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  • L’étrange bilan de François Hollande | AlterEco+ Alterecoplus
    http://www.alterecoplus.fr/xavier-timbeau/letrange-bilan-de-francois-hollande/00012143

    Mais le pire n’est pas là. François Hollande va inscrire dans l’esprit des Français pour longtemps un lien entre hausse du #chômage et hausse de la #fiscalité. Voire même entre hausse du chômage et accentuation de la progressivité de notre système fiscal. Une baisse des impôts, plus particulièrement sur le dernier décile ou même sur les derniers centiles fait l’unanimité des programmes des candidats à la primaire de la droite. On risque fort d’y associer demain la baisse du chômage à venir. Il sera difficile dans ces conditions de justifier notre système fiscal et social redistributif qui a limité la hausse des inégalités que l’on observe un peu partout dans les pays développés. Ce qui n’est pas le moindre des paradoxes, parce que ce qui distingue la France d’autres pays développés c’est d’avoir socialement plutôt bien résisté à la crise.

  • Quand Messieurs Cahuc et Zylberberg découvrent la science | AlterEco+ Alterecoplus
    http://www.alterecoplus.fr/quand-messieurs-cahuc-et-zylberberg-decouvrent-la-science/00012139

    Il n’est pas facile de lire sereinement le livre de Messieurs Pierre Cahuc et André Zylberberg. Non seulement parce que la violence du ton et des attaques peuvent dissuader les meilleures volontés, mais surtout parce que, sans cesse, le lecteur se trouve confronté à des contre-vérités manifestes et à des manipulations. Ce livre n’éclaire pas ; il obscurcit et déforme sciemment. Son but n’est pas la recherche de la vérité mais le désir de faire mal – ou de faire du buzz, ce qui est à peu près la même chose. L’usage du terme « négationnisme » est pleinement révélateur de cette volonté, non pas de réfuter ou de contredire, comme il sied à un débat contradictoire argumenté, mais de salir. Le livre s’ouvre sur le récit de l’affaire Lyssenko et, en effet, il y a dans le ton des auteurs comme des relents de guerre froide, de croisade purificatrice, d’ennemis irréductibles qu’il s’agit de détruire et d’exclure comme y invite explicitement le sous-titre : « comment s’en débarrasser ». Après la « science prolétarienne », il ne manque que les « vipères lubriques »
    pour que le tableau soit complet.

    #science-économique

  • Quand Messieurs Cahuc et Zylberberg découvrent la science | André Orléan | 12/09/2016
    http://www.alterecoplus.fr/quand-messieurs-cahuc-et-zylberberg-decouvrent-la-science/00012139

    LA GRANDE CONFUSION DES MÉTHODES

    Peut-on, pour autant, concernant le développement récent des expérimentations aléatoires parler d’une révolution qui aurait transformé l’économie en science expérimentale, comme se plaisent à le soutenir nos deux auteurs ? Si les mots ont un sens, on s’attendrait à un certain retentissement, au moins chez les premiers intéressés, à savoir les économistes. Quant au fait que le public n’en ait rien su jusqu’à la parution de ce livre, cela peut aisément être mis sur le compte du négationnisme ambiant qui a su étouffer l’affaire ! Pour évaluer l’impact de cette nouvelle méthodologie en économie, j’ai consulté le journal de l’American Economic Association qui est, aux dires mêmes de nos auteurs, « au cœur de la production de la connaissance la plus orthodoxe qui soit ». Faute de temps, je me suis limité aux 187 articles de l’année 2013. Le résultat est sans appel : sur les 187 articles publiés au cours de cette année, j’en ai compté au plus 7 pouvant être considérés comme utilisant – ou étant en lien – avec l’expérimentation aléatoire, soit 4%. Il est clair que cette méthode est loin d’avoir révolutionné la discipline.

    Pour relever ce score si pitoyable, je me suis tourné vers les travaux d’un économiste dont j’étais, par ailleurs, certain qu’il était pleinement conscient du caractère révolutionnaire de cette approche, à savoir Pierre Cahuc lui-même. J’ai consulté ses quinze derniers articles, de 2002 à aujourd’hui, et j’ai eu la surprise de constater que jamais il n’a employé cette méthode révolutionnaire ! Pour en savoir plus, j’ai regardé de plus près les 5 articles les plus récents qu’il a publiés dans la Revue économique (novembre 2007, mai 2004, novembre 2002, mai 2002 et mai 2001). Quatre de ceux-ci sont consacrés à un modèle purement théorique, sans application empirique .

    [...]

    Cependant, du fait même que ces études sont fort rares et qu’elles portent sur des objets très spécifiques, dans la suite du texte, ils sont conduits à prendre appui sur des études empiriques d’une tout autre nature, en les assimilant aux premières, toutes mises également dans un grand sac nommé la « méthode expérimentale ».

    [...]

    LES ENNEMIS IMAGINAIRES

    La suite du livre est des plus étonnantes. Il s’agit essentiellement pour nos auteurs de faire savoir que l’économie orthodoxe n’ignore pas la détresse sociale et qu’elle n’est pas du côté des nantis. S’ensuit une fastidieuse compilation de travaux qu’ils qualifient d’orthodoxes intéressés au logement des familles pauvres, à leur éducation, et au salaire minimum, censés nous persuader de quoi ?

    [...]

    Il faut dire que le débat est affreusement mal posé, ne serait-ce que parce que nos auteurs confondent les travaux économiques à proprement parler et les travaux des autres disciplines portant sur l’économie en tant qu’institution sociale. Il est clair que nos auteurs ne voient pas ces derniers d’un bon œil.

    DES CHOIX IDÉOLOGIQUES

    [...]

    Il semble bien que nos auteurs aient des préférences et qu’elles tombent du côté des vertus de la finance, injustement brocardée par les négationnistes et le Pape, nous disent-ils.

    [...]

    ASSUMONS LE DIVORCE ENTRE LES ÉCONOMISTES

    Nos deux auteurs soulignent que le fonctionnement des communautés scientifiques repose sur des « procédures d’évaluation par les pairs ». Ils accusent les économistes regroupés dans l’AFEP de vouloir la création d’une nouvelle section au Conseil national des universités (CNU) aux fins de se soustraire à cette évaluation. Il n’en est rien. C’est un mensonge. Nous sommes également pour l’évaluation par les pairs. Mais la question est celle de savoir qui sont nos pairs.

    • Contre l’intimidation économique | Collectif de journalistes | 12/09/2016
      http://www.alterecoplus.fr/contre-lintimidation-economique/00012141

      Deux économistes de renom ont trouvé le temps de produire un brûlot destiné à déconsidérer les économistes dit « hétérodoxes », qui ont surtout le tort de ne pas penser, ni de réfléchir selon les mêmes critères que les deux auteurs. Contre ces hérétiques, par ailleurs chercheurs et professeurs d’université reconnus, l’attaque est d’une violence tout à fait particulière. Ils seraient des « pseudo-scientifiques », rien moins que promoteurs d’un retour à l’obscurantisme.

      L’attaque se double d’une calomnie puisque ces hérétiques seraient du même acabit que les climato-sceptiques, qui niaient la réalité du réchauffement climatique et ses causes humaines ou, pire encore, que les « conseillers » stipendiés du lobby du tabac. Ce livre poursuit un but, affiché dès le titre : « Le négationnisme économique et comment s’en débarrasser ». Il s’agit bien de cela : éradiquer une manière de pensée différente, concurrente, afin de conserver le quasi-monopole intellectuel et académique acquis par des universitaires qui ne reconnaissent de fait que le jugement de ceux qui pensent comme eux-mêmes.

      Cette tentative d’intimidation s’étend aussi aux relais d’opinion. Les journalistes sont sommés de se ranger sous l’autorité de la vraie science économique et donc de bannir de leurs articles les références aux hétérodoxes.

      Nous journalistes réaffirmons que nous ne laisserons pas s’installer un climat de chasses aux sorcières sous couvert de promotion de la « vraie science ».

      [...]

      Luc Peillon (Libération)

      Adrien de Tricornot (Le Monde)

      Cyprien Boganda (L’Humanité Dimanche)

      Dominique Sicot (L’Humanité Dimanche)

      Catherine Boullay (France Inter)

      Antoine Mercier (France Culture)

      Christian Chavagneux (Alternatives Economiques)

      Laurent Jeanneau (Alternatives Economiques)

      Romaric Godin (La Tribune)

      Mathias Thépot (La Tribune)

      Emmanuel Lévy (Marianne)

      Hervé Nathan (Marianne)

      Antoine Peillon (La Croix)

      Laurent Mauduit (Mediapart )

      Martine Orange (Mediapart)

      Eric Aeschimann (L’Obs)

      Catherine André (VoxEurop)

  • Ecole : peut-on encore réussir sans argent ? (AlterEco+)
    http://www.alterecoplus.fr/ecole-peut-on-encore-reussir-sans-argent/00011833

    Pourquoi certaines familles sont-elles prêtes aujourd’hui à investir plusieurs milliers d’euros dans la scolarité de leurs enfants ? Sans doute faut-il mettre en cause un système scolaire dont les comparaisons internationales révèlent qu’il est particulièrement compétitif (les mécanismes de sélection se mettent en place très tôt), inégalitaire (le lien entre origine sociale et réussite scolaire est très affirmé en France) et anxiogène pour les élèves. Ainsi qu’un fonctionnement du marché du travail où le diplôme initial détermine durablement – et plus que dans de nombreux autres pays – les possibilités de carrière ultérieures.

    #éducation #inégalités #dépenses_éducatives

  • #Emploi : le prix du « miracle » espagnol
    http://www.alterecoplus.fr/emploi-le-prix-du-miracle-espagnol/00011849

    C’est certain, les gouvernements successifs n’ont pas ménagé leurs efforts pour #flexibiliser le marché du #travail. Le système de négociation collective dont la rigidité, estime l’étude, aurait contribué à la forte hausse du chômage durant la crise, a été largement assoupli. Bien avant les débats hexagonaux sur la loi travail, le gouvernement espagnol a inversé la hiérarchie des normes, faisant primer l’accord d’entreprise sur l’accord de branche. Il a également mis fin au principe d’ « ultra-activité » qui permettait la reconduction de la convention collective antérieure, faute de nouvel accord. Cette mesure qui poussait les négociateurs à se retrouver plus souvent autour de la table a toutefois été limitée par une décision du tribunal suprême (un an après l’expiration de la convention, ses modalités continuent de s’appliquer pour les salariés en poste). Enfin, le principe d’indexation des salaires sur l’inflation dans les accords interprofessionnels a été abandonné, afin de contenir la hausse des salaires.

    Le principe d’indexation des salaires sur l’inflation dans les accords interprofessionnels a été abandonné, afin de limiter la hausse des salaires

    En matière de flexibilité interne, une batterie de dispositions a également été prise. A commencer par la suspension temporaire des conventions collectives en cas de choc économique ou encore la possibilité de moduler le temps de travail de 10 % sur l’année, à l’initiative de l’employeur, sans qu’il y ait nécessairement un accord.

    Conséquence de toutes ces mesures, le nombre d’accords de branche a diminué de moitié chez nos voisins ibériques, rappelle Catherine Vincent de l’Ires. Sans pour autant dynamiser les accords d’entreprise : ils ont, eux aussi, baissé d’un tiers. En 2010-2012, 12 millions d’Espagnols étaient couverts par une convention collective. Ils ne sont plus que 7 millions aujourd’hui.

    Le volet flexibilité externe n’a pas été oublié. Les conditions du licenciement ont considérablement été facilitées. Les indemnités en cas de licenciement abusif (ce qui correspondait peu ou prou à la mesure finalement retirée du projet de loi travail français de barémisation des indemnités prud’homales) ont été abaissées de 45 à 33 jours par année d’ancienneté avec un plafond maximum de deux ans. Les salaires ne doivent plus être obligatoirement versés jusqu’à l’issue d’une procédure judiciaire, en contrepartie de la suppression du « despido exprès », le licenciement accéléré qui prévalait jusqu’en 2012. Et alors que les entreprises de moins de 50 salariés ont toujours une obligation de reclassement interne, elles sont exonérées de plan d’accompagnement des salariés licenciés.

    Un nouveau CDI à période d’essai allongée et à forte incitation fiscale a été créé pour les PME de moins de 50 salariés

    Pour tenter de favoriser les recrutements et de lutter contre la dualité du marché du travail, un nouveau contrat à durée indéterminée (CDI) à période d’essai allongée et à forte incitation fiscale a été créé pour les PME de moins de 50 salariés. Quant au recours au contrat à durée déterminée (CDD), il ne peut excéder deux ans, pour toutes les entreprises. Enfin, le gouvernement a décidé de durcir les conditions d’indemnisation des demandeurs d’emploi. Une dégressivité des droits a été introduite. Pendant ses six premiers mois à l’INEM (le Pôle emploi espagnol), un chômeur touche 70 % de son ancien salaire de référence (57% en France), au-delà ses allocations tombent à 50 %. Coup de bambou supplémentaire, les Espagnols doivent désormais justifier d’une recherche d’emploi, sous peine de voir leurs allocations supprimées.

  • La #relance, oui, mais une relance verte
    http://www.alterecoplus.fr/alain-grandjean/la-relance-oui-mais-une-relance-verte/00011831

    L’OCDE et le #FMI tiennent depuis quelques mois un discours sur l’indispensable relance budgétaire

    On ne peut que se réjouir de cette exhortation à accroître les #dépenses_publiques. La situation de quasi-déflation actuelle n’est bonne pour personne et l’histoire a montré qu’il est très difficile de se sortir de ce type de nasse. Il est certain que le marché laissé à lui-même n’y arrive pas. Les acteurs économiques retardent leurs investissements et leurs achats, en attendant que les prix baissent, ou tout simplement des jours meilleurs.

    On ne peut également que se réjouir que des économistes ayant pignon sur rue promeuvent une forme de relance keynésienne, leurs discours étant traditionnellement plus classiques.

    Il reste maintenant un dernier pas à franchir. Si la relance par le financement d’infrastructures est une bonne idée, toutes les infrastructures ne sont pas bonnes à financer.

    Les grands travaux peuvent conduire à des « grands projets inutiles imposés », des aéroports vides, des immeubles sans habitants… Ils peuvent aussi conduire à la poursuite d’une croissance dont on sait qu’elle n’est pas durable, en encourageant la consommation de ressources naturelles et les émissions de gaz à effet de serre.

    Les seules infrastructures souhaitables sont celles qui permettent à chacun une vie décente tout en réduisant l’empreinte de l’homme sur la nature. L’économiste Nicholas Stern et l’ex-président du Mexique Felipe Calderon ont montré dans leur rapport « Meilleure croissance, meilleur climat » que la lutte contre le changement climatique passait par ces investissements, et qu’au total, un développement fondé sur des infrastructures bas carbone n’était guère plus coûteux que de poursuivre selon le modèle actuel… Ces investissements bas carbone sont donc à la fois la clef pour sortir de la trappe économique actuelle et pour éviter de tomber dans la trappe climatique, dont nous savons qu’elle serait un désastre pour l’humanité.

    #économie

  • Le gouvernement souhaite-t-il vraiment la mixité sociale ? | Le blog de Thomas Piketty

    http://piketty.blog.lemonde.fr/2016/08/31/le-gouvernement-souhaite-t-il-vraiment-la-mixite-sociale

    Beaucoup mieux que le fouillis incompréhensible et l’arrogance de Frédéric Lordon, et les cartes sont très intéressantes.

    En ces jours de rentrée scolaire, la question mérite d’être posée : le gouvernement souhaite-t-il vraiment promouvoir la mixité sociale, ou bien va-t-on en rester aux effets d’annonce ? Cela me permettra également de répondre à quelques questions posées par des internautes concernant ma chronique Le scandale APB.

    Rappelons tout d’abord que le ministère de l’éducation avait annoncé en 2015 la mise en place de nouveaux dispositifs visant à réduire la ségrégation en vigueur dans les collèges. On avait même évoqué l’idée d’une ambitieuse expérimentation à Paris, avec des annonces précises à la rentrée 2016 et une mise en place à la rentrée 2017, suivie d’une possible généralisation dans le reste du pays. Malheureusement tout reste très flou à ce stade, et le ministère comme la Ville de Paris ne semblent guère pressés de passer de la rhétorique à la réalité.

    #école #éducation #paris #cartographie #cartoexperiment

  • Le burn-out dans l’économie sociale et solidaire, on en parle ? | AlterEco+ Alterecoplus
    http://www.alterecoplus.fr/le-burn-out-dans-leconomie-sociale-et-solidaire-on-en-parle/00011732
    http://www.alterecoplus.fr/sites/default/files/public/styles/for_social_networks/public/field/image/istock_92560909_medium.jpg?itok=tOWTlOUb
    Il est demandé aux salariés de l’ESS de mettre en veilleuse leurs justes revendications salariales (en gros : salaires plancher, pas d’avantages sociaux, etc.) tout en leur mettant la pression pour qu’ils s’investissent dans l’organisation, autrement dit, qu’ils fassent du bénévolat, ce qui est totalement impossible de manière factuelle. Comment dire qu’une personne donne volontairement de son temps libre à ceux auxquels elle est subordonnée ?
    Autrement dit, c’est la foire au travail au noir (pour moi, un salarié qu’on encourage à bosser gratos pour son association, c’est juste du travail au noir !) et au mépris : les bénévoles considérant leur apport plus noble et plus valorisant que celui des salariés qui font ça bassement pour de l’argent.
    Sans compter que le gros du bataillon des bénévoles, ce sont des retraités dont beaucoup viennent d’un monde du salariat bien différent et qui ont, pour beaucoup, oublié ce que peut être la pression du travail.

    C’est tout le paradoxe pour des organisations qui portent comme valeur ou même comme objet social et politique la lutte contre le non-respect du droit des personnes exclues, qu’elles le soient par le handicap, la pauvreté, les préjugés, la vieillesse, la maladie…, mais qui font fi des droits de leurs propres salariés.

    Dépendance émotionnelle

    L’une des conséquences de ce flou souvent observé, qui mélange vie professionnelle et vie privée, est l’avènement de situations de communication problématiques entre salariés, tous niveaux confondus. Les interactions deviennent conflictuelles et des jeux d’acteurs se créent. Les salariés peuvent endosser, pour reprendre la terminologie du psychologue américain Karpman, la posture de sauveur, celle de victime ou bien encore celle de persécuteur au gré des évolutions du contexte. Des phénomènes de souffrance au travail naissent alors, et elles répondent à des logiques très spécifiques au secteur de l’économie sociale et sociale.

  • Pourquoi le #CICE ne marche pas | AlterEco+ Alterecoplus
    http://www.alterecoplus.fr/pourquoi-le-cice-ne-marche-pas/00011713
    http://www.alterecoplus.fr/sites/default/files/public/styles/for_social_networks/public/field/image/usinesaft.jpg?itok=DLDiG7PX

    L’addition est salée : aux dispositions actuelles, le CICE devait coûter près de 20 milliards d’euros au budget de l’Etat en 2017, soit 35 % du produit brut de l’impôt sur les sociétés ou 1% du PIB, comme le souligne la sénatrice communiste Marie-France Beaufils dans le rapport d’information qu’elle a présenté en commission des finances le 13 juillet dernier. Elle devrait cependant grimper à 23 milliards, avec la décision du président de la République, annoncée lors d’un entretien donné au quotidien Les Echos le 29 juin dernier, de remonter le taux du CICE à 7 % en 2017.

  • Il y a 500 ans, Thomas More publiait « L’Utopie » | AlterEco+ Alterecoplus

    http://www.alterecoplus.fr/il-y-a-500-ans-thomas-more-publiait-lutopie/00005967

    http://www.alterecoplus.fr/sites/default/files/public/styles/for_social_networks/public/field/image/carte_72.png?itok=wQ_LmDQK

    Six heures de travail par jour ! Cette utopie lança un genre littéraire et servit, par sa modernité, de boîte à idées à bien d’autres. Mais gardons-nous de tout anachronisme ! Voyons d’abord son contenu, en compagnie de Thierry Martens, imprimeur à Louvain, dans les Flandres, et de l’éditeur Pierre Gilles qui, avec Erasme - la grande figure de l’humanisme européen du début du XVIe siècle -, a encouragé Thomas More dans son projet.

    #utopie #thomas_more

    • Le destin de l’utopie et de son créateur donnent à réfléchir.

      Entré au service d’Henri VIII dès 1517, il n’a guère l’occasion de réformer un royaume où l’absolutisme royal se fait de plus en plus pesant. More s’oppose à son roi lorsque celui-ci organise le schisme de l’Eglise anglaise. Il sera décapité en 1535 : Henri VIII a la hache facile, pas seulement avec ses femmes. Thomas More, martyr pour l’Eglise, référence pour les marxistes : curieux destin !

      #pouvoir #politique #répression

  • Pourquoi il faut réhabiliter le #haricot
    http://www.alterecoplus.fr/environnement/pourquoi-il-faut-rehabiliter-le-haricot-201607211623-00006130.html

    Marie-­Hélène Jeuffroy, agronome (et agricultrice), rappelle les vertus des #protéagineux : « Ces plantes captent l’azote de l’atmosphère. Elles n’ont donc pas besoin d’être fertilisées par des apports d’azote de synthèse, à l’origine d’un dixième des émissions de gaz à effet de serre de notre pays. En plus, ces plantes enrichissent le sol en azote via leurs pailles et leurs racines. Du coup, faire des rotations en intercalant entre deux saisons des protéagineux réduit l’usage des fertilisants pour les cultures suivantes. Ce qui est bon pour le climat l’est également pour l’environnement local : moins d’azote dans des systèmes de culture bien gérés, c’est moins de nitrates dans les nappes et les cours d’eau. »

    #climat #sols #eau #santé

  • Faut-il craindre un #Brexit ?
    CHRISTIAN CHAVAGNEUX
    http://www.alterecoplus.fr/europe/christian-chavagneux/faut-il-craindre-un-brexit-201606201241-00003684.html

    Enfin, un Brexit serait le sale révélateur d’une Europe en train de mourir par la faute de ses #dirigeants. Il est malheureusement à craindre que si un #référendum était tenu dans d’autres pays, le résultat pourrait être négatif.

    L’#Europe d’aujourd’hui, c’est une zone qui prône l’#austérité permanente, qui obéit aux ordres des #lobbys du privé – comme le montre encore récemment le refus d’interdire les perturbateurs endocriniens sous la pression de l’industrie chimique -, un désert numérique, une zone qui n’engage pas franchement sa transition écologique, qui accepte des paradis fiscaux en son sein, un #nain_politique, technocratique, une zone qui transforme la #Méditerranée en #fosse_commune.

  • La leçon oubliée du New Deal
    http://www.alterecoplus.fr/banques/la-lecon-oubliee-du-new-deal-201606151543-00003646.html

    On s’en souvient peu mais #Roosevelt avait été élu sur un programme de réduction des dépenses publiques. L’intervention de l’#État dans l’économie prenant de l’ampleur, les déficits se sont mis à grimper. Le gouvernement a lors mis en œuvre en 1937 une politique d’#austérité… qui a commencé à refaire plonger l’économie. Les dirigeants économiques américains – en particulier du ministre des Finance Henry Morgenthau et du président de la banque centrale Marriner Eccles – ont alors compris qu’ils faisaient fausse route et ont décidé d’abandonner le dogme de l’austérité auquel ils croyaient.

    Ils ont réussi à convaincre le président, le Congrès et la population que c’était la bonne voie. Une intelligence historique qui a fait malheureusement défaut à nos dirigeants actuels.

  • Eloge des sciences économiques et sociales

    Thomas Piketty et Stéphane Beaud

    07/06/2016

    http://www.alterecoplus.fr//education/eloge-des-sciences-economiques-et-sociales-201606071638-00003606.html

    Revanche idéologique

    Avec cette réforme de 2010, le ministère de l’Education nationale sous la présidence Sarkozy poursuivait un objectif dont il faut dire et redire qu’il est idéologique : former des élèves de 15 ans à la science économique dominante d’aujourd’hui, truffée d’abstractions et fortement formalisée ; leur apprendre les rudiments d’une science qui devrait les aider à penser de façon conforme ; les détourner d’un enseignement qui pourrait avoir une perspective critique. La sociologie avait été étiquetée « compassionnelle » dans le rapport de la mission d’audit, quand la macroéconomie y était jugée « moins assurée scientifiquement » que la microéconomie : ce sont elles qui, dans cette réforme de 2010, étaient dans la ligne de mire, elles qui restent associées à 1968 (« sociologues gauchistes »).

    Aujourd’hui, outre cette revanche idéologique sur l’« esprit 68 », la réforme des SES de 2010 rend éminemment plus difficile le travail des enseignants de SES.

    Il faut dire qu’enseigner des connaissances émancipatrices, c’est déjà une démarche idéologique.. Pas étonnant que cela déclenche des contre-offensives idéologiques de la part des forces réactionnaires..

  • Les mirages de l’auto-entrepreneuriat | AlterEco+ Alterecoplus
    http://www.alterecoplus.fr/en-direct-de-la-recherche/les-mirages-de-lauto-entrepreneuriat-201504031200-00001123.html
    http://www.alterecoplus.fr/sites/default/files/public/styles/for_social_networks/public/field/image/auto-entrepreneur.jpg?itok=r5Ro7O1q

    Etrange croisement entre ambition sociale et philosophie libérale, proposant un soutien aux plus modestes sur fond de critique de « l’assistanat », l’auto-entrepreneuriat se révèle être, derrière la valorisation de « l’individu-entrepreneur » et l’encouragement à la petite propriété, un outil d’(auto-)gestion des failles de la condition salariale, en particulier à ses marges.

    Répondant, selon Sarah Abdelnour, « à la résignation quant aux chances d’accès à l’emploi salarié et au refus du contrôle et du stigmate liés au chômage », il contribue avant tout à brouiller les frontières entre salariat et indépendance, entre chômage et inactivité. Il participe de ce fait au mouvement plus vaste « de privatisation des mécanismes d’assurance à l’œuvre dans la société française contemporaine ».

  • Un projet de centrale au #charbon en #Indonésie, test des prétentions climatiques des banques françaises
    http://multinationales.org/Un-projet-de-centrale-au-charbon-en-Indonesie-test-des-pretentions-

    À l’occasion de la Conférence climat de Paris, les grandes banques françaises ont rivalisé d’engagements et de beaux discours, annonçant notamment leur désengagement du charbon, principale source globale de #gaz_à_effet_de_serre. Un projet de centrale au charbon sur l’île de Java, que la #Société_générale et le #Crédit_agricole envisagent de soutenir, constitue le premier test significatif de ces bonnes résolutions. L’Indonésie figure parmi ces quelques gouvernements, comme ceux de l’Australie ou de la (...)

    Actualités

    / #Alternatives_économiques, Indonésie, #Finances_et_banques, #Énergie, Société générale, Crédit agricole, #Énergies_fossiles, charbon, gaz à effet de serre, #changement_climatique, Amis de la (...)

    #Amis_de_la_terre
    « http://www.alterecoplus.fr/climat/la-societe-generale-et-le-credit-agricole-vont-ils-enfin-laisser-tomber »

  • Tafta et Ceta : le grand bluff français ? | AlterEco+ Alterecoplus
    http://www.alterecoplus.fr/mondialisation/tafta-et-ceta-le-grand-bluff-francais-201605121710-00003442.html
    http://www.alterecoplus.fr/sites/default/files/public/styles/for_social_networks/public/field/image/tafta_2.jpg?itok=KnWTVdBO

    En février 2014, lors d’un voyage officiel aux Etats-Unis, François Hollande déclarait à propos du traité de libre-échange entre l’Union européenne et les Etats-Unis (Tafta) : « Nous avons tout à gagner à aller vite. Sinon, nous savons bien qu’il y aura une accumulation de peurs, de menaces, de crispations. » Bien vu ! Les crispations sont là : c’est peu dire que la négociation du Tafta s’enlise. Les derniers documents fuités par Greenpeace confirment les risques que nous dénonçons depuis des années et les divergences très profondes qui subsistent entre les deux rives de l’Atlantique sur les questions réglementaires.

  • Le Parlement européen sacrifie l’intérêt général au secret des affaires
    http://multinationales.org/Le-Parlement-europeen-sacrifie-l-interet-general-au-secret-des-affa

    Il n’y aura pas eu d’« heureuse surprise ». Les députés européens ont adopté hier à un très large majorité la directive sur le secret des affaires, un texte qui risque de rendre la vie beaucoup plus difficile aux lanceurs d’alerte, salariés, journalistes et plus généralement à tous ceux qui s’efforcent d’informer de manière indépendante sur les activités des entreprises. La mobilisation de la société civile, les pétitions signées par plusieurs centaines de milliers d’Européens et le scandale des Panama Papers, (...)

    Actualités

    / #Démocratie_économique, #union_européenne, #lanceur_d'alerte, #liberté_d'expression_et_de_la_presse, #transparence, #Lobbying, (...)

    #influence
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