#Israël connaît son « plus grand désastre écologique »
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La fuite sur un #oléoduc dans le désert israélien, où des milliers de mètres cubes de pétrole brut se sont répandus dans la nuit du mercredi 3 décembre, est « le plus grand désastre écologique qu’ait connu le pays », estime le directeur adjoint de l’agence gouvernementale israélienne pour la protection de l’environnement.
La fuite, qui s’est produite juste à côté de la cité balnéaire d’Eilat, a été rapidement arrêtée, mais au moins un million de litres de pétrole a eu le temps de se déverser dans la zone, une réserve naturelle protégée. « C’est à la fois lié au fait que le matériau lui-même – du pétrole non raffiné – est particulièrement difficile à purger, et en raison de la localisation de la fuite », explique le Dr Guilad Golub de l’Agence pour la protection de l’environnement.
Eilat : la quantité de pétrole déversée 5 fois plus grande qu’annoncée au départ
▻http://www.i24news.tv/fr/actu/israel/53768-141208-israel-la-catastrophe-ecologique-pourrait-etre-encore-aggravee-
On estime que la catastrophe intervenue dans la région de Beer Ora (à 21 km au nord d’Eilat) dans la nuit de mercredi à jeudi aurait provoqué le déversement de 5 millions de tonnes de pétrole suite à la rupture de l’oléoduc d’Eilat Ashkelon Pipeline Company (EAPC).
Déjà 8500 tonnes de terres polluées ont été prélevées sur la réserve naturelle d’Evrona et transférées sur le terrain de Nimra.
Mais la pluie prévue pour mardi, met tous les spécialistes de l’environnement en émoi.
Or d’après l’Autorité de l’aau, cette pollution spectaculaire vient s’ajouter aux nombreux problèmes que connait Israël dans ce domaine.
Agence pour la protection de l’environnementAgence pour la protection de l’environnement"Déversement de pétrole dans une réserve naturelle israélienne près de la frontière jordanienne"
Le journal Haaretz rapporte que 1,5 million de litres de pétrole ont été prélevés la dernière décennie sur un tiers des sites pollués recensés par l’Autorité de l’eau et qui étaient au nombre de 190 en 2013 dont une grande partie comporte une pollution profonde des sols.
Ces pollutions, à haute toxicité, qui proviennent essentiellement d’oléoducs ou de station d’essence illégales, pourraient atteindre et contaminer les réserves en eau du pays.