    #Front_national #populisme #anti-social #démagogie
    et pis tiens, #fascisme !!! (pendant qu’on y est)

    • Bon, on va le faire plus simple :

      Ce week-end, le Front national tiendra son congrès à Lyon sur fond d’opération de «  banalisation  » du parti, largement relayée dans les grands médias. Marine Le Pen, qui a désormais pour objectif de transformer le FN en machine électorale, sera reconduite sans difficulté. Marion Maréchal-Le Pen pourrait quant à elle intégrer la direction, verouillant pour des années la mainmise de la « marque » Le Pen sur l’entreprise familiale, et préparant la succession. Et on peut parier sans s’avancer que la stratégie nationale du parti d’extrême droite impulsée par sa présidente, mélange d’exaltation de l’autorité, d’une France réinscrite dans un roman national fantasmé et de détournement d’un vocabulaire de gauche à fin de brouillage idéologique, sera à nouveau validée par les militants.

      La reprise, hier matin sur France Culture, de l’expression marxiste « armée de réserve du capitalisme » par le vice-président du parti, Florian Philippot, en est une preuve, notamment parce qu’il l’employait à propos… de l’immigration, ce « projet du grand patronat », dénonce-t-il, qui « tire vers le bas les salaires ». Pour draguer les classes populaires qui subissent la crise de plein fouet, le Front national organise la concurrence entre pauvres et moins pauvres, entre travailleurs français et immigrés, sans remettre en cause la domination du capital sur la vie quotidienne des « oubliés » qu’il prétend défendre.

      La promotion des «  nouveaux visages  » du FN, élus lors des dernières municipales, est devenue un élément incontournable de la communication du parti. Il a d’abord fallu faire oublier la gestion calamiteuse des années 1995-2001, sur laquelle les journalistes n’interrogent plus que rarement les lepénistes, puis minimiser ou ignorer les erreurs grossières dont sont coutumiers les élus locaux. Car rien ne doit venir entraver la marche au pouvoir de Marine Le Pen, « seul candidat (sic) susceptible de gagner la prochaine élection présidentielle », selon son conseiller Bertrand Dutheil de La Rochère. Sans attendre la campagne présidentielle de 2017, l’Humanité s’est penchée sur les politiques frontistes menées sur le terrain local. Qu’ils ne soient « pas prêts à gouverner », comme le dénoncent leurs adversaires, ou que leur gestion politique les amène à renier une grande partie de leurs promesses électorales, au premier rang desquelles la lutte contre l’austérité, les cadres du FN contredisent au quotidien l’affichage «  social  » du parti. Derrière les vitrines qui servent la communication du parti, du Nord au Sud, à Fréjus, Beaucaire, Cogolin, Mantes-la-Ville, Villers-Cotterêts, etc., se lisent d’autres orientations, antisociales et austéritaires.

      De la gestion frontiste dans les villes conquises en mars dernier, on n’a retenu que l’écume : «  rétablissement du porc dans les cantines  », d’où il n’avait pas disparu, à Camaret-sur-Aigues (Vaucluse), interdiction de danses orientales à Hayange (Moselle), baptême d’un parking au nom de l’antisémite Maurice Barrès à Cogolin (Var), embauche de cadres «  identitaires  » à Béziers (Hérault) ou Beaucaire (Gard), refus de commémorer l’abolition de l’esclavage à Villers-Cotterêts (Aisne). Mais c’est dans les domaines du social et des finances locales que se lit la cohérence programmatique du FN, à rebours de l’image pseudo-sociale cultivée publiquement.

      Les centres sociaux 
et les associations au pain sec

      Premières victimes des mairies frontistes ou du Rassemblement bleu Marine : les centres sociaux. Maire du 7e secteur de Marseille, le frontiste Stéphane Ravier a fait voter dès juin l’arrêt des subventions au centre social. Tout comme à Fréjus (Var), où le sénateur maire David Rachline a coupé celles du «  centre socialiste  » du quartier populaire de la Villeneuve, qu’il accusait sur Twitter de «  détournement d’argent public  ». Celui de la Gabelle, seul accès public à l’informatique pour les démarches administratives, la recherche d’emploi, etc., a vu la sienne gravement amputée. Même politique à l’œuvre à Béziers, où le maire, Robert Ménard, revendique le soutien du FN. Le parti l’a inclus dans son document «  Communes Front national, promesses tenues… Ce que les médias ne vous diront pas  ». Ici, la réduction du budget des centres sociaux atteint les 20 %, ciblant prioritairement le quartier défavorisé à forte population d’origine immigrée de la Devèze. Mais ces décisions, catastrophiques pour le lien social et la solidarité, ne sont pas les seuls champs d’expérimentation ouverts par l’extrême droite municipale. La gestion locale du tissu associatif participe d’une vision utilitariste développée par l’extrême droite. À la rubrique «  lutter contre les gaspillages et les privilèges  » (sic), le document «  Promesses tenues  » du RBM préconise des «  réévaluations (des subventions aux associations – NDLR) en fonction du mérite  ».

      À Beaucaire, le maire, Julien Sanchez, traduisait, en début de mandat : «  On ne va pas couper dans les subventions des associations cette année, mais on évaluera pour donner à celles qui méritent l’an prochain.  » En attendant, il a voté 2 000 euros d’augmentation à deux associations «  méritantes  », donc, qui luttent «  pour la cause animale  », et nommé un «  conseiller municipal délégué aux animaux de compagnie  »… Une manière de caresser son électorat dans le sens du poil.

      Sur le fond, une logique similaire 
à celle des gouvernements libéraux

      D’autres administrés ont moins de chance d’être soutenus par leurs édiles. La mairie frontiste du Pontet (Vaucluse), en quête d’«  économies  », rogne sur l’aide sociale apportée aux familles qui peinent à payer l’inscription des enfants à la cantine. Depuis septembre, fini les repas subventionnés pour les plus démunis : il faut «  responsabiliser les parents d’élèves pour leur montrer que tout n’est pas gratuit  ». Une mesure qui ne fera économiser que 30 000 euros à la commune, sur un budget de 50 millions d’euros. Même punition à l’autre bout de la France, à Villers-Cotterêts (Aisne). Franck Briffaut a mis fin à la cantine pour les enfants de chômeurs : «  Une personne au RSA peut venir chercher son enfant à l’école car elle ne travaille pas  », plaide-t-il… à moins de payer 152 euros de plus par an. Là aussi, la décision ne produira que peu de résultats, avoue le maire, mais il s’agit avant tout de lutter contre «  l’assistanat  ». Dans son programme présidentiel, Marine Le Pen estimait que les logements sociaux devaient être réservés aux Français, et à la limite, sous conditions, à certains étrangers en situation régulière. Application à la lettre dans le «  secteur bleu Marine de Marseille  » (dixit le document «  Promesses tenues  »). Si Stéphane Ravier vote systématiquement, comme la plupart des élus frontistes de France, contre tous les projets de logements sociaux et de rénovation urbaine, c’est qu’il ne veut pas que «  l’on déverse des millions d’euros vers ces quartiers en nous faisant croire que cela va changer la nature de celles et ceux qui y habitent  ». Voyez-vous, il n’y a «  pas beaucoup de Scandinaves dans nos quartiers  ».

      À l’entendre, Marine Le Pen aurait converti le FN à la lutte contre l’austérité. À y regarder de plus près, le parti s’inscrit dans une logique similaire à celle des gouvernements libéraux ou sociolibéraux. Ainsi, à Beaucaire, le maire a-t-il mis fin à la «  surcharge salariale  » de 40 000 euros que représentaient… les contractuels de l’été. Et tant pis pour les centres de loisirs. À Mantes-la-Ville, ce sont les contrats jeunes qui ne sont pas reconduits. À Villers-Cotterêts, la municipalité applique le non-remplacement des employés partis à la retraite, et vend des «  biens communaux  » pour équilibrer son budget. Dans le même temps, les maires de Cogolin et du Luc (Var) ont augmenté leurs indemnités de 15 %. Et si celui du Pontet figure dans le document «  Promesses tenues  » comme ayant «  réduit ses avantages  », c’est que le tribunal administratif a refusé l’augmentation de 44 % qu’il s’était octroyée. Au Front national, de «  préférence  », l’austérité, c’est pour les autres.

    • Ah.... plus simple c’est bien, merci.

      Manif offensive contre le FN et le racisme d’Etat
      http://rebellyon.info/Manif-offensive-contre-le-FN-et-le.html

      Appel à s’organiser contre la tenu du congrès du FN le 29 novembre à Lyon !
      Malgré ses opérations de lifting, le FN reste ce parti xénophobe de la France aux français. Dans les villes où il a été élu, le constat est clair : les frontistes ne luttent pas contre le chômage mais contre les chômeurs, ni contre la pauvreté mais contre les pauvres.
      Les idées sécuritaires, nationalistes et racistes du FN ont largement inspiré les gouvernements de droite comme de gauche ces dernières années.
      Sans-papiers, Rroms et étrangers sont présentés comme la source de tous les problèmes et régulièrement visés par de nouveaux dispositifs répressifs.

    • « Sans-papiers, Rroms et étrangers sont présentés comme la source de tous les problèmes et régulièrement visés par de nouveaux dispositifs répressifs. » à tout le - source de déni de problèmes , le reste est du même tabac pour enfumage passif !

    • attention aux visières , des bourreaux de la dialectique , de l’intelligence des moments . je ne suis pas dans l’enseignement cependant : « la source de tous les... » c’est toi qui le dis , non ? ce qui te permets de slalomer de jolicœur dans les problèmes posés cad :source de déni ; j’aimerais avoir le temps de casser tes convictions bon enfant cad le reste est du même tabac pour enfumage passif !
      ça me semblait assez clair , ça pouvait être choquant et se heurter à résistance ;

    • Convictions bon-enfant !... Excuse-moi, vieux, mais à quoi mène le cynisme s’il n’est que le résultat d’une connaissance encyclopédique et d’une instruction universitaire poussées à leur paroxysmes paranoïaques ?
      Si je pèche, ce n’est que par excès d’impatience à faire tomber ce vieux monde devenu fou et à le remplacer par « autre chose » dont je n’appréhende pas encore la teneur mais qui soit ouvert sur un autre avenir pour les générations futures. J’aimerais bien être acteur de cette révolution qui s’annonce avant de crever. J’ai déjà choisi mon camp. Et toi ?

  • Docker, la start-up qui bouscule les géants du cloud
    http://www.lemonde.fr/economie/article/2014/11/14/docker-la-start-up-qui-bouscule-les-geants-du-cloud_4523657_3234.html

    « Nous avons encore du mal à réaliser ce qu’il se passe. » Le Français Solomon Hykes le reconnaît volontiers : il ne s’explique pas vraiment le succès fulgurant de Docker, la start-up qu’il a fondée en 2008. Ces derniers mois, la société est devenue l’une des étoiles montantes de la Silicon Valley. Ses effectifs ont quadruplé et elle vient de lever 40 millions de dollars (32 millions d’euros) auprès de prestigieux investisseurs américains. Google, Microsoft ou encore Amazon rivalisent désormais pour s’afficher à ses côtés. Un partenariat avec l’entreprise de commerce en ligne a d’ailleurs été officialisé jeudi 13 novembre.

    #seenthis-paywall-done