Ne sachant pas quoi faire de son cash, Apple le détruit… en donnant 14 milliards de dollars à ses…

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  • Apple préfère s’endetter pour rémunérer les actionnaires plutôt que d’utiliser sa trésorerie abondante, et payer ses impôts.

    Pourquoi #Apple continue de s’endetter | Silicon 2.0
    http://siliconvalley.blog.lemonde.fr/2015/02/03/mais-pourquoi-apple-continue-de-sendetter

    RÉMUNÉRER LES ACTIONNAIRES

    Ces émissions d’obligations s’inscrivent dans le cadre d’un vaste plan de rémunération des actionnaires, annoncé en avril 2013 pour satisfaire des investisseurs de plus en plus mécontents des performances de l’action de la société - son cours avait chuté de plus de 45% au cours des six mois précédents. Tim Cook avait alors promis de leur reverser 100 milliards de dollars d’ici fin 2015. D’abord, en rétablissant le paiement d’un dividende, suspendu depuis des années, puis en rachetant ses propres actions.

    En avril 2014, cet objectif avait été porté à 130 milliards de dollars. Apple s’est depuis exécuté. L’an dernier, la firme de Cupertino a ainsi versé 11 milliards de dollars de dividendes à ses actionnaires, soit 28% de ses profits annuels. Elle a également acquis pour 45 milliards de dollars de ses propres actions - une opération qui permet de soutenir le cours boursier. Il s’agit d’un niveau record dans son histoire. En 2013, Apple avait déjà racheté pour 26 milliards de dollars d’actions.

    CAPITAUX BLOQUÉS À L’ÉTRANGER

    Au moment des promesses de M. Cook, la #trésorerie d’Apple s’élevait à 145 milliards de dollars. A priori suffisant pour absorber leurs coûts, d’autant plus que ces derniers devaient être répartis sur deux années et demi. Mais dans les faits, la plus grande majorité de cette trésorerie ne pouvait pas être utilisée : elle est bloquée sur des comptes à l’étranger. Pour rapatrier ces capitaux, le groupe devrait payer jusqu’à 35% d’#impôts. Une grosse somme qu’il refuse de débourser, comme beaucoup d’autres multinationales américaines.

    Fin mars 2013, Apple ne disposait ainsi que de 42,4 milliards de dollars de trésorerie aux Etats-Unis (102,3 milliards étaient à l’étranger). Cela signifie que l’entreprise devait trouver 60 milliards de dollars afin de financer ses programmes destinés aux actionnaires. En l’absence de changement de réglementation - certains parlementaires américains souhaitent une amnistie temporaire -, cette situation s’est depuis accentuée : sur les 178 milliards de dollars de trésorerie d’Apple, seulement 20,2 milliards se trouvent sur le territoire américain.

    http://zinc.mondediplo.net/messages/5185 via BoOz

  • U.S. Companies Now Stashing $2 Trillion Overseas - NBC News.com
    http://www.nbcnews.com/business/economy/u-s-companies-now-stashing-2-trillion-overseas-n247256

    That total, while daunting in its own right, is now greater than the amount held on U.S. shores, which totals just under $1.9 trillion, according to the latest Federal Reserve flow of funds tally.

    Such numbers are bound to get attention in Washington, which for years has been debating so-called repatriation measures that would allow companies to bring their cash back home at drastically reduced tax rates. The new Republican-controlled Congress is expected to take up the issue quickly when it convenes in January.

    But the Capital analysis provides little optimism in that regard. Dales and Hunter pointed out that during the 2004 tax holiday “most of that cash was used to fund dividend payouts and share buybacks rather than to boost investment.” A Democratic congressional report indicated that the biggest companies receiving the benefits of $360 billion in repatriated funds actually cut a net 20,000 jobs, and that the holiday cost Treasury coffers $3.3 billion.

    “This is supported by the results of a 2009 study by the (National Bureau of Economic Research), which found that every $1 that was repatriated during the tax holiday resulted in an increase of almost $1 in shareholder payouts,” the Capital note said. “Around $0.80 went towards share buybacks and $0.15 to dividend payments.”

    Very little, then, went to hiring and reinvestment.