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  • Mailinglist, gestionnaire de liste de diffusion, mailing list et newsletter
    http://www.infonaute.com/?page=savoirplus
    Bonjour à tous

    J’ai des lecteurs qui ont exprimé le besoin d’être informés de l’actualité de mon blog par mailing list.
    J’ai trouvé cet outil en ligne, mais je suppose qu’il en existe d’autres.
    Vous avez des avis, des pistes, des conseils sur cette question ?
    Merci

    Mailinglist.FR met à votre disposition un ensemble de moyens technologiques vous permettant de réaliser vos envois de newsletters GRATUITEMENT au travers d’une interface Web simple d’emploi. Comment utiliser Mailinglist ? Quelles sont ses principales fonctionnalités ? C’est ce que nous allons vous expliquer ici.

  • RFC 6569 : Guidelines for Development of an Audio Codec Within the IETF

    Constatant l’absence d’un #codec entièrement libre (pas plombé par des brevets, pas contrôlé par une société unique, implémentable en logiciel libre), l’IETF s’est lancée dans la spécification d’un codec satisfaisant. Le RFC 6366 donnait le cahier des charges technique du futur codec (le produit final) et ce nouveau #RFC donne les considérations portant sur le processus de développement (processus déjà bien entamé) : méthodologie d’évaluation des propositions, mécanisme de vérification de la compatibilité des implémentations, questions de propriété intellectuelle. Une tâche difficile, accomplie dans une ambiance pas toujours sereine, les questions du multimédia étant toujours délicates.

    http://www.bortzmeyer.org/6569.html

    Voir aussi http://seenthis.net/messages/39099 et http://seenthis.net/messages/34025 ainsi qu’une bonne discussion sur LinuxFR http://linuxfr.org/users/bortzmeyer/journaux/rfc-6569-guidelines-for-development-of-an-audio-codec-within-the-ietf

  • Quand vous achetez certains logiciels, vous avez le droit à... Rien - LinuxFr.org
    http://linuxfr.org/users/zenitram/journaux/quand-vous-achetez-certains-logiciels-vous-avez-le-droit-%C3%A0-rien

    Bref, maintenant, c’est légal de vendre un logiciel en faisant la publicité sur une fonctionnalité, et de l’enlever un peu plus tard. Gageons que quand la version N+1 (payante) du logiciel sortira, la version N sera tronquée de toutes ses fonctionnalités (en en laissant une, petite, pour dire de laisser quelque chose ?), en toute légalité, pour inciter à acheter la version N+1.

    Marrant, c’est vieux comme Win98 ça en fait... M$Office (je sais plus le n° mais ça tenait sur une boite en carton pleine de +- 30 disquettes) pour win3.11 proposait par exemple un système de gestion de tâches et d’agenda partagé qui était vachement bien foutu (mais pas du tout sécurisé). Lors du passage à Win95, ce truc s’est retrouvé dans le CD d’installation dans un répertoire « oldwin stuffs ». Puis, dès Win98, ce n’était quasi plus utilisable sans avoir je-ne-sais-quel logiciel serveur de M$ en complément... C’est à cette époque que, énervé, j’ai pour la première fois tenté d’installer un linux et que j’ai découvert l’existence des "win"modems qui n’étaient pas des vrais modems... Enfin bref, rien de neuf sous le soleil du logiciel « propriétaire ».

  • #Occupy… vos soirées d’hiver en étudiant. - LinuxFr.org
    http://linuxfr.org/users/2petitsverres/journaux/occupy%E2%80%A6-vos-soir%C3%A9es-dhiver-en-%C3%A9tudiant

    si je vous écris ce soir, c’est avant tout pour vous informer que cette expérience va être prolongée par (au moins ?) six nouveaux cours ainsi qu’une nouvelle session du cours de machine learning. Tout ceci commencera courant janvier ou février 2012. Ces cours sont donnés, comme les précédents, par différents professeurs d’universités californiennes. Une petite différence toute fois, là où les premiers cours étaient uniquement donnés par des enseignants de Stanford (et en partie par Peter Norvig, directeur de recherche chez google, pour le cours sur l’intelligence artificielle), une des nouveaux cours sera enseigné par un prof de Berkeley.

    Pour tous ces cours, vous aurez besoin de temps, et de connaissances en anglais (être capable de suivre la vidéo, même s’il y aura probablement des sous-titre comme dans les trois cours en cours. En anglais) Notez que pour voir les vidéos il me semble que flash est indispensable. Certains cours demandent quelque pré-requis, mais rien d’insurmontable, je pense. Il faut noter, comme c’est précisé dans plusieurs des pages des cours, qu’ils ne donnent pas de diplômes des universités dont dépendent les professeurs, par contre il y aura peut-être des « certificats » délivrés au nom des professeurs (en fonction de vos résultats). Personnellement si je suis les cours, c’est plus pour apprendre pour moi, de toute façon.

  • PC Portables : le don d’organes n’est pas autorisé. - LinuxFr.org
    http://linuxfr.org/users/empereurzorg/journaux/pc-portables-le-don-dorganes-nest-pas-autoris%C3%A9

    les constructeurs de #PC #portables n’autorisent que l’utilisation de cartes #miniPCI qu’ils ont « certifié » ! Le miniPCI est pourtant un port aussi standardisé que le PCI ou tout autre port qui a fait le succès des « compatible IBM PC » sans avoir ces restrictions : qu’est-ce qui justifie donc ce comportement ?!
    Forcément, comme tout blocage unilatéral, certains « indignés » se sont penchés sur le problème et proposent des solutions plus ou moins risquées.

    Dans les faits, la plupart des gens ne seront probablement jamais confrontés à ces restrictions, mais pour remplacer une carte (défectueuse ou non) par un modèle plus récent ou en ajouter une non prévue dans le #BIOS, il faut impérativement passer par le constructeur y compris en dehors de la garantie ! Dans mon pseudo-récit, #HP et #LENOVO sont concernés, y a-t-il des constructeurs plus « ouverts » ?

    #hardware

  • Hacker le domaine public ? (S.I.Lex)
    http://scinfolex.wordpress.com/2011/09/12/hacker-le-domaine-public

    Cela fait des années que nous sommes habitués à subir des lois absurdes et liberticides en matière de droit d’auteur, mais on ne peut rien imaginer de plus grave qu’un allongement de la durée des droits, en termes d’atteinte aux libertés. L’Union européenne s’achemine vers un passage de 50 à 70 ans des droits voisins, avec effet rétroactif, ce qui signifie que non content d’empêcher des oeuvres d’entrer dans le domaine public, cette réforme va en faire sortir des enregistrements pour lesquels les droits s’étaient éteints.
    Pour expliquer les choses par le biais d’une métaphore, c’est un peu comme si un législateur fou décidait qu’il fallait vider la mer pour désormais la vendre en bouteilles… (...)

  • Posté par Couz (http://linuxfr.org/users/couz) le 01/09/11 à 14:54 Licence CC by-sa

    http://linuxfr.org/news/t%C3%A9moignage-de-lars-wizenius-les-20-ans-de-linux-souvenirs-personnels

    Article original : Linux at 20, some personal memories: http://liw.fi/linux20
    Auteur : Lars Wirzenius (http://liw.fi/cv)
    Licence : Creative Commons Attribution-Share Alike 3.0 Unported License. (http://creativecommons.org/licenses/by-sa/3.0)
    Traduction : Banks_the_megalith, Couz
    Relecture et correction : Paulette, TomBoss, insert_coincoin

    Voir aussi: http://liw.fi/linux-anecdotes

    ...

    Quelques mois plus tard, quand il a finalement eu marre du jeu, il a réellement commencé à apprendre la programmation sur 386. Un jour, alors que je lui rendais visite, il m’a montré un petit programme qu’il avait mis au point, qui utilisait des threads. C’était une chose étonnante, même si elle ne ressemblait pas à grand-chose : un thread écrivait des ’A’ à l’écran, et l’autre des ’’B’, et on pouvait voir les threads commuter lorsque les ’A’ s’arrêtaient et que les ’B’ se lançaient, et un peu plus tard, revenaient les ’A’.

    Le plus étonnant était, bien sûr, que Linus avait écrit le tout lui-même. Ce n’était pas un morceau de logiciel commercial hors de prix écrit par des sorciers grisonnants. C’était un chouette hack, mais un hack vite fait d’étudiant. Ce fut le moment où il est devenu clair pour moi que même un programmeur seul pouvait réaliser de grandes choses, et que la technologie mystérieusement magique pouvait être vraiment assez simple sous le capot.

    Bien sûr, je n’attendais pas du hack de Linus qu’il devienne quelque chose d’important et ceci pour deux raisons. La première, c’est qu’il ne s’agissait que de ’A’ et de ’B’ et que c’était vraiment trop simple pour représenter quelque chose de plus. La seconde, c’est que je connaissais Linus depuis un moment maintenant, et que bien qu’il soit intelligent, il était aussi fainéant, et parfois, quand il était saoul, il commençait à débattre de choses et d’autres et disait les choses les plus folles et stupides qu’on puisse imaginer quelqu’un dire.

    Cependant, Linus continua de jouer avec le multitâche sur son i386, en lui faisant faire toujours plus. Une des choses qu’il souhaitait, c’était d’être capable d’accéder à Kreeta via un modem. Plutôt que d’utiliser un terminal existant (il y en avait des masses), il commença à ajouter une émulation de terminal simple à son programme multitâche. Il avait deux threads : l’un pour lire le clavier et écrire des caractères sur le port série, et l’autre lisait le port série et écrivait les caractères à l’écran. Après avoir ajouté une interprétation des séquences d’échappement du VT100, il avait un émulateur de terminal suffisamment bon pour la lecture de newsgroup chez lui.

    Ce dont Linus rêvait, cependant, c’était d’un Unix chez lui. Il entendit parler de Minix, acheta le livre, et fit fonctionner Minix sur son i386. Ça marchait, mais ce n’était rien à côté des machines de l’université. Il continua à pousser son Minix, à améliorer son propre programme multitâche et plus généralement à hacker par-ci par-là.

    À cette époque, à l’été 1991, nous avons tous deux commencé à poster sur Usenet. En août, Linus a mentionné son projet de noyau sur comp.os.minix pour la première fois. Plus tard, il a décidé de rendre le code disponible, et a obtenu de l’un des admins de ftp.funet.fi de l’y mettre. Pour cela, le projet avait besoin d’un nom. Linus a voulu l’appeler Freax, mais Ari Lemmke, l’admin de ftp.funet.fi, décida de l’appeler Linux à la place. Vous pouvez trouver le nom Freax dans le Makefile des premières versions de Linux.
    ...

    En 1992, la popularité de Linux a augmenté rapidement, et beaucoup de gens qui n’étaient pas tous des hackers du noyau ont commencé à l’utiliser. Nous avons lancé notre propre groupe Usenet, alt.os.linux, qui devint comp.os.linux, et qui finalement a été divisé en un tas de sous-groupes. En 1992, j’ai aidé à lancer le Linux Documentation Project, et plus tard, quand comp.os.linux.announce a été créé, j’en suis devenu l’un de ses animateurs. Je n’ai pas, cependant, fait de hack sur le noyau, toujours par peur de la magie mystérieuse.

    Toujours en 1992, Linus pensait que la release de la version 1.0 se rapprochait, donc il passa directement le numéro de version de 0.12 à 0.95 en une release. Puis vinrent les 0.96, 0.96b, 0.96c, et je pense qu’il y a même peut-être eu une 0.96c + 2. À un certain moment, à la 0.97 je pense, j’ai eu assez du manque de documentation dans le noyau et j’ai écrit le premier fichier README pour aider les gens à compiler leur propre noyau.

    En 1993, Linus et moi nous avons été embauchés par le département sciences informatiques en tant qu’assistants d’enseignement : nous aidions d’autres élèves à faire leurs devoirs, et vérifiions qu’ils les avaient fait. Cela signifiait que nous avons eu à partager un bureau. Cela a été assez bon pour le développement de Linux. Linus avait un revenu, de sorte qu’il n’avait pas à s’inquiéter à ce sujet, et plus important encore, l’accès rapide à Internet, qui a un peu facilité les choses, surtout depuis que Linux gagnait en capacité de mise en réseau.

    ...

    Une des choses que l’accès à l’Internet rapide a rendu possible a été qu’il ne fallait que quelques secondes pour télécharger la plupart des logiciels, tels que le noyau Linux. Cela n’encouragea pas Linus à faire des sauvegardes ou du versionnage, mais il publiait tout de même fréquemment des tarball, dont de nombreux sites réalisaient des miroirs.

    L’accès rapide à Internet nous a également permis de jeter un oeil sur les différentes distributions Linux qui sortaient. Pour une raison quelconque, Linus prit Red Hat. Je pensais que la force nécessitait un certain équilibre, j’ai donc choisi Debian. Nous avons tous les deux collé à nos choix depuis.

    ...

    Être employés par l’université nous a aussi aidés quand nous avons décidé d’organiser un événement pour le lancement de la version 1.0 de Linux, en 1994, quand c’est finalement arrivé. Nous avons obtenu l’accès à l’auditorium, et le chef du département d’informatique a prononcé un discours, et tout cela nous a donné suffisamment de crédibilité pour susciter l’intérêt des médias traditionnels. Il y avait même une équipe de télévision, dont la vidéo peut être trouvée à divers endroits sur Internet. Pendant les discours, nous avions lancé une compilation cérémonielle du noyau 1.0 en arrière-plan.

    ...

    Alors, qu’ai-je appris pendant ces vingt ans ?

    Le plus important, c’est que tout le monde peut faire la différence. Un grand et important accomplissement consiste en une très longue série de petites étapes, c’est ce que nous appelons sisu en finnois. Cela aide également si vous êtes intelligent et savez ce que vous faites ; vous vous souvenez de ce type dans la vingtaine, qui était très stupide lorsqu’il était ivre, et que l’on voit à moitié nu sur des photos de beuverie ? Il n’était pas si intelligent que ça, mais n’a pas abandonné. Cela aide d’être stupide et ignorant dans le bon sens du terme, de sorte que vous pensez : « Hé, je peux le faire » au lieu de « ça doit être très difficile à faire ».

    Et, plus important, indépendamment de votre persévérance et de votre intelligence, il est utile d’avoir d’autres personnes pour vous aider. Une révolution prend une décennie au moins, mais vous ne pourrez pas la faire du tout si vous êtes seul.

    La liberté est aussi la chose la plus importante.

    La liberté d’utiliser, d’étudier, de partager, de modifier et de partager un logiciel modifié, et la liberté d’écrire un logiciel en premier lieu, sont essentielles. Elles sont essentielles non seulement pour Linux, mais pour le bien-être de tous les gens dans le monde moderne.

    Au cours de ces vingt dernières années, nous avons assisté à une révolution. Linux en a fait partie, mais ce n’était pas la seule partie. L’Internet a été l’un des grands facilitateurs, la liberté du logiciel en fut un autre. Le cœur de la révolution a été de faire passer les gens de l’état de consommateurs passifs regardant patiemment la télévision, à la création, des acteurs de communication qui façonnent le monde. Cette révolution de la liberté est toujours en cours, bien sûr.

    Espérons que Linux et le logiciel libre soient encore là pour les vingt prochaines années et contribuent à continuer de nourrir cette révolution.