Tout d’abord, en supposant que le passage au transhumain soit techniquement possible – ce qui est encore à démontrer –, on aimerait savoir si les promoteurs de la transhumanité envisagent d’en permettre l’accès aux sept milliards (et sans doute plus encore à mesure que le temps passe) d’habitants actuels de la planète ou bien si, là encore, seule une petite “élite” dûment sélectionnée (par l’argent bien sûr, sinon par quoi d’autre ?) sera concernée, compte tenu que le coût économique d’une telle mutation devrait être proprement exorbitant
C’est très précisément cet aspect là qui m’a définitivement vaccinée de toute tentation transhumaniste.
Exactement comme un de mes lecteurs libéraux qui disaient que l’#écologie est du terrorisme de pauvres cons, que l’humain est destiné à consommer sa planète et à aller voir ailleurs. Je lui ai donc demandé combien de temps, d’énergie et de ressources il lui faudrait pour faire décoller 7 milliards de personnes d’une planète morte et c’est à ce moment-là qu’il a cessé de venir sur mon blog.
Un peu comme pour le Titanic, tous ceux qui annoncent des merveilles technologiques font l’impasse sur le fait qu’il n’y a de canots de sauvetage que pour les gus de première classe. Cette mentalité est très bien illustrée par le film 2012 et par la plupart des films de #SF occidentaux de ces 30 dernières années.