Où l’on retrouve l’IRSN et sa double casquette : établissement public, exerçant à ce titre des missions d’évaluation et d’avis aux pouvoirs publics et à l’ASN, fonctionnant sous un régime de droit privé et donc prestataire de service dans le domaine de la sécurité.
cf. ▻http://fr.wikipedia.org/wiki/Institut_de_radioprotection_et_de_sûreté_nucléaire
Ainsi, en Ukraine,…
Ukraine : des accords pour améliorer la sureté nucléaire
▻http://www.irsn.fr/FR/connaissances/Installations_nucleaires/surete-nucleaire-international/cooperation-bilaterale/Pages/accords-ukraine.aspx
C’est en 1992 que l’IRSN crée avec son homologue allemand, la GRS, une filiale, Riskaudit, chargée notamment de la gestion des projets d’amélioration de la sûreté nucléaire dans les pays d’Europe de l’Est. « À travers les projets de cette filiale, l’IRSN a été présent dans pratiquement tous les programmes de sûreté nucléaire de la région. »
(note : c’est le même Michel Chouha que dans le commentaire ci-dessus et dans l’article du Monde qui fait cette dernière déclaration)
On peut aussi noter la consanguinité complète entre AIEA et IRSN. Exemple :
X est nommé directeur des affaires internationales de l’IRSN
▻http://www.actu-environnement.com/ae/news/irsn-marc-gerard-albert-affaires-internationales-10968.php4
En 1975, X débute sa carrière au CEA où il exerce la fonction d’ingénieur dans le domaine de la séparation isotopique et du cycle du combustible. De 1983 à 1986, il rejoint au CEA la direction de l’approvisionnement en matières nucléaires. Après deux années passées à la COGEMA de Pierrelatte, il retourne au CEA où il est responsable d’activités de R&D et d’assainissement dans les domaines de l’enrichissement de l’uranium et des isotopes stables. De 1996 à 2000, il intègre l’AIEA en tant que chef de section au département des garanties. X rejoint à nouveau le CEA, de 2001 à 2004, pour y occuper le poste d’adjoint au directeur des relations internationales. Dès janvier 2005, il est Conseiller nucléaire à la Mission permanente de la France auprès des Nations-Unies et des organisations internationales à Vienne, où il est responsable des relations avec l’AIEA.
X est aujourd’hui [septembre 2010] le nouveau directeur des affaires internationales de l’IRSN, il remplace à ce poste Y, détaché de l’IRSN, qui rejoint l’AIEA en tant que directeur général adjoint, chef du Département de sûreté et de sécurité nucléaire.
X : CEA -> Cogema -> AIEA -> CEA -> représentant de la France à l’AIEA -> IRSN
avec chassé-croisé Y : IRSN -> AIEA
Bref, exploitant, expert, autorité,…
À l’IRSN, évidemment, il y a muraille de Chine entre les rôles d’expert-conseil de l’exploitant et d’expert-appui de l’autorité.