• Cisjordanie : coups et gaz lacrymogènes serait à l’origine de la mort du ministre palestinien
    Le Monde.fr avec AFP | 11.12.2014
    http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2014/12/11/cisjordanie-coups-et-gaz-lacrymogenes-a-l-origine-de-la-mort-d-abou-ein_4538

    L’autopsie pratiquée à l’institut médicolégal d’Abou Dis, en Cisjordanie occupée, de Ziad Abou Ein, mort mercredi, a montré que le haut responsable palestinien avait succombé aux coups portés par des soldats israéliens et aux gaz lacrymogènes qu’il a inhalés, selon Hussein Al-Sheikh, ministre des affaires civiles. D’après l’équipe mixte de médecins jordanien, palestinien et israélien qui a examiné le corps, « les occupants (ont) empêché qu’il soit transporté à l’hôpital à temps pour être sauvé », a-t-il précisé.

    http://seenthis.net/messages/320779

    • Communiqué : La mort de Ziyad Abu Eïn
      http://www.lapaixmaintenant.org
      /Communique-La-mort-de-Ziyad-Abu
      mis en ligne le 11 décembre 2014

      Ziyad Abu Eïn n’était pas inconnu du camp de la Paix. Membre du Comité central du Fatah, ancien directeur général du ministère palestinien des Prisonniers, puis responsable de la Communication au sein de l’Autorité palestinienne, il a été membre du Comité de pilotage des Accords de Genève. À ce titre, il avait fait partie de la délégation israélo-palestinienne invitée en France par La Paix Maintenant en juin 2004, pour les promouvoir. En compagnie de Giora Inbar, général de brigade en retraite, ils étaient intervenus conjointement à Paris, Tours, Angers, Rennes et, à la demande de la municipalité, à Saint-Denis.

      Il était de ces combattants de la cause palestinienne qui avaient fait le choix d’une solution politique et de la recherche d’une paix juste et équitable avec Israël pour unique solution au conflit, dans la reconnaissance des droits des deux peuples.

      Sa mort est un drame pour sa famille. Elle est également lourde de conséquences. La rupture de la coopération sécuritaire qui s’ensuit, si elle était confirmée, ne serait que l’une d’elles, et non la moindre.