Contrairement à l’explication sociologique-pouèt-pouèt des « sunnites humiliés » et de la « jambe musulmane trop courte de la table française bancale », on pourrait tout aussi bien prétendre que ce sont les classes moyennes athées et souchiennes qui « fabriquent » des jeunes jihadistes : Qui sont les candidats au djihad ?
▻http://www.lepoint.fr/societe/qui-sont-les-candidats-au-djihad-17-11-2014-1881821_23.php
Sur ces familles ayant appelé pour faire échec à l’endoctrinement d’un enfant, 80 % se déclarent athées et seules 10 % comportent un grand-parent immigré. Les classes moyennes sont majoritaires (67 %) et les milieux populaires (16 %) ne sont pas plus représentés que les catégories socioprofessionnelles supérieures (17 %).
Attention cependant, puisqu’il s’agit de personnes qui contactent d’elles-mêmes le CPDSI, il n’est pas possible de généraliser :
Dounia Bouzar reconnaît que la population étudiée ne correspond pas à un échantillon représentatif des personnes impliquées dans les filières jihadistes. « C’est le haut de l’iceberg, des gens qui font confiance à l’État et nous ont repérés comme étant mandatés par lui », dit-elle.
(via @le_bougnoulosophe et @manhack)