Mapillary | Crowdsourced Street Photos

https://www.mapillary.com

  • Cartographie et images de rues : Mapillary et OpenStreetCam - LinuxFr.org
    http://linuxfr.org/news/cartographie-et-images-de-rues-mapillary-et-openstreetcam

    Vous connaissez probablement déjà OpenStreetMap, la base de données cartographique libre. Mais vous connaissez sans doute aussi des concurrents qui proposent en plus des cartes d’autres services comme les images aériennes, et depuis une dizaine d’années vous avez peut-être pris l’habitude des images prises directement dans les rues : StreetView chez Google, StreetSide chez Microsoft, …

    Des alternatives libres se mettent en place, et c’est ce dont nous allons parler : OpenStreetCam né en 2013, et Mapillary. Les deux initiatives sont ouvertes, tout le monde peut participer facilement via une application sur smartphone.

    Ces solutions permettent une alternative libre pour les utilisateurs, et sont une aide très précieuse pour les contributeurs d’OpenStreetMap.

    • Mapillary : https://www.mapillary.com
      => l’appli OsmAnd (https://seenthis.net/messages/590457) intègre ses données
      OpenStreetCam : http://openstreetcam.org

      Des statuts pas tout à fait équivalents en terme de licence et droits d’utilisation :

      Est-ce vraiment libre ?
      On lit ça et là sur le web des controverses comme quoi l’une des solutions est commerciale et l’autre libre. En réalité, les deux solutions sont supportées par des entités commerciales (Mapillary AB est une entreprise basée en Suède centrée sur le service mapillary.com, et OpenStreetCam est mené par l’entreprise Telenav qui vend des systèmes de navigation pour voitures qui utilisent OpenStreetMap), et les deux solutions sont « en grande partie libre ».
      Les deux services distribuent les images sous licence CC BY-SA, et dans les deux cas les contributeurs donnent au service une licence qui lui permet d’utiliser les images sans restrictions.

      ...et le problème qui semble le plus crucial pour ces 2 initiatives :

      Et la pérennité ?
      L’ouverture est souvent citée comme gage de pérennité. Si l’auteur d’un logiciel libre décide de passer à autre chose, quelqu’un d’autre peut au moins en théorie reprendre le relai.
      Pour OpenStreetCam et Mapillary, la situation est un peu plus compliquée. Le scénario catastrophe où l’un des deux arrête son activité ou se fait racheter par une entreprise qui décide d’arrêter de diffuser les images sous licence libre est tout à fait possible. Pour qu’une autre entité puisse reprendre la suite, il faut que deux conditions soient réunies : que les images soient réutilisables (c’est le cas avec la licence CC BY-SA), et que quelqu’un ait gardé les images avant qu’elles ne disparaissent. C’est le deuxième point qui est problématique : les bases d’images sont colossales (plus de 500 Téraoctets pour Mapillary, un peu moins pour OpenStreetCam, mais fort taux de croissance dans les deux cas) donc maintenir un stockage correctement fiabilisé pour un miroir aurait un coût de l’ordre de la centaine de milliers d’euros par an (en calcul de coin de table …). Ajouté à la limite de téléchargement pour Mapillary, maintenir un miroir n’est clairement pas à la porté du premier venu (même si en comparaison une fondation comme celle de Wikipedia gère un budget autrement plus élevé). Côté OpenStreetCam, certains en ont discuté mais toujours pas de miroir non plus.

      #openstreetcam #mapillary #streetview #image #archivage

  • Un Street View libre de droit pour appuyer #openstreetmap ?

    https://www.mapillary.com/map

    Mapillary consists of a smartphone app, a website, and an API. With the app, you can take street level photos of roads, bike paths, buildings, and other areas relevant for mapping. These photos are uploaded to Mapillary’s servers where they are processed and then made publicly available. The photos and additional data are accessible through an API for developers, app makers and mapping services to use.

    #street-view #cartographie #photo-cartographie

  • OpenStreetMap : pourquoi vous devriez l’utiliser - LinuxFr.org
    http://linuxfr.org/users/sixela/journaux/openstreetmap-pourquoi-vous-devriez-l-utiliser

    Autre chose à savoir : pas besoin d’enregistrer une trace GPS pour contribuer à #OpenStreetMap ! En effet, OpenStreetMap a un accord avec Microsoft qui lui permet de bénéficier des images satellites de Bing pour contribuer sur la carte. Concrètement, pour ajouter une rue manquante dans OpenStreetMap, il suffit de la dessiner au dessus de l’image satellite ! Vous aimez bien les coloriages ? Vous avez toutes les qualités requises pour devenir contributeur OpenStreetMap !

    En ce qui concerne la qualité de la carte d’OpenStreetMap, il faut savoir quelle est variable d’un endroit à l’autre en fonction de la densité des contributeurs ! Concrètement, les grandes villes sont généralement très bien cartographiées (beaucoup mieux que des cartes commerciales) alors que, à la campagne, la qualité est inégale selon les endroits.

    Contribuer à OpenStreetMap est assez amusant et toute la famille peut participer. On imprime une carte OpenStreetMap du coin depuis le site Walking-papers et on part se balader en notant tous les éléments manquants sur la carte papier (les noms des rues, les sens uniques, les commerces, les boites aux lettres, les numéros des maisons, etc…). De retour à la maison, on boote sa distribution Linux favorite, on lance jOSM et on ajoute/corrige tout ce qu’on a noté sur la carte papier. Un vrai jeu d’enfant !

    Ça me donne envie d’essayer !
    #cartographie

    • Et ainsi, le monde entier n’aura plus de secret pour personne, plus le moindre centimètre carré de terrain à découvrir, plus de possibilité de prendre tranquillement le petit raccourci sympa emprunté par peu de gens, même chaque mini-chemin de montagne sera répertorié. Pas besoin d’un État diabolique pour totalitariser la vie : le #logiciel-libre et le #crowdsourcing s’en chargent très bien.

      À rapprocher de l’explosion du tourisme « #nature » il y a 20/30 ans, à la suite d’émissions Cousteau, Ushuaia ou autre. Des gens bien intentionnés font de superbes reportages sur les fonds marins ou la forêt vierge, puis la Masse, dont les transports lointains/complexes furent démocratisés (avions, matériel de plongée moderne, etc) s’empressent de tous aller aux mêmes endroits intouchés par la modernité.

      De la même façon, de gentils contributeurs vont publier en ligne le moindre recoin connu, chemin ou coin à champignon. Et si toi, par remord, tu te contentes de corriger les grands axes déjà présents dans les cartes officielles, ou de noter les commerces, d’autres plus consciencieux, plus maniaques, plus libres, et parce que c’est possible, le feront, et noteront petit à petit TOUT.

      Cela va bien avec mon message récent sur #Bernard-Charbonneau en fait :
      http://seenthis.net/messages/134989

      Parce que l’individu moderne aime la virginité, s’il reste un lieu vierge, il s’y porte aussitôt pour le violer ; et la démocratie exige que les masses en fasse autant.

      Les passionnés de la nature sont en général à l’avant-garde de sa destruction : dans la mesure où leurs explorations préparent le tracé de l’autostrade [autoroute], et où ensuite pour sauver la nature ils l’organisent. Ils ouvrent la voie à leurs risques et périls, en solitaires ; mais comme toute personne est un acteur en puissance, il faut qu’ils l’annoncent à un public avide de dépaysement. Ils écrivent un livre ou font des conférences [ou publient leurs données en #licence-libre] pour convier l’univers à partager leur solitude : rien de tel qu’un navigateur solitaire pour rassembler les masses.

    • Et avant que la communauté des contributeurs ne cartographie chaque centimètre carré de la planète et même les raccourcis sympa, il va encore couler beaucoup d’eau sous les ponts. Ne vous inquiétez pas trop.

    • Et on passe un cran encore plus loin avec Mapillary :
      https://www.mapillary.com/manifesto

      Les autres solutions vont pas encore assez loin car elles font que les RUES, nous on va aller partout à pied, et en plus avec du crowdsourcing.

      Et contrairement à ce qui est dit dans les CGU, absolument aucun visage n’est flouté ni les plaques (en tout cas dans ma ville).

      Et là c’est bien l’assurance d’avoir le moindre lieu même hors route (SURTOUT hors route d’après eux-mêmes).

      Take photos. Take lots of photos. There is no limit to the level of detail you can add or the places you can go. Don’t take tens of photos, take hundreds or thousands at a time. The more the better. Our servers can handle it, your phone can handle it.

      #crowdsurveillance #charognes