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  • UP Magazine - Enquête sur les travailleurs clandestins du clic
    http://www.up-magazine.info/index.php?option=com_content&view=article&id=8301:enquete-sur-les-trav

    Dans son nouvel ouvrage intitulé En attendant les robots, enquête sur le travail du clic (Seuil, 2019), Antonio Casilli explore ainsi l’émergence d’un capitalisme de surveillance, opaque et invisible, marquant l’avènement d’une nouvelle forme de prolétariat du numérique : le digital labor — ou travail numérique « du doigt » en français. Du microtravailleur du clic, conscient et rémunéré, à l’usager dont l’activité de production de données est implicite, le sociologue analyse les coulisses d’un travail hors travail, et la réalité bien palpable de cette économie de l’immatériel.

    Antonio Casilli interroge notamment la capacité des plateformes du Net à mettre leurs utilisateurs au travail, convaincus d’être plus consommateurs que producteurs. « La gratuité de certains services numériques n’est qu’une illusion. Chaque clic alimente d’une part un vaste marché publicitaire, de l’autre il produit de la donnée qui nourrit des intelligences artificielles. Chaque j’aime, chaque post, chaque photo, chaque notation ou connexion remplit une condition : produire de la valeur. Ce digital labor est très faiblement voire non rémunéré, puisque personne ne touche une rétribution à la hauteur de la valeur produite. Mais cela reste du travail : c’est une source de valeur, tracée, mesurée, évaluée, et encadrée contractuellement par les conditions générales d’usage des plateformes » explique le sociologue.

    Encadrer le digital labor par le droit ?
    Ces nouvelles formes de travail échappent encore aux normes salariales. Néanmoins, les recours collectifs contre les plateformes numériques pour revendiquer certains droits se sont multipliés ces dernières années. À l’image des chauffeurs Uber ou des livreurs Deliveroo qui tentent, par voie de justice, de faire requalifier leur contrat commercial en contrat de travail. Face à cette précarisation du travail numérique, Antonio Casilli envisage trois évolutions possibles pour une reconnaissance sociale, économique et politique du digital labor.

    « De Uber aux modérateurs des plateformes, le droit du travail classique — donc la requalification en salariat — pourrait permettre une reconnaissance de leur statut. Mais le travail dépendant n’est pas forcément la panacée. Aussi, on voit de plus en plus se développer des formes de plateformes coopératives où les usagers deviennent les propriétaires des moyens de production et des algorithmes. » Antonio Casilli voit toutefois des limites à ces deux évolutions. Pour lui, une troisième voie est possible. « Nous ne sommes ni les petits propriétaires, ni les petits entrepreneurs de nos données. Nous sommes les travailleurs de nos données. Et ces données personnelles, ni privées, ni publiques, appartiennent à tous et à personne. La vie privée doit être une négociation collective. Il nous reste à inventer et à faire émerger des institutions pour en faire un véritable bien commun. Internet est un nouveau champ de luttes » s’enthousiasme le chercheur.

    #Digital_labour #Plateformes

  • UP Magazine - Les superbactéries déferlent sur le monde prévient l’OCDE. Nous entrons dans l’ère post-antibiotiques.
    http://www.up-magazine.info/index.php?option=com_content&view=article&id=8156:les-superbacteries-d

    Les bactéries résistantes aux antibiotiques ont causé la mort de 33 100 personnes en 2015 dans l’Union européenne. Elles ont par ailleurs contaminé 671 689 personnes. Soit un impact « comparable à l’effet cumulé de la grippe, de la tuberculose et du virus du sida », sur la même période, notent des chercheurs européens dans une étude publiée dans la revue The Lancet Infectious Diseases. En France, on estime que la résistance antibiotique cause 12 500 décès par an, selon un rapport remis en 2015 au ministère de la Santé.

    Si rien ne bouge, le monde se dirige vers une « ère post-antibiotique, dans laquelle les infections courantes pourront recommencer à tuer », répète régulièrement l’Organisation mondiale de la santé (OMS). L’antibiorésistance tue déjà 50.000 patients chaque année aux États-Unis et en Europe, et pourrait causer 10 millions de morts par an dans le monde en 2050, soit plus que le cancer, ont prédit des experts mandatés par le gouvernement britannique.

    Surconsommation d’antibiotiques et superbactéries
    Depuis plusieurs années, les milieux de santé publique dénoncent la surconsommation d’antibiotiques aussi bien chez l’homme que chez les animaux d’élevage. Cette consommation irraisonnée a produit un résultat qui risque de s’avérer immaîtrisable : les bactéries ont adopté des parades pour éviter d’être éliminées par les antibiotiques. Elles se sont transformées, ont muté, ont développé des défenses de plus en plus sophistiquées. Les chercheurs parlent dorénavant de « superbactéries ».

    Longtemps considérés comme des biens de consommation courante, les antibiotiques avaient jusqu’à présent un prix peu élevé, compensé par des volumes de distribution importants. Mais les autorités sanitaires restreignent désormais leur usage pour éviter l’émergence de nouvelles résistances.
    Nombre de grands laboratoires pharmaceutiques ont longtemps délaissé ce domaine de recherche, au profit de branches plus rémunératrices, comme le diabète ou le cancer. Résultat : aucune nouvelle classe d’antibiotique n’est arrivée sur le marché depuis 30 ans. Mais, face à une situation médicale et sanitaire de plus en plus inquiétante, la recherche publique et les laboratoires privés, après avoir longtemps négligé les recherches dans ce domaine, ont intensifié leurs efforts au cours de ces dernières années pour proposer aux malades de nouvelles solutions thérapeutiques. C’est la course aux innovations pour tenter d’enrayer le processus.

    Pourtant, on pourrait combattre cette résistance avec des « mesures simples » au coût modéré, selon l’OCDE : « Encourager une meilleure hygiène » (en incitant par exemple à se laver les mains), « mettre fin à la surprescription d’antibiotiques » ou encore généraliser les tests de diagnostic rapide pour déterminer si une infection est virale (auquel cas les antibiotiques sont inutiles) ou bactérienne.
    Selon l’OCDE, ces mesures ne coûteraient que deux dollars par personne et par an et permettraient d’éviter les trois quarts des décès.

    #Antibiotiques #Santé_publique

  • UP Magazine - Les organismes génétiquement modifiés par CRISPR passeraient la barrière des espèces. Et c’est une très mauvaise nouvelle.
    http://www.up-magazine.info/index.php?option=com_content&view=article&id=8038:les-organismes-genet

    Le paludisme, le Zika, le chikungunya… sont des fléaux terribles. Causés par des moustiques que tous les pays touchés entendent éradiquer. Les chercheurs examinent depuis longtemps des solutions chimiques (insecticides), physiques (radiations), transgéniques… Rien ne semble assez efficace à côté d’une arme massue : le forçage génétique. Il s’agit d’une technique de manipulation génétique qui permet de booster la propagation d’une mutation dans une population.
    Une étude vient d’être publiée dans la revue Nature Biotech. Elle établit que cette technique, appliquée sur des populations de moustiques fonctionne parfaitement. Mais elle révèle aussi que la mutation génétique introduite artificiellement pourrait ne pas se contenter de cibler certaines espèces de moustiques. Elle pourrait passer la barrière des espèces et se propager à d’autres espaces animales, les menaçant d’une éradication définitive. Un danger majeur qui prouve, une fois de plus, les risques préoccupants que font courir certaines techniques de manipulations génétiques.

    Ce qu’il faut comprendre, c’est que les chercheurs ont ciblé un gène de détermination du sexe qui est hautement conservé dans le processus évolutionnaire naturel. Cela signifie que cette séquence ADN particulière est restée la même au fil du temps sur une échelle évolutionnaire et qu’elle n’a pas été modifiée par des mutations aléatoires. Une séquence hautement conservée implique un gène conservé et hautement protégé, où toute altération de cette séquence génétique entraînerait une forme de vie non viable. Le choix d’une séquence génétique hautement conservée, en particulier le gène " doublesex " de détermination du sexe, comme site cible du gene drive signifie qu’aucun allèle de résistance viable (variants génétiques) n’apparaît et ne se propage pour sauver la population en labo ou potentiellement la population sauvage.

    Il y a un hic
    Le problème est que cette séquence cible est si bien conservée dans la nature qu’on peut la trouver dans toutes les espèces d’anophèles analysées jusqu’à présent. Pour la professeure Ricarda Steinbrecher de l’Université d’Oxford, il s’agit d’un problème très préoccupant. Elle déclare en effet dans un courriel à la rédaction de UP’ Magazine : « une fois que le complexe de gènes (ou transgène de gènes) traverse l’une des autres espèces, il pourrait potentiellement traverser d’autres populations et espèces, réduire fortement voire éliminer ces populations, avec des conséquences écologiques et de biodiversité potentiellement graves ». Elle ajoute : « Lorsqu’on étudie les limites de reproduction entre les espèces d’anophèles, il y a un degré de fluidité qui montre que des croisements entre différentes espèces de moustiques se produisent. [Des études antérieures ont déjà] signalé un taux d’hybridation global de 0,1 % dans la nature. Ces résultats sont très alarmants lorsqu’on examine les conséquences potentielles de la dissémination de moustiques porteurs de gènes dans la nature, en particulier lorsque le site cible est si bien conservé que dans la présente étude. »

    Si le gene drive passe la barrière des espèces, on peut légitimement craindre qu’il ne se propage à des populations animales qui se nourrissent de moustiques comme par exemple les chauves-souris, ou à des organismes piqués par des moustiques génétiquement modifiés.
    Cette crainte n’échappe pas au professeur Esvett, l’un des auteurs de l’étude ; il confie en effet au site d’informations spécialisées GEN « si les scientifiques se trompent et que l’espèce cible se croise avec d’autres moustiques anophèles, le fait que la séquence cible doubleex est très conservée signifie qu’elle pourrait se propager à des espèces non ciblées »

    Pour Dorothée Browaeys qui vient de publier l’Urgence du vivant, plus préoccupante encore est la question de l’usage de cette technique gene-drive qui constitue un outil de "gestion des nuisibles".
    Car comment juger qu’une population est "indésirable", "gênante" ? Au regard de quel critère ? Elle tente une réponse : « Le terme nuisible, est appliqué par l’agrobusiness à tout ce qui minimise le rendement des récoltes, la productivité. Or il existe un foisonnement de prédateurs qui menacent les intérêts économiques. Et le gene drive pourrait être bien utile pour en finir avec ces « ravageurs » vus comme de stricts nuisibles, alors qu’ils peuvent être aussi des pollinisateurs ou des rouages utiles des écosystèmes ».

    #Génétique #Moustiques #Gene_drive #Danger #Ecologie

    • https://jefklak.org/forcer-les-genes-et-lafrique

      Les méthodes de prévention et de traitements comprenaient jusqu’à présent des moustiquaires à imprégnation durable, des pulvérisations et des médicaments antipaludiques. Mais aujourd’hui, quelques adeptes du progrès technique affirment pouvoir éliminer la maladie en amont, c’est-à-dire au sein même de l’ADN des moustiques vecteurs du paludisme. Si cela semble tout droit sorti d’un livre de science fiction, il s’agit bel et bien de l’objectif de Target Malaria, un consortium de recherches principalement financé (à hauteur de 92 millions de dollars) par la Fondation Bill et Melinda Gates et le projet Open Philanthropy dont les fonds proviennent en grande partie de Dustin Moskovitz, cofondateur de Facebook.

      Target Malaria postule qu’il existe un consensus selon lequel on aurait besoin de « nouveaux outils pour éliminer le paludisme ». Le « nouvel outil » en question est le forçage génétique, une technique pouvant modifier le code génétique de populations entières d’Anopheles coluzzii, d’Anopheles arabiensis et d’Anopheles gambiae, trois espèces de moustiques vecteurs du paludisme, et c’est sur cette dernière que travaille Target Malaria. Grâce au forçage, un gène modifié est assuré d’être transmis à la totalité de la génération suivante, il suffirait donc de ne relâcher qu’un nombre restreint d’insectes dotés de gènes modifiés pour propager les traits censés éradiquer l’ensemble de la population de diptères. Parmi les différentes stratégies étudiées par les responsables du projet, les deux principales consistent à créer des souches de moustiques femelles fertiles mais dont une grande partie de la descendance serait stérile, ou bien à développer une population de moustiques mâles incapables de transmettre leur chromosome X, et ne donnant ainsi naissance qu’à des mâles.

  • Comme elle est bizarre cette rentrée ! Contrairement aux autres années, nous n’avons pas la nostalgie bien naturelle du sable chaud de la plage, de l’apéro devant le barbecue ou des escapades dans la forêt ou le maquis. Cette rentrée ressemble à un embarquement dans une machine infernale dont on ne sait où elle va s’écraser. Plus fort que le chant des cigales ou le frémissement de l’écume des vagues, les nouvelles sur le dérèglement de la planète furent, cet été, tintamarresques. Des incendies en Grèce et en Californie, le mercure qui battait chaque jour des records, l’Arctique qui continuait de fondre, les migrations qui passaient du statut de problème à gérer à celui de catastrophe humaine, rien ne va plus sur la planète. Et puis, patatras, au détour d’une émission de radio, voilà notre ministre emblématique, l’écolo le plus séduisant de France qui jette l’éponge et dit « ne plus avoir la foi ».
    http://www.up-magazine.info/index.php/decryptages/analyses/7975-de-rugy-face-a-la-montee-des-perils-sur-le-climat-la-planete-l-hu

    <b>Comme elle est bizarre cette rentrée ! Contrairement aux autres années, nous n’avons pas la nostalgie bien naturelle du sable chaud de la plage, de</b> …

  • Avec un cerveau plus petit qu’une goutte de nectar, les abeilles comprennent le concept du zéro

    http://www.gurumed.org/2018/06/12/avec-un-cerveau-plus-petit-quune-goutte-de-nectar-les-abeilles-comprennent-

    En dépit d’être des mathématiciens qualifiés, les Mayas et les Romains n’ont jamais utilisé le concept du zéro en tant qu’abstraction mathématique, bien que, bien sûr, ils comprenaient le concept du rien ou n’ayant rien. L’abstraction du zéro est une évolution relativement nouvelle, apparue au Ve siècle après J.-C. en Inde.

    Le zéro indien (ou numérique), largement considéré comme l’une des plus grandes innovations de l’histoire de l’humanité, est la pierre angulaire des mathématiques et de la physique moderne, et de la technologie dérivée.

    Selon une étude de l’université Tübingen publiée en 2016, il y a quatre étapes pour comprendre le concept du zéro dans la culture humaine, l’histoire, la psychologie et l’apprentissage animal :

    Première étape : comprendre le zéro comme l’absence de quelque chose, comme l’absence de nourriture dans votre assiette. Ce premier niveau est probablement activé à un stade précoce du traitement visuel.
    Deuxième étape : comprendre le zéro comme « rien » par opposition à « quelque chose », comme la présence ou l’absence de lumière dans une pièce. « Rien » est donc traité comme une catégorie comportementale significative.
    Troisième étape : comprendre que le zéro peut avoir une valeur numérique et se situe à l’extrémité inférieure de la ligne numérique positive. Par exemple : 0 < 1 < 2 < 2 < 3 etc. (où < signifie « moins de »).
    Quatrième étape : comprendre que le zéro peut se voir attribuer une représentation symbolique qui peut être utilisée dans les mathématiques modernes et les calculs, par exemple : 1 – 1 = 0.

    Dans des expériences impliquant 10 abeilles, l’équipe a attiré les insectes vers un mur où ils ont dû » choisir » entre deux feuilles carrées. Chacune comportait un certain nombre de symboles noirs imprimés, comme des points ou des triangles. Sous la feuille avec le moins de symboles, il y avait une récompense sucrée, ce qui permettait aux chercheurs de former les abeilles à voler de façon prévisible vers celle avec le moins d’objets imprimés.

    Le but de la formation était d’enseigner aux abeilles que 2 points sont inférieurs à 4 ou qu’un triangle est inférieur à 3, par exemple. Dans la partie suivante de l’expérience, il n’y avait plus de récompense sucrée qui les attendait sous la feuille. Les abeilles ont pu choisir la bonne, malgré l’absence de récompense. Cependant, le test ultime était lorsque l’une des feuilles était vierge, dépourvue de tout symbole.

    Les abeilles ont choisi la feuille blanche 60 à 70 % du temps, signalant qu’elles ont compris que rien n’est moins que quelque chose. C’était plus facile pour elles lorsqu’elles devaient choisir entre une feuille vierge et une avec beaucoup de symboles.

    Selon Scarlett Howard à l’université RMIT de Melbourne :
    Quand nous leur avons montré 0 contre 6, elles ont obtenu des résultats beaucoup plus élevés que 0 contre 1. Cela nous dit qu’elles considèrent le zéro comme une quantité réelle le long de la ligne numérique. Elles sont meilleures à faire 0 contre 6 parce que ces deux chiffres sont plus éloignés l’un de l’autre.
    Considérant que même les jeunes enfants ont des difficultés à comprendre le zéro dans des tests similaires, les résultats sont révélateurs.

  • Les médecins, les scientifiques l’OMS et toutes les organisations chargées de la santé publique ne cessent de nous le dire. Nous sommes à deux doigts d’une pandémie mondiale ravageuse. La question à laquelle personne ne peut répondre est celle de la source de cette maladie attendue et quasi certaine. Sera-ce Ebola, Zika ou Nepah ? Ce n’est peut-être pas sur ces fléaux, dont la seule appellation fait frémir, qu’il faut se focaliser. Une nouvelle étude qui cherchait à classifier les risques pandémiques, nous révèle que le danger viendrait d’un simple rhume. Une épidémie propagée par les voies respiratoires, a priori non létale, mais causée par un virus à ARN, qui se propagerait partout dans le monde et causerait une hécatombe.
    http://www.up-magazine.info/index.php/le-vivant/sciences/7860-les-scientifiques-attendent-la-prochaine-pandemie-mondiale-elle-p

    <b>Les médecins, les scientifiques l’OMS et toutes les organisations chargées de la santé publique ne cessent de nous le dire. Nous sommes à deux doigts</b> …

  • Les entreprises à mission ont le vent poupe. Le gouvernement français envisage, dans le cadre de la loi PACTE, de créer un nouveau statut afin de favoriser leur développement. Au-delà des bonnes intentions et des projets louables, il est important de bien mesurer la rupture que pourrait représenter ce nouveau statut d’entreprise. Celui-ci est susceptible de renforcer le pouvoir d’action des entrepreneurs politiques dans des proportions telles que la puissance publique et les marchés financiers auront beaucoup de mal à les contrôler.
    http://www.up-magazine.info/index.php/economie-de-linnovation-4/7606-des-entrepreneurs-dotes-du-pouvoir-politique

    <b>Les entreprises à mission ont le vent poupe. Le gouvernement français envisage, dans le cadre de la loi PACTE, de créer un nouveau statut afin de</b> …

  • Après le commerce de vos données personnelles, voici celui de vos données génétiques
    http://www.up-magazine.info/index.php/bio-innovations/bio-innovations/7455-apres-le-commerce-de-vos-donnees-personnelles-voici-celui-de-vos-

    Le séquençage de l’ADN est devenu une pratique courante dans les laboratoires. Les méthodes s’améliorent chaque jour et permettent aux scientifiques et aux médecins des progrès considérables dans leurs recherches. Mais vous êtes-vous demandé d’où venait cet ADN ? La question n’est pas souvent posée mais pourtant, le commerce de l’ADN est une pratique qui enrichit plusieurs sociétés dans le monde. Elles se sont fait une spécialité de vendre des codes génétiques à leurs clients laboratoires ou industries (...)

    #génétique #BigData #biométrie #algorithme #23andMe

  • Une agence militaire américaine investit 100 millions de $ dans des biotechs d’extinction génétique

    http://www.up-magazine.info/index.php/bio-innovations/bio-innovations/7205-darpa-investit-100-millions-de-dans-des-biotechs-d-extinction-gen



    Des emails révélés en vertu des règles sur la liberté d’information par The Guardian prouvent que le DARPA, l’agence américaine pour la recherche avancée en matière de défense est devenue le plus grand bailleur de fonds des recherches sur le gene drive. Cette technologie de forçage génétique est destinée officiellement à éradiquer les moustiques vecteurs du paludisme, les rongeurs envahissants et d’autres espèces dites nuisibles. Derrière ces bonnes intentions, l’idée de confier à l’armée une si grande puissance de destruction et de transformation du vivant, est-elle si bonne ?

    « Le phénomène court-circuite les régulations de la sélection naturelle. La séquence de forçage génétique peut être assimilée à une mutation auto-amplifiante, qui s’auto-réplique elle-même et qui diffuse plus rapidement que par la génétique habituelle.
    Au regard de sa capacité à faire sauter les trois verrous caractéristiques du rythme évolutionnaire depuis 4 milliards d’années (mutation, hérédité, adaptation), le forçage génétique est probablement l’invention biologique la plus effective et imprédictible qu’on n’ait jamais possédée quant à la gestion du vivant, en nous et hors de nous. » C’est l’alerte que faisaient dans nos colonnes la biologiste Virginie Orgogozo et le philosophe Baptiste Morizot.

    Les alertes ne manquent pas dans le monde scientifique. Un réseau de 160 associations issues du monde entier avait manifesté son opposition à cette technique, lors du sommet de Cancun (Mexique) qui s’est tenu il y a tout juste un an - dédié à la biodiversité. À cette occasion a été présentée une demande de moratoire sur la « nouvelle technique génétique d’extinction ». Les associations estiment qu’« il n’est pas possible de prédire de manière adéquate les effets écologiques en cascade de la diffusion dans les écosystèmes sauvages ». Elles craignent les effets irréversibles et le franchissement des barrières d’espèces. Elles demandent l’arrêt de tout recours au forçage génétique même pour la recherche.

  • A 3 °C global RCP8.5 emission trajectory cancels benefits of European emission reductions on air quality | Nature Communications
    https://www.nature.com/articles/s41467-017-00075-9

    The benefits of European anthropogenic emission reductions would probably be annihilated over large regions of Europe with a global + 3 °C temperature increase, with #ozone background and maximum levels enhanced over Europe compared to the present day. This is due to global changes of climate and background atmospheric composition (with high methane concentrations associated with the RCP8.5 scenario). These results confirm that if European air quality is to be improved, global methane emissions should be regulated providing both positive effects on regional air quality but also on climate change7, 17. Also, the predicted CLE regional decrease for ozone precursors in the horizon 2050 remains crucial for European air quality, and particularly for the Southern European population. Over the Mediterranean Sea and adjacent areas, if current emissions were not reduced in a + 3 °C world under the RCP8.5 scenario, the number of ozone exceedance days could reach 100 per year. Considering the adverse effects of short-term exposure to daily ozone concentrations18, 19, this would strongly affect both human health and #vegetation.

    #air #climat #santé

  • #paysan #agriculteur #terre

    L’homme-agriculteur ne se situe pas à la périphérie, il n’est pas le simple représentant d’une activité économique qui pourrait disparaître, le serviteur familier chargé de l’entretien des greniers. Il est au contraire l’avant-garde d’une humanité confrontée au choix de la conciliation et de la vitalité des noces.

    http://www.up-magazine.info/index.php/decryptages/livres/3730-la-part-de-la-terre-l-agriculture-comme-art