Merci @touti pour l’extrait de « Psychosociologie du crime passionnel. À la vie, à la mort. »
les hommes tuent pour garder leur femme et les femmes pour se débarrasser de leur conjoint
Elles (les femmes) sont notamment à l’origine des trois quarts (70%) des divorces contentieux et personne ne s’est penché sur ce phénomène de société
►http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2011/11/07/01016-20111107ARTFIG00732-quand-les-femmes-decident-le-divorce.php
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« disparaitre en tant qu’être, en tant que femme. »
J’ai l’impression que c’est un des principe de base de la féminité en patriarcat. S’habituer à l’effacement de soi. De la fillette qu’on écoute pas, à la veille qui se doit d’être invisible avec sa petit pension et son petit chat. Si une femme doit être visible, c’est dans sa période de fécondité et en relation avec l’agrément masculin(1), comme le harcelement de rue le montre bien.
Dans mes préoccupation actuel sur l’historicité des femmes, hier j’avais mis un truc à ce sujet sur mon blog des Atheniennes ►http://ecole-athena.blogspot.fr/2014/11/la-legende-noire.html
Ca se croise avec l’idée que les femmes sont des marmites(2), que s’échangent les hommes pour qu’elles leur fassent des fils(3). Les femmes n’ont pas de noms, passant de celui du père à celui du mari. Là dans les crimes misogynes que j’ai trouvé du mois de novembre en cherchant juste 5 minutes, combien de ces femmes portaient le nom de leur bourreau ?
Je ressort au passage le tag #droit_aquis_lésé
►http://seenthis.net/messages/104808
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(1) La dessus j’avais été très troublé par cette phrase entendu dans plusieurs conférences féministes : « les lesbiennes ne sont pas des femmes » ca viens de Monique Wittig que je ne connais pas mais ca me semble être cette idée que les femmes sont une valeur sur le marché hétérosexuel et quant elles n’ont pas cette valeur elles ne sont pas des femmes, mais des filles, des vieilles, des lesbiennes, des moches, des grosses...
(2) Voire ici sur le #principe_de_la_marmite
►http://seenthis.net/messages/132696
(3) Une belle illustration de la préciosité des fils pour les machos AOC, sur l’article de Libé sur les 40 ans de l’IVG :
Jean Foyer, député de la majorité de droite, monte à la tribune. « Le temps n’est pas loin où nous connaîtrons en France ces "avortoirs", ces abattoirs où s’entassent des cadavres de petits hommes et que certains de mes collègues ont eu l’occasion de visiter à l’étranger. »
La beauté de la grammaire française je m’y ferais jamais.
▻http://www.liberation.fr/societe/2014/11/26/la-bataille-de-simone-veil-pour-le-droit-a-l-avortement_1149560