Enfants maltraités : les médecins trop peu investis
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Un épisode de la vie de la petite Marina, morte en 2009 à l’âge de 8 ans des suites des tortures infligées par ses parents, permet de comprendre pourquoi la Haute Autorité de santé (HAS), dont la mission est de promouvoir la qualité et la sécurité des soins, lance lundi 17 novembre une initiative pour que les médecins s’investissent davantage dans la lutte contre la maltraitance des enfants.
Quand la petite fille est hospitalisée d’urgence au Mans, en avril 2009, à l’instigation du directeur de son école, l’équipe médicale pense à tout, sauf à de la maltraitance. Marina est pourtant très marquée physiquement : son visage est déformé, elle a des douleurs lancinantes, le ventre gonflé… Le réflexe des médecins est de multiplier les examens et avis afin de mettre en évidence « une maladie génétique, métabolique, endocrinienne et nutritionnelle », selon un rapport consacré à l’affaire.
La suite c’est #paywall alors on ne sait pas.
A mon avis nombre d’enseignants et de directeurs d’école aussi devraient être plus lucides vis-à-vis de la #maltraitance. Un ami instituteur me racontait, entre autre, qu’à la lecture des dessins d’une de ses élèves, il avait décelé que la gamine subissait des violences incestueuses de la part d’un de ses oncles. Alertant sa direction, il a été prié de la fermer. C’est le genre d’instit qui je crois aurait pu échanger avec @heautontimoroumenos plein d’idées pédagogiques intéressantes, sur le développement personnel et artistique des enfants. Par exemple, il emmenait sa classe voir des expos, au théâtre ou voir des spectacles de danse contemporaine et animait ensuite des ateliers avec eux. Des ateliers de danses pour des garçons ! Ses méthodes pédagogiques ne sont pas passé du tout du tout du tout. Il a été harcelé par les parents alors que sa classe obtenait les meilleurs résultats de l’école. Il a pété les plombs et décidé par la suite de ne faire que des remplacement. Quel gâchis.