Politique - Regards.fr

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  • Comment élever le niveau des Matins de France Culture ? - regards.fr
    http://www.regards.fr/politique/article/comment-elever-le-niveau-des-matins-de-france-culture

    « Comment élever le niveau des Français en économie ? » s’intitulait l’étude publiée par l’économiste invité ce lundi sur la prestigieuse station du service public pour déplorer l’ignorance crasse de la population, étrangement réticente à « comprendre » la nécessité des réformes en cours.

  • Qui veut la peau des syndicats ? | Pierre Jacquemain
    http://www.regards.fr/politique/article/qui-veut-la-peau-des-syndicats

    À la veille de la journée de mobilisation des retraités et des personnels des Ehpad, les syndicats sont malmenés et fragilisés par un gouvernement qui entend bien les contourner. En témoigne, l’évolution sémantique de ces dernières décennies, où l’on est passé de la négociation à la seule consultation. Source : Relevé sur le Net...

  • #PCF : le #putsch contre Pierre Laurent a-t-il déjà réussi ? - regards.fr
    http://www.regards.fr/politique/article/pcf-le-putsch-contre-pierre-laurent-a-t-il-deja-reussi

    Le congrès du Parti communiste français commence de bien étrange façon. Avant même son dénouement, et pour la première fois de toute l’histoire du PCF, le secrétaire national Pierre Laurent, est mis en minorité au sein de la direction.

  • La main droite prise dans le pot de confiture des conflits d’intérêt - regards.fr
    http://www.regards.fr/politique/article/la-main-droite-prise-dans-le-pot-de-confiture-des-conflits-d-interet

    Marine le Pen, elle, « visée par une enquête pour « financement illégal », se trouve au cœur d’un réseau auquel s’intéresse la justice ». Un « réseau » où l’on retrouve David Rachline, le jeune maire FN de Fréjus et sa société de conseil ou le très sulfureux Frédéric Chatillon, ex-gudard, propriétaire de – ou impliqué dans - plusieurs sociétés, notamment Riwal, « principal prestataire de Jeanne, le micro-parti du FN ». Chatillon est considéré par la Justice « comme le personnage central du système organisé par le FN depuis 2011 pour ses campagnes électorales ».

    #Linfiltré #PhoneStories #FN

    • Refugee or migrant? Sometimes the line is blurred

      Some of these people may well fit the legal definition of a refugee. Others have set off on their dangerous journeys as migrants, in pursuit of jobs and opportunities.
      As Hannah Arendt, the preeminent political theorist and herself a refugee, wrote in her 1943 essay We Refugees:

      In the first place, we don’t like being called ‘refugees’…. We did our best to prove to others that we were just ordinary immigrants…. We wanted to rebuild our lives, that was all.

      That same idea fuels the struggle of displaced persons today. Whether driven by hunger, violence or poverty, they arrive in their host country hoping to become ordinary – different in ethnicity and culture, perhaps – productive citizens.

      https://theconversation.com/refugee-or-migrant-sometimes-the-line-is-blurred-79700
      #terminologie #mots #vocabulaire

    • Réfugiés, migrants : derrière les mots, des politiques de tri

      Quels que soient les termes employés pour désigner les candidats à l’asile, la sémantique est toujours restée sous l’influence de la politique pour définir les conditions de leur accueil et, surtout, de leur #sélection.

      « Nous accueillons tous ceux qui fuient les guerres et persécutions, mais nous distinguons les réfugiés de ceux dont la migration obéit à d’autres ressorts, notamment économiques », se justifiait l’année dernière dans la presse le ministre de l’Intérieur, Gérard Collomb. C’est donc cette distinction qui explique que le gouvernement crée des places dans les centres d’hébergement "pour les réfugiés", mais envoie les forces de l‘ordre lacérer les tentes et les duvets des migrants près de la porte de la Chapelle à Paris.

      Une hiérarchie d’autant plus discutable qu’elle est arbitraire. « Pourquoi risquer de mourir de faim serait-il moins grave que risquer de mourir en prison ? », lance Karen Akoka, sociologue à l’université de Paris-Ouest Nanterre, qui a étudié la manière dont la figure du réfugié s’est construite, transformée et rigidifiée au gré des priorités politiques. « Quand la révolution bolchevique inquiète la France dans les années 1920, “réfugié” est synonyme de “Russe”. Un Italien ou un Espagnol échappant au fascisme n’a en revanche aucune chance d’être reconnu comme réfugié. À la fin de la seconde guerre mondiale, les résidents allemands expulsés des pays d’Europe de l’Est sont exclus du statut. Avec les débuts de la guerre froide, ce n’est plus la figure du fasciste ou de l’Allemand nazi qui pose problème, mais celui du communiste. »
      L’agenda politique de la guerre froide

      À la Convention de Genève de 1951, la définition de réfugié fait l’objet d’âpres négociations. Les états socialistes mettent l’accent sur les droits collectifs et les violences socio-économiques, mais ce sont les puissances occidentales qui finiront par imposer leur conception libérale du réfugié "légitime". Résultat, le terme s’applique à toute personne « craignant d’être persécutée du fait de sa race, de sa religion, de sa nationalité, de son appartenance à un certain groupe social ou de ses opinions politiques », et ne prend pas en compte les inégalités économiques.

      Mais, en pratique, les conditions d’attribution par l’Office français de protection des réfugiés et apatrides (Ofpra), créé en 1952, évolueront encore en fonction de l’agenda politique. Ainsi, durant une première époque qui va jusqu’aux années 1970, l’objectif premier de la France sera de discréditer les régimes communistes, surtout ceux qui ont eu le mauvais goût de gagner les récentes guerres d’indépendance. Par conséquent, il suffit d’être russe, hongrois, tchécoslovaque – et un peu plus tard de venir d’Asie du Sud-Est, du Cambodge, du Laos ou du Vietnam – pour décrocher le statut de réfugié. Nul besoin de montrer qu’on a été individuellement persécuté ni de nier la dimension économique de l’exil, d’autant que le besoin en main-d’œuvre est fort. 90 % des demandes sont ainsi accordées par l’Ofpra, dont la mission principale est l’aide à l’intégration.

      « À la fin des années 1980, tandis que le bloc soviétique s’effondre et que la crise économique s’installe, le "problème” n’est plus le communisme ni les besoins de main-d’œuvre, mais le chômage et l’immigration », poursuit Karen Akoka. Au moment où les demandes augmentent, le terme de "réfugié" est remplacé par celui de "demandeur d’asile", de moins en moins sûr de recevoir une réponse favorable. Le nombre de rejets dépasse celui des accords en 1985. Car « on ne peut pas accueillir toute la misère du monde », se résigne Michel Rocard.
      Un accueil de plus en plus conditionné

      Dès lors, la mission de l’Ofpra n’est plus d’intégrer les nouveaux venus mais de détecter le "faux demandeur d’asile", alors que les critères deviennent de plus en plus difficiles à remplir. « Par exemple, les Kurdes de Turquie, autrefois reconnus comme réfugiés sur la seule base de leur appartenance ethnique, doivent désormais montrer non seulement qu’ils sont individuellement persécutés, mais qu’ils n’ont pas pris part à la lutte armée du PKK », souligne la chercheuse. Depuis le début des années 1990, le taux de reconnaissance du statut stagne à 15 %.

      Si le communisme n’est plus la menace à contrer, les critères idéologiques d’attribution n’ont pas disparu. C’est ce que suggère l’ouverture du statut aux victimes de l’excision ou du mariage forcé, des violences associées dans les esprits à l’islam radical, cible numéro un de la guerre contre le terrorisme.

      Reste que même ces nouveaux "réfugiés légitimes" sont accueillis bien moins chaleureusement que ne l’étaient les anticommunistes. « Loin d’être acheminés jusqu’en Europe comme l’étaient les “Ex-Indochinois”, les Syriens doivent franchir de nombreux obstacles », fait remarquer Karen Akoka. Pour la chercheuse, l’accord de 2016 permettant de renvoyer en Turquie tous les migrants, y compris Syriens, arrivés en Grèce après le 20 mars 2016, représente la plus inquiétante rupture historique. « Il ne s’agit plus de différencier entre bons réfugiés et mauvais migrants, mais de renvoyer les candidats à l’asile en amont de ce tri. Il ne suffit plus ni d’atteindre l’Europe pour avoir le droit d’y demander l’asile, ni d’y être considéré comme un réfugié pour avoir le droit d’y rester. »

      http://www.regards.fr/politique/article/refugies-migrants-derriere-les-mots-des-politiques-de-tri

  • Son état est stable, critique, mais stable.

    Les mots « #stabilité » et « stabiliser » sont prononcés pas moins de sept fois dans un entretien paru fin décembre dans le JDD. Les « incertitudes refluent », dit-il, invitant les gouvernements à « continuer sur le chemin des réformes ».

    Désobéir à l’Union européenne - regards.fr
    http://www.regards.fr/politique/Desobeir-a-l-Union-europeenne,7338

    cultes de la stabilité et du spread évoqués là (modèle allemand à l’italienne) : http://blog.mondediplo.net/2013-12-08-L-Italie-apres-Berlusconi

    #stratégie #politique

    Au cas où elle connaîtrait des succès électoraux dans un ou plusieurs pays, ce qui est tout à fait possible, une #gauche en rupture avec le néolibéralisme sera donc placée devant une alternative implacable : ravaler ses ambitions de transformation écologique et sociale afin de devenir euro-compatible, ou désobéir et in fine rompre avec l’#UE. Il n’y a pas de troisième possibilité. Ce n’est qu’une fois la rupture avec l’UE consommée que la vraie politique pourra commencer : politique de plein emploi, réorientation de l’économie en fonction des besoins sociaux, intégration internationale solidaire, planification de la transition écologique…

    Laisser imaginer, comme le font des secteurs majoritaires de la "gauche de la gauche", qu’une « autre #Europe est possible » à partir de celle qui existe, comporte un risque : celui de susciter le pessimisme et la désespérance parmi les militants et les électeurs. D’ici aux élections européennes de juin prochain, clarifier cette question est donc une nécessité. Un seul mot d’ordre s’impose pour cette campagne : désobéissance à l’Union européenne !

    cc @pguilli

  • Haaaa ! La trahison ! J’espère que les Grecs, les Espagnols, les Italiens et tous les autres autres Européens qui lèchent le fond de la casserole apprécieront le cynisme de la démarche !
    Parce que la guerre des classes, ça ne compte pas !

    Le prix Nobel de la Paix vient d’être attribué à l’Union européenne : le comité Nobel a choisi cette année de distinguer les idéaux de l’intégration européenne, qui ont permis, depuis le traité de Rome de 1957, de conserver la paix sur un continent autrefois coutumier des guerres.

  • Front de gauche bien installé, mais... - regards.fr
    http://www.regards.fr/politique/front-de-gauche-bien-installe-mais,5467

    Front de gauche bien installé, mais...
    Par Roger Martelli| 8 juillet 2012

    La séquence électorale est achevée. La gauche a gagné à deux reprises. Les socialistes retournent au pouvoir avec une majorité absolue. L’abstention législative est à son sommet. Le Front national relooké et conforté colore la droite tout entière. Le Front de gauche s’est installé vaillamment dans le paysage mais a moins de députés que le PCF n’en avait auparavant.

  • La république des #lobbies - Regards.fr
    http://www.regards.fr/politique/la-republique-des-lobbies

    Quoi qu’il en soit, les think tanks se sont désormais imposés dans le débat en France et relaient les intérêts de leurs financeurs. L’institut Montaigne, présidé par Claude Bébéar, président d’honneur d’AXA, est financé par 80 grandes entreprises, dont les groupes Bolloré, Bouygues et Dassault ! Terra Nova, présidé par Olivier Ferrand, ancien responsable du PS, est financé par 17 grandes entreprises, notamment Areva, Publicis, Euro RSCG, Microsoft… La Fondation pour l’innovation politique (Fondapol), initialement financée par l’UMP, vit désormais à près de 80 % grâce aux subventions du programme action n° 129 du budget des services du Premier ministre ! Fondapol est dirigée par… le « politologue » Dominique Reynié, et son conseil de surveillance est présidé par le très sarkozyste Nicolas Bazire.

    Ces think tanks profitent également de la demande des médias en « experts » et autres « spécialistes » : tribunes dans les journaux, interventions lors de débats télévisés…

    Aujourd’hui, à l’échelle de l’Europe, pas un gouvernement, pas une majorité, de droite ou de gauche, ne fait autre chose que cette politique que nous appelons ici la rigueur, pas un pays où l’exercice de l’État ne consiste pas à démonter l’État-providence, à réduire les dépenses publiques, à reprendre à ce qui avait été donné dans les décennies précédentes. Pas une exception. C’est un cycle nouveau. Le mot “rigueur” est mal choisi. Le mot qu’il faudrait utiliser, c’est le mot “révolution”, car c’est une révolution qui commence. Gauche ou droite au pouvoir, nous allons passer les années qui viennent à démonter pièce par pièce ce qui avait été monté depuis la Libération. Ça, c’est fini. Un autre cycle s’ouvre et ça sera très différent.

    À commencer par l’#Assemblée_nationale. En septembre, Le Nouvel Observateur rapportait ainsi une étrange passe d’armes entre deux députés lors de l’examen du projet de loi de finance rectificative : « La parole est à M. Jean-Michel Fourgous », annonce alors le président de l’hémicycle. L’élu UMP n’a pas le temps de parler, il est tout de suite interrompu par son collègue communiste Jean-Pierre Brard : « Avec Fourgous, je flaire le piège du Medef ! » Brard n’était pas loin de la vérité. Les deux amendements déposés par Fourgous ont été entièrement rédigés par… deux cadres de la Fédération française des sociétés d’assurances ! « On a souvent besoin d’avoir une aide sur les sujets techniques, justifie le collaborateur de Fourgous au Nouvel Observateur. Tous les lobbies s’entourent de juristes qui savent parfaitement rédiger des amendements. Après, les députés les déposent ou non, en conscience. » À l’Assemblée, l’industrie du tabac s’appuie sur le Club des parlementaires amateurs de havane, créé en 1991 et présidé par le député-maire UDF d’Issy-les-Moulineaux André Santini, qui compte environ 42 parlementaires. Le lobby viticole s’appuie sur l’Association nationale des élus de la vigne et du vin (ANEV), créée en 1999, et qui rassemble environ 115 parlementaires issus de départements et régions viticoles. Bien sûr, les députés et sénateurs amateurs de chasse ont également leur association.

    #politique

  • Paysans et politiques, des liens à réinventer - Regards.fr
    http://www.regards.fr/politique/paysans-et-politiques-des-liens-a

    La France, premier producteur agricole de l’Union européenne, compte aujourd’hui un peu plus de 500 000 exploitations, soit 26 % de moins qu’en 2000, année du recensement précédent. Alors qu’une exploitation sur quatre a disparu en 10 ans, la surface agricole utilisée (SAU) du pays n’a chuté que de 3 % dans la même période (de 13% dans le canton). Du coup, c’est la SAU moyenne par exploitation qui a augmenté de 31% au niveau national où elle est aujourd’hui de 55 hectares (59 hectares à Forcalquier, soit une augmentation de 45 %). Des exploitation moins nombreuses mais plus importantes. Quant à l’ensemble des « personnes [qui] participent régulièrement au travail des exploitations agricoles », elles sont aujourd’hui un peu plus d’un million, saisonniers compris.

    #politique_agricole

  • Le président des grandes villes - Regards.fr
    http://www.regards.fr/politique/le-president-des-grandes-villes

    Au-delà des promesses non tenues, Nicolas #Sarkozy peut faire valoir la cohérence de sa vision politique. Pour jouer sa carte dans la mondialisation libérale, il donne la priorité aux grandes villes…

    Cette vision de la #ville est restrictive. Elle génère destruction, rupture d’histoire et montée des inégalités, rejet de l’autre. Elle ignore et maltraite la base de l’enjeu urbain : constituer le creuset où naissent les créations modernes, être le chaudron de la diversité, du cosmopolitisme, du mouvement.

    #politique #libéralisme #mégapoles

  • Jacques Généreux : « Il faut reprendre le contrôle de la finance » (Regards.fr)
    http://www.regards.fr/politique/jacques-genereux-il-faut-reprendre

    Nous, on peut ! C’est le titre choisi par Jacques Généreux pour son précis d’économie politique à l’usage du simple citoyen. Prof à Sciences Po et secrétaire national du Parti de gauche, il affirme qu’il est possible de gouverner face aux crises, aux banques et à la pression financière. Source : Regards.fr

  • Guyane, la santé en friche | Dorothée Thiénot (Regards)
    http://www.regards.fr/politique/guyane-la-sante-en-friche

    En France, un département sur deux est confronté à une baisse de ses effectifs médicaux en 2011. Désertification médicale, manque de spécialistes et de services à la personne, complication des démarches pour obtenir l’Aide médicale de l’État (AME) : l’accès aux soins souffre d’une disparité toujours croissante entre zones urbaines et zones rurales. Reportage en Guyane, qui cumule les difficultés. Source : Regards

  • Rémi Lefebvre : Primaires socialistes, « une course de petits chevaux » (Regards.fr)
    http://www.regards.fr/politique/primaires-socialistes-une-course

    Rémi Lefebvre : Désigner son candidat à l’élection présidentielle par un processus mobilisant au-delà de ses adhérents relève en effet de la fausse évidence démocratique. Cela traduit une certaine immaturité sur ce que pourrait être la démocratie participative. Dans l’état, il s’agit d’une prime à la personnalisation et aux logiques d’opinion à court terme. Cela renforce l’effet course de petits chevaux, où les sondages d’opinion et les petites phrases font la pluie et le beau temps. Bonne nouvelle pour les journalistes, qui adorent ça, mais ce n’est pas ça la démocratie ! Enfin, ajouté au quinquennat et à l’inversion du calendrier présidentiel, les primaires entérinent à l’intérieur même du PS une présidentialisation déjà renforcée par Nicolas Sarkozy. (...)