L’État d’Israël disposera-t-il d’un siège de député français ?

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  • Visite officielle en Israël et dans les Territoires palestiniens | Gouvernement.fr
    http://www.gouvernement.fr/partage/7084-visite-officielle-en-israel-et-dans-les-territoires-palestiniens

    Manuel VALLS, Premier ministre, se rendra en Israël et dans les Territoires palestiniens, du samedi 21 mai 2016 au mardi 24 mai 2016,
    En présence d’Audrey AZOULAY, ministre de la Culture et de la Communication, Jean-Marie LE GUEN, secrétaire d’État chargé des Relations avec le Parlement, Thierry MANDON, secrétaire d’État chargé de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, et Axelle LEMAIRE, secrétaire d’État chargée du Numérique.

    Le Premier ministre se rendra en visite officielle en Israël puis dans les Territoires palestiniens. Ce déplacement vise à trois objectifs : politique d’abord, dans un contexte de relance des efforts de la France pour parvenir à un accord de paix fondé sur une solution à deux États, avec des entretriens avec les responsables politiques palestiniens et israéliens ; économique et de coopération ensuite, en rencontrant les acteurs des relations qui nous lient dans ces domaines à Israël et aux Palestiniens ; culturel et de mémoire enfin, par des déplacements sur des lieux symboliques et des rencontres avec des personnalités culturelles, religieuses ou civiles engagées.

    • Déclarations officielles de politique étrangère du 10 mai 2016
      http://basedoc.diplomatie.gouv.fr/vues/Kiosque/FranceDiplomatie/kiosque.php?fichier=bafr2016-05-10.html#Chapitre7

      7. Israël - Territoires palestiniens - Résolution UNESCO - Réponse de M. Jean-Marc Ayrault, ministre des affaires étrangères et du développement international, à une question à l’Assemblée nationale (Paris, 10/05/2016)

      Monsieur le Président,

      Mesdames et Messieurs les Députés,

      Monsieur le Député,

      Je vous remercie de m’avoir posé cette question, vous l’avez fait avec le ton qui vous convient.

      Je voudrais vous rappeler, mais vous le savez fort bien, que tous les ans l’UNESCO examine et approuve une résolution de ce type, et ce depuis plusieurs années. Je vous invite d’ailleurs à regarder attentivement les textes et à les comparer.

      Vous me donnez donc l’occasion de préciser la position de la France et je vais le faire. Rien dans le vote de la France ne doit être interprété comme une remise en cause de la présence et de l’histoire juives à Jérusalem. S’il y a une incompréhension du fait de certaines formulations dans cette résolution, je le regrette car la position de la France sur la question de Jérusalem est claire, elle ne varie pas et ne variera pas. C’est la défense de la liberté d’accès et de culte à Jérusalem, ville fondamentale pour les trois grandes religions monothéistes et qui appartient à tous les croyants, juifs, chrétiens et musulmans.

      Comme elle l’a déjà fait par le passé, la France a voté ce texte avec d’autres pays européens pour marquer son attachement au statu quo des lieux saints à Jérusalem, et cette position est essentielle dans le contexte actuel de la montée des tensions que vous connaissez - et que nous regrettons - et du blocage des négociations entre les Israéliens et les Palestiniens.

      C’est la raison pour laquelle d’ailleurs, la France a pris une initiative politique qui est difficile : organiser le 30 mai prochain une réunion ministérielle où nous nous efforcerons de trouver des solutions pour rapprocher les différentes positions et retrouver les voies du dialogue, et je vous invite à approuver la démarche de la France./.

    • Manuel Valls regrette le vote d’une résolution pro-palestinienne à l’Unesco
      11 mai 2016,
      https://francais.rt.com/international/20404-manuel-valls-regrette-vote-unesco

      « Il y a dans cette résolution de l’Unesco des formulations malheureuses, maladroites, qui heurtent et qui auraient dû être incontestablement évitées, comme ce vote. » Voici une réponse de la part de Manuel Valls qui a dû donner satisfaction à Meyer Habib. Le député franco-israélien de l’UDI a interpellé le Premier ministre mercredi dans l’hémicycle. Il s’est indigné du vote français en faveur d’une résolution de l’Unesco.

    • @Reka
      Je ne pense pas une seconde qu’Habib soit crétin.

      Meyer Habib est seulement islamophobe comme l’est l’état qu’il représente, Israël. C’est un représentant très efficace du dirigeant d’extrême droite, Netanyahu.

      Pourquoi personne ne conteste la qualité de député de Meyer Habib alors qu’il a été élu par seulement 4.767 voix, soit 4,27% des inscrits de sa circonscription ?
      C’est le Figaro qui le dit ...
      http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/06/11/97001-20130611FILWWW00250-m-habib-candidat-le-plus-mal-elu.php

      Habib est le député de moins de 5% des inscrit dans sa circonscription des Français de l’étranger créée sur mesure par Sarkozy pour qu’Israël fasse rentrer un Israélien proche de Netanyahu à l’Assemblée nationale française :
      http://blogs.mediapart.fr/blog/berjac/131211/letat-disrael-disposera-t-il-dun-siege-de-depute-francais

  • Comme j’ai entendu pleurer Meyer Habib à la Radio ce matin à l’issu du débat sur la reconnaissance de la Palestine qu’il considère comme un crime contre Israël en particulier et contre l’humanité en général, j’ai repris une de mes archives (en ce moment, je les classe !) qui date de janvier 2009, un petite histoire simple qui se passe à Gaza et qui est raconté sobrement ici, par notre amie Amira hass :

    Wounded Gaza family lay bleeding for 20 hours

    05/01/2009
    By Amira Hass

    Three hours after the Israel Defense Forces began their ground operation in the Gaza Strip, at about 10:30 P.M. Saturday night, a shell or missile hit the house owned by Hussein al A’aiedy and his brothers. Twenty-one people live in the isolated house, located in an agricultural area east of Gaza City’s Zeitoun neighborhood. Five of them were wounded in the strike: Two women in their eighties (his mother and aunt), his 14-year-old son, his 13-year-old niece and his 10-year-old nephew.

    Twenty hours later, the wounded were still bleeding in a shed in the courtyard of the house. There was no electricity, no heat, no water. Their relatives were with them, but every time they tried to leave the courtyard to fetch water, the army shot at them.

    Al A’aiedy tried to summon help on his cell phone, but Gaza’s cell phone network is collapsing. Shells have hit transponders, there is no electricity and no diesel fuel to run the generators. Every time the telephone works, it is a minor miracle.

    At about noon Sunday, Al A’aiedy finally managed to reach S., who called me. There was nothing else that S., who lives nearby, could do.

    I had known Al A’aiedy for eight years, and I called Physicians for Human Rights. They called the IDF’s liaison office to ask it to arrange to have the wounded evacuated. That was shortly after noon - and as of press time, the liaison office had still not called PHR back.

    Meanwhile, someone else had managed to reach the Red Crescent Society. It called the Red Cross and asked it to coordinate the evacuation of the wounded with the IDF. That was at 10:30 A.M. - and as of press time Sunday night, the Red Cross had still not been able to do so.

    While I was on the phone with PHR, at about noon, H. called. He just wanted to report: Two children, Ahmed Sabih and Mohammed al-Mashharawi, aged 10 and 11, had gone up on the roof of their Gaza City house to heat water over a fire. There is no electricity or gas, so fire is all that remains.

    Tanks are spitting shells, helicopters are raining fire, warplanes are causing earthquakes. But it is still hard for people to grasp that heating water has become no less dangerous than joining Hamas’ military wing.

    An IDF missile hit the two boys, killing Ahmed and seriously wounding Mohammed. Later Sunday, an Internet news site reported that both had died. But H.’s cell phone was not answering, so I could not verify that report.

    And there was no point in trying H.’s land line: A bomb destroyed his neighborhood’s entire phone system on Saturday. The target was a print shop (yet another of the IDF’s “military” targets). Its owner, a retired UNRWA employee, had invested his entire pension in the shop.

    In B.’s neighborhood, the bombs hit the water mains, so she has had no water since yesterday morning. “I’m already used to coping without electricity,” she said. “There’s no television, but I hear what happens from friends who call. One friend called from Lebanon, another from Haifa. And Ramallah. But without water, how will we manage?”

    A. offered his own take on the situation: “I keep the children away from the windows because the F-16s are in the air; I forbid them to play below because it’s dangerous. They’re bombing us from the sea and from the east, they’re bombing us from the air. When the telephone works, people tell us about relatives or friends who were killed. My wife cries all the time. At night she hugs the children and cries. It’s cold and the windows are open; there’s fire and smoke in open areas; at home there’s no water, no electricity, no heating gas.

    And you [the Israelis] say there’s no humanitarian crisis in Gaza. Tell me, are you normal?”

    #gaza