https://books.google.fr

  • Opération policière européenne contre un groupe d’ultradroite soupçonné de préparer des attentats
    https://archive.ph/2023.11.11-102629/https://www.lemonde.fr/international/article/2023/11/11/operation-policiere-europeenne-contre-un-groupe-d-ultradroite-soupconne-de-p

    Ils étaient membres d’un groupe baptisé « The Base », une allusion à leur apparente volonté de créer des réseaux semblables à ceux d’#Al-Qaida, qui signifie « La base » en arabe. Selon Europol et le parquet fédéral belge, plusieurs plates-formes cryptées en ligne appelaient activement à commettre des actes terroristes et à partager des modes d’emploi d’armes à feu imprimées en 3D. Des membres du groupe avaient aussi rédigé un manifeste. « En dépit du jeune âge de certains suspects, il existait des indications quant à un risque élevé d’un prochain passage à l’action de certains d’entre eux », a précisé le communiqué d’Europol.

    […]

    Les experts européens relèvent aussi que la théorie complotiste du « #grand_remplacement », qui se répand par le biais des jeux vidéo mais aussi dans certains #discours_politiques, alimente la propagande de courants ultras. Elle est, selon Europol, « dotée d’un potentiel important d’incitation à la violence » et attire notamment de nombreux jeunes.

    En Europe du Nord, des partis politiques extrémistes présents dans les enceintes parlementaires relayent et légitiment désormais l’idée que la population risque, dans un terme assez bref, d’être remplacée par des non-Européens originaires en premier lieu du Maghreb et d’Afrique subsaharienne. Des mouvements identitaires ou groupes d’action nationalistes entendent, dès lors, défendre une « #identité propre » face à « l’islamisation croissante » et la mondialisation.

    […]

    La #France est, par ailleurs, l’un des pays qui a connu la plus forte augmentation d’interpellations en lien avec le terrorisme d’extrême droite au cours des dernières années (29 en 2021, 16 en 2022). En 2022, le pays totalisait 35 % des interpellations réalisées en Europe en lien avec ce terrorisme .

    #extrême_droite

  • Sur l’état de l’armée française (Commentaire lecteur site Le Point.fr...)

    « Non l’armée française n’est pas prête, elle est au bord de l’apocalypse

    Plus de 50% des matériels militaires sont en panne ou en maintenance longue, les stocks de munition fabriqués à l’étranger ne permettent de ne tenir qu’un jour face à une guerre de haute intensité, peu d’avions, encore moins de drones, 70 000 hommes dont une partie sont embourbés, en pleine retraite au Sahel, des armes individuelles fabriquées en Allemagne, une pénurie de semi conducteurs mondiale qui affecte nos forces armées, bref c’est un désastre. Envoyer quelques gugusses en Roumanie exige un préalable de flux logistique important qui mettra 2 à 3 mois pour arriver sachant que nous dépendions des frets ukrainiens pour nos transports aériens. Bref c’est du n’importe quoi mais cette posture ne fera guère illusion face à une armée russe bien approvisionnée. »

    (Corroboré par une de mes sources familiale dans la grande muette...)

  • Jean-Michel Blanquer veut interdire l’écriture inclusive à l’école
    https://etudiant.lefigaro.fr/article/ecriture-inclusive-un-barrage-a-la-transmission-de-notre-langue-tr

    Alors que les sénateurs organiseront un débat autour du thème « Écriture inclusive : langue d’exclusion ou exclusion par la langue » le 6 mai prochain, le ministre de l’Éducation nationale estime, lui, que la langue française « ne doit pas être triturée ou abîmée ». Si la féminisation des métiers et des fonctions « est un progrès », estime-t-il, « mettre des points au milieu des mots est un barrage à la transmission de notre langue pour tous, par exemple pour les élèves dyslexiques ».

    Ah·mon·dieu·mais·c’est·pas·vrai·ces·pitres·malfaisants·avec·leur·programme·électoral·pour·fachos·bas·du·front ! (Comme tu vois, les petits points au milieu des mots n’empêchent pas du tout de transmettre une idée.)

    • Et évidemment, la spécialiste que Le Figaro a trouvée pour expliquer qu’on a beaucoup réfléchit et « il nous apparaît que », surprise surprise, l’écriture inclusive « exclut plus qu’elle n’inclut », n’est pas une inconnue :

      De SOS Education à la « santé naturelle », voyage dans la galaxie conservatrice des Laarman
      https://www.lemonde.fr/societe/article/2019/10/19/de-sos-education-a-la-sante-naturelle-voyage-dans-la-galaxie-conservatrice-d

      En regardant dans le détail cette enquête, aux côtés de questions classiques sur la qualité de l’enseignement ou le nombre d’élèves par classe, on trouve aussi plusieurs questions sur la sécurité, ou le « niveau de mixité ethnique, sociale ou culturelle » des établissements. Des thèmes qui intéressent beaucoup, depuis près de dix ans, l’association qui a commandé ce sondage : SOS Education.

      Début octobre, elle avait fait l’objet de critiques de la part de parents d’élèves, dont les enfants lycéens avaient reçu par la poste un « référendum » dénonçant le « pédagogisme » des « syndicats jusqu’au-boutistes » qui « gangrènent l’éducation nationale », et réclamant « de vrais cours de morale, de civisme et de politesse ».

      […]

      Ce n’est pourtant pas la première « erreur » de SOS Education, qui a eu son quart d’heure de célébrité en 2007 en s’opposant à l’exposition « Zizi sexuel », du dessinateur Zep. En 2017, un hiérarque de l’association avait aussi utilisé une fausse adresse mail au nom d’Emmanuel Macron pour envoyer une pétition provenant d’un site d’extrême droite, Damoclès. Un site tenu par Samuel Lafont, militant conservateur libéral, longtemps salarié d’une association sœur, qui milite, elle, contre le « trop d’impôts » : Contribuables associés.

      Tu remarqueras que cette histoire d’inclusion qui exclut, c’est exactement la même inversion orwellienne calquée sur « l’antiracisme c’est raciste », ou le classique trumpien « les fachos ce sont les antifascistes ».

    • Si ça buzze suffisamment, jeudi on aura une « fuite » selon laquelle Macron a fait une colère et a recadré son ministre, comme quoi il a d’autres priorités en ce moment. Et l’on saura que, bon d’accord on envoie tous les signaux qu’il faut à l’électorat de droite et d’extrême-droite, mais en même temps on a Président très sage qui se souvient que la priorité c’est de continuer à « réformer » le pays.

    • Évidemment, ce sont exactement les mêmes tarés fachos qui hurlent à la mort à la moindre proposition de rendre la langue française plus rationnelle et cohérente, pour la rendre justement plus accessible « pour les élèves dyslexiques » (et pas seulement) auxquels ils sont soudain si sensibles.

      Les mêmes qui pétaient encore récemment un câble parce que Louis-Croix-Vé-Bâton c’est quand même pourtant pas compliqué.

    • D’ailleurs …

      Dans l’oeil du Minotaure
      Roland DUMAS

      https://books.google.fr/books?id=sZap9DMd904C&pg

      Le 26 mai 2008, j’avais assisté aux obsèques de mon confrère et ami d’extrême droite Jean-Marc Varaut, en l’église Saint-Eustache. Nous avions constitué autrefois un cabinet commun qui avait fait jaser.
      Le Palais avait raillé : « C’est l’alliance du diable et du bon Dieu », sans que l’on sache qui était le diable et le bon Dieu. De mon point de vue, Varaut était plutôt le bon Dieu car c’était un bon chrétien qui avait même « réinstruit » Le Procés de Jésus.

      il y avait du beau monde a Saint-Eustache. Des « écrivains célébres » comme Héléne Carrére d’Encausse, secrétaire perpétuelle de I’Académie francaise, Genevieve Dormann, Jean d’Ormesson ou
      Gabriel Matzneff ; des hommes politiques comme Philippe de Villiers ou Francois Bayrou ; mais aussi nombre d’avocats de toutes obédiences comme Jean-Denis Bredin, Arnaud Montebourg ou Thierry
      Lévy. Jacques Vergés était la aussi. (…)
      Par le plus grand des hasards, Jean-Marie Le Pen, dont Varaut avait été l’avocat, était assis devant moi.

  • –"Conflits d’intérêts et connivences médiatiques

    Les économistes à gages sur la sellette" http://www.monde-diplomatique.fr/2012/03/LAMBERT/47476

    "Économistes à gages et médias complaisants" http://www.acrimed.org/article3916.html

    "Les liaisons dangereuses" http://alternatives-economiques.fr/blogs/gadrey/2009/09/21/les-liaisons-dangereuses

    "Ces économistes qui monopolisent (toujours) les débats" http://www.acrimed.org/article3904.html

    "Economistes à gages, Matignon fait le ménage" http://www.monde-diplomatique.fr/carnet/2012-11-21-Economistes

    "Un expert médiatique : Christian de Boissieu, économiste engagé… dans la finance" http://www.acrimed.org/article3496.html

    –"Pour Le Figaro, un bon économiste doit travailler pour une banque ou prendre le parti du Medef" http://www.acrimed.org/article4579.html

    "Pour Le Point, Libération et l’AFP, un bon économiste doit travailler pour une banque" http://www.acrimed.org/article4586.html

    "Pour Le Point, un bon économiste doit travailler pour une banque ou pour des entreprises" http://www.acrimed.org/article4622.html

    "Pour Le Monde, un bon économiste doit travailler pour une banque (1)" http://www.acrimed.org/article4567.html

    "Pour Le Monde, un bon économiste doit travailler pour une banque (2)" http://www.acrimed.org/article4627.html

    "Pour Les Échos, un bon économiste doit travailler pour une banque ou pour un « institut » patronal" http://www.acrimed.org/article4632.html

    –"France 5, BFM TV et France Inter reçoivent une « économiste » d’HSBC mais ne l’interrogent pas sur les « SwissLeaks »" http://www.acrimed.org/article4601.html

    –« C’DANS L’AIR » http://www.acrimed.org/mot1011.html

    –..."« Crise des dettes » ? « Notre hymne à la rigueur », par les experts médiatiques" http://www.acrimed.org/article3666.html "« C dans l’air », bavardage entre amis sur le service public" http://www.acrimed.org/article4333.html

    –"Europe : quels économistes s’expriment dans Le Monde ? Les banquiers !" http://www.acrimed.org/article4654.html
    "Europe : quels économistes s’expriment dans Le Monde (suite) ? Toujours les banquiers !" http://www.acrimed.org/article4707.html

    –"CONSTRUCTION MÉDIATIQUE DE L’OPINION ÉCONOMIQUE" http://www.acrimed.org/rubrique419.html

    #Médias #Conflits_d'intérêts #Ploutocratie

    2008 -... : Les médias et la « crise » économique - Acrimed | Action Critique Médias
    http://www.acrimed.org/-2008-Les-medias-et-la-crise-economique-

    Les imposteurs de l’économie : Enquête sur ces experts médiatiques au service ... - Laurent Mauduit - Google Livres
    https://books.google.fr/books?id=K_fu32xEMnAC&pg=PP1&lpg=PP1&dq=laurent+mauduit+les+imposteurs+

    Les Nouveaux chiens de garde - film 2011 - AlloCiné
    http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=194641.html #Documentaires

  • ♦ Le label « Kabyle AOC » : une appellation d’origine contrôlée – Salimsellami’s Blog
    https://salimsellami.wordpress.com/2021/02/12/%e2%99%a6-le-label-kabyle-aoc-une-appellation-dorigine-contr

    Lors d’une marche du mouvement MAK à Paris. D. R.
    Initialement, je ne savais pas si j’allais intituler cette contribution « Comment le peuple kabyle fut inventé », avec le risque de plagiat du titre du livre de Shlomo Sand (Ed. Fayard, 2008), et puis j’ai finalement opté pour la voie du commerce des épiciers issus de l’élevage idéologique intensif, qu’on peut catégoriser en AOC – Appellation d’origine contrôlée. Comme tout le monde le sait, il s’agit d’un label permettant d’identifier un produit dont les étapes de fabrication (production et transformation) sont réalisées dans une même zone géographique et selon le savoir-faire de Nicolas Bibesco qui a conclu : « Est-ce trop présumer de la cause kabyle que d’y voir une cause féconde et juste ? A ceux sans doute qui ont la haute expérience et le maniement pratique des affaires de tracer, dans ce projet de kabyliser l’Algérie, les limites du possible. Pour notre part, nous croyons fermement qu’il n’y a pas là seulement une idée spéculative ; il y a une vérité applicable qui mérite de faire son chemin, et qui le fera. »

    Comme dirait Elie Kakou, après j’t’explique.

    Assis au coin de la table, en train de siroter ma « gnôle », mot non valide au jeu de scrabble, qu’un ami breton (lui qui est français) m’avait offert avant le confinement sanitaire et politique, pour faire passer « le conte » qui n’est pas bon de Benjamin Stora, je m’apprêtais à feuilleter, pour la deuxième fois, le nouvel « album photos » de flagellation du peuple algérien d’un des « guides démocratiques » du « Coran islamique ». On aurait pu faire d’une pierre deux coups, sur ces deux bras (islamiste et berbériste) de « la régression féconde » des « savons » algériens qui veulent abattre l’Algérie et son peuple et, par la même occasion, battre des records de tragédies mais ce serait trop long pour le lecteur qui risque de se perdre dans le labyrinthe de ces spéléologues politiques des « Corans islamiste et berbériste ». C’est ainsi que j’ai fait le choix de reporter la dissertation sur l’album photos (dont j’ai gardé une copie) sur cet autre expert démocrate, avant que « l’h auteur » ne fasse les corrections après publication dans sa maison d’édition en carton.

    Pas le temps de finir ma douceur en cette soirée du 27 janvier 2021 qu’un ami m’alerte, à 22h58, du saut par le petit écran médiatique de France 5 (émission « C ce soir, le débat »), de celui qui a bondi par la fenêtre, alors qu’on l’attendait par la porte, pour la grande fête de la réconciliation entre les peuples d’Algérie et de France. On ne peut plus le retenir, Benjamin Stora, cet expert de l’histoire de la guerre d’Algérie, lui qui s’est engouffré dans l’expertise des « sauts » par les fenêtres, surtout médiatiques, par ces temps de pandémie, pour, nous dit-il, « apaiser le passé pour restaurer l’unité nationale ». Je ne crois pas qu’il œuvre pour l’unité nationale en Algérie, bien au contraire, puisqu’il a sorti l’Appellation d’origine contrôlé (AOC) de Nicolas Bibesco sur « le Kabyle » et le régionalisme nourri et entretenu par les colons. Du coup, tu as l’impression que cet expert de l’histoire passée de la Guerre d’Algérie veut écrire à l’avance une nouvelle page de la prochaine guerre d’Algérie de troisième et de quatrième générations. Fait-il de la politique « identitaire » ou de l’Histoire ?

    J’avais déjà relevé le jeu « trouble » auquel se livre notre historien, notamment en écrivant en page 3 de son rapport : « Au moment où la rédaction de ce rapport touchait à sa fin, des attentats meurtriers ont frappé la France, la décapitation du professeur d’histoire Samuel Paty et l’assassinat à Nice de trois fidèles dans une église, victimes du terrorisme islamiste… » Quel est le lien entre la mémoire, l’histoire de la guerre d’Algérie et la décapitation barbare de Samuel Paty ? S’il y a, dans ce rapport, un chapeau trop gros à faire porter au peuple algérien, qui m’a marqué et me marquera ad vitam æternam, c’est bien cette « reptation politique » dans un rapport qui se veut être l’histoire de la Guerre d’Algérie.

    Comme dirait Elie Kakou, après j’t’explique.

    Durant cette séance de sauts par la fenêtre médiatique sur France 5 (émission « C ce soir, le débat »), on fera appel à « la distribution de bananes » dans les rues de la ville de Tizi Ouzou (tiens, par hasard !) pour pratiquer le théorème de l’inversion des rôles et des valeurs à volonté. C’est ainsi qu’on nous « dés »informera que Abane Ramdane, l’un des architectes de la Révolution algérienne (la vraie, pas celle du fruit exotique appartenant à la guerre de 4e génération), n’est pas brandi par les manifestants qui scandaient « ouled frança – arew n’frança – descendants des colons » pour demander des comptes à la « France coloniale » mais pour critiquer le pouvoir en place. Tu comprends bien le théorème de « l’inversion des valeurs et des rôles » ou pas ? « Les Algériens appelleraient donc au retour du colon. » Et naturellement, il ne sera jamais question du fait qu’Abane Ramdane avait ordonné la liquidation des Berbéristes. Bien joué, surtout que l’informateur sur le plateau nous apprend que c’est ce qu’il a vu sur les réseaux sociaux. Un peu comme les délibérations du Parlement européen, votées sur la base des manifestations observées sur les réseaux sociaux par tous les députés de l’arc-en-ciel politique (de la gauche, en passant par la droite, les Verts et jusqu’à l’extrême droite).

    Comme dirait Elie Kakou, après j’t’explique.

    Comme si l’assignation à résidence ethnique du tribalisme « berbère », dont il nous a flagellés dans son rapport sur la « réconciliation des mémoires » remis au commandeur Macron le 20 janvier 2021, ne suffisait pas, il vient enfoncer le clou avec le « sujet kabyle AOC » de Nicolas Bibesco, alors que nous, nous croyons être des citoyens. Du coup, tu comprends que le mec qui bondit par les fenêtres, pour venir te renvoyer à l’employeur, vient de nous badigeonner d’une lecture ethnique et tribaliste « Kabyle AOC » qui nous exclut de notre citoyenneté. C’est drôle de voir celui qui prétend vouloir construire la « réconciliation » des mémoires d’ici et là-bas battre le briquet du tribalisme et du régionalisme en Algérie. On est renvoyés donc au « mythe berbère », décliné principalement en « mythe kabyle » sur les bases coloniales « racialistes » que les militaires coloniaux (dawla askaria, régime militaire), premiers Français à flirter avec les « indigènes », ont inventé dans leurs laboratoires de guerre pour étouffer toute forme de résistance à la domination des populations.

    Yassine Temlali, dans La Genèse de la Kabylie. Aux origines de l’affirmation berbère en Algérie (1830-1962), 2015. Editions Barzakh (Alger), dans le chapitre « La politique berbère (kabyle) de la France en Algérie : mythes et réalités », dans l’Orient XXI, évoque les écrits du colonel Daumas et du capitaine Fabre (1847) sur la « race kabyle », du capitaine Ernest Carette (1848) ; d’Henri Aucapitaine, plus connu sous le nom du « baron Aucapitaine » (1857) ; du général Edmond Pélissier de Reynaud qui professait la fusion entre Européens et « Barbares kabyles » et de l’amiral Louis-Henri de Gueydon pour qui l’avenir était dans « l’assimilation du peuple kabyle » et qui, auprès de ses supérieurs, a défendu avec conviction le projet d’une entité administrative purement kabyle dans laquelle serait appliquée la justice française.

    Il n’est pas compliqué, du coup, de se connecter directement aux questions sur les « Kabyles AOC » ((ici 1) et (là 2)) déposées à l’Assemblée nationale au gouvernement français, en défense de cette mouvance extrémiste, par Valérie Boyer, députée LR et peut être nostalgique de l’Algérie française. Valérie Boyer, c’est celle qui s’est opposée avec fracas au droit du sol, qui a fait beaucoup parler d’elle avec son tweet emprunté à JM Le Pen : « Le droit du sol est l’absurdité qui consiste à dire qu’un cheval est une vache parce qu’il est né dans une étable. » Voilà le retour à l’employeur colonial, où les affaires algériennes étaient traitées en métropole.

    Comme dirait Elie Kakou, après j’t’explique.

    Dans ce « conte » qui n’est pas toujours pas bon, il n’est pas possible d’échapper au piège du moine Ferhat Mendel Mhenni (FM2), roi de la tribu des « kabyles AOC », qui sélectionne « les petits pois kabyles lisses » et « les petits pois kabyles ridés ». Il célèbre même son adversaire d’hier à la barre, Matoub Lounès, notamment grâce à la bénédiction de la municipalité de Saint-Etienne pour nous faire oublier le procès en diffamation, et l’ordonnance du 11 septembre 1997 de la 11e chambre du tribunal de Paris. Alors Matoub a-t-il organisé son rapt ou pas ?

    Cet expert des spectacles (musicaux, politiques, judiciaire, mais aussi des réseaux sociaux) qui fabrique des « fosses » cartes d’identité, comme je l’avais indiqué dans le « Coran berbériste », s’est octroyé les droits de l’AOC sur « le sujet kabyle ». Le commerce de ce label « kabyle » du régime militaire colonial rapporte gros, puisque même Idir Djouder, l’ancien détenteur des « bourses » du moine généticien Mendel, parle de 250 000 €/mois qui tomberaient du ciel monarchique de l’Ouest. A ce prix, tu peux même faire le « pangolin » dans cette épidémie identitaire du régime militaire de la France coloniale, reprise par l’historien B. Stora dans l’émission (« C ce soir, le débat ») de France 5 du 27 janvier 2021.

    Après la formule d’Hegel « l’Homme africain est insuffisamment entré dans l’Histoire » reprise par N. Sarkozy le 26 juillet 2007, à l’université de Dakar, voilà que le moine généticien Mendel s’est permis de traiter « les pays africains de déchets » (vidéo à la 2’34’’) à Quimperlé le 8 novembre 2015. Imbibé par La Matraque coloniale. Le Code de l’Indigénat en Algérie de Samira Benhaddou (qui a consacré de nombreuses années de recherches dans les Archives nationales, contrairement à Rachida El-Azzouzi du site Mediapart qui se consacre au directeur des Archives en Algérie). Ed. Albouraq, 2020, Mendel n’hésite pas à menacer publiquement en France les Kabyles qui ne veulent pas de son « label AOC de camelotes ». Il a été reçu mardi 19 janvier 2021, à 17h, au salon Victor-Hugo du Sénat pendant une heure par Richard Yung, sénateur des Français de l’étranger. Tout un symbole, n’est-ce pas ? Et puis, à y regarder de près, notre sénateur, qu’il ne faut pas confondre avec l’autre sénateur romain, Salluste, qui disait de nous « … rudes, grossiers, nourris de la chair des fauves, mangeant de l’herbe comme des bêtes… », aurait pu repérer ce commerçant clandestin du « Kabyle AOC », puisqu’il est expert de la « contrefaçon » (le Sénat avait adopté sa proposition de loi sur la « contrefaçon » en 2014) et a été même directeur de l’administration générale de l’Organisation mondiale de la propriété intellectuelle (OMPI) à Genève.

    Si l’on en croit le compte rendu du mouvement de notre moine Mendel, Richard Yung, le sénateur des Français de l’étranger et des « Kabyles AOC », a promis d’en parler autour de lui. On dirait qu’il a une voix qui porte.

    Il faut dire que le sénateur R. Yung est, entre autres, membre de la Commission de la défense (ou de l’attaque ?) et des forces armées françaises qui avaient publié sur Twitter une photo « pour garder le cap ». En effet, sur la photo, on voit un soldat en train de clouer des panneaux directionnels, portant le nom de villes et de pays, dont l’un mentionne « DZ » (Algérie) et Tizi-Ouzou (Bylka) (Kabyle en verlan). Du côté de nombreux promoteurs israéliens, on trouve notamment Jacques Kupfer, ex-président du Likoud mondial, auteur de la Place de la République remplie de « Nuit Debout », est la parfaite illustration de cette inculture et d’un antisémitisme socialiste avéré par l’abyssale imbécilité des propos tenus, qui avait organisé la visite « officielle » de notre moine généticien en Israël et qui a dévoilé son « rêve d’un Etat Kabyle face aux Arabes ». Salah Guemriche, dans sa lettre ouverte à notre moine Mendel, exprime publiquement ce que beaucoup d’observateurs attentifs de ce mouvement « Kabyle AOC » déduisaient implicitement : « (…) Il y aura une base militaire israélienne en Kabylie, si jamais cette région arrivait à obtenir son détachement de l’Algérie (…) » Du coup, tu te poses la question de l’attribution du portefeuille d’ambassadeur, délégué interministériel à la Méditerranée à Karim Amellal, celui qui serait donc proche de l’extrême droite du MAK, détentrice du sujet « Kabyle AOC », et qui, lui aussi, a été consulté par Benjamin Stora pour l’élaboration de son rapport.

    Il n’est pas inutile de rappeler ici les propos de Bernard Emié, ancien ambassadeur de France en Algérie, aujourd’hui à la tête de la DGSE (Direction générale de la sécurité extérieure), accusé de discrimination en 2016 sur les visas octroyés principalement aux « Kabyles AOC ».

    Comme dirait Elie Kakou, après j’t’explique.

    Comme la langue s’écrit avec tarwiht (l’âme en kabyle), selon notre Hugo Daoud à nous, alors Kamel, celui qui loge dans un média génétiquement identifié, s’est mis à la recherche des « petits pois kabyles lisses de type AOC ». Il ne rencontre pas d’êtres humains, non, non ; il rencontre des « Kabyles AOC » à Philadelphie, à Times Square et il nous a même trouvé un shérif « Kabyle AOC » en Californie. Son collègue de chaîne, Mohand Kacioui, a trouvé, lui aussi, en 2016 un premier maire « Kabyle AOC » en France. En revanche, Azzedine Taïbi, maire de la ville de Stains depuis 2014, n’est pas un « maire Kabyle AOC ». Tu vois ou pas le truc de l’information ? On veut même te faire croire que 2014 vient après 2016, au moyen du théorème de l’inversion des valeurs et des dates, ce qui a facilité la compréhension de notre avance (souterraine) sur l’humanité – on est en 2971. Azzedine Taïbi, ce maire citoyen, engagé contre le racisme et les discriminations, défendant les établissements scolaires de sa ville, des chômeurs, des sans-logis, des sans-culottes, est victime d’injures racistes (on doit tous vous assassiner et vous déloger, vous jeter à la mer et retour en Afrique (…), on doit vous trancher la gorge au katana (sabre japonais), bougnoules, profiteurs, sale race, parasite, terroriste, « retourne au bled, de menaces de mort (regarde bien sur les côtés, en haut et en bas, car on va venir te crever quand tu ne t’y attendras pas, espèce (…) de ta race). Il est même poursuivi par l’Etat, patrie des « droits de l’Homme », comme un délinquant, pour son soutien indéfectible affiché en faveur justement du « droit et de la justice » aux côtés du peuple palestinien. Par conséquent, on peut en déduire qu’Azzedine Taïbi n’est pas une « Tuile », comme la Karine qui siégeait à côté de B. Stora à l’émission « C ce soir, le débat », puisqu’il a eu le courage de rendre hommage au grand militant Fernand en inaugurant un square dans sa ville portant son nom en 2015.

    Comme dirait Elie Kakou, après j’t’explique.

    Il y a aussi Slimane Zeghidour, ce Kabyle d’Elie Barnavi (ambassadeur d’Israël en France de 2000 à 2002), « son ami de plus de trente ans », qui loge à TV5 monde, et qui est aussi de la partie ; Il est sorti, la route l’attend (Editions des Arènes, 2017), comme je le disais précédemment, et comme il l’écrit : « Géographie équivoque s’il en est, puisque, aujourd’hui encore, je ne peux m’empêcher d’éprouver un moment d’hésitation chaque fois que je dois remplir la case pays de naissance d’un formulaire. Si j’indique Algérie, c’est vrai mais inexact ; si j’opte pour France, c’est exact mais caduc ; et si je mentionne Algérie française, c’est plus précis mais un peu ringard… » Il n’est pas beau son poème ?

    Comme dirait Elie Kakou, après j’t’explique.

    A voir les titres et les décorations de François-Aïssa Touzi, ce « Kabyle AOC » de l’Echo Républicain, tu peux en déduire que ce mec peut faire voler même les poissons. Avec ce titulaire de la Légion d’honneur, qui est régulièrement consulté par l’Elysée et Bercy, il y a l’interdit à dire et il y a le « terdit » à dire. Ce qui est « terdit » : « Cofondateur du think tank CAPmena et du Mena Economic Forum, conseiller du fonds d’investissement Ardian (ex-AXA Private Equity – société d’investissement privée mondiale avec 110 milliards de dollars d’actifs) et ancien conseiller Afrique du Nord – Moyen-Orient au ministère des Affaires étrangères, vice-président du conseil France-Pays du Golfe du Medef international et spécialiste des pétromonarchies. » Ce qui est interdit de dire, c’est son appartenance au cœur de la filière « France-Algérie » ; Marc Endeweld parle d’un « parrain kabyle à la manœuvre » dans son livre Le Grand Manipulateur. Ed. Stock-2019,

    https://books.google.fr/books/about/Le_grand_manipulateur.html?id=GeyUDwAAQBAJ&printsec=frontcover&source=k
    et cite, entre autres, nommément son ami Issad Rebrab, l’une des plus grande fortune d’Afrique, qui aurait bénéficié, selon Belaid Abdeslam, ancien Premier ministre, de privilèges « grâce au zèle interventionniste dans les ministères tenus par « Saïd Samedi ». Tiens, « Saïd Samedi », après que j’eus rendu publique sa « génétique familiale (non kabyle) » originaire de Biskra, le 16 septembre 2019, cette mention s’est volatilisée comme par miracle de sa biographie, sur sa page Wikipedia, le 17 septembre 2019, à 3h20 du matin. C’est pour dire l’importance du label « Kabyle AOC » dans la construction politique du berbérisme.

    Même dans la galaxie de la diplomatie du « Quai d’Orsay », on te fait tourner le film du label « Kabyle AOC ». Sinon, comment peux-tu comprendre l’attelage d’un moteur à hydrogène pour la carrière fulgurante de François-Aïssa Touazi, le « Kabyle AOC » de l’Echo Républicain, et « le stéréotype de classe Pas d’Arabe au Quai » porté par Zaïr Kédadouche, ce Franco-algérien, ambassadeur de France à Andorre, dans sa lettre du 18 juin 2013 (adressée à Laurent Fabius, son ministre de tutelle, au président F. Hollande, au président du Sénat, au président de l’Assemblée nationale et à la présidente de la Commission des Affaires étrangères de l’AN) ? Il faut dire que cet ambassadeur de France, qui pointe le « racisme » et déclare à la barre : « Il n’y a pas un jour où je n’ai pas souffert, où on ne m’a pas fait sentir le poids de mes origines. C’était une violence permanente, qui passait par les silences, une humiliation que je n’avais jamais ressentie ailleurs », n’était pas porteur du label « Kabyle AOC ». Xavier Driencourt était dans le coup, et accédera au poste d’ambassadeur de France à Alger entre 2008-2012 et 2017-2020, avec un cortège inégalé de tensions entre les deux rives, des embuscades politiques, des croche-pieds, des distributions de « bananes » et des affaires d’espionnage. Du bon boulot quoi ! Avec les honneurs d’un canard connu pour être proche de François-Aïssa Touazi.

    Ah ! J’oubliais : Elie Kakou, qui n’est plus là pour t’expliquer que ce « Coran berbériste » t’a déjà identifié génétiquement comme un nazi, car il te fait porter le même code génétique qu’Hitler (http://www.slate.fr/story/26491/adn-hitler-juif-berbere-science). Et moi, qui suis un citoyen, je ne suis pas mécontent, bien au contraire, que le moine généticien Mendel m’ait excommunié de son label « Kabyle AOC » le 1er novembre 2017, par la voix en burka, dans le canard des ténèbres (appelé « Le Matin DZ »).

    Boualem Snaoui

    Le label « Kabyle AOC » : une appellation d’origine contrôlée – Algérie Patriotique (algeriepatriotique.com)

  • #Masques de protection mal adaptés aux #femmes : le #sexisme derrière les #normes
    https://www.numerama.com/sciences/623010-masques-de-protection-mal-adaptes-aux-femmes-le-sexisme-derriere-le

    Comme les autres équipements médicaux de protection, les masques médicaux sont élaborés à partir d’un visage « standard ». Ce standard est calculé sur la base des tailles et caractéristiques des populations masculines des pays d’Europe et des États-Unis. C’est que montre par exemple Caroline Criado Perez dans son ouvrage de référence Invisible Women. La taille dite « unisexe » ne l’est pas vraiment, même quand il existe une version small, car tout est basé sur ce standard masculin. De fait, beaucoup de femmes se retrouvent sans équipement réellement adapté.

  • The Woman in Black

    The last judicial duel in France hinged on whether a woman could be believed.

    On a freezing December day in 1386, at an old priory in Paris that today is a museum of science and technology—a temple of human reason—an eager crowd of thousands gathered to watch two knights fight a duel to the death with lance and sword and dagger. A beautiful young noblewoman, dressed all in black and exposed to the crowd’s stares, anxiously awaited the outcome. The trial by combat would decide whether she had told the truth—and thus whether she would live or die. Like today, sexual assault and rape often went unpunished and even unreported in the Middle Ages. But a public accusation of rape, at the time a capital offense and often a cause for scandalous rumors endangering the honor of those involved, could have grave consequences for both accuser and accused, especially among the nobility.

    Marguerite de Carrouges, descended from an old and wealthy Norman family, had claimed that in January of that year she had been attacked and raped at her mother-in-law’s château by a squire (the rank below knighthood) named Jacques Le Gris, aided by one of his closest companions, one Adam Louvel. Marguerite’s father, Robert de Thibouville, had once betrayed the king of France, and some may have wondered whether this “traitor’s daughter” was in fact telling the truth.

    Marguerite’s husband, Sir Jean de Carrouges, a reputedly jealous and violent man—whose once close friendship with Le Gris had soured in recent years amid court rivalry and a protracted dispute over land—was traveling at the time of the alleged crime. But when he returned a few days later and heard his wife’s story, he angrily brought charges against Le Gris in the court of Count Pierre of Alençon, overlord to both men. Le Gris was the count’s favorite and his administrative right hand. A large and powerful man, Le Gris was well educated and very wealthy, though from an only recently ennobled family. He also had a reputation as a seducer—or worse. But the count, infuriated by the accusation against his favorite, declared at a legal hearing that Marguerite “must have dreamed it” and summarily dismissed the charges, ordering that “no further questions ever be raised about it.”

    Carrouges, without whom his wife could not even bring a case, resolutely rode off to Paris to appeal for justice to the king. A 1306 royal decree based on ancient precedent allowed the duel as a last resort for nobles involved in capital cases—e.g., murder, treason, and rape—but by now judicial duels were extremely rare. That July, at the old royal palace on the Île de la Cité, the knight formally challenged the squire, throwing down the gauntlet, as witnessed by the young Charles VI, many other royals, and the magistrates of the Parlement of Paris, the nation’s highest court.

    The challenge did not lead directly to a duel, however, but marked the start of a formal investigation by the Parlement, which would authorize a duel only if unable to reach a verdict on the basis of the available evidence. Over the next several months, famous lawyers were hired, witnesses were summoned, and testimony was gathered. Marguerite herself—now pregnant, perhaps as a result of the rape—came to Paris and testified in great detail about the alleged attack by Le Gris and his accomplice. “I fought him so desperately,” she claimed, “that he shouted to Louvel to come back and help him. They pinned me down and stuffed a capucium [a hood] over my mouth to silence me. I thought I was going to suffocate, and soon I couldn’t fight them anymore. Le Gris raped me.”

    Le Gris countered with a detailed alibi for not just the day in question but the entire week, calling numerous witnesses to establish his whereabouts in or near another town some twenty-five miles away. Le Gris’ attorney, the highly respected Jean Le Coq, kept notes in Latin that still survive, allowing us a glimpse into attorney-client discussions. Le Coq seems to have had some doubts about his client’s truthfulness, while admitting that this was the thorniest of “he said, she said” cases. Despite the lady’s many oaths, and those of the squire, he confided to his journal, “No one really knew the truth of the matter.”

    Photograph of Northern League leader Umberto Bossi smoking in his car, by Pier Marco Tacca, 2006.

    Northern League leader Umberto Bossi smoking in his car, Pavia, Italy, 2006. Photograph by Pier Marco Tacca. © Pier Marco Tacca / Getty Images.

    The Parlement ultimately failed to reach a verdict, and in September it officially ordered a trial by combat, where—in theory—God would assure a just outcome. If Carrouges won the duel, the couple would go free, their claims vindicated. But if Marguerite’s husband and champion lost, thus “proving” her accusation to be false, she too would be put to death. And not just any death. In accord with ancient tradition, she would be burned alive as a false accuser.

    By now the case had become a cause célèbre. The entire royal court was gossiping about the rape, the trial, and the likelihood of a duel. Beyond the court the dispute was being spoken of “as far as the most distant parts of the kingdom,” according to the chronicler Jean Frois­sart. News back then traveled, archival research has shown, at the rate of an average day’s journey by horseback: about thirty miles per day. Word of the scandalous affair spread far and wide via merchants, soldiers, itinerant clergy, and others who carried the latest tidings along the rutted roads to far-flung towns and villages.

    The mortal combat, set for December 29, promised to be the season’s highlight in the capital, as thousands of Parisians flocked to see it, and the young king and his court took their places in colorful viewing stands set up alongside the field at the monastery of Saint-Martin-des-Champs. Froissart portrays Marguerite, who had recently given birth to a son, praying to the Virgin as she anxiously awaits her fate. “I do not know,” he adds in a poignant aside, “for I never spoke with her, whether she had not often regretted having gone so far with the matter that she and her husband were in such grave danger—and then finally there was nothing for it but to await the outcome.”

    After many preliminary ceremonies decreed by tradition (an arms inspection, a series of solemn oaths, the requisite dubbing of Le Gris as a knight to make the combatants equal in rank, etc.), the duel began as a joust on horseback, with lances. The two combatants “sat their horses very prettily,” writes Froissart, “for both were skilled in arms. And the lords of France delighted to see it, for they had come to watch the two men fight.” Besides the resolution to a deadlocked legal case, the duel also provided eagerly anticipated blood sport for the nobility.

    After dismounting, Carrouges and Le Gris fought on foot with swords, “both very valiantly.” But Le Gris managed to get within Carrouges’ defenses and wound him in the thigh. “All who loved him were in a great fright,” adds the chronicler in what is the narrative equivalent of a cinematic reaction shot.

    Although now losing blood, Carrouges mounted a daring counterattack and “fought on so stoutly” that he managed to throw his opponent to the ground. Other accounts provide more technical detail, even suggesting that Le Gris slipped on his opponent’s blood. Froissart says simply that Carrouges “felled” his opponent and, “thrusting his sword into his body, killed him on the spot.”

    With the duel concluded, Froissart continues, “Jacques Le Gris’ body was delivered to the executioner of Paris, who dragged it to Montfaucon and hung it there.” For months afterward, at the great stone gibbet on the infamous hilltop outside the city’s northern gates, this grisly sight greeted any townsman or traveler passing by. The moral was plain: Le Gris rose in the world and then suddenly fell, he dominated but finally was vanquished, he committed a crime in secret and was publicly exposed. In the end the city expelled the contagion, and the body politic was cleansed.

    T
    he contest between Carrouges and Le Gris would turn out to be the last judicial duel sanctioned by the Parlement of Paris. In the six centuries after the quarrel ended, however, the moral that was to be derived from it changed considerably. Many skeptics—including chroniclers, historians, partisans, and even historical novelists—have cast doubt on the official verdict. Some have echoed Count Pierre’s dismissive decree, saying that Marguerite made it all up, perhaps to cover up an affair with another man. Some have suggested that her husband forced the story out of her to avenge himself on Le Gris, his former friend turned rival at court. And some, invoking the most popular theory, acknowledge the rape but say that Marguerite mistakenly accused the wrong man, an “honest” but tragic error that robbed Le Gris of his life, fortune, and good name.

    The theory of mistaken identity ultimately derives from two sources that began circulating more than a decade after the duel. The earlier of the two is the Saint-Denis Chronicle, an official royal history by the monk Michel Pintoin probably written around 1400. It states that Le Gris’ innocence “was later recognized by all, for a man condemned to death by the law confessed to having committed the heinous crime. When the lady learned this and realized that the error was her fault, she retreated to a convent after her husband’s death, vowing perpetual chastity.”

    It is one thing to slander, another to accuse.
    —Marcus Tullius Cicero, 56 BC

    A similar report with a significant difference of detail appears in Jean Juvénal des Ursins’ Histoire de Charles VI, written no earlier than the 1420s and perhaps closer to 1430. Born in 1388, two years after the fatal duel, Juvénal, a bishop, wrote at an even greater remove in time and may have been influenced by Pintoin’s account. He likewise claims that Marguerite had been deceived about her attacker’s identity, although the supposed “truth” comes out under rather different circumstances: “Later it was discovered that [Le Gris] had not really done it, but that it had been done by another, who died of illness in his bed and, at the moment of death, confessed before others that he had done the deed.”

    One ground for skepticism about these two reports—apart from their priestly sources, notoriously suspicious of women—is that each tells a substantially different story. One identifies the supposed felon as a condemned man about to be executed, the other as a sick man on his deathbed. And one includes the lady’s penitential retreat to a convent, while the other omits this finale. Furthermore, neither report has ever been independently corroborated, although the existence of two such reports, despite their differing details, may have allowed each to vouch for the other in the minds of those eager to believe them.

    The earlier, more detailed account of the supposed confession, in Pintoin’s chronicle, not only differs from the other but also diverges sharply from Marguerite’s official testimony before the Parlement in ways that make its scenario clearly impossible. According to Pintoin, Marguerite and her assailant dined together before the attack, and it was while showing him to his room for the night that he assaulted her. These details are wholly at odds with Marguerite’s court testimony about her assailant’s daytime visit, whose timing (if not its specific allegations) was corroborated by her mother-in-law’s departure that morning and her return a few hours later that same day. In his alibi, Le Gris himself cited the narrow window of time available for his alleged visit, strictly during daylight hours. And even if the assailant, as Pintoin claims, had actually (and contra the actual testimony) made his visit late in the day, it’s wholly unlikely that Marguerite, who must have been very familiar with her husband’s complaints against the squire, would have offered a meal and overnight lodging to her husband’s rival (or to a man she mistook for the same), especially during her husband’s absence.

    Centuries later the story of the “innocent” Le Gris falsely accused and forced to defend himself in a barbaric and unjust trial by combat was further popularized by Enlightenment thinkers. Diderot’s Encyclopédie and Voltaire’s Histoire du Parlement de Paris used the 1386 affair to denounce the supposed ignorance and cruelty of the Middle Ages. By the early nineteenth century, the notion that it all had been a case of mistaken identity was firmly established, as typified in an 1824 retelling by Norman historian and politician Louis Du Bois, who “explains” the supposed miscarriage of justice by speculating that the actual rapist “was a squire who doubtless bore some resemblance to the unfortunate Le Gris.”

    The mistaken-identity theory was also embraced abroad, as by American historian Henry Charles Lea, who in his influential 1866 study of medieval law, Superstition and Force, stated as a matter of fact that “Le Gris was subsequently proved innocent by the deathbed confession of the real offender.” Lea even faulted Froissart for having omitted any mention of the confession.

    Man with the Moneybag and Flatterers, by Pieter Brueghel the Younger, c. 1592. © HIP / Art Resource, NY.

    Man with the Moneybag and Flatterers, by Pieter Brueghel the Younger, c. 1592. © HIP / Art Resource, NY.

    A century and more after the philosophes had popularized the theory, it solidified as hard fact in authoritative encyclopedias. In an entry on duels, the Grand dictionnaire universel (1866–77), overseen by respected editor Pierre Larousse, describes the 1386 affair as “one of the most remarkable” in history, claiming that the wide belief in its injustice helped to bring the custom of trial by combat to a speedy end. The article offers a garbled, error-strewn version where, “in 1385,” Le Gris was accused of attacking the lady “by night,” with “his face masked,” as she awaited her husband’s return from the Holy Land. After the fatal duel, the “truth” comes out: “Sometime later, a criminal on the point of atoning for his other crimes confessed that he was guilty of the odious act of which Le Gris had been accused. This cruel error moved the Parlement to systematically reject all appeals for the duel…This was the end of judicial combat.”

    A similar story is retailed by the famed eleventh edition of the Encyclopedia Britannica (1910–11), which likewise gives the erroneous date of 1385 and has the rapist attacking the lady by night, although here “in the guise of her husband” as she awaits his return from the Crusades—an implausible bed trick recalling the story of Martin Guerre. The denouement, too, echoes the Grande dictionnaire: “Not long after, a criminal arrested for some other offense confessed himself to be the author of the outrage. No institution could long survive so open a confutation, and it was annulled by the Parlement.”

    Popular historical fiction abetted the theory of mistaken identity, exploiting its shock effect. An elaborate example appeared in 1829, just a few years after Du Bois’ conjecture that the accused squire had been mistaken for a look-alike, in L’historial du jongleur, an anonymous collection of “medieval” tales. The forty-page story “Le jugement de Dieu” begins with throngs of excited, gossiping Parisians arriving at Saint-Martin’s field to watch the long-awaited duel. As might be expected, the deadly trial by combat before the huge crowd of spectators unfolds with genuine drama and suspense. But then, just moments after Carrouges has killed Le Gris on the battlefield, a dusty courier rides up with the astounding news that another man has confessed to the crime—news that is now too late to save the innocent Le Gris. What sets this version apart, besides its unusual length, is how quickly the judicial “error” on the battlefield is revealed by the sudden arrival of the “truth.” Rather than a belated discovery taking many years—as in the chronicles—it’s just a matter of minutes from Le Gris’ death to the “proof” of his innocence.

    A
    part from the dubious, sketchy, and inconsistent reports in the two chronicles, no external evidence for this hazy legend has ever been offered in support of the oft-told tale of a last-minute confession by the “true” culprit. It’s strange that so many authorities seem to have been untroubled by the obvious factual errors in these reports, their mutual inconsistencies, or the lack of any corroborating evidence. If there are reasons for believing in the possibility of Le Gris’ innocence, the doubtful story of a belated confession by another man certainly is not and never has been one of them.

    Despite the claims of naysayers and novelizers, Marguerite’s testimony suggests that she was almost certainly not mistaken about the identity of her attackers. That testimony takes up nearly a thousand words of Latin in the Parlement’s official summary of the case, preserved today at the Archives Nationales, on the Right Bank, in the Marais, a short walk from the old priory where the battle unfolded on that cold winter day.

    Marguerite testified repeatedly under oath that on a certain day in January 1386—Thursday the eighteenth—she was attacked by the two men, Le Gris and Louvel. This happened, she said, in the morning hours at the modest château of her widowed mother-in-law, Nicole de Carrouges, on a remote Normandy estate known as Capomesnil, about twelve miles southwest of Lisieux. At the time of the attack, Jean de Carrouges was away on a trip to Paris from which he would return a few days later. Nicole, in whose care Jean had left his wife, was also absent for part of the day in question, having been called away on legal business to the nearby abbey town of Saint-Pierre. Marguerite claimed that Nicole took with her nearly all of the household servants, including a maidservant whom Jean had specifically instructed never to leave Marguerite’s side, thus leaving Marguerite “virtually alone.”

    Marguerite also testified that Adam Louvel was the first to arrive at the château, and that he began his visit by urging her to ask her husband to extend the term of an outstanding loan for one hundred gold francs. Louvel then added a greeting from Jacques Le Gris, who he said “greatly admired her” and was eager to speak with her. Marguerite replied that she had no wish to speak with Le Gris, and that Louvel should stop his overtures at once.

    The Murder of Patrona Halil and His Fellow Rebels, by Jean Baptiste Vanmour, c. 1730. Rijksmuseum.

    At this point Le Gris himself suddenly entered the château’s hall (aulam, probably referring to the main chamber or “great hall” where guests were typically received). Greeting Marguerite, he declared that she was “the lady of all the land,” that he loved her the most and would do anything for her. When Marguerite told Le Gris that he must not speak to her in this way, he seized her by the hand, forced her to sit down beside him on a bench, and told her that he knew all about her husband’s recent money troubles, offering to pay her well. When Marguerite adamantly refused his offer, saying she had no wish for his money, the violence escalated.

    The two men seized her by the arms and legs, she testified, and dragged her up a nearby stairway, while she struggled and shouted for help. Forced into an upstairs bedroom, she tried to escape by running through a door at the other end of the room but was blocked from doing so by Le Gris. The squire then threw her onto a bed but could not hold her down without help from Louvel, who rushed back into the room on Le Gris’ orders to help his friend subdue and finally rape Marguerite. She continued shouting for help, she says, until silenced by Le Gris’ hood.

    As noted in the 1850s by the Norman historian Alfred de Caix, one of the few to credit her story, Marguerite’s testimony is impressively “circumstantial and detailed.” Certain details in her account raise serious problems for the mistaken-identity theory. In particular, Marguerite testified that she saw both men in the light of day, that Louvel specifically mentioned Le Gris by name before the latter appeared shortly afterward, and that she spoke with both men at some length before they attacked her. Marguerite’s claim that Louvel mentioned Le Gris by name is especially telling, for it is hard to fit this detail into a plausible scenario in which she is genuinely mistaken, as many have claimed she was, about the identity of her assailants, particularly Le Gris.

    In his own defense, Le Gris claimed that Nicole had found nothing amiss upon her return and didn’t believe her daughter-in-law’s later allegations. In court, he also claimed to have seen Marguerite only twice in his entire life: during the Parlement’s official inquiry, and also “not less than two years earlier” at a social gathering at the home of a mutual friend, Jean Crespin, where Carrouges and Le Gris apparently put aside their recent quarrels and Carrouges ordered his wife to kiss Le Gris as a sign of renewed friendship.

    So the mistaken-identity theory has in its favor Marguerite’s relative unfamiliarity with Le Gris’ physical appearance at the time of the alleged rape in January 1386, over a year after Marguerite had first met and seen Le Gris at Crespin’s. Still, the theory cannot plausibly account for Louvel’s having named Le Gris while in conversation with Marguerite. Louvel’s naming of Le Gris just prior to the squire’s own arrival would seem to put Le Gris indisputably there—unless Marguerite’s story was a deliberate fabrication.

    It’s also significant that the Parlement of Paris found Marguerite’s story credible enough to vacate Count Pierre’s official exoneration of Le Gris and to authorize the rare judicial duel, whose official purpose, however doubtful the procedure may seem today, was to determine the truth in cases where witness testimony and other evidence was insufficient for reaching a verdict. Marguerite’s story must have seemed at least plausible to the magistrates who ordered the duel, something the Parlement had not done for over thirty years in a rape case.

    I
    f the mistaken-identity theory is wrong, that forces us back onto the sharp horns of a dilemma: Was Marguerite lying, or was she telling the truth? The view that Marguerite was lying—a conjecture unsupported by any evidence, apart from Le Gris’ dubious alibi—holds either that she concocted the rape story herself, perhaps to cover an adultery, or that it was extorted from her by her opportunistic husband in order to avenge himself on his rival. The latter explanation is the very one that Le Gris put forward in his own defense, and it has been echoed by at least one modern historian as recently as 1992. In his book Tales of the Marriage Bed from Medieval France, R.C. Famiglietti claimed that Carrouges, after learning that Marguerite had been raped, “resolved to turn the rape to his advantage” and “forced his wife to agree to accuse Jacques of having been the man who raped her.” In this view, Marguerite accused the wrong man not in honest error but in knowing collusion (or fearful compliance) with her husband. And her court testimony is reduced to nothing more than her husband’s “script”—as Famiglietti calls it—for destroying his hated rival.

    A bad reputation is easy to come by, painful to bear, and difficult to clear.
    —Hesiod, 700 BC

    The fly in this ointment is another aspect of Marguerite’s testimony that has not been given due attention—namely, the inclusion of Adam Louvel in the criminal charges. Given the absence of any witnesses in her own favor, Marguerite’s accusations against Louvel were a gratuitous and risky addition to her testimony if her story of the attack and rape was indeed a deliberate lie. The more complicated her story, the more vulnerable it was to challenge; including Adam Louvel in the charges simply added to her burden of proof. Only Le Gris’ alibi survives in the court records, but if Louvel had separate witnesses who placed him elsewhere at the time of the crime, their testimony would have exonerated Le Gris as well, just as Le Gris’ alibi would have helped exonerate Louvel. Two separate alibis are harder to disprove than one. And two suspects are harder to convict than one, unless they can be turned against each other. Yet Adam Louvel reportedly confessed to nothing, not even under torture. But if Marguerite’s story is true and Le Gris was guilty as charged, why did the squire increase his risk of being found out by bringing an accomplice in the first place?

    This tangled and still-controversial case leaves many tantalizing questions, not least of all why Jacques Le Gris did it, if indeed he did. And if the Parlement of Paris could not establish even the basic facts, there’s little chance of our discovering hidden motives all of these centuries later. But the doubts greeting Marguerite’s scandalous story, the initial rejection of her claims in court, and the shadow cast over her reputation by the later chronicle accounts are not so different from the skepticism and prejudice faced by more recent victims of sexual assault. Much as Le Gris is said to have silenced Marguerite with his hood, a legion of clerics, historians, and partisans managed to muffle and stifle her story with vague rumors and inconsistent reports that have shrouded the matter almost to the present day.

    Yet the case does reveal the way in which scandal, as a cousin to the word slander (both derive from the Old French escandle), ultimately resides in the spoken or written word, whether in the gossip of neighbors or the hearsay of the chronicler. Historical scandals, much like the contemporary ones filling our tabloids, news sites, and now-ubiquitous Facebook feeds, are built on a widely shared sense of certainty about “what really happened”—a feeling that often belies the elusive truth. While some touched by scandal may resurrect their lives and reputations, others never will: what happened, or is said to have happened, may follow them even through the pages of history.

    #viol #culture_du_viol #violophilie #duel #metoo #historicisation

    Il y a une église de Sainte Marguerite de Carrouges en normandie

    • Ben, je croyais que le dernier duel judiciaire en France était celui opposant M. de Jarnac à Lachâtaigneraye, le 10 juillet 1547.

      D’ailleurs, WP dit bien,…

      Duel judiciaire — Wikipédia
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Duel_judiciaire

      En France, l’un des tout derniers duels judiciaires autorisés a lieu fin décembre 1386, à Paris, ordonné par la chambre des seigneurs du parlement de Paris et approuvé par Charles VI.
      […]
      Le dernier duel à être autorisé publiquement a lieu le 10 juillet 1547 au château de Saint-Germain-en-Laye : il oppose Guy Chabot de Jarnac à François de Vivonne, à la suite d’une demande de Jarnac au roi Henri II de pouvoir venger son honneur.

    • Pas étonnant que l’histoire de France et wikipédia l’ai oublié vu que ca concerne une femme.
      du coup j’ajoute #invisibilisation et wikipédia dit "un des derniers" du coup c’est pas le dernier, c’est seulement le dernier qui compte car il n’implique aucune femme.

      Ah mais c’est pire que ca ! J’avais pas fini de lire "Des siècles plus tard, l’histoire des « innocents » Le Gris faussement accusés et forcés de se défendre dans un procès barbare et injuste au combat a été davantage popularisée par les penseurs des Lumières. L’Encyclopédie de Diderot et l’Histoire du Parlement de Paris de Voltaire se sont servis de l’affaire de 1386 pour dénoncer l’ignorance et la cruauté supposées du Moyen Âge." - (je vais chercher ca )

    • Mais si le mari et le champion de Marguerite perdaient, prouvant ainsi que son accusation était fausse, elle aussi serait mise à mort. Et pas n’importe quelle mort. Conformément à la tradition ancienne, elle serait brûlée vive en tant que fausse accusatrice.

      @simplicissimus pendant que tu passe par ici. Je cherche depuis un moment une histoire que j’avais entendu dans une conf écouté sur la chaine youtube de la cour de cassassions qui mentionnant un certain Othon (1er ? )qui rendait la justice dans une histoire impliquant le viol de l’épouse du plaignant et s’étant tromper il avait fait punir sa propre épouse en réparation. Est-ce que ca te dit quelquechose ? Dans mes recherches pour étayé cette histoire j’ai fait choux blancs.

    • Au-delà des apparences : Jean Froissart et l’affaire de la dame de Carrouges
      https://journals.openedition.org/crm/13079
      Il y a quand même une fiche wiki sur ce duel
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Duel_Carrouges-Legris
      Et comme d’hab « Une autre école émet l’hypothèse que Jacques Legris était innocent. Les éléments de preuve apportés par le comte d’Alençon semblent crédibles[interprétation personnelle]. » Cette affirmation non sourcée n’est pas supprimé car on y valide la culture du viol.

      –—
      Louis de Carbonnières. La procédure devant la chambre criminelle du parlement de Paris au XIVe siècle [compte-rendu]

      https://www.persee.fr/doc/bec_0373-6237_2007_num_165_1_463497_t10_0221_0000_3

    • Mais si l’histoire de Marguerite est vraie et que Le Gris a été reconnu coupable, pourquoi l’écuyer a-t-il accru son risque d’être découvert en faisant appel à un complice ?

      Celle ci est bien typique du point de vue masculin de l’historien ! La réponse est d’une simplicité déconcertante et il le dit lui même au début. En 1380 comme en 2020 tu peu violer peindard même en bande tu risque pas grand chose.
      « Comme aujourd’hui, les agressions sexuelles et les viols sont souvent restés impunis et même non signalés au Moyen Âge. »
      et « L’histoire de Marguerite a dû sembler au moins plausible aux magistrats qui ont ordonné le duel, ce que le Parlement n’avait pas fait depuis plus de trente ans dans une affaire de viol. » et « Mais si le mari et le champion de Marguerite perdaient, prouvant ainsi que son accusation était fausse, elle aussi serait mise à mort. Et pas n’importe quelle mort. Conformément à la tradition ancienne, elle serait brûlée vive en tant que fausse accusatrice. » ce qui est tout de même bien pire que de mourrir dans un duel ! Mais l’historien se demande comment le violeur à pris le risque de violer avec son pote et trouve que c’est en faveur du violeur ...

      #male_gaze

    • Pour l’église Saint Marguerite de Carrouges c’est pas que cette femme violée ai été cannonisé (les curés font parti de ceux qui l’accusent de mentir) mais le village de Sainte Marguerite avait pour seigneur un Carrouges (probablement de la même famille que cette femme).

    • Centuries later the story of the “innocent” Le Gris falsely accused and forced to defend himself in a barbaric and unjust trial by combat was further popularized by Enlightenment thinkers. Diderot’s Encyclopédie and Voltaire’s Histoire du Parlement de Paris used the 1386 affair to denounce the supposed ignorance and cruelty of the Middle Ages.

      « Le duel entre Carrouges et Legris est très documenté, il est notamment mentionné par Brantôme, Diderot et d’autres. Ce duel est souvent cité en exemple comme l’illustration d’une injustice profonde : Voltaire s’en sert ainsi pour faire du jugement de Dieu une injustice. »
      http://cornucopia16.com/blog/2014/01/20/compte-rendu-de-la-septieme-seance-de-chorea

      #déni

    • Cinq siècles durant, les descendants de Le Gris dénoncèrent ce jugement de Dieu comme une erreur judiciaire.

      Ce jugement de Dieu fut le dernier autorisé en France. Il y eu bien des demandes de procès par combat soumises au Parlement de Paris mais aucune ne put déboucher sur un duel de Jugement de Dieu et plus aucun duel n’opposa des nobles en mettant en jeu le salut de leur âme immortelle.

      Comment fabrique t-on une légende ? :

      Jean Froissard, le chroniqueur qui écrivit vers 1390 affirme que le roi et la foule se réjouirent de l’issue du duel mais l’avocat de Le Gris affirme que les avis étaient très partagés.
      La chronique de Saint Denis, compilation en latin datant de 10 à 15 ans après le duel, affirme que Marguerite avait eu tort mais avait été de bonne foi et qu’un criminel avait avoué le crime par la suite.
      Autour de 1430, Jean Juvenal des Ursins répéta ce récit dans sa chronique française en mettant en scène, à la place du criminel, un mourant sur son lit.

      La légende de l’accusation fausse, du châtiment injuste et de la révélation tardive eut la vie dure.

      Marguerite avait juré avoir vu Le Gris et Adam Louvel en pleine lumière, parlé un certain temps avec eux avant d’être attaquée. Mais surtout Marguerite avait mis en cause deux hommes ce qui rend invraisemblable la confession tardive d’un seul coupable. De plus, l’hypothèse du mensonge de Marguerite, avec ou sans la contrainte de Carrouges, se heurte à l’inclusion d’Adam Louvel dans l’accusation. C’était ajouter un risque supplémentaire, une histoire plus compliquée.

      Cette idée que Marguerite aurait accusé de bonne foi un innocent pour s’apercevoir ensuite de son erreur est un mythe construit par une société chevaleresque troublée par les doutes jamais ôtés sur la culpabilité ou l’innocence des trois acteurs.

      Et cette légende qui innocente tout le monde survécut :
      Elle est mentionnée dans l’Encyclopédie de Diderot et D’Alembert (1767) où il est dit que Le Gris fut condamné à tort et un criminel découvert ensuite.
      De la même façon, elle est citée par Voltaire. Embarassed
      Louis Du Bois, en 1824, dans son récit de l’histoire normande, répète la légende en précisant que Marguerite avait confondu un homme très ressemblant avec Le Gris et qu’elle se fit ensuite religieuse par désespoir.
      En 1848, Auguste Le Prevost publie une histoire de Saint Martin du Tilleul ayant appartenu au père de Marguerite. Lui, affirme que Marguerite disait juste, que Le Gris était coupable et il constate que depuis le Moyen-Age, sa culpabilité a été souvent remise en cause car la cour du roi Charles VI était favorable à Le Gris, hostile à Marguerite et il déplore que les historiens contemporains suivent cette pente en rappelant que l’indignation d’une femme avait peu de poids dans cette cour du Moyen-Age et qu’avait été rappelée par Le Gris la traîtrise du père de Marguerite, Robert de Thibouville. Le Prevost rappelle alors les notes de Jean le Coq : « après avoir exposé avec une grande loyauté les arguments dans les 2 sens, c’est contre son client qu’il fait pencher la balance ».

      A l’inverse,vers 1890, F. Le Grix White, qui se disait descendant de Le Gris, conteste certains détails de la chronique de Froissart mais croit dans les aveux d’un autre homme.

      Malgré l’insistance d’Auguste Le Prevost qui incite à relire les sources premières, la 11ème édition de l’Encyclopedia Britannica (1910) transforme le récit comme un duel ayant fait perdre toute foi dans le Jugement de Dieu : un certain Legris accusé par la femme de Carrouges de s’être introduit chez elle, en se faisant passer pour son mari dont elle attendait le retour des croisades, la viola. Le Parlement de Paris ordonna un duel où Le Gris vaincu fut pendu puis, peu après, un criminel accusé pour un autre crime, avoua être l’auteur du viol et la décision fut annulée par le Parlement. (!!!)

      Dans les années 1970, la même Encyclopedia Britannica relate le même récit mais en précisant que Marguerite fut « séduite ».
      Finalement, ce récit disparaît de la 15ème édition de l’Encyclopedia Britannica mais sans aucun rectificatif.

      http://lebaldeversailles.forum-actif.eu/t2388-le-dernier-jugement-de-dieu

      « Et cette légende qui innocente tout le monde survécut »
      Non la légende n’innocente pas tout le monde, elle innocente tout le monde avec un pénis. Et elle fait de Marguerite de Carrouges une menteuse adultère puisque du viol il y eu un enfant...

    • Je t’ai pas fournis beaucoup d’éléments faut dire. Otton 1er c’est probablement pas la période la mieux documenté
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Otton_Ier_(empereur_du_Saint-Empire)
      Il a eu deux femmes Otton (mais c’etait peut etre des hommes car wikipédia les indique comme conjoint au masculin)
      Édith d’Angleterre (1) - on sais juste qu’elle est morte brutalement et qu’il en était peiné
      Adélaïde de Bourgogne (2) - morte après son époux en 999

      ca va pas etre facile de trouvé cette histoire car wikipédia dit :
      « La justice reste une prérogative royale mais Otton n’a pas de cour suprême pour l’aider dans cette tâche. Elle est rendue par oral. »

      trouvé au passage = les femmes de l’an mille
      https://books.google.fr/books?id=c8dXDwAAQBAJ&pg=PT267&lpg=PT267&dq=edith+d%27angleterre+mort+o

    • Ah j’ai trouvé c’etait Othon III pas Othon Ier !

      Le théologien augustinien Jan van Haeght, chargé de trouver un thème adéquat, choisit la légende de la justice de l’empereur Otton III. Suivant cette légende, Otton III fit décapiter un comte, faussement accusé de tentative de séduction par l’impératrice, après qu’elle eut elle-même tenté en vain de conquérir celui-ci. Avant l’exécution, la comtesse promit à son époux de prouver son innocence en subissant l’épreuve du feu. C’est ainsi qu’après la décollation, elle démontra que l’accusation était fausse en tenant en main, sans se brûler, une barre de fer incandescente. Convaincu par ce jugement de Dieu, Otton III condamna sa propre épouse au bûcher. En allant jusqu’à la sacrifier, il se comporta en juge intègre.

      https://artsandculture.google.com/asset/justice-of-emperor-otto-iii-beheading-of-the-innocent-count-and-ordeal-by-fire-dirk-bouts/5AGtQbEd3j5HnA?hl=fr
      https://lh3.ggpht.com/Ght-fZiu57y-n5cQ8Qmlki5r6zXj82BgngQQZur8xKCUJqS2Brbjd0tXaMMV=s1200


      Dirk Bouts, La justice de l’empereur Otton III : Le supplice du comte innocent et L’épreuve du feu
      Dirk Boutscirca 1473-1475

      pour l’icono de Bouts voire ici
      http://kerdonis.fr/ZBOUTS01
      et sur cette page il y a le supplice de Saint Érasme aussi c’est mon martyre préféré !

      Mon souvenir avait déformé l’histoire, ici il est aussi question de viol, ou tentative de viol (qu’on appel séduction chez les historiens) et donc on retrouve cette fois la condamnation à laquelle Marguerite de Carrouges à échappé... parce que l’épouse du violeur à résisté à la torture...

    • oui, #brava @mad_meg !
      la recherche, c’est comme le vélo, ça s’apprend en allant ; plus on en fait, plus on trouve ;-)

      sinon, les tentatives de séduction faussement dénoncées par de viles manipulatrices, ça ne nous rajeunit pas ! Au moins Joseph et la femme de Putiphar dans la Genèse, mais ça ne m’étonnerait pas qu’il y en ait des versions encore antérieures.

      https://fr.wikipedia.org/wiki/Joseph_et_la_femme_de_Putiphar

    • Il me résistais depuis longtemps ce teuton d’Othon !
      Pour la femme sans nom de Putiphar, ca doit être aussi vieux que la culture du viol. Les femmes mentent toujours et le viol ca n’existe pas. Même au XXIeme on donne aux violeurs des Césars et des prix Renaudot pour les félicité.

      et pour l’antériorité du viol de Mme Putiphare il y a le conte des deux frères
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Conte_des_deux_fr%C3%A8res

      Le soir venu Bata mène le bétail à l’étable et Anubis rentre chez lui auprès de sa femme. Mais la maison est plongée dans le noir. La lumière est éteinte et le repas du soir n’est pas préparé. Dans la crainte d’une dénonciation, l’épouse qui a été prise de désir, dans sa panique, s’est enduite de graisse et de suif pour faire croire qu’elle a été battue. La femme dit à Anubis que Bata a voulu la séduire mais que devant son refus, il l’a battue. Elle ajoute que si Anubis permet à Bata de continuer à vivre, elle se tuera avant que ce dernier ne s’en prenne à elle.

      –-

      Le Conte des deux frères est une histoire égyptienne qui date du règne de Séthi II, qui régna au XIIe siècle avant notre ère à la XIXe dynastie (Nouvel Empire). L’histoire est consignée dans le papyrus d’Orbiney, actuellement conservé au British Museum qui l’a acquis en 1857.

      Plus vieux il y aura peut etre des tablettes akkadiennes mais pour aller plus loin dans le temps ca va etre difficile sans la machine de H.G.Wells

    • J’y ai repensé et il y a peut etre la chaste Suzanne mais elle à pas subit de viol, plutot une agression sexuelle car pour le viol en fait si la femme survie c’est qu’elle est coupable de mentir.
      Et les peintres s’en sont donné à cœur joie niveau culture du viol aussi sur ce motif
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Suzanne_et_les_Vieillards

      cc @antoine1 et @touti peut être que tout ceci vous intéressera.

    • Un film a été réalisé d’après cette histoire

      Le Dernier Duel s’appuie sur une structure redoutablement efficace. Co-écrit par Ben Affleck, Matt Damon et Nicole Holofcener, le film est divisé en trois chapitres, racontant trois versions de la même affaire. Chaque partie a sa spécificité, mais les faits de base sont les mêmes : Marguerite raconte à son mari avoir été violée par Legris. Outré, Carrouges demande à affronter Legris en duel. Si l’accusé ressort vainqueur, il sera innocenté et Marguerite sera brûlée vive pour faux témoignage. Pour laver son propre honneur, le mari risque donc… la vie de sa femme.

      https://seenthis.net/messages/936295#message936325

    • Je ne connaissais pas ce passage de la bible
      Livre des juges chapitre 19

      https://www.aelf.org/bible/Jg/19

      15 Ils firent un détour pour passer la nuit à Guibéa. Le lévite entra, s’assit sur la place, mais personne ne lui offrit l’hospitalité pour la nuit.

      16 Voici qu’un vieillard, le soir venu, rentrait de son travail des champs. Il était originaire de la montagne d’Éphraïm, mais il résidait à Guibéa, dont les habitants étaient Benjaminites.

      17 Levant les yeux, il remarqua le voyageur sur la place de la ville. Il lui demanda : « Où vas-tu, et d’où viens-tu ? »

      18 L’homme lui répondit : « Partis de Bethléem de Juda, nous faisons route vers l’arrière-pays de la montagne d’Éphraïm. C’est de là que je suis originaire. Je me suis rendu à Bethléem de Juda et je retourne dans ma maison. Personne ne m’a offert l’hospitalité.

      19 Pourtant, nous avons de la paille et du fourrage pour nos ânes ; j’ai aussi du pain et du vin pour moi, pour ta servante et pour le jeune homme qui accompagne tes serviteurs. Nous ne manquons de rien ! »

      20 Le vieillard dit alors : « Sois en paix ; laisse-moi pourvoir à tous tes besoins, mais ne passe pas la nuit sur la place. »

      21 Il le fit entrer dans sa maison et donna du fourrage aux ânes. Les voyageurs se lavèrent les pieds, ils mangèrent et ils burent.

      22 Pendant qu’ils se restauraient, des hommes de la ville, de vrais vauriens, cernèrent la maison. Ils frappèrent à coups redoublés contre la porte et dirent au vieillard, propriétaire de la maison : « Fais sortir l’homme qui est entré chez toi pour que nous le connaissions ! »

      23 Le propriétaire de la maison alla au-devant d’eux et leur dit : « Non, mes frères, non, ne faites pas le mal ! Après que cet homme a été reçu dans ma maison, ne commettez pas cette infamie !

      24 Voici ma fille, qui est vierge ; je vais la faire sortir. Abusez d’elle ! Faites avec elle ce qui vous semblera bon, mais ne commettez pas contre cet homme un acte infâme. »

      25 Les hommes de la ville ne voulurent pas l’écouter. Alors, le lévite saisit sa concubine et la leur amena dehors. Ils s’unirent à elle et s’en amusèrent toute la nuit, jusqu’au matin. Quand vint l’aurore, ils la relâchèrent.

      26 Comme le matin approchait, la femme s’en vint tomber à l’entrée de la maison de l’homme chez qui était son mari, et elle resta là jusqu’à ce qu’il fît jour.

      27 Au petit matin, son mari se leva, ouvrit la porte de la maison, sortit pour reprendre sa route. Voici que sa concubine gisait à l’entrée de la maison, les mains sur le seuil !

      28 « Lève-toi, lui dit-il, et partons ! » Il n’obtint pas de réponse. Il la mit sur son âne, partit et rentra chez lui.

      29 Une fois arrivé dans sa maison, il prit un couteau, saisit sa concubine, la dépeça, membre après membre, en douze morceaux, qu’il envoya dans tout le territoire d’Israël.

      30 Quiconque voyait cela disait : « Jamais ne s’est fait, jamais ne s’est vu un crime aussi affreux, depuis le jour où les fils d’Israël sont montés du pays d’Égypte jusqu’à ce jour ! » Le lévite avait donné cet ordre à ses messagers : « Vous parlerez ainsi à tous les hommes d’Israël : “Un crime aussi affreux a-t-il jamais été commis depuis le jour où les fils d’Israël sont montés du pays d’Égypte jusqu’à ce jour ? Réfléchissez, tenez conseil, prononcez-vous !” »

      On a vraiment l’impression qu’on parle du bétail ici. C’est bon pour dieu de faire violer sa femme à sa place, tant qu’elle est bien crevé après.

  • Tous les #livres des éditions #Entremonde sont disponibles en libre accès PDF sur notre site internet depuis notre fondation en 2009.

    Depuis 2008 dans cette folle équipée éditoriale, malgré tous les obs­­ta­­cles qui jalon­nent la confec­­tion de nos ouvra­­ges, nous sommes plus obs­­ti­­nés que jamais à faire de l’édition un foyer de dys­­fonc­­tion­­ne­­ment du sys­tème et d’évoluer plei­­ne­­ment dans notre époque.

    Dans l’ancien régime, l’aris­to­cra­tie lit­té­raire pre­nait pos­ses­sion de la répu­bli­que des let­tres, leur pro­duc­tion mar­quée par la grâce royale était pro­duite par une cor­po­ra­tion qui mono­po­li­sait la chose impri­mée. Depuis, l’ancien régime a cédé sa place à de nou­veaux régi­mes. La pro­duc­tion lit­té­raire n’y est plus mar­quée de la grâce royale, mais de celle des capi­taux et les mono­po­les y sont confé­rés par le roi argent.

    https://entremonde.net/ebook
    #pdf #libre_accès

    J’utilise aussi le tag #continuité_pédagogique, car ça complète la liste de #films compilée ici :
    https://seenthis.net/messages/832035

    • Covid-19 : recensement des facilités offertes par les #éditeurs du fait de la pandémie

      Nous souhaitons pouvoir relayer les initiatives des éditeurs pour aider le monde académique, et la population en général, à faire face aux conséquences de la crise sanitaire actuelle. Ce recueil d’initiatives peut également avoir un caractère incitatif auprès d’autres éditeurs.

      https://www.couperin.org/site-content/145/1413-covid19-recensement-des-facilites-offertes-par-les-editeurs-du-fait-d
      #liste #recueil

      ping @karine4

    • A l’université de #Grenoble :

      Sélection d’#ebooks dans le cadre du confinement COVID19

      En raison de la crise sanitaire liée au COVID19 que la France et notre établissement traversent en ce moment et afin de faciliter le travail à distance, spécialement pour les étudiants, vous trouverez sur cette page quelques ouvrages numériques fondamentaux dans toutes les disciplines.

      https://bibliotheques.univ-grenoble-alpes.fr/collections/collections-numeriques/selection-d-ebooks-dans-le-cadre-du-confinement-co
      #ebook

    • #LibGen et #Sci-Hub, what and how ?

      Library Genesis et Sci-Hub sont deux projets, certes illégaux, mais utiles, visant à mettre à disposition de tous un grand corpus de littérature scientifique. Le second recense des articles de recherche, le premier des livres, et s’est étendu à des thèmes plus vastes (fiction, bande dessinée, manuels…). Les pages Library Genesis et Sci-Hub de Wikipedia expliquent en détail ce dont il s’agit, ainsi que l’histoire de ces projets :

      Puisque ces sites ne respectent pas la législation sur le droit d’auteur, des éditeurs scientifiques (Elsevier et Springer en tête) ont obtenu de la justice française que ces sites soient bloqués par les fournisseurs d’accès Internet (Orange, Free, Bouygues…).

      La méthode choisie est un blocage DNS — c’est-à-dire qu’ils ont retiré ces entrées de leurs serveurs DNS. Rappelons juste qu’un serveur DNS est une espèce d’annuaire qui transforme une adresse littérale (du genre academia.hypotheses.org en une adresse IP numérique telle 134.158.39.133).

      Il y a plusieurs méthodes pour contourner ce blocage.

      1. Utiliser un autre serveur DNS.

      Ceux proposés par Google sont très connus et faciles a retenir, mais on peut vouloir diminuer sa dépendance à ce géant, ni lui fournir la liste de toutes nos requêtes réseaux — nous ne savons pas ce qu’il en fera, mais lui sait ce qu’il pourrait en faire.
      Il faut ensuite modifier vos préférences réseaux pour le mettre en place.

      Une recherche sur « open dns server » va vous en proposer plein.

      C’est une solution efficace, surtout si, confinés chez vous, vous n’avez qu’une seule config réseau.
      2. Connaître par cœur l’adresse IP (numérique) de ces sites

      Plus prudent, car ces adresses ont tendance à changer : savoir les retrouver, par exemple grâce aux pages de Wikipedia ou au compte Twitter @scihub_love.
      Il est aussi possible d’utiliser un site comme nslookup qui est une espèce de « serveur DNS manuel ».

      3. Configurer son navigateur

      L’intérêt de de ne pas avoir à changer sa configuration réseau mais de laisser le navigateur s’en charger.

      Avec Firefox, l’option DnsOverHttps le conduit à demander à d’autres serveurs de lui fournir les adresses IP correspondant à une adresse texte. Pas mal de sites web expliquent comment activer cette option, cette explication dans Zdnet m’a semblé assez claire.

      Le navigateur Opera offre un VPN (virtual private network) qui, si je comprends bien, revient plus ou moins à cela.
      4. Utiliser Tor

      Tor ressemble de l’extérieur à un navigateur en mode de navigation privé, mais le fonctionnement interne est plus compliqué, de sorte que les sites ne puissent pas retracer l’origine de la requête, laquelle passe par tellement d’endroits que le blocage initial est inopérant.

      5. Et sur un téléphone portable (en 4G) ?

      Je ne sais pas mettre en œuvre l’option 1.
      Les options 2 (connaître l’adresse IP) et 4 (Tor) sont transparentes.
      L’option 3 (DnsOverHttps) est un peu plus compliquée à mettre en place parce que la page de paramétrage de la version Android de Firefox est moins conviviale.

      Il paraît aussi que des applications comme Intra ou nextDNS font ça automatiquement, très simplement.
      6. Et pour une solution légale ?

      De nombreuses institutions académiques ont souscrit des abonnements à des portails de littérature scientifique. L’accès est contrôlé par l’origine des requêtes Internet : si vous êtes depuis votre bureau, cela marche de façon transparente.

      Grâce au système de proxy, vous pouvez faire croire aux sites que vous êtes au travail. Par exemple, l’extension EzProxy, disponible pour Chrome ou Firefox (à ne pas confondre avec ce que propose l’entreprise privée du même nom) est préconfigurée pour vous permettre, en cliquant simplement sur l’icone de la toque universitaire puis en utilisant vos identifiants usuels d’ENT, d’accéder à ces sites. À l’installation, il faut juste sélectionner votre institution parmi les préférences de l’extension (à ce jour, l’extension en recense 591 ! dont 27 en France, si votre institution est absente, prenez contact avec le service informatique afin qu’ils s’ajoutent à la liste).

      Le logiciel Zotero a également une extension pour navigateur capable de reconnaître ces proxys.

      https://academia.hypotheses.org/21190
      #articles_scientifiques #édition_scientifique

    • #Dalloz, #La_Découverte : des éditeurs en accès libre pendant le grand confinement

      Plusieurs institutions culturelles ou médiatiques ont décidé de rendre accessibles une partie de leur fonds. C’est le cas du MET, du Berliner Philharmoniker, par ex.

      Pour ce qui est de la recherche, nous sommes heureux d’apprendre que les éditions La Découverte ainsi que les éditions Dalloz participent à l’effort national en donnant accès à une (petite) partie de leur catalogue.


      https://academia.hypotheses.org/21271

    • Où trouver des ouvrages en ligne ?

      Après la fermeture des bibliothèques universitaires et des écoles d’architecture (vous avez fait des stocks de livres impressionnants le vendredi de fermeture), et avec le passage en stade 3 de l’épidémie de coronavirus, c’était celle de « tous les lieux recevant du public non indispensables à la vie du pays » … dont les bibliothèques publiques (et les librairies) ! (et oui, votre plan B était à l’eau !).

      Mais les Lab&docs ont recensé pour vous les ouvrages numérisés que beaucoup de bibliothèques ou de services institutionnels proposent et dont l’accès est gratuit pour vous. Quand vous aurez épuisé toutes les bibliothèques d’ouvrages libre de droit et leurs milliers de livres numériques (Wikisource, Gutenberg Project, Gallica), les bibliothèques numériques académiques, les plateformes des éditeurs, les services d’accès aux ressources du CNRS ou de votre bibliothèque universitaire, il vous restera votre abonnement à la bibliothèque municipale … certaines possèdent des ressources numériques susceptibles de vous intéresser et leur accès est actuellement facilité (abonnement en ligne possible).

      Et si cela ne suffit pas, vous pouvez toujours relire (lire ?) certains livres de votre propre bibliothèque …

      Services de consultation de livres numérisés

      Google Livres : https://books.google.fr : si le livre relève du domaine public ou si l’éditeur ou l’auteur en a donné l’autorisation, un aperçu du livre est présenté et, dans certains cas, le texte intégral. Si l’ouvrage relève du domaine public, vous pouvez en télécharger librement un exemplaire en PDF

      Google Scholar : https://scholar.google.com : base de données bibliographique spécialisé sur la recherche de documents scientifiques et universitaires : articles approuvés ou non par des comités de lecture, thèses, livres, abstracts, rapports techniques, citations, etc. Tous ces documents sont issus de laboratoires de recherche, écoles et universités.

      HathiTrust https://www.hathitrust.org : bibliothèque numérique mettant en commun le contenu de plusieurs bibliothèques numériques d’universités des États-Unis et d’Europe, ainsi que de Google Livres et d’Internet Archive.

      Gutenberg project – http://www.gutenberg.org : livres numériques, revus et corrigés par des volontaires ; grande littérature mondiale, particulièrement les ouvrages anciens désormais libres de droits. Des titres disponibles en histoire de l’architecture

      Wikisource : https://fr.m.wikisource.org/wiki/Wikisource:Accueil : projet de bibliothèque soutenu par la Wikimedia Foundation. Il est animé, entretenu et élaboré par des contributeurs bénévoles. Catégorie Architecture

      Internet Archive : https://archive.org/details/texts

       : organisme à but non lucratif consacré à l’archivage du Web qui agit aussi comme bibliothèque numérique. Pour avoir accès à ces ouvrages, les internautes doivent s’inscrire à une liste d’attente.

      Open Library : https://openlibrary.org projet de l’Internet Archive visant à cataloguer tous les livres publiés, quelle que soit leur langue, dans une base de données librement accessible sur Internet

      COVID 19 : National Emergency Library : Internet Archive supprime cette contrainte en offrant un accès illimité jusqu’au 30 juin 2020.

      Nos livres : http://noslivres.net : La Bibliothèque électronique du Québec (BEQ), la Bibliothèque numérique romande (BNR), Ebooks libres et gratuits, éFéLé et Projet Gutenberg ont rassemblé sur le site près de 5500 livres catalogue de livres électroniques du domaine public francophone . Des titres pour l’architecture et le paysage
      Bibliothèques numériques issues d’initiatives institutionnelles et académiques

      Gallica Livres https://gallica.bnf.fr/services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&startRecord=0&maximumRecords=15 Plusieurs milliers de livres sont téléchargeables au format EPub gratuitement depuis Gallica, la bibliothèque numérique de la BnF.

      Europeana : https://www.europeana.eu/fr/portal bibliothèque numérique permettant de consulter en ligne un grand nombre de documents de tous types, textes imprimés, images, vidéo, grâce aux liens donnant accès aux catalogues des institutions participantes.

      Numelyo : https://numelyo.bm-lyon.fr bibliothèque numérique de la Bibliothèque municipale de Lyon. En libre accès, elle regroupe des livres numérisés, des revues, des photos, des affiches et des estampes

      Cnum : Conservatoire numérique des Arts et Métiers : http://cnum.cnam.fr bibliothèque numérique consacrée à l’histoire des sciences et des techniques (Catalogues de constructeurs, Construction, Énergie, Expositions universelles, Transports …)

      Bibliothèque numérique de l’Institut national d’histoire de l’art : https://bibliotheque-numerique.inha.fr : collections des Bibliothèque de l’Institut National d’Histoire de l’Art, collections Jacques Doucet, Bibliothèque centrale des musées nationaux (BCMN), de l’École nationale supérieure des beaux-arts (ENSBA)

      Digital Collections | Library of Congress : https://www.loc.gov/collections

      https://www.loc.gov/search/index/location/?fa=partof:open+access+books : 300 ebooks

      Digital Public Library of America (DPLA) : https://dp.la La DPLA sert de point d’entrée aux collections numériques de plus d’un millier d’institutions culturelles ou d’enseignement américaines (dont la New York public library, les bibliothèques de Harvard…). Elle contient 5,5 millions de documents dont plus de 1,6 millions de livres et périodiques numérisés.

      Classiques des sciences sociales : http://classiques.uqac.ca hébergée par l’Université du Québec à Chicoutimi. Elle propose en ligne des textes, libres de droit au Québec, d’auteurs classiques en sociologie, anthropologie, économie, politique ou philosophie. (ouvrages en français numérisés, sans droits d’auteur, et téléchargeables).

      La Bibliothèque numérique mondiale – World Digital Library (WDL) : https://www.wdl.org/fr : bibliothèque numérique lancée par l’UNESCO et la Bibliothèque du Congrès américain, elle regroupe un ensemble de documents en provenance du monde entier, dont des ouvrages .

      OAPEN (Open Access Publishing in European Networks) : la Fondation basée aux Pays-Bas gère deux plateformes : the OAPEN Library (www.oapen.org), plateforme de livres électroniques en texte intégral dans le domaine des sciences humaines et sociales et DOAB : www.doabooks.org : répertoire de livres numériques diffusés selon le modèle du libre accès par divers éditeurs universitaires comme Taylor & Francis ou Academia Press

      OECD Library (bibliothèque en ligne de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE)) :https://www.oecd-ilibrary.org : permet l’accès à des publications ainsi qu’à une base de données statistiques

      Open Knowledge Repository (Banque Mondiale) https://openknowledge.worldbank.org :dépôt électronique en libre accès de livres, de rapports et de documents de recherche (working papers) produits par la Banque mondiale
      Services d’accès institutionnels

      BibCNRS : https://bib.cnrs.fr Accès aux ressources documentaires des unités de recherche du CNRS via Janus (Sésame) : livres électroniques openeditionBooks, Springer, 2500 livres électroniques Elsevier, 26 livres Ebsco, …)

      COVID-19 : liste des facilités offertes par les fournisseurs : https://bib.cnrs.fr/covid-19-liste-des-facilites-offertes-par-les-fournisseurs-portees-a-notre-connaissance/?category=biologie

      Services d’accès des éditeurs ou de fournisseurs

      Cairn livre : https://www.cairn.info/ouvrages.php : Service d’accès aux publications en sciences humaines et sociales de divers éditeurs francophones. L’abonnement donne accès au texte intégral portail web d’ouvrages et revues en SHS ; sur abonnement, consultez votre BU

      COVID -19 : Cairn propose aux établissements membres de votre réseau un test gratuit et sans engagement de ses offres d’ouvrages et de poches jusqu’à la fin du mois d’avril. Cairn.info propose temporairement une méthode simplifiée d’accès distant si votre institution ne le propose pas ou s’il vous est impossible d’utiliser le système d’authentification actuel

      Ebsco ebooks : https://www.ebsco.com/products/ebooks : plate-forme d’e-books . Sur abonnement, consultez votre bibliothèque et BU . (collection académique, collection Presses Universitaires)

      COVID-19 Tous les titres EBSCO ebooks passent en accès illimité (pour les éditeurs participant à l’opération) jusqu’au 30 juin 2020.

      OpenEdition Books : https://books.openedition.org Plateforme de livres électroniques, Open Edition Books permet l’accès à 233 titres en texte intégral en sciences humaines, majoritairement en français. La plupart sont édités par le CNRS ou par des presses universitaires.

      COVID 19 : Ouverture élargie des publications sur OpenEdition Books : https://leo.hypotheses.org/16941

      Quae Open : https://www.quae-open.com maison d’édition scientifique et technique issue de la recherche publique française ; Plus d’une centaine d’ouvrages scientifiques (développement durable, environnement, etc.) en français ou en anglais, disponibles gratuitement et librement aux formats PDF ou ePub.

      The National Academies Press (NAP) (Whashington, DC) : https://www.nap.edu : 3000 ouvrages à lire en ligne gratuitement sur le site de l’éditeur. Certains téléchargements sont payants (Sciences, Engineering, and Medicine)
      Bibliothèques universitaires et de recherche

      BNF- Bibliothèque de recherche : https://www.bnf.fr/fr/les-ressources-accessibles-distance pour les détenteurs du Pass Recherche, une centaine de bases de données thématiques (presse, droit, sciences) et 100 000 livres électroniques (accès à Scholarvox by Cyberlibris)

      Ressources des BU : les bibliothèques ont acquis de nombreuses ressources en ligne (accès par vos codes doctorants ou lecteurs)

      Covid-19 : les éditeurs et fournisseurs ont été contactés par les BU afin d’obtenir des accès gratuits à leurs revues et ouvrages. La situation évolue régulièrement : consulter les listes sur les sites de vos bibliothèques ou sur la liste de recensement proposés par le Consortium Couperin : https://www.couperin.org/site-content/261-a-la-une/1413-covid19-recensement-des-facilites-offertes-par-les-editeurs-du-fait-d

      Vous pouvez vous inscrire par exemple à :

      (frais d’inscriptions pour certaines hors convention !)

      BIS : Bibliothèque Interuniversitaire Sorbonne – La Sorbonne https://www.biu.sorbonne.fr/bius

      qui donne accès à :

      Numérique Premium : livres électroniques en sciences humaines et sociales.

      Covid 19 : Jusqu’au 19 avril 2020, l’éditeur a ouvert les accès à l’intégralité des collections.

      Cyberlibris ScholarVox : https://univ.scholarvox.com : bibliothèque numérique communautaire dédiée aux institutions académiques, écoles de commerce et écoles …

      Covid-19 : Accès aux collections jusqu’à la fin de l’été

      Cairn.info – Encyclopédies de poche : Accès en ligne à l’ntégralité des collections Que sais-je ? et Repères : environ 1600 titres disponibles dans toutes les disciplines.

      De Gruyter – Ebooks : 223 eBooks en langue française, édités par De Gruyter et publiés sous différentes marques éditoriales entre 1965 et 2017 dans sept disciplines des sciences humaines dont art et architecture

      Cambridge Histories Online : quinze domaines des sciences humaines et sociales, avec une concentration sur l’histoire politique et culturelle, la littérature, la philosophie, les études religieuses

      Wiley Online Library : 73 livres électroniques de l’éditeur Wiley en antiquité, histoire, religion et philosophie, etc. quelques titres en architecture

      Classiques Garnier en ligne – Livres numériques

      Dawsonera : plate-forme de livres électroniques de Dawson ; 2500 titres en architecture

      Numérique Premium – Atlas : collection “Atlas” des éditions Autrement

      COVID-19 : La BIS ouvre à la communauté universitaire un accès à ses collections électroniques aux étudiants et enseignants-chercheurs pouvant bénéficier d’une accréditation à la BIS (étudiants à partir du Master, enseignants et chercheurs) : inscription gratuite de 6 semaines, du 24 mars au 8 mai.

      Ou à :

      La BULAC : https://www.bulac.fr/?id=3604 négocie depuis son ouverture un accès distant aux ressources électroniques pour l’ensemble de son public, quel que soit son statut et son affiliation institutionnelle.

      https://labedoc.hypotheses.org/7565

    • Où trouver des #thèses en ligne ?

      Rechercher des thèses en France
      Les catalogues

      SUDOC : Catalogue du Système Universitaire de Documentation est le catalogue collectif français réalisé par les bibliothèques et centres de documentation de l’enseignement supérieur et de la recherche.
      Recherche avec type de document = thèse et mot sujet : « Architecture », « Paysage »,
      « Urbanisme ». Vous aurez les liens vers celles qui sont en ligne.
      TRHAA (Travaux de Recherche en Histoire de l’Art et Archéologie) : recense l’ensemble des travaux soutenus (maîtrises, DEA, master 1, master 2, doctorats, habilitations à diriger des recherches) et des sujets de doctorats déposés en histoire de l’art et en archéologie dans les universités et les grands établissements d’enseignement supérieur.

      Les portails

      Tel (thèses-en-ligne) : serveur d’auto-archivage en ligne des thèses de doctorat et habilitations à diriger des recherches (HDR). Elles sont toutes en ligne en version intégrale. Recherche par discipline : « Architecture et aménagement de l’espace », « Art et histoire de l’art ».
      Theses.fr : moteur de recherche des thèses en cours et soutenues en France depuis 1985. Recherche thèses soutenues par discipline et uniquement en ligne : « Architecture »,
      « Paysage », « Urbanisme ».
      Pastel : thèses soutenues dans les Grandes écoles parisiennes d’ingénieurs. Recherche par discipline : « Architecture et aménagement de l’espace ».

      Les bibliothèques numériques

      Bibliothèque doctorale numérique de la Cité de l’architecture et du patrimoine : accès aux thèses émanant des unités de recherche rattachées aux écoles nationales supérieures d’architecture françaises.
      Bibliothèque numérique Octaviana de la BU de Paris 8 : Fonds des thèses (1970-2014) : Plus de 800 thèses et mémoires avec recherche par thème dont « Architecture » et « Urbanisme ». Fonds de thèses nativement numérique depuis 2014.

      et quelques autres sites pour approfondir :
      – Liste des universités françaises : accédez à la liste des universités par académie.
      – Annuaire des bibliothèques universitaires : informations principales relatives à plus de 700 bibliothèques.
      – Les trésors des bibliothèques de l’enseignement supérieur : panorama des documents remarquables conservés dans les bibliothèques des établissements d’enseignement supérieur français.
      – Sites de l’ABES : sélection de site de l’ABES (Agence Bibliographique de l’Enseignement Supérieur) d’accès aux thèses en texte intégral.
      Rechercher des thèses en Europe

      Plusieurs bases de données, portails, bibliothèques numériques vous permettent d’accéder à des thèses en ligne en version intégrale en Europe.

      Ainsi, Dart-Europe, portail de thèses en texte intégral provenant d’environ 600 universités européennes et 28 pays et en recherchant avec mot clé : “Architecture“, “Paysage“, “Urbanisme“.

      Vous pouvez rechercher aussi via des portails nationaux :
      – BICTEL (répertoire commun des thèses électroniques des universités de la communauté française de Belgique),
      – Dialnet (portail des thèses espagnoles en SHS, Recherche avec mot clé : « Architecture »,
      « Paysage », « Urbanisme »),
      – DissOnline (base des thèses électroniques allemandes),
      – DIVA (base comportant les thèses et travaux de recherche de 28 universités scandinaves, Recherche avec Thèse et Sujet : « Architecture », « Histoire de l’art »),
      – EThOS (base national des thèses du Royaume-Uni),
      – ORBi (Open Repository and Bibliography) (open access de l’Université de Liège (Belgique) dont les thèses, Recherche avec type de document thèse et mot-clé : « Architecture », « Paysage »,
      « Urbanisme »),
      – RERODOC (bibliothèque électronique du réseau RERO (réseau de suisse romande) comportant livres, thèses, mémoires en texte intégral, Recherche avec type de document « thèse » et mot clé :
      « Architecture », « Urbanisme » ).

      Pour approfondir vos recherches par université, vous pouvez consulter la liste des contributeurs au portail Dart-Europe : 619 universités.
      Rechercher des thèses dans le monde

      Des moteurs de recherche et portails vous permettent de repérer et consulter des thèses en ligne dans le monde.

      4 moteurs de recherche vous donnent cette possibilité :
      – BASE (Bielefeld Academic Search Engine) : méta-moteur de recherche référençant et donnant accès à plus de 120 millions de documents universitaires en texte intégral, dont des thèses. Recherche avec type de document « Doctoral and postdoctoral thesis » et accès « Open Access » et entrées matières : « Architecture », « Paysage », « Urbanisme »
      – Dissertation reviews : recense les thèses qui viennent d’être soutenues, avec le résumé de la thèse et présentation des sources utilisées (Pas d’Open access).
      – FreeFullPdf : Indexe les documents .pdf, accessibles gratuitement en texte intégral, dont les thèses.
      – OATD (Open Access Thesis Dissertation) : moteur de recherche international dédié aux thèses électroniques diffusées en libre accès. Certaines thèses sont accessibles en texte intégral. Recherche avec sujet : « Architecture », « Paysage », « Urbanisme ».

      et 1 portail :
      – NDLTD : Networked Digital Library of Theses and Dissertations : thèses et mémoires électroniques dans le monde. Recherche avec sujet : « Architecture », « Paysage », « Urbanisme ».

      Plusieurs moteurs de recherche et portail vous donneront des thèses en ligne par pays :
      – ADT (Australasian Digital Theses) : thèses soutenues dans les 22 plus grandes universités australiennes Recherche de thèse avec mot-clé : « Architecture », « Paysage », « Urbanisme ».
      – Cybertesis : portail de thèses soutenues principalement en Amérique Latine et en Amérique du Nord Recherche sur type de document « Thesis » et sujet : « Architecture ».
      – Erudit : plateforme de diffusion et valorisation numérique de publications en SHS dont les thèses et mémoires de plusieurs universités canadiennes. Recherche avec Type de document thèse et mot-clé : « Architecture », « Paysage », « Urbanisme ».
      – Shodhganga : réservoir des thèses indiennes.
      – Theses Canada : catalogue des thèses et mémoires réalisés dans les universités canadiennes Recherche avec Mot-clé : « Architecture », « Paysage », « Urbanisme ».
      – Toubk@l : catalogue national des thèses et mémoires du Maroc.

      Via la plateforme BibCnrs avec vos identifiants Janus (pour les membres des UMR) :
      – ProQuest (Dissertations & Theses) : base proposant thèses et mémoires en arts, sciences sociales, langues et littérature des universités américaines et canadiennes.

      Vous pouvez consulter le site de NDLTD qui vous liste une sélection de sites par pays pour accéder aux thèses en ligne.

      https://labedoc.hypotheses.org/7511

    • #Public_Books_Database

      With university classrooms and libraries shuttered because of the COVID-19 crisis, scholars are facing disruptions not only in their teaching lives but also in their ability to access research materials. In response, many academic presses have made hundreds of their titles freely accessible online. The Public Books Database aims to catalog such resources in a single location and to highlight titles of particular interest. We’ll be updating the list regularly as additional materials are made available.

      https://www.publicbooks.org/public-books-database/#cornell

  • @touti et @tintin proposait de faire une carte autour des ressources qui s’accumulent autour de #Matzneff
    https://seenthis.net/messages/817289#message817529
    Comme l’idée me plait bien j’ouvre un message dédié en espérant @touti et @tintin que ca vous dérange pas.

    Pour la carte des réseaux d’influence. Il y a les listes des pétitionnaires sur wikipédia

    https://fr.wikipedia.org/wiki/P%C3%A9titions_en_France_concernant_la_majorit%C3%A9_sexuelle

    On peu voire qu’il y a 3 pétitions. Plusieurs personnes ont signé les 3 pétitions. Comment vous voyez les choses ? Est-ce qu’il faut mettre en valeur ?
    celleux qui sont dans les 3 pétitions,
    celleux qui ont changé de discours et celleux qui n’ont pas changer,
    celleux qui sont par ailleur auteurs de féminicides (Altusser) , de viols(Matzneff),
    celleux qui sont de l’académie française (il y a en une bonne brouette)
    les organiser selon les idées politiques entre pedophobes de gauches vs pedophobes de droite
    Les épinglés avec les différentes citations qui montrent que ce ne sont pas des simples signataires mais des militant·es

    J’avais pensé à un #bingo des arguments mais en commencant à l’écrire ici je me suis dit que ca serait surtout utile à des pédocriminels pour se trouver des excuses du coup j’ai laissé tombé. Vos avis sont bienvenus là dessus aussi. Je vais essayé de me changer un peu les idées.

    • Louis Althusser - Assassine Hélène Rytmann sa compagne en 1980

      Jean-Paul Aron, écrit dans le nouvel obs - ca semble etre un lacanien - un pote de D’Ormesson - Ponte du CNRS - il est mort du SIDA en 1987 - on ne saura pas combien d’enfants il aura emené dans la tombe avec lui.
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean-Paul_Aron

      Roland Barthes,

      André Baudry, fondateur de la revue ARCADI ( ou on retrouve Foucault) et du réseau David et Jonhatan il semble avoir milité pour les gays catholiques - https://fr.wikipedia.org/wiki/Andr%C3%A9_Baudry

      Simone de Beauvoir - renvoyé du lycée Molière ou elle donnais des cours en 1939 et l’éducation nationale en 1943 pour détournement de mineurs.
      https://seenthis.net/messages/817770

      Jean-Claude Besret, un théologien catholique - https://fr.wikipedia.org/wiki/Bernard_Besret

      Jean-Louis Bory, Réseau Arcadi et Front homosexuel d’action révolutionnaire (FHAR)

      Bertrand Boulin, un éducateur spécialisé alcoolique rubircard sur europe 1- https://fr.wikipedia.org/wiki/Bertrand_Boulin

      François Chatelet, époux de la soeur à Jospin « Il fut, avec Michel Foucault et Gilles Deleuze, à l’origine du Département de philosophie du Centre universitaire expérimental de Vincennes dite université de Vincennes, future université Paris VIII, le cofondateur du Collège international de philosophie et professeur à l’Institut supérieur des carrières artistiques (ICART). »
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Fran%C3%A7ois_Ch%C3%A2telet_(philosophe)

      Patrice Chéreau, il a l’air proche de Jospin, il a présidé à Canne https://fr.wikipedia.org/wiki/Patrice_Ch%C3%A9reau

      Copi, Militant gay, nouvel obs, hara-kiri, charlie hebdo,
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Copi

      Alain Cuny, https://seenthis.net/messages/817814#message818359

      Gilles Deleuze,

      Jacques Derrida,

      Françoise Dolto, https://seenthis.net/messages/688632

      Michel Foucault, il a tout de même refusé de signé la première pétition écrite par Matzneff

      Félix Guattari, Je retrouve pas sa lettre publié avec Levi-strauss contre la féminisation de la langue - mais en pensant à Levi-strauss et au structuralistes je me dit qu’il y en a pas mal des structuralistes par ici - et Levi-strauss fait reposé toute sa théorie sur le prétendue interdit de l’inceste - alors que l’interdit c’est que les victimes parlent pas que les auteurs violent.

      Michel Leiris,

      Gabriel Matzneff, je met celui là mais il y en a un paquet sur seenthis https://seenthis.net/messages/817715

      Bernard Muldworf,

      Christiane Rochefort, ca me rend triste de la trouvé ici mais elle est présente dans les 3 pétitions pedosexuelles

      Alain Robbe-Grillet,

      ne fait pas mystère de son attirance pour les adolescentes de treize ou quatorze ans

      https://www.lexpress.fr/culture/livre/le-dernier-tabou-la-pedophilie_805287.html

      Jean-Paul Sartre, Simone de Beauvoir faisait du #grooming pour lui

      le docteur Pierre Simon

      Philippe Sollers.

      Dennis Altman (en),

      Claude Bardos,

      le pasteur G. Berner,

      Christian Bourgeois,

      Christine Buci-Glucksmann,

      Jean-Pierre Colin,

      Dominique Desanti,

      Jean-Toussaint Desanti,

      Bernard Dort,

      Françoise d’Eaubonne,

      Philippe Gavi,

      André Glucksmann,

      Renaud Goyon,

      Daniel Guérin,

      Pierre Hahn,

      Jean-Luc Hennig,

      Christian Hennion,

      Guy Hocquenghem, https://seenthis.net/messages/505807

      Roland Jaccard, l’un des fondateurs de Causeur

      Pierre Klossowski,

      Anne Laborit,

      Madeleine Laïk,

      Georges Lapassade,

      Dominique Lecourt,

      Jacques Lefort,

      Michel Lobrot,

      Jean-François Lyotard,

      Michel Mardore,

      Dionys Mascolo,

      Gérard Molina,

      Vincent Monteil,

      Nicole Nicolas,

      Marc Pierret,

      Jacques Rancière,

      Claude et Olivier Revault d’Allonnes,

      Jean Ristat,

      Gilles Sandier,

      René Schérer, à l’air actif sur le sujet https://www.nouvelobs.com/societe/mai-68/20180406.OBS4756/l-apologie-de-la-pedophilie-face-noire-de-mai-68.html
      https://www.humanite.fr/node/196102

      Victoria Thérame,

      Hélène Védrine et les Drs Frits Bernard,

      Boegner,

      Cabrol,

      Challou, Maurice Eme, Pierrette Garreau, R. Gentis, Michel Meignant, Jean Nicolas, Séguier, Torrubia.

    • La première pétition de 1977 semble avoir été écrite par Matzneff lui même

      La quête des signatures fut également menée par Matzneff lui-même, en un temps très court, avec l’aide de Guy Hocquenghem. La plupart des personnes contactées se montrèrent favorables ; il n’y eut que de rares refus (Marguerite Duras, Hélène Cixous, Xavière Gauthier, Michel Foucault entre autres).

      Une lettre ouverte fut publiée dans Le Monde sous le titre « À propos d’un procès », la veille du procès de trois Français (Bernard Dejager, Jean-Claude Gallien et Jean Burckhardt), tous accusés d’avoir eu des relations sexuelles avec des filles et des garçons de 13 et 14 ans dans l’affaire dite « de Versailles »3.

      Ce « communiqué » présente comme « scandaleux » la durée de plus de trois ans de détention provisoire des trois hommes, arrêtés à l’automne 1973, « pour instruire une simple affaire de "mœurs" où les enfants n’ont pas été victimes de la moindre violence ». Il juge disproportionnées les peines encourues par les adultes pour des relations sexuelles avec des adolescents de 13 ou 14 ans, alors que la loi reconnaît une capacité de discernement aux adolescents, qui peuvent être jugés et condamnés à partir de l’âge de 13 ans3. Le texte relève aussi que des filles de 13 ans ont le droit de se faire prescrire la pilule en France3.

      ci dessous la liste ou on retrouve bcp de doublons

      Claude d’Allonnes
      Louis Aragon
      Roland Barthes
      Simone de Beauvoir
      Judith Belladona
      Michel Bon (également psychosociologue)
      Jean-Louis Bory
      Bertrand Boulin (fils du ministre RPR Robert Boulin)
      François Châtelet
      Patrice Chéreau
      Jean-Pierre Colin
      Copi
      Michel Cressole
      Alain Cuny
      Fanny Deleuze
      Gilles Deleuze
      Bernard Dort
      Françoise d’Eaubonne (militante féministe)
      Dr Maurice Eme (psychiatre)
      Jean-Pierre Faye
      Dr Pierrette Garrou (psychiatre)
      Philippe Gavi (journaliste)
      Dr Pierre-Edmond Gay (psychanalyste)
      Dr Claire Gellman (psychologue)
      Dr Robert Gellman (psychiatre)
      André Glucksmann
      Félix Guattari
      Daniel Guérin (militant anarchiste)
      Pierre Guyotat
      Pierre Hahn
      Jean-Luc Hennig (journaliste)
      Christian Hennion (journaliste)
      Jacques Henric
      Guy Hocquenghem
      Dr Bernard Kouchner
      Françoise Laborie
      Jack Lang
      Georges Lapassade
      Madeleine Laïk
      Raymond Lepoutre
      Michel Leiris
      Jean-François Lyotard
      Dionys Mascolo
      Gabriel Matzneff
      Catherine Millet (libératrice d’importuns)
      Vincent Monteil
      Dr Bernard Muldworf (psychiatre et membre du PCF)
      Négrepont
      Marc Pierret
      Francis Ponge
      Anne Querrien
      Grisélidis Réal
      François Regnault
      Claude Revault d’Allonnes
      Olivier Revault d’Allonnes
      Christiane Rochefort
      Danielle Sallenave
      Pierre Samuel
      Gilles Sandier
      Jean-Paul Sartre
      René Schérer
      Philippe Sollers
      Gérard Soulier
      Victoria Thérame (journaliste)
      Marie Thonon
      Catherine Valabrègue
      Dr Gérard Vallès (psychiatre)
      Hélène Védrine
      Jean-Marie Vincent
      Jean-Michel Wilhelm

      Le nombre de psychiatres, psychanalystes et psychologues laisse imaginé les dégâts causé sur les victimes.

    • Pour la dernière je trouve pas de liste, seul 3 noms émégent

      En mars 1979, une lettre est publiée dans la page courrier du journal Libération, en soutien à Gérard R., alors accusé de crime sexuel sur des enfants et attendant son procès depuis dix-huit mois. La lettre rapporte que Gérard R. vit avec des jeunes filles de 6 à 12 ans « dont l’air épanoui montre aux yeux de tous, y compris leurs parents, le bonheur qu’elles trouvent en lui »10. L’affirmation qu’une fillette de 6 ans pouvait donner un consentement éclairé à des relations sexuelles avec un adulte et qu’elle en serait épanouie fut signée par 63 personnes, dont Pascal Bruckner , Georges Moustaki et Christiane Rochefort .

      Dans ce livre publié en 2004 on peu voir que les noms sont dissimulés et qu’i est déconseillé de les chercher et il est expliqué que le droit ne protege pas les mineurs en 2004 plus qu’en 1977... et pas plus qu’en 2020 d’ailleurs.
      https://books.google.fr/books?id=ISmxqy25DFoC&pg=PT18&lpg=PT18&dq=G%C3%A9rard+R.+signataire+p%C

    • Sur le site de BHL y’a un paquet de signataires pour Polanski, avec des personnes qu’on imaginait pas :/

      Jean-Luc Godard
      Mathieu Amalric
      Xavier Beauvois
      Agnès Varda
      Bertrand Tavernier
      Olivier Assayas
      Jean-Stéphane Bron
      Patricio Guzman
      Jean Paul Civeyrac
      Katell Quillévéré
      Cristi Puiu
      Louis Garrel

    • ouh là, ça va être chaud... c’est hyper compliqué... chai pas, rancière a peut-être signé un truc à un moment, mais avant de le jeter dans la mare, faudrait voir ce qu’il en dit aujourd’hui par ex. Peut-être qu’il regrette. Ce serait pas juste sinon, je trouve. Enfin, la posture vengeresse ça me branche et ça me débranche... Dommage pour le bingo des arguments... faudrait voir quand même... je sature un peu là, j’y comprends plus rien pour tout dire ; sur twitter les fafs semblent monopoliser le débat désormais, en plus avec des revendications qui me plaisent bien (au bagne !) mais que j’essaye de raffiner...

    • très intéressant toute fois de matérilalisé le lien entre les défenseurs de pédocriminel et les violeurs genre DSK. Sans le travail des féministes, de pleins de femmes, il y a plein de choses que je serais encore en train d’essayer de comprendre.

    • sinon faire un truc chronologique (pour ce qui est de la cartographie, mes connaissances s’arrêtent à la bonne vieille frise de CM2) ? ça permetterais de montrer ce qui reste, ce qui dure, ce qui a changé... De dépasser ce truc de « c’était une autre époque » il y a un bon commentaire de @supergeante là :

      https://seenthis.net/messages/505807#message506639

      J’ai l’impression que ceux qui deviendront les militants pro-pédophilie actuels profitent de ce remue-méninge pour asseoir leur discours et lui donner des lettres de noblesse via la voix de personnes connues, prêtes à lutter contre toutes les formes de censure, de moralité, de main mise de l’État (c’est bien expliqué dans le texte de Libé).

    • #guillaume_durand défend matzneff et assimile victime du sida et pédocriminalité : https://twitter.com/FallaitPasSuppr/status/1210900459222904833

      Punir Matzneff procède de l’ignorance érigée en morale.On cite Gauguin et Balthus mais citons Foucault,Gide et plus tard les victimes du Sida.Où au 19 ième Manet et Maupassant tués par la syphilis.L’âge est le prétexte d’une condamnation de la sexualité, notre part maudite

      .

      C’est fête.

    • Je suis d’accord avec toi @tintin sur l’effroi de listes qui agglomèrent des personnes qui se sont ensuite positionner contre. Il faut pouvoir le signaler, et donc réfléchir à comment atténuer ou pas. Vraiment éviter de faire un tribunal à nous tout·es seul·es, et relever seulement ce qui est publié et sourcé. Je poursuis les investigations car je veux comprendre et montrer ces collusions pour savoir par quel biais l’ensemble d’une société finit par accepter de valoriser des pédophiles ou violeurs tout en renforçant leur pouvoir de nuisance.

    • coucou @tintin, koitesse ? Ça va pas les infos que j’ajoute ?
      J’ai celle-ci en sur une femme pédocriminelle

      Femmes solidaires
      @Femmessolidaire
      ·
      3h
      Petit rappel à celles et ceux qui se cachent derrière l’époque.

      En 1969, Gabrielle Russier est condamnée pour détournement de mineur. Elle a 32 ans, son élève en a 17.

      Peut-être eût-elle bénéficié de plus de clémence si elle s’était appelée Gabriel ?

      https://twitter.com/Femmessolidaire/status/1210964815545585669?s=20

      mais bon, je vais vous laisser, je comprends pas trop les soucis

    • Peggy Sastre invente ici (2013) « le pédophile d’écriture » pour défendre tony duvert.
      http://leplus.nouvelobs.com/contribution/895754-pedophilie-partout-liberte-de-penser-nulle-part.html

      Les reports de faits présumés immondes, on en fait des idées et des opinions immondes. Le contenant devient le contenu et vice et versa. On a la gerbe, c’est impossible, intenable d’en débattre et si besoin on sortira la batte de base-ball :

      des gens st en train de debattre dans ma tl pour savoir si une gamine de douze ans consent.IRL je pense que jaurais sorti la battedebaseball
      — CrêpeGeorgette (@valerieCG) June 28, 2013

      Le débat est fermé, verrouillé, on plante des petits sens interdits un peu partout et on le fait avec d’autant plus de vigueur, de conviction, de rage, qu’on est persuadé d’avoir le bon sens (le sens commun) avec soi.

      Et comment ne pas l’avoir quand un pédophile d’écriture subit le même sort post-mortem qu’un dictateur génocidaire ou qu’un chef terroriste responsable d’une des pires atrocités du XXIe siècle ?

    • luc le vaillant ici :

      https://next.liberation.fr/livres/2004/03/25/le-monde-ado_473650

      L’intro suffit :

      Parents, planquez vos filles ! Voici Gaby, qui les désire jeunes et fraîches et n’aime rien tant que les mettre dans son lit. Mais seulement si elles en ont très envie... La vertu n’entre en rien dans cette mutualisation des consentements. En fait, l’homme s’apprécie trop pour supporter qu’on lui refuse la pareille. Ensuite, le néo-senior est resté fixé au stade ado et s’interdit tout accès d’autorité, tout abus de pouvoir.

    • Jean_christophe_buisson :

      La vérité est que la France sera toujours la France, comme dirait le général de Gaulle : excessive, querelleuse, capable un matin, en se réveillant, de vouer aux gémonies des écrivains comme Peter Handke et Patrick Besson (de fanatiques partisans de la Grande Serbie), Marc-Edouard Nabe et Renaud Camus (deux antisémites bien connus), Richard Millet (un réac de la pire espèce) ou Gabriel Matzneff (Barbe-Bleue des temps modernes)

    • D’accord avec les problèmes posé par ses listes. Le travail me semble trop grand aussi.
      Pour le bingo ca pourrait prendre la forme d’une compilation de citatons de militant·es pedo-criminels
      Il en faudrait 25 dont une particulièrement clé au centre.
      ex - « Vous avez vu les photos ? Elle fait 25 » - Costa-gavras

      J’avoue que je sature aussi.

    • promenade dans les archives du Figaro, qui est fan aussi visiblement, au moins depuis 2006. Presque sûr que les "morceaux croustillants" sont derrière #paywall

      Gabriel Matzneff : « Un journal intime, c’est la vérité à bout portant »
      https://www.lefigaro.fr/livres/2017/02/08/03005-20170208ARTFIG00228-gabriel-matzneff-un-journal-intime-c-est-la-verit

      Gabriel Matzneff : « Vivre m’amuse moins »
      https://www.lefigaro.fr/livres/2015/02/05/03005-20150205ARTFIG00023-gabriel-matzneff-vivre-m-amuse-moins.php

      Le fil de ses jours est marqué par l’amour charnel de ses amantes (Gilda, Géraldine, Anastasia, Marie-Agnès…)

      Matzneff, le dernier des princes noirs
      https://www.lefigaro.fr/livres/2015/02/04/03005-20150204ARTFIG00232-matzneff-le-dernier-des-princes-noirs.php

      « Matzneff est ce pécheur qui se purifie dans le péché… » À prendre avec ou sans sourire, ce mot sonne juste. Il est de son ami de longue date, Philippe de Saint Robert

      Gabriel Matzneff reçu chez Lipp pour le prix Cazes
      https://www.lefigaro.fr/livres/2015/04/15/03005-20150415ARTFIG00273-gabriel-matzneff-recu-chez-lipp-pour-le-prix-caze

      Cette récompense couronne son neuvième roman, La Lettre au capitaine Brunner, publié à La Table Ronde. « Roman allègre », comme il le dit, ayant pour cadre l’Occupation, et où il a voulu exprimer « tout son univers sensible ».

      Il est libre, Matz
      https://www.lefigaro.fr/lefigaromagazine/2009/04/04/01006-20090404ARTFIG00106--il-est-libre-matz-.php

      La passion selon Matzneff
      https://www.lefigaro.fr/livres/2006/05/04/03005-20060504ARTLIT90220-la_passion_selon_matzneff.php

      « Gaby le Magnifique » : un écrivain classique mais vivant, Par Yan Moix
      https://www.lefigaro.fr/livres/2013/02/07/03005-20130207ARTFIG00616-gaby-le-magnifique-un-ecrivain-classique-mais-viv

    • celui-ci est bien retors :

      « Carnets noirs 2007-2008 », de Gabriel Matzneff : l’ancien régime de la chair
      https://www.lemonde.fr/livres/article/2009/04/02/carnets-noirs-2007-2008-de-gabriel-matzneff_1175606_3260.html

      Et si le silence qui entoure désormais l’oeuvre de Gabriel Matzneff n’était pas tant dû à l’ordre moral, « pharisaïque », qu’à un changement dans le régime du plaisir ? L’auteur ne se pose pas cette question. Il ne semble pas voir la mécanique des corps sans Dieu, qui s’emboîtent plus par arithmétique que par « séduction ». Ce serait en quelque sorte invalider sa vie, reconnaître qu’elle ne fut pas celle d’un saint ou d’un martyr, mais, disons, quelque chose de plus simple, de plus émouvant aussi : une existence vouée à sauver une sensibilité perdue ou en voie d’extinction, un ancien régime de la chair, celui où le plaisir, la joie étaient intimement liés à la conscience de la faute.

    • diatribes en or
      https://www.lemonde.fr/livres/article/2012/01/12/diatribes-en-or_1628596_3260.html

      La Séquence de l’énergumène réunit les chroniques de télévision que Gabriel Matzneff donna au quotidien Combat entre 1963 et 1965. A l’époque, le sulfureux diariste n’a encore rien publié : il se fait les dents sur le petit écran sans avoir de poste. Qu’importe ! Il est déjà mousquetaire, Aramis divisé entre saint Jean Climaque et les fesses rebondies des adolescentes qu’il drague sur les transats de la piscine Deligny.

      MAMMA, LI TURCHI !, de Gabriel Matzneff
      https://www.lemonde.fr/archives/article/2000/11/03/mamma-li-turchi-de-gabriel-matzneff_3642020_1819218.html

      Gabriel Matzneff poursuit son oeuvre originale, oublié des médias mais toujours apprécié de ses fidèles lecteurs. L’écrivain donne le meilleur de son art dans son Journal. Mamma, li Turchi ! est un roman. Ses personnages (lui-même en cinéaste libertin), brillants et lucides, apprécient les joies charnelles et culturelles. Ils s’évadent d’un Paris décevant et se retrouvent en Italie, à Venise. Le roman est impeccablement construit, les dialogues sont percutants, la subversion élégante. On y retrouve les révoltes chères à Matzneff : « li Turchi » sont les oppresseurs de tout bord qui étouffent l’individu. Matzneff corrosif, impertinent, sincère, jeune éternellement - mais la part belle du roman est l’ombre qui s’avance sur la vie d’un homme solitaire qui se voulut libre et vrai (La Table ronde, 272 p., 105 F [16,01 ]).

    • Lucien Engelmajer

      Le Patriarche. Communauté thérapeutique internationale d’origine française constituée exclusivement de toxicomanes et anciens toxicomane et prônant la réinsertion au sein même de l’institution.
      Cette association, dont le premier centre, La Boère (Haute-Garonne), ouvrit en 1971, connut un essor considérable, très généralement en marge des instances officielles, et implanta ses différentes structures dans de nombreux pays. Elle suscita de vives polémiques avant d’être reconnue comme secte dans le rapport de la commission d’enquête parlementaire sur le phénomène sectaire (rapport Guyard, 1995), ce qui conduisit à l’arrêt des subventions publiques.
      Lucien Engelmajer, leader charismatique de la communauté, ce missionnaire laïque entretenait des rapports conflictuels avec tous ceux qui ne reconnaissaient pas ses méthodes. Opposant farouche aux programme de substitution, à la légalisation des drogues, aux échanges de seringues, bataillant contre l’anonymat des séropositifs, il a toujours tenu un discours de combat, se déclarant enfermé par la presse « dans un ghetto de silence ».

      https://www.lexpress.fr/actualite/societe/la-pieuvre-du-patriarche_492053.html
      Il est mort en 2007 à l’âge de 86 ans.

    • Ohlala, c’est dur d’étudier ce monde là, c’est du genre Voici ou Gala de la pornographie verbale et médiatique, c’est à celui qui gerbe le plus loin, vraiment crade. Et je vous évite la recopie de leur diatribes pour exciter le chaland. Maigre pouvoir, misère du faux intellectuel qui se demande ce qu’il pourrait inventer pour alimenter son égo. On peut comprendre le dégout qu’ils inspirent, comme le dégout du cinéma français et de ses acteurs masculinichiants, de la littérature française malmenée par ces porcs, et des institutions qui leurs construisent des ponts d’ors avec des médias à la solde de ces nuisibles.
      J’en suis à Moix, atroce, j’arrive pas à faire mieux que Pov’ mec tout pourri du cerveau pour vous dire :(

    • Si je peux me permettre, ce genre de cartographie demande pas mal de taf et de la méthodologie.
      Plutôt que faire cela en vrac sur seenthis vous pourriez remplir un tableur collaboratif et créer des classes (écrivains, journalistes, personnalités politiques, curés...) et par ordre alphabétique. Ce serait plus efficace. Et pendant que vous compilez ces données, réfléchir à leur mise en place.

    • Hello all.
      – je pense que seenthis n’est pas le meilleur outil pour cette cartographie aussi, car on se perd dans les messages, c’est difficile de synthétiser l’évolution d’une position, de creuser chaque « fiche »... au delà du fichage lui-même d’une certaine manière, même si, de fait, je pense qu’il est important de retracer cette histoire, ces soutiens, ces ambiguïtés, ces violences, cette omerta, cette justification intellectuelle du viol sur mineurs...

      On pourrait réfléchir à un ou des outils qui permettrait notamment aussi de relever ceux et celles qui reconnaissent s’être trompés, parce que malgré tout, vu l’époque c’était possible.

      Dans mon entourage, je vois dans des familles, notamment de milieux d’intellectuels, mais pas seulement, des personnes, hommes, mais femmes aussi, reconnaître qu’ils se sont laissés emporter par l’époque, pas forcément par leurs actions mais par leur inaction et paroles, par le fait d’avoir laissé agir, et qu’aujourd’hui, ils s’alarmeraient, agiraient autrement de savoir que x ou y dort nu.e. avec des mineurs nu.es lorsqu’il.elle les accueille pour le week-end par exemple, qu’à l’époque, emportés par l’euphorie de la libéralisation sexuelle, des corps renouvelés, ils ne savaient pas non n’ont pas voulus voir, savoir, agir etc... alors que tout était là. Je pense qu’il y a des gens sincères, rongés par leur inaction, leur aveuglement, et que c’est bien aussi dans ce type de cartographie de le prendre en compte. Je ne sais évidemment pas s’ils sont nombreux à tenir cette position dans cette liste. Quand aux morts, je ne sais pas.

      – J’avais discuté avec l’historien Artières, qui a tenté pour le livre L’esprit français de voir à quelles conditions il serait possible de faire un travail d’historien sur cette période. Je scannerai l’article pour ceusses qui le veulent. Je lui ai demandé comment c’était passé ce travail, sachant, que je trouvais personnellement insupportable ne serait que de feuilleter le gay voyage de Hocquenghem. Il m’a dit que ça avait été très dur, que ça l’avait profondément affecté. Je dois dire et c’est mon second point, que je ne me sens pas capable de faire ce travail, je ne me sens pas outillée pour ne pas être dévastée par cette exploration historique. Sachant, et je ferai un billet plus tard, que je me souviens très bien de voir tout ces types et précisément ce connard de Matzneff à la télé et partout et je me souviens très bien ce que ça m’a fait, je ne peux croire que je suis la seule a avoir été maintenue la tête sous l’eau à chaque fois que je voyais sa gueule. Revoir sa photo partout là, ça fait remonter gerbe, colère, douleur et désespoir.

    • Après mon message d’hier, je voulais vous dire merci à vous tout·es sur seenthis ici sur ce fil de tenter de faire le jour sur cette intelligentsia criminelle. Le fait que nous soyons nombreus·es à vouloir comprendre malgré le désespoir et la difficulté à se confronter à cette bouillie malsaine, donne du courage pour poursuivre.
      @odilon, oui, ça peut être long de faire cette carte et peut-être ne verra-t-elle pas le jour ou autrement, mais rassemblons comme nous pouvons pour au moins essayer de comprendre.
      @supergeante merci aussi, c’est très intéressant tes interventions, notamment sur la façon dont ce sont incrustés les pédovioleurs dans les libertés et les revendications d’une sexualité différente.

    • Totalement d’accord avec toi, @supergeante. Mon billet initial est d’ailleurs la manifestation de ce que m’a provoqué la réapparition du nom de Matzneff dans l’actualité : le souvenir du violent écœurement de l’époque et de l’incompréhension totale de sa place dans le microcosme littéraire parisien.

      D’ailleurs, avec tout ça, je n’ai toujours pas la réponse à ma question de savoir si l’article du Monde a eu l’honnêteté de rappeler que ce monsieur a eu son rond de serviette dans les colonnes du Monde des Livres. Ou que la grande prêtresse de l’époque continue à tenir Matzneff pour plus que fréquentable et chie copieusement sur Denise Bombardier.

      (note : je vois que la bagarre commence sur WP,…
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Josyane_Savigneau
      • ajout (+1821) le 28/12 à 19h33 d’un long passage sur l’affaire Matzneff,
      • supprimé radicalement 3 minutes plus tard pour absence de source
      • réintroduit à 20h09 (+818) avec un lien vers le remarquable article du Devoir : Tout le monde le savait https://www.ledevoir.com/societe/569861/tout-le-monde-le-savait .
      à suivre ?)

    • J’aime bien les cartes mais beaucoup moins les listes, à part celle de @les_listes_de une carte autour du cas Matzneff semble réalisable mais au-delà ça me semble tentaculaire. Il y a beaucoup de choses sur le sujet, ici sur seenthis. @mad_meg bien sûr, toujours sur les charbons ardents. Mais aussi le remarquable travail du collectif @tradfem et ses traductions. (je ne suis pas bilingue et forcément je passe plus de temps à comprendre certains articles de feminismcurrent par exemple :
      https://www.feministcurrent.com/2017/06/06/suzzan-blac-art-trauma-child-exploitation

      Suzzan Blac : Il existe un tel climat de sexisme, d’apathie, d’ignorance et d’acceptabilité entourant le conditionnement et l’exploitation sexuelle commerciale des filles et des femmes. Il y en a beaucoup qui ne veulent pas ou ne prennent pas la peine de lire et de faire des recherches sur ces sujets, mais une image est instantanée et peut être ancrée dans l’esprit, alors je pense qu’elle peut mieux faire passer un message que les mots.

      Nous savons tous que l’un des genres de pornographie les plus populaires est « Teen », alors qu’est-ce que cela vous dit ? Si les pornographes (légaux) pouvaient utiliser des enfants, ils le feraient. Tout comme les proxénètes qui forcent et exploitent les jeunes adolescentes à se prostituer et exigent un prix plus élevé des nombreux parieurs qui veulent des jeunes filles. Mais ils ne peuvent pas le faire dans la pornographie parce que c’est illégal, alors ils font la meilleure chose « légale » qui soit : de la pornographie « à peine légale » mettant en scène des jeunes de 18 ans - des filles vraiment jeunes, à la poitrine presque plate, sans poils pubiens et avec une queue de cheval. Le pornographe Max Hardcore utilise des jeunes de 18 ans et les fait paraître plus jeunes en leur faisant porter des nattes, des appareils dentaires et en achetant leurs vêtements dans des magasins de vêtements pour enfants. Il les dégrade, les humilie, les agresse sexuellement et les détruit ensuite sur la pellicule.

      Le Japon n’a rendu illégales les images d’abus d’enfants qu’en 2014 et il y a encore des images d’abus d’enfants disponibles dans les magasins de vidéo. Les jeunes filles sont exploitées sexuellement dans les bars et les clubs, et sont prostituées ouvertement dans de nombreux endroits. Il existe des distributeurs automatiques qui vendent des sous-vêtements portés par de jeunes

      Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite)
      ou celui-ci :
      https://www.feministcurrent.com/2015/09/28/youve-heard-of-rape-culture-but-have-you-heard-of-pedophile-culture
      et Tradfem :
      https://seenthis.net/messages/479395
      https://seenthis.net/messages/426500

    • j’avoue que me retrouver face à l’impuissance m’est presqu’aussi pénible qu’une plongée dans ce tas de fientes. Pourtant, je ne vois pas trop quoi proposer d’autre que cette compulsion d’articles, qui semble bien vaine aussi. Désolé si j’ai un peu pourri le fil en partant sur les chapo de roues. à voir avec le temps donc. J’ai regardé leaving neverland hier, c’est très fort, très intelligent.

    • @tintin vu aussi. En fait, suite aux articles et à l’interview de Adèle Haenel. C’est un film qui a permis à beaucoup de gens de parler.

      C’est peut-être pas très clair ce que j’ai dit plus haut, en fait, ce qui me terrasse en ce moment, c’est le côté massif...

      Je savais déjà, de manière empirique que beaucoup de gent.es étaient touchés avec une majorité d’ex-enfants, filles et de garçons, ainsi que de femmes adultes à l’âge des crimes perpétrés sur eux/elles. Il suffisait de traîner un peu dans des milieux féministes pour te rendre compte aussi du besoin de dire, de partager et de la loi du silence, et ses contours multiples.

      Maintenant, je me rends compte que c’est pire que ce que j’imaginais, des ami.es parlent enfin, des élèves en classe, des collègues, c’est atroce, je ne comprends pas comment il est encore possible de défendre les mécanismes sociaux à l’origine de ce désastre social, collectif et intime à la fois. Combien faudra-t-il de témoignages, de films, d’études, de collectes, de cartes, de listes, de décompte ? Je me dis : autant qu’il le faudra.

      Donc, quand je dis que seenthis n’est pas l’outil idéal, je dis pas ça pour entraver la démarche. Je me dis juste que ça vaudrait la peine de faire un truc hyper lisible, mais comme je le disais précédemment, en ce moment, je ne me sens pas trop capable de participer à une telle entreprise, et je ne sais pas trop comment il faudrait faire, mais je veux bien y réfléchir à un autre moment. Ces échanges sur seenthis, je pense notamment au thread sur le livre de Nabokov, j’y reviens souvent et j’ai envoyé des gens s’y plonger, donc, c’est vraiment bien que ça existe.

    • Je voyais plutôt ce démarrage comme une entreprise de compilation collective rapide en vue de construire un jour un truc plus peaufiné ensuite, comme le laissait entendre le fait que @touti réfléchissait à une structure de base de données par exemple. Ya le travail de rechercher des gens et des sources et des extraits, et ya le travail de structuration, de comment on normalise tout ça, quels champs, pour pouvoir ensuite en sortir des choses intéressantes (en terme de chrono, de liaisons, ou simplement de visualisation, etc). Le fait de déjà avoir tout un matériel au même endroit, peut aider à faire ressortir comment on voudrait le structurer, c’est déjà un premier pas, même si le reste ne suit pas, ou dans longtemps.

    • @tintin vu aussi le film leaving never land où témoignent les victimes de michael jackson, Adèle Haenel relate que (voir son interview sur mediapart) ça l’a aidé à prendre la parole pour dénoncer les agressions sexuelles de Christophe Ruggia lorsqu’elle était enfant.
      J’aimerai vraiment pouvoir dire que c’était une autre époque mais il en va de la domination sexuelle dans le capitalisme même.

      @supergeante la tâche est énorme et ce ne sera pas du tout confortable. Ici au moins on a la chance d’être nombreus·es et j’espère, de savoir s’écouter. J’ai une amie metteuse en scène qui parle du chaos qui précède ces créations, ça me donne toujours du courage de penser à cela quand ça part un peu dans tous les sens !
      @rastapopoulos je ne souhaite pas mettre en ligne de suite parce que j’y vais pas avec le dos de la cuillère et c’est pas au point du tout. Donc, comme tu dis les essais de BDD c’est juste un début, qu’au moins ça existe quelque part, en vue de …
      – superposition chronologique retenue en tout cas

    • suis assez d’accord avec @rastapopoulos (qui est un nom mishèllène trouvé par un grand pote de Matzneff, Hergé soit dit en passant (salo !)). moi ça me va de continuer à alimenter ce fil en y balançant des noms, des citations, des sources. Juste se réstreindre à matzneff ça fait chier parce qu’on va faire le portrait d’une époque (qui est aussi bien singulière, il faut le dire (c’est plus pareil, mais ça continue quand même (same same but different))), et en même temps si on doit aller jusqu’au neverland de mickael jackson, qui l’emprunte si je ne m’abuse, à lewis caroll (gros pédo aussi), ça fait de la route... on va finir en grèce antique... C’est complétement absurde parce qu’il faudrait en faire un monument, un truc gigantesque, à la hauteur, et en même temps ériger un monument pour ça, c’est déjà pas la joie et en plus s’agirait pas d’alimenter la pédopropagande (hors de question, et je pense qu’on est d’accord, d’utiliser des images de gosses par exemple)...

    • Nicolas Rey

      Je pourrais faire cinquante-deux chroniques sur Gabriel Matzneff. Je pourrais faire Matzneff et la piscine Deligny. Matzneff et Francesca. Je pourrais écrire : « Gab la rafale prend le bus », « M dîne aux Camionneurs », « Calamity Gab m’a fait découvrir Cioran », « Gabriel et Lord Byron », « Gab le magnifique et le peuple serbe ». Gabriel est mon Tintin. D’ailleurs, il avait Hergé pour ami. Il est mon guide des mauvaises fréquentations haut de gamme. Les seules qui vaillent la peine. Adolescent, je dévorais ses fameux carnets noirs comme si un grand frère vivait ce que je n’osais espérer vivre. Gabriel aimait pour moi. Gabriel buvait pour moi. Gabriel souffrait pour moi. Bon. Nous y voilà. Les carnets de Matzneff. J’ai commencé par là, comme ils disent, aux Narcotiques Anonymes. Par ses carnets noirs.

      http://www.matzneff.com/oeuvres.php?un_article=58&la_clef=52

    • @biggrizzly la fiche anglais ne donne toujours pas le détail de la liste manquante celle de libération - à mon avis il doit y avoir des gens importants dans celle ci pour qu’on en trouve pas de traces- je veux dire plus important que dans celles de Matzneff et celle de la dépénalisations des viols sur mineurs.

      J’essaye de pas sombré dans un épisode de remonté traumatique mais je ne résiste pas à revenir ici. En voyant les listes il me semble voire se dégagé plusieurs axes :

      – les réseaux homo-militants - on trouve la mythologie autour de la pédérastie grec - celleux-là confondent la lutte contre la discrimination de l’homosexualité et la pedo-criminalité. On trouve des fondateurs d’asso importantes FDLH - Arcadi
      – les poids lourds de la French Theory et des phallosophes de gauche -
      – Quelques grandes féministes parfois prédatrices sexuelles - Rochefort à signé les 3 pétitions et Beauvoir etait une prédatrice de ses éléves.
      – les libéraux individualises - pour classé les militant·es pedosexuels - Ici je pense à Millet qui milite toujours pour les violeurs et contre les victimes quelque soit leur age. - Je pense que Altusser pourrait etre mis en valeur aussi car il joint le féminicide à sa militance pour les pedo-viols.
      – J’ai vu passé plusieurs personnes liées à Jospin, ou à l’appareil du PS. aussi les Gluksmann il me semble que c’est du PS
      – On trouve quelques académiciens français et phallosophes de droite
      – Quelques prêtres et pasteurs -
      – de nombreux et nombreuses psyanalystes- psychiatres - psychologues - à mettre en lien avec les discours culpabilisant les victimes de la psychanalyse freudo-lacanienne - les immondices dites par Dolto sur les victimes d’inceste
      – des membres de prix littéraires qui se passent les plats - cf le prix de 2014 à Matzneff - on pourrais sortir la liste du jury.
      – peut etre des gens un peu « égarés » qui ont signé par amitié sans bien lire ces pétitions - Matzneff avançait caché et si la personne n’as signé qu’une fois et pas récidivé - Je connais pas Rancière mais @tintin tu avais l’air de dire qu’il était revenu sur ses positions - ca vaut le coup de signalé lorsqu’un·e signataire à pris ses distances et de quel manière.

      Il pourrait y avoir des couleurs - une qui signale la pratique affiché de pédocriminalité - une qui signale celleux qui ont signé les 3 pétitions et ne sont jamais revenu dessus et a contraire (style Dolto) - une qui signale celleux qui se sont écarté de ces pétitions

      Je ne sais pas si à partir de là on peu commencer à voire des ensembles se dessiné. Si vous voyez d’autres catégories que j’aurais pas vu n’hésitez pas à les partagé car je connais pas tous ces noms et il y a des réseaux qui me sont invisibles.

    • Waa, j’avais pas lu cette interview ou elle affirme des choses ignobles. Ok @mad_meg , il n’y aura pas d’échappatoire pour Dolto.

      « Q- Dans l’acte incestueux il y a toujours un traumatisme pour la fille, non ?
      R- Evidemment qu’il y a un traumatisme ! Nous ne vivons pas dans une société ou ces choses sont permises. Résultat, la fille ne peut pas se développer normalement car ses pulsions sont occupées a un lieu où elles ne devraient pas l’être encore. Il se produit un blocage dans l’évolution de l’intelligence.
      (…)
      Q- Donc la petite fille est toujours consentante ?
      R- Tout à fait
      Q- Mais enfin, il y a bien des cas de viols ?
      R- Il n’y a pas de viol du tout, elles sont consentantes »
      #aberrant #criminel #1979

      Et malgré sa critique de Dolto Béatrice Jade considère dans les points tout de même ’constructifs’ que « Les lois doivent faire la différence entre les enfants non nubiles et nubiles qui devraient devenir juridiquement autonomes et ne plus dépendre des décisions parentales. »
      Petit rappel
      En France, la majorité civile est fixée à 18 ans depuis le 5 juillet 1974 ; elle était auparavant fixée à 21 ans depuis 1792.

    • Oui ca fait un choc et je te recommande les paroles des chansons de son fils que je viens de mettre sur ce lien https://seenthis.net/messages/688632

      Je trouve aussi interessant ce lien https://seenthis.net/messages/818092
      posté par @tintin d’un texte de Patric Jean sur médiapart
      surtout parce qu’il fait émerger deux noms importants de la militance pour la dépénalisation des violences sexuelles sur mineurs en france et dans les pays francophones

      – Paul Bensussan : https://fr.wikipedia.org/wiki/Paul_Bensussan#Les_%C2%AB_fausses_all%C3%A9gations_d'abus_sexuels_%C2%

      – Hubert Van Gijseghem : http://1libertaire.free.fr/LeoThiersVidal24.html

    • Et malgré sa critique de Dolto Béatrice Jade considère dans les points tout de même ’constructifs’ que « Les lois doivent faire la différence entre les enfants non nubiles et nubiles qui devraient devenir juridiquement autonomes et ne plus dépendre des décisions parentales. »
      Petit rappel
      En France, la majorité civile est fixée à 18 ans depuis le 5 juillet 1974 ; elle était auparavant fixée à 21 ans depuis 1792.

      Merci @touti J’avais pas vu cette critique de Béatrice Jade et merci pour ton rappel je n’était pas au courant pour cette modification de la loi en 1974.

    • La promulgation de la loi est du 5 juillet, mais son entrée en vigueur était le 1er septembre (qui était un dimanche…) Je m’en souviens assez distinctement, car en 3 jours consécutifs je suis devenu trois fois majeur :-)
      – le 31/08, j’avais accompli un an de service militaire, ce qui émancipait,
      – le 1/09, c’était l’entrée en vigueur de la loi,
      – le 2/09, j’avais 21 ans,…

      cf. ce son, du 2/09, premier jour d’inscription sur les listes électorales.
      https://www.franceinter.fr/emissions/la-boite-a-souvenirs/la-boite-a-souvenirs-02-septembre-2011

    • L’article du Monde :

      À PROPOS D’UN PROCÈS
      Le Monde, le 26 janvier 1977
      https://www.lemonde.fr/archives/article/1977/01/26/a-propos-d-un-proces_2854399_1819218.html

      Nous avons reçu le communiqué suivant :

      " Les 27, 28 et 29 janvier, devant la cour d’assises des Yvelines, vont comparaître, pour attentat à la pudeur sans violence sur des mineurs de quinze ans, Bernard Dejager, Jean-Claude Gallien et Jean Burckhardt, qui, arrêtés à l’automne 1973, sont déjà restés plus de trois ans en détention provisoire. Seul Bernard Dejager a récemment bénéficié du principe de la liberté des inculpés.

      « Une si longue détention préventive pour instruire une simple affaire de » mœurs « , où les enfants n’ont pas été victimes de la moindre violence, mais, au contraire, ont précisé aux juges d’instruction qu’ils étaient consentants (quoique la justice leur dénie actuellement tout droit au consentement), une si longue détention préventive nous paraît déjà scandaleuse.
       » Aujourd’hui, ils risquent d’être condamnés à une grave peine de réclusion criminelle soit pour avoir eu des relations sexuelles avec ces mineurs, garçons et filles, soit pour avoir favorisé et photographié leurs jeux sexuels.

      « Nous considérons qu’il y a une disproportion manifeste, d’une part, entre la qualification de » crime « qui justifie une telle sévérité, et la nature des faits reprochés ; d’autre part, entre le caractère désuet de la loi et la réalité quotidienne d’une société qui tend à reconnaître chez les enfants et les adolescents l’existence d’une vie sexuelle (si une fille de treize ans a droit à la pilule, c’est pour quoi faire ?).
       » La loi française se contredit lorsqu’elle reconnaît une capacité de discernement à un mineur de treize ou quatorze ans qu’elle peut juger et condamner, alors qu’elle lui refuse cette capacité quand il s’agit de sa vie affective et sexuelle.

      « Trois ans de prison pour des caresses et des baisers, cela suffit. Nous ne comprendrions pas que le 29 janvier Dejager, Gallien et Burckhardt ne retrouvent pas la liberté. »

      Ont signé ce communiqué : Louis Aragon, Francis Ponge, Roland Barthes, Simone de Beauvoir, Judith Belladona, docteur Michel Bon, psychosociologue, Bertrand Boulin, Jean-Louis Bory, François Chatelet, Patrice Chéreau, Jean-Pierre Colin, Copi, Michel Cressole, Gilles et Fanny Deleuze, Bernard Dort, Françoise d’Eaubonne, docteur Maurice Eme, psychiatre, Jean-Pierre Faye, docteur Pierrette Garrou, psychiatre, Philippe Gavi, docteur Pierre-Edmond Gay, psychanalyste, docteur Claire Gellman, psychologue, docteur Robert Gellman, psychiatre, André Glucksmann, Félix Guattari, Daniel Guérin, Pierre Guyotat, Pierre Hahn, Jean-Luc Henning, Christian Hennion, Jacques Henric, Guy Hocquenghem, docteur Bernard Kouchner, Françoise Laborie, Madeleine Laïk, Jack Lang, Georges Lapassade, Raymond Lepoutre, Michel Leyris, Jean-François Lyotard, Dionys Mascolo, Gabriel Matzneff, Catherine Millet, Vincent Monteil, docteur Bernard Muldworf, psychiatre, Négrepont, Marc Pierret, Anne Querrien, Griselidis Real, François Régnault, Claude et Olivier Revault d’Allonnes, Christiane Rochefort, Gilles Sandier, Pierre Samuel, Jean-Paul Sartre, René Schérer, Philippe Sollers, Gérard Soulier, Victoria Thérame, Marie rhonon, Catherine Valabrègue, docteur Gérard Vallès, psychiatre, Hélène Vedrines, Jean-Marie Vincent Jean-Michel Wilhelm, Danielle Sallel nave, Alain Cuny.

    • Hello pour Rancière, j’en sais rien, j’ai bien aimé deux ou trois de ses bouquins, par association, pas envie qu’il penche dans le dégueu, mais rien de plus, c’était un exemple au hasard.

    • Pour le projet @mad_meg quelques liens utiles

      Le monde ado Par Luc Le Vaillant — 25 mars 2004
      https://next.liberation.fr/livres/2004/03/25/le-monde-ado_473650

      « Le seul collège dont vous n’avez pas fait la sortie est le Collège de France »
      https://twitter.com/vincentglad/status/1211398762247180289

      Si seulement Matzneff était le seul problème
      https://blogs.mediapart.fr/patricjean/blog/301219/si-seulement-matzneff-etait-le-seul-probleme

      Frédéric Beigbeder : Il faut sauver le soldat Matzneff
      www.matzneff.com/pdf/sagm10.pdf
      http://www.matzneff.com/sagm.php

      Ivre du temps perdu
      https://blogs.mediapart.fr/lehmann-christian/blog/301219/ivre-du-temps-perdu

      Interrogé sur Matzneff, Frédéric Mitterrand dénonce un « phénomène de meute »
      https://www.huffingtonpost.fr/entry/matzneff-frederic-mitterrand-denonce-un-phenomene-de-meute_fr_5e09e53

      Brice Ivanovic @bi1192
      Vous vous souvenez de cette photo où posait @sonjoachim
      avec la jeunesse Lesqueniste ? Et bien grâce à @MauvaisCoton, on peut s’apercevoir que #Matzneff a donné en décembre une interview dans ce même lieu... Est-ce son appartement ? Un lieu en location ?
      https://twitter.com/bi1192/status/1211704476303790082

      Affaire Matzneff : Bernard Pivot exprime ses regrets
      https://www.lepoint.fr/societe/affaire-matzneff-bernard-pivot-exprime-ses-regrets-30-12-2019-2355311_23.php

      Quand la République décorait Gabriel Matzneff... Jacques Toubon
      https://www.lexpress.fr/culture/quand-la-republique-decorait-gabriel-matzneff_2112781.html

      Un extrait inédit de Matzneff à un autre « apostrophe »
      https://twitter.com/Claude2mougins/status/1210573466405089280

      Claude François
      https://twitter.com/thmsprlng/status/1210978478406930433

    • Je voudrais aussi documenté le fait que ce n’etait pas une autre époque, Matzneff est toujours publié, entretenu, logé et invité dans les médias. On publie toujours des ouvrages pedosexuels sous toutes sorte de prétexte
      https://www.actualitte.com/article/bd-manga-comics/petit-paul-normaliser-la-pedophilie-la-strategie-du-predateur-sexuel/91060
      et la défense des pédosexuels est toujours absolument la même
      « un pied de nez à l’ordre moral, la sexualité bien-pensante qui rassure... qui emmerde »
      Bastien Vivès n’en est pas à sa première inversion des rôles
      https://www.catsuka.com/news/2012-03-07/la-famille-par-bastien-vives--plus-in-memorial-sa-version-animee-du-nouveau

      On traite toujours Dolorès Haze en niant le viol et en l’accusant de rendre les hommes fou
      https://seenthis.net/messages/817794
      Les viols contre les mineurs sont de moins en moins réprimés. (-40% de condamnation pour viol depuis 10ans - info qui laisse les gens manifestement totalement indifférents) En France l’age du consentement sexuel est autour de 4-5 ans (tout le monde s’en fout aussi) et on valorise encore les femmes pour leur jeunesse, leur virginité (cf Moix).
      Perso je voie venir le gros déni qui accompagne ce déballage - c’etait une autre époque - ca implique que ca ne pourrais pas/plus se passé aujourd’hui -

    • Concernant #Alain_Cuny, il a joué en 1974 dans Emmanuelle, il a alors 66 ans.

      On peut noté, entre autre, une des dernière scène du film où Mario, le personnage interprété par Alain Cuny, organise et contemple le viol d’Emmanuelle :

      Mario explique à Emmanuelle que la monogamie n’est plus de mode et que c’est la jouissance, plutôt que le sentiment de culpabilité ou la raison qui doit la guider en matière de sexualité, et qu’ainsi elle atteindra un plaisir bien plus grand. Afin de lui démontrer son discours, il l’emmène dans un bar qui fait aussi fumerie d’opium où elle est violée par un des habitués, pendant que lui-même regarde la scène.

      https://fr.wikipedia.org/wiki/Emmanuelle_(film)#Synopsis

    • Tout excusé @reka :)

      Relevé aussi hier les noms de pédophiles #grands_hommes (l’Académie Française semble propice à l’omerta) cités avec ferveur chez Taddeï par ses invités Matzneff et Sollers, (son éditeur chez Gallimard) Montherlant, Peyrefitte, P Ristat, Schérer profitent de publicité sur Europe1. https://seenthis.net/messages/818185#message818267
      https://www.europe1.fr/emissions/Europe-1-Social-club/Europe-1-Social-Club-Philippe-Sollers-et-Gabriel-Matzneff-146350
      #Taddei en #2014

      + une discussion WP sur Montherlant pour éviter de dire sa pédosexualité https://fr.wikipedia.org/wiki/Discussion:Henry_de_Montherlant#Sexualit.C3.A9_de_Montherlant
      extrait WP où la tauromachie est plus importante (j’te’jure, le clavier m’en tombe)

      Quand je parle de garçons, c’est plutôt 9-14 ans que des jeunes gens. Peyrefitte et Montherlant, par ailleurs, faisaient des virées ensemble et « entretenaient » à eux deux des mères de familles complaisantes... Peyrefitte, toujours langue de vipère, prétend d’ailleurs que Montherlant s’est suicidé parce que des parents de garçons commençaient à faire du bruit et qu’il craignait un procès infamant. Enfin, tout cela n’est pas très ragoûtant et probablement pas prioritaire dans une bio sur Montherlant. D’autant qu’à côté, on ne parle même pas de sa passion pour la tauromachie, plus éclairante pour comprendre son œuvre. Jastrow | 兔 30 jun 2004 à 17:18 (CEST)

    • En amont en 1959/1960, note l’affaire des #ballets_roses avec la DST et André Le Troquer, ministre de De Gaulle à la libération, et président de l’Assemblée Nationale. 22 condamnations de pontes.
      http://dictionnaire.sensagent.leparisien.fr/Affaire_des_ballets_roses_(1959)/fr-fr
      Mocky en traite dans un film visible sur YT où il dénonce la pédosexualité institutionnalisée, il raconte aussi (toujours YT) n’avoir pas pu le diffuser.
      L’affaire des ballets roses, Affaires sensibles
      https://www.franceinter.fr/emissions/affaires-sensibles/affaires-sensibles-30-decembre-2015

      Note aussi #Charles_Trenet 13 juillet 1963 :
      "Ce jour-là, Charles Trenet est écroué à 20h30 à la maison d’arrêt d’Aix-en-Provence. Son secrétaire, âgé de 18 ans, vient d’avouer avoir joué le rôle de « rabatteur » pour attirer chez le chanteur, au domaine Les Esprits, des adolescents. Charles Trenet est inculpé d’attentats aux moeurs sur la personne de 4 mineurs de moins de 21 ans (mais ayant plus de 18 ans). Le chanteur nie tout en bloc. (...) Il restera 28 jours en prison. (...) Revenant sur les accusations portées contre lui, il affirme (...) : « Je suis victime d’un coup monté. Mais j’ai des preuves irréfutables. » (...) Beaucoup de bruit pour rien, finalement : l’affaire se terminera pas un non-lieu." Livre de Bernard Revel

    • Info Depuis hier, le site de Matzneff est tombé, plus aucun article dispo http://www.matzneff.com

      Je poursuis le relevé des accointances des diffuseurs publics. Quelqu’un·e a-t-ielle accès à la liste des signataires défenseurs du pédocriminel Dugué, avant son procès, danst une lettre publiée dans la page Courrier de Libération avec Moustaki, Dolto ?
      https://www.lexpress.fr/informations/le-devoir-d-inventaire_641580.html
      « Lettre en soutien à Gérard R ». article datant de mars 1979

      Merci !

      Je rappelle que le journal L’Express a été pour le moins complaisant à l’égard de Matzneff (plusieurs pages qui l’encensent y ont d’ailleurs disparues mystérieusement).

    • @touti J’ai pas réussie à trouvé la liste que tu cherche seul 3 noms sont mentionnés à partir de l’article de l’expresse que tu a linké et qui sert de base aux autres. Les noms sont P.Bruckner, C.Rochefort et G.Moustaki
      voir ici https://seenthis.net/messages/817814#message817834
      J’ai pas vu que Dolto y était mentionné, il me semble que Dolto n’a signé que la première pétition et pas seconde écrite par Matzneff, ni la troisième (avec une réserve pour la 3eme car on a pas la liste et peut être qu’il y a Dolto dedans).

    • A moins que la journaliste Remy se soit trompée, dans le lien que je donne juste au-dessus, le paragraphe commence par 4 noms …

      Signée cette fois par une multitude de personnalités, Louis #Althusser, Jacques #Derrida, André #Glucksmann, et même Françoise #Dolto (voir l’encadré page 84). En mars 1979, pour soutenir Gérard R., un pédophile qui attend depuis dix-huit mois son procès, une lettre publiée dans la page Courrier de Libération accuse la « morale d’Etat » : « Ce que vise l’ordre moral, c’est le maintien de la soumission des enfants-mineur(e) s au pouvoir adulte. » L’auteur de la lettre appelle les lecteurs, en particulier les femmes, apparemment rétives, à signer le texte suivant : « L’amour des enfants est aussi l’amour de leur corps. Le désir et les jeux sexuels librement consentis ont leur place dans les rapports entre enfants et adultes. Voilà ce que pensait et vivait Gérard R. avec des fillettes de 6 à 12 ans dont l’épanouissement attestait aux yeux de tous, y compris de leurs parents, le bonheur qu’elles trouvaient avec lui. » Au bas de ce texte, 63 signatures. Parmi elles, Pascal Bruckner, Georges Moustaki, Christiane Rochefort et d’autres, plus attendus ou moins connus.

      Apparemment la liste est publiée dans un encadré page 84 de l’Express de 01/03/2001, si quelqu’un y a accès …

    • A mon avis le problème viens de la mise en page. La partie sur la pétition que tu cherche commence ici :

      En mars 1979, pour soutenir Gérard R., un pédophile qui attend depuis dix-huit mois son procès,

      et il n’y a que

      Au bas de ce texte, 63 signatures. Parmi elles, Pascal Bruckner, Georges Moustaki, Christiane Rochefort et d’autres, plus attendus ou moins connus.

      –------

      cette phrase que tu as prise avec a été déplacé de la fin du paragraphe précedent et crée la confusion. En fait pour moi ca donne :

      Quelque temps plus tard, une lettre ouverte à la commission de révision du Code pénal - jouant sur la confusion des actes commis sur des moins de 15 ans par des adultes ou par des mineurs de 15 à 18 ans - exige que cette « infraction » ne soit plus un crime et qu’on tienne compte « essentiellement du consentement du mineur ». Signée cette fois par une multitude de personnalités, Louis Althusser, Jacques Derrida, André Glucksmann, et même Françoise Dolto (voir l’encadré page 84).

      (l’encadré page 84 devrais en principe contenir cette liste : https://seenthis.net/messages/817814#message817831 )

      puis dans un autre paragraphe

      En mars 1979, pour soutenir Gérard R., un pédophile qui attend depuis dix-huit mois son procès, ect...Au bas de ce texte, 63 signatures. Parmi elles, Pascal Bruckner, Georges Moustaki, Christiane Rochefort et d’autres, plus attendus ou moins connus.

      et là on en sais pas plus et il faudrait retrouvé le libé de mars 1979 pour avoir cette liste.

      La confusion ne viens pas de la journaliste Remy mais de la mise en page web de son texte qui s’est fait un peu malmené.

    • Matzneff : les signataires d’une pétition pro-pédophilie de 1977 ont-ils émis des regrets ? - Libération
      https://www.liberation.fr/checknews/2020/01/02/matzneff-les-signataires-d-une-petition-pro-pedophilie-de-1977-ont-ils-em

      L’article est écrit avec les pieds ou je fatigue ? Pas grand monde sur la liste, deux personnes très exactement, en tout cas publiquement : Sollers dit qu’il ne signerais plus aujourd’hui, mais continue à défendre cohn bendit, et un psy, muldworf, que je ne connaissais pas. Cohn bendit quand à lui, se serait repenti en privé à un journaliste du monde...

      Rien compris à la fin de l’autre naze.

    • L’académie française à primé 2 fois Matzneff pour ses récits de viols d’enfants
      http://www.academie-francaise.fr/gabriel-matzneff

      Gabriel MATZNEFF
      Œuvres
      1999 Ensemble de son œuvre

      Prix de l’Académie
      2009 Prix Amic
      3 000 €
      1987 Prix Mottart
      40 000 F

      –---
      Quand Gabriel Matzneff recevait l’insigne d’officier des Arts et des Lettres des mains de Jacques Toubon
      https://www.francetvinfo.fr/culture/livres/affaire-gabriel-matzneff/quand-gabriel-matzneff-a-ete-decore-de-l-insigne-d-officier-des-arts-et

      –---

      Je ne croi pas avoir vu souligné l’aspect raciste des violences sexuelles commises par Matzneff. Celui ci raconte que lorsqu’il est en voyage il préfere des enfants plus jeunes que lorsqu’il chasse des enfants sur le territoire français.
      #racisme #colonialisme #tourisme_sexuel #prostitution

      En 1990, Matzneff publie Mes amours décomposés, son journal intime pour les années 1983-1984, dans lequel il évoque sa vie quotidienne, ses amours avec de multiples partenaires dont plusieurs adolescentes âgées de quatorze à seize ans, et son renvoi du Monde à la suite de l’affaire du Coral. Il raconte également son voyage à Manille, aux Philippines, au cours duquel il se livre au tourisme sexuel, y compris des viols avec des « petits garçons de onze ou douze ans ». À Manille, il fréquente notamment des Occidentaux venus à la recherche de contacts sexuels, comme Edward Brongersma, juriste et homme politique néerlandais et défenseur connu de la pédophilie34.

      https://fr.wikipedia.org/wiki/Gabriel_Matzneff

      en passant sur la fiche wikipédia de Matzneff je relève que Philippe Tesson a lancé sa carrière et qu’il était un grand ami de Hérgé.

      Philippe Tesson, alors directeur de publication du quotidien Combat, le remarque et lui propose d’écrire une chronique chaque jeudi. À compter de cette période, Matzneff ne cesse d’écrire pour de nombreux organes de presse aux opinions politiques très contrastées2 : Aux Écoutes, Notre République, La Nation française, Pariscope, Les Nouvelles littéraires, Matulu, Le Nouvel Adam, Le Quotidien de Paris, Le Figaro, Le Monde (de 1977 à 1982)5, Impact Médecin, la Revue des deux Mondes, Newmen, L’Idiot international, Le Choc du mois. Depuis 2013, il tient une chronique irrégulière sur le site du Point5.

      En 1964, il participe à la création du Comité de coordination de la jeunesse orthodoxe. Il sera, de même, à l’origine de l’émission télévisée Orthodoxie, dont il demeurera le coproducteur jusqu’en 1972, année où, son divorce d’avec Tatiana (épousée en 1970) ayant entraîné chez lui une crise religieuse, il se défera de ces deux charges. Il rencontre #Hergé la même année, en décembre. Leur amitié ne cessera qu’à la mort de ce dernier, en mars 1983[réf. souhaitée].

      –---

      La présence des tenant·es de la psychanalyse qui sont très nombreux ici, est à mettre en parallèle avec le travail de #Sophie_Robert qui à levé le voile sur la misogynie de la doctrine freudienne et lacanienne. Elle a montré qu’en 2017 la psychanalyse tiens toujours le même discours culpabilisant pour les victimes et déculpabilisant pour les auteurs qu’en 1977.
      cf :
      https://seenthis.net/messages/759335
      https://seenthis.net/messages/547141
      #Freud #Lacan #psychanalyse

    • Un siècle de pédophilie dans la presse (1880-2000) : accusation, plaidoirie, condamnation
      Anne-Claude Ambroise-Rendu
      https://www.cairn.info/revue-le-temps-des-medias-2003-1-page-31.htm#re26no26
      ce passage en particulier :
      La Révolution sexuelle des seventies : le temps de la plaidoirie
      source : notes et références du journal Le Gai pied / wikipedia
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Gai_Pied#cite_note-7
      @unagi en fait un billet plus large
      https://seenthis.net/messages/818701

    • Dans les listes que je recherche, il y a celle des inculpés et condamnés pour l’affaire des ballets roses en 1959/1960.

      Dans le sinistre des #grands_hommes pédosexuels, il y a #Montherlant (1895,1972) légion d’honneur et académicien, ami de Roger #Peyrefitte (1907,2000), lui même pédosexuel dont la victime à 12 ans est Alain-Philippe Malagnac (1951,2000)

      https://fr.wikipedia.org/wiki/Henry_de_Montherlant

      Selon d’autres sources, il aurait perdu son œil lors d’une agression. Cf. #Montherlant et les garçons. Roger Peyrefitte écrivit : « La réalité, hélas ! est tout autre. Il s’est fait tabasser, une nuit, à la sortie d’un cinéma par une bande de garçons, qui avaient vu Montherlant tripoter le petit frère de l’un d’eux. Ils l’ont assommé, et à moitié aveuglé. Ce dramatique incident, qui aurait pu lui valoir le sort de Pasolini, lui a certes abîmé la vue, mais ne l’a en rien menacé de cécité. Après sa mort, son ophtalmologue lui-même l’a déclaré. » (Propos secrets. Paris, Albin Michel, 1977, page 73.)

      Pour Alain-Philippe Malagnac, c’est assez glauque, il meurt dans un incendie en 2000, très certainement par suicide suite au pacte avec Peyrefitte.
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Alain-Philippe_Malagnac_d%27Argens_de_Vill%C3%A8le

      Cette mort brutale à l’âge de quarante-neuf ans six semaines après celle de Peyrefitte, pose quelques questions. La thèse de l’accident est celle qui a est retenue par les enquêteurs qui affirment n’avoir trouvé aucun liquide inflammable11, même si Peyrefitte, dans ses romans, évoque un « pacte de suicide » entre eux, c’est-à-dire l’intention de se tuer à la mort de l’autre. Un jeune ami de Malagnac a péri également dans l’incendie et une quinzaine de toiles de Salvador Dalí ont été détruites dans le sinistre.

    • @sinehebdo Pour P.Val ca ne m’entonnerais pas de ce sordide personnage. Ca me semble tout de même préférable de sourcer, pas pour épargné ces types, mais pour évité des problèmes à seenthis ou/et à toi car c’est le genre de mecs qui ont les moyens de nuire. Et aussi pour avoir une base de donnée utilisable. Il y a déjà beaucoup de monde concerné, des gens pour qui il y a des faits et/ou propos avérés, autant s’occupé de celleux là, c’est déjà un travail vertigineux.

      Pour les 343 salauds de putiers, j’avais aussi relevé que les signataires de ces pétitions des années 1977-1979 comportent quelques misogynes et même un auteur de féminicide (Altusser) - Peut etre que parmi les 343 salauds on trouve des signataires de 1977 et 1979 ou des proches de Matzneff (il me semble qu’il y a Bégbédé). A ce moment là ca serait pas mal de les mettre en valeur. Je suis d’accord avec la continuité de la pedocriminalité et de la misogynie, mais faire une carte des réseaux pedosexuels c’est deja pas gagné alors faire une carte des réseaux misogynes...

      Sinon cet article de tv5 monde (que j’ai pas encore lu mais seulement survolé) m’as l’air assez fouillé sur le sujet
      https://information.tv5monde.com/terriennes/en-france-la-polemique-gabriel-matzneff-continue-vers-un-metoo

    • Vanessa Springora : "Par son statut d’écrivain, Gabriel Matzneff redoublait son entreprise de prédation par une exploitation littéraire"
      L’Invité(e) des Matins par Guillaume Erner
      https://www.franceculture.fr/societe/quand-des-intellectuels-francais-defendaient-la-pedophilie
      https://www.franceculture.fr/emissions/linvite-des-matins/affaire-matzneff-pedophilie-et-litterature-vanessa-springora-est-linvi

      ““““““““““““““““““““““““““““““““““““““““““““““““““““““““““““““"

      Quand des intellectuels français défendaient la pédophilie
      03/01/2020 (mis à jour à 12:15)
      Par Cécile de Kervasdoué et Fiona Moghaddam
      https://www.franceculture.fr/societe/quand-des-intellectuels-francais-defendaient-la-pedophilie

    • @mad_meg, j’étais contente de partager, je le ferai autrement désormais, justement pour ne pas polluer cette liste je liais des posts seenthis externes. Heureusement, je ne suis pas idiote ni mes recherches inutiles. La source ne me convenait pas pour le traitement que j’en fais, aussi je n’ai pas perdu mon temps comme je l’ai expliqué dans le lien donné https://seenthis.net/messages/818757
      même si tu ne sembles pas comprendre ce que je fais !)
      https://seenthis.net/messages/817289#message817520

      Donc, comme c’est apparemment « ton » fil, je sors, bisou :)

    • Stéphanie Lamy, sur twitter, :

      https://twitter.com/WCM_JustSocial/status/1210876050307203078

      Avec #Matzneff certain.e.s découvrent que les propagandistes pédocriminels noyautent des milieux pour faire avancer leur « cause ». A l’époque les littéraires, aujourd’hui les services sociaux, psys, magistrature... tous les postes qui assurent l’impunité des auteurs.

      (...)

      #Jean_Marc_Ghitti est professeur agrégé et docteur en philosophie.
      Il enseigne notamment à l’institut de formation en travail social (AFORE) à Saint-Étienne
      Pour lui « L’émotion d’horreur devant la pédophilie peut conduire à l’erreur, car l’émotion trouble le jugement à sa source ». Jean-Marc Ghitti, pour qui les accusations de pédocriminalité sont forcement des « fausses accusation » enseigne donc cette propagande aux travailleurs sociaux (avec d’autres thèses pro-pédo). Il est aussi l’un des fondateurs du collectif de pères divorcés La #GrueJaune.

      En 2012, le #Dr_Marcel _Rufo a expliqué à une mère désemparée que la grande majorité des enfants sexuellement agressés vont bien. Il bénéficie du soutien de politiques comme #Catherine_Troendlé @C_Troendle (Vice Présidente du Sénat, Sénateur du Haut Rhin, Présidente du groupe d’amitié France-Allemagne) & il est régulièrement auditionné sur la pédocriminalité http://patricjean.blogspot.com/2012/12/rufo-et-la-pedophilie.html

      (...)
      Bref je ne vais pas faire toute la liste des propagandistes pro-pédocriminels d’aujourd’hui. #Matzneff à l’époque était non seulement propagandiste mais aussi prédateur. C’est ça la grande différence avec aujourd’hui : les propagandistes le font surtout à but commercial.

    • En fait, ce post c’est un peu #la_poubelle. J’espère qu’on est toutes et tous ok. Je tiens à vous dire que je suis bien content de vous avoir pas loin. Et que j’espère que ça secoue pas trop (moi j’ai passé un genre de cap chelou mais je fais pas trop le malin en vrai...)

    • Ca me va pour la poubelle @tintin
      C’est sur que ca remue de fouiller là dedans et que ca fait remonter des traumas. J’espère que tu arrive à dormir et à pensé à autre chose et que tu tirera du positif pour toi de toutes ces recherches.

    • Christian Giudicelli.

      Giudicelli n’est pas un romancier à gros tirages, mais ce notable des lettres est bien connu des cénacles parisiens. Le juré Renaudot est un intime de Matzneff, son agent le plus précieux aussi : son « fidèle complice », résume-t-il dans Les Spectres joyeux (2019). Lui-même est membre du comité de lecture de Gallimard.
      (...)
      « Christian est un esthète », commentent ses amis du prix, sans qu’on comprenne bien ce que cela veut dire. Dans les livres du lauréat 2013, il figure souvent sous le surnom « Eight One One » – 811 –, comme un numéro de chambre d’hôtel. Ensemble, « Christian » et « Gabriel » partent souvent en vacances à Manille. Sur la biographie détaillée publiée sur un site « autorisé » tenu par un fan de Matzneff, et supprimé le 30 décembre, on pouvait lire les dates de leurs nombreux séjours communs aux Philippines dans les années 1980. Du « 26 avril-26 mai 1986, voyage à Manille avec Christian Giudicelli ». Matzneff n’a jamais fait mystère du tourisme sexuel qu’il pratique avec de jeunes « gosses » de Manille, âgés de « 11 ou 12 ans ».

      Voir article du monde du 06/01 - https://seenthis.net/messages/819342

    • Autres soutiens de Matzneff cités dans cet article

      L’admirateur de Montherlant a longtemps fréquenté Jean-Marie Le Pen et Alain de Benoist. Mais en ce début des années 2010, une nouvelle génération de droite dure, non plus « païenne » mais catholique, s’interroge. « Le prix Renaudot décerné à un défenseur de la pédophilie, mais que ne pardonnerait-on pas au nom du “talent” ?, s’indigne Le Salon beige, un site qui soutient aujourd’hui Marion Maréchal Le Pen.

      (...)

      Matzneff est un dandy. Il a longtemps vécu dans une chambre de bonne dont le loyer était payé dans les années 1980 par le couple Yves Saint Laurent et Pierre Bergé (qui a été co-actionnaire à titre personnel du groupe Le Monde)

      (...)

      L’Etat aussi sait se montrer généreux. Dès les années 1970, alors que Matzneff s’apprête à publier Les Moins de seize ans, la romancière Lucie Faure, jury du prix Médicis et épouse du président de l’Assemblée nationale appuyée par l’académicien Maurice Rheims, intercèdent pour que l’écrivain touche des « aides à la création » du Centre national du livre (CNL), une émanation du ministère de la culture. « C’est la première fois que l’Etat m’a donné des pépètes », se vante-t-il.

      (...)

      Et en 2002, le ministre de l’époque, Jean-Jacques Aillagon – qui assure « ne pas se souvenir de l’épisode » –, a prié le patron du CNL, Jean-Sébastien Dupuis, de lui obtenir une allocation. Douze mille euros annuels, puis depuis 2013, 6 000 euros.

      (...)

      « FOG », enfin, le président du jury Renaudot 2013, s’accroche et continue d’expliquer que « la pédophilie était très courante au temps des Grecs », mais se déclare « solidaire » de Vanessa Springora.

    • 2001 pétition de soutien à CohnBendit dans le déni total #déprimant
      https://www.liberation.fr/tribune/2001/03/01/cohn-bendit-et-mai-68-quel-proces-societe-de-paranoia_356312

      Nous remercions la génération de la révolution sexuelle d’avoir déverrouillé la vieille famille où l’enfant et la femme étaient ­ et restent encore trop souvent ­ des objets, y compris des violences sexuelles de leur entourage.

      Véronique Dubarry, Stéphane Lavignotte, Guilhem Lavignotte, Erwan Lecoeur, Christine Villard, Thomas Giry, Julien Lecaille, Arnaud Wasson-Simon, Irène Steinert (Pays-Bas), Su Friedrich (New York), Silvia Caracciolo (Rome), Gilles Collard (Belgique), John Symons (Boston), Pierre Fay (Cap Cod, Etats-Unis), etc.

      Soutien (génération des parents) : Anne Coppel, Serge Quadruppani, Alain Dugrand, Alain Lipietz.

      Romain Goupil
      https://www.liberation.fr/evenement/2001/02/23/romain-goupil-cineaste_355609

      « Rien n’a changé, les attaques sont toujours les mêmes, lancées par le même genre de mecs qu’il y a trente ans. Moi, ça me donne envie de dire aux réactionnaires qui nous tombent dessus en ce moment : oui je suis pédophile, oui je suis gay, oui je suis lesbienne. Evidemment, toute cette affaire est dégueulasse pour Dany Cohn-Bendit, comme pour Joschka Fischer. Et je les soutiens.

    • Suite de mes recherches et demande à la communauté seenthis pour les signataires non sourcés et sans date de naissance

      https://seenthis.net/messages/818757#message819492

      il y en a 2/3 pour lesquel·les les faisceaux concordent, avec l’école de sexologie par exemple, voici celles et ceux qui manquent

      Boegner Docteur psychiatre au CHS de Fleury-les-Aubrais
      Cabrol Docteur psychiatre
      Challou Docteur psychiatre au CHS de Fleury-les-Aubrais
      Fanny Deleuze traductrice
      Maurice Eme Docteur psychiatre
      Docteur R.Gentis psychiatre
      Anne Laborit Directrice d’Ecole
      Jacques Lefort Chargé de recherches au CNRS
      Michel Meignant Docteur psychiatre
      Vincent Monteil professeur à l’Université de Paris VII
      Nicole Nicolas
      Jean Nicolas Docteur gynécologue-accoucheur
      Séguier Docteur psychiatre au CHS de Fleury les Aubrais
      Torrubia Docteur psychiatre au CHS de Fleury-les Aubrais
      Jean-Michel Wilhelm
      Pierre-Edmond Gay docteur psychanalyste
      Raymond Lepoutre
      Négrepont photographe (Livre les enfants de Papiers ? )
      Gérard Soulier
      Gérard Vallès Docteur psychiatre

    • macron fait le mariole avec ces copains pédocriminels cohn-bendit et romain goupil
      tvs24.ru/pub/watch/1463/cohn-bendit/

      Rappel du lobbying des pédosexuels en allemagne qui sont quand même arrivés au Bundestag via les verts pour modifier les lois, ce qui a été documenté et dénoncé.
      Regarde plus près ce que fait Macron qui refuse de mettre un âge sur le consentement ou modifier la loi pour retirer la prescription sur les viols.

    • Nouvelle contribution de Finkielkraut à la culture du viol et du pedo-viol.

      Le philosophe Alain Finkielkraut s’est exprimé sur cette histoire sur CNews ce 7 janvier : « il n’y a pas eu de viol puisqu’il y a eu consentement, mais il y a eu en effet détournement de mineur ".
      ...
      Monsieur Finkielkraut nous explique sur LCI que Vanessa Springora, à 14 ans, était « consentante », qu’il ne s’agit « pas de pédophilie » et qu’il ne s’agit « pas d’un viol ». Peu étonnant venant d’un « philosophe » qui en 1977 écrivait avec Pascal Bruckner dans « Le Nouveau Désordre Amoureux » une défense immonde des textes du pédophile Tony Duvert : « Au fond, la Loi ne demande aux amants que ceci : de ne pas faire les enfants ; en d’autres termes, de rester pleinement génitaux. Et inversement : le corps de l’enfant demeure aujourd’hui en Occident le dernier territoire inviolable et privé, l’unanime sanctuaire interdit : droit de cité à toutes les “perversions”, à la rigueur, mais chasse impitoyable à la sexualité enfantine, son exercice, sa convoitise. La subversion, si l’on y croit encore, ce serait de nos jours moins l’homosexualité que la pédérastie, la séduction des “innocents” (d’où le scandale que provoquent les livres de Tony Duvert alors qu’ils devraient stimuler, susciter des vocations, dessiller les yeux). » Notons qu’Alain Finkielkraut a aussi pris la défense de Roman Polanski, le réalisateur, suite à son viol envers une mineure, en disant que sa victime « n’était pas une enfant » car elle « posait pour vogue ». Vomitif.

      Un consentement se doit d’être « libre et éclairé ». Lorsqu’on a, en dessous de 15 ans, on ne possède pas le bagage de connaissances nécessaires, l’expérience, la solidité pour dire « non » face à un adulte envers qui, par essence, on a confiance. Il n’y a pas de consentement face à la perversité d’une contrition imposée par l’adulte, ici Matzneff vis-à-vis de la très jeune Vanessa Springora.

      Pénétrer un(e) mineu(r)e est un viol. Attoucher un(e) mineur(e) est un délit. Non, un enfant et/ou un(e) adolescent(e) ne peut pas, par définition, consentir à une relation sexuelle. Laissez les enfants vivre leur enfance et les adolescent(e)s vivre leur période transitoire vers l’âge d’adulte en toute tranquillité. Monsieur Matzneff, sachez ceci : c’est vomitif d’abuser de son statut d’autorité à des fins de domination, d’emprise sexuelle.

      https://blogs.mediapart.fr/aurore-van-opstal/blog/100120/non-monsieur-finkelkraut-une-mineure-ne-consent-pas

    • Ce mec est dangereux. Peut-être hors sujet en ce qui nous concerne...

      https://www.huffingtonpost.fr/author/samuel-comblez

      #Samuel_Comblez est un psychologue de l’enfance et de l’adolescence et directeur des opérations de l’Association e-Enfance à Paris. Durant 12 ans, il a exercé au sein de Fil Santé Jeunes avec des adolescents via un dispositif internet et téléphone. Il a également été psychothérapeute pour le service pédo-psychiatrie à l’hôpital de Meaux. Il fait partie de la Commission de classification des films du CNC dépendant du Ministère de la Culture en qualité de commissaire expert. En septembre 2018, il a sorti son premier ouvrage intitulé « La sexualité de vos ados, en parler, ce n’est pas si compliqué ? » aux éditions Solar

      https://www.lci.fr/famille/pedophilie-comment-trouver-les-mots-justes-pour-mettre-en-garde-son-enfant-21421

      Parmi plein d’autres clichés (le pédocriminel est « avant tout » un malade à soigner, il a des pulsions irréprésibleuh) il y a cet appel à ? Quoi ?

      En revanche, je ne suis pas pour l’idée de porter plainte quand cela se passe dans le cadre familial. Notamment parce que l’enfant va porter sur ses épaules la responsabilité d’avoir mis un membre de sa famille en prison, ce qui n’est pas évident. Il me semble qu’il est préférable de mettre en place des soins, du coup l’enfant peut se dire que sa parole a permis de soigner quelqu’un plutôt que de le punir.

      #wtf

    • un truc qui me tracasse en passant, y a un lien, autre que d’expression, entre les #ballets_roses des années 50 et les #ballets_bleus évoqués pour parler de l’affaire du Coral (dans un message que je ne retrouve plus) ? Le #coral ce serait, aussi, une affaire de pédoprostitution, avec, cette fois au centre, toute une partie de la gauche intello du début des années 80 ?

    • je pense aussi à #présumés_innocents cette expo au Capc de Bordeaux, où une grosse partie du milieu, avait bien joué aux abruti(e)s, en prenant les gens pour des nazes parce ce qu’ils ne tolèraient pas leurs petits jeux « border line »... J’ai trouvé en premier clic cet article là-dessus :

      De juin à octobre 2000 a lieu une exposition de prestige au CAPC de Bordeaux : Présumés Innocents . Cet événement célèbre le millénaire en rassemblant 200 œuvres de 80 artistes, de tout pays, particulièrement célèbres. Le thème qui les rassemble est l’enfance. Les médias sont unanimes : Bordeaux est une ville dont le rayonnement culturel dépasse les frontières, c’est une référence mondiale dans le milieu de l’art. On y trouve même le zeste de scandale nécessaire à la bonne réussite de ce genre de manifestation : la réaction hostile du maire de Bordeaux, Alain Juppé, qui a néanmoins financé l’exposition mais refuse de l’inaugurer et que ses services culturels l’annoncent en ville sur les affichages municipaux.

      Élitistes contre populistes

      Il faut attendre la rentrée scolaire pour entendre les premières protestations, en particulier de la part des parents d’élèves. Le 24 octobre une plainte est déposée par l’association La Mouette dont l’objet est la lutte contre la pédophilie. En effet, plus de 1500 enfants, de la maternelle aux classes terminales, ont visité l’exposition.

      Les deux chefs d’accusation sont redoutables : Diffusion d’images à caractère pédopornographique et Corruption de mineurs par exposition de documents portant atteinte à la dignité des enfants (vidéos, photos, installations etc.). Vingt œuvres sont incriminées dans le genre de la vidéo de Elke Krystufek : l’artiste se masturbe avec un concombre avant de se coudre le sexe...

      La polémique apparaît dans les journaux. Deux camps s’affrontent. D’un côté les associations plaignantes perçues par les médias de grande diffusion comme une nouvelle forme de populisme , de poujadisme moral. De l’autre, le milieu officiel qui défend sa politique culturelle. Le ministre de la Culture, Jean Jacques Aillagon, vient au secours du directeur du CAPC mis en cause, Henry-Claude Cousseau, respectable haut fonctionnaire aujourd’hui directeur de l’école des Beaux-Arts de Paris.

      Il existe en effet un certain consensus de la part des personnalités éclairées en faveur de ce genre de manifestations... Jusque parmi les ecclésiastiques : Mgr Rouet dans son livre L’Église et l’Art d’avant-garde (Albin Michel, 2002), signale le courage des artistes mis en cause : Loin d’offrir une image idyllique de l’enfance, ils ne baissent pas les yeux devant sa violence... Les artistes tentent de sonder le chaos des pulsions en liberté (p.22). Il regrette l’attitude des associations qui ont porté plainte : Elle s’inscrit dans l’inflation des pratiques répressives exercées aussi bien par le pouvoirs politiques que par certaines associations de défense de la moralité publique (p. 23).

      http://www.libertepolitique.com/Actualite/Decryptage/Presumes-Innocents.-L-art-contemporain-devant-les-juges

      y avait lévêque là-dedans, et pleins d’autres « ouvreurs de consciences »

    • et aussi, puisque je suis dans l’art on a les pétées de thunes, complétement stupides, parfaitement médiocres soeurs #bettina_rheims et #nathalie_rheims qui ont fait du flirt pédoporno un quasi fond de commerce.

      Pour Nath’ :

      Quand une petite allumeuse de 12 ans décide de mettre le grappin sur un comédien de 40 ans, ça fait des étincelles

      https://www.parismatch.com/Culture/Livres/Nathalie-Rheims-innocence-en-emois-Place-Colette-814971

      Pour Beth’, c’est de la photo, donc je publie pas. Juste une piste :

      https://www.liberation.fr/medias/1996/12/21/evian-recadre-sa-pub-jugee-trop-denudee_190413

      Beth’, au début des années 2000, elle financait les éditions #léo_scheer, qui ont à leur catalogue, le premier manuel du parfait pédocriminel de mtznf (ils en ont six de ses bouquins)...

      c’est un atlas qu’il faut faire... Avec des dessins à la kalash pour reprendre une idée de la survivante Nikki de Saint-phalle

    • https://www.letemps.ch/societe/revolution-sexuelle-mai-68-genere-un-tourbillon-dabus
      Malka Marcovich, (historienne) déterre un texte du pape du nouveau roman Alain Robbe-Grillet, publié en 1973 dans un recueil de photographies de David Hamilton

      … les « nouveaux philosophes reconnaissaient toute la pertinence des livres de Tony Duvert et de son apologie de la sexualité avec les enfants, qui devait selon eux « stimuler, susciter des vocations, dessiller les yeux » (dixit Pascal Bruckner et Alain Finkielkraut dans Le Nouveau Désordre amoureux).

      WP
      La thèse de 3e cycle de Bruckner, consacrée à l’émancipation sexuelle dans la pensée du socialiste utopiste Charles Fourier (« Le corps de chacun est accessible à tous »), a été dirigée par Roland Barthes (et soutenue en 1975 à l’université Paris VII)

    • c’est pas mal finalement de se restreindre à l’époque, même s’il faudra nécessairement une mise en abyme, littéralement, car comme le disait la supergéante, il s’agit d’un problème massif.

    • William Reich, père inspirateur (Dolto, Foucault)
      https://en.wikipedia.org/wiki/Wilhelm_Reich
      j’ai choisi la page en anglais car les versions françaises WP édulcorent bien souvent les biographies et les informations y sont plus complètes et sourcées
      Notamment l’histoire du criminel Orgonomic Infant Research Center (OIRC) in 1950 et le nombre de tarés influenceurs pour avoir acheté son truc magnétique accumulateurs d’orgone !

    • Hum, pas que …

      Several well-known figures used orgone accumulators, including Orson Bean, Sean Connery, Allen Ginsberg, Paul Goodman, Jack Kerouac, Isaac Rosenfeld, J. D. Salinger, William Steig and Robert Anton Wilson. Mailer—who owned several orgone accumulators, including some in the shape of eggs—wrote about Reich enthusiastically in The Village Voice, as a result of which Orgonon became a place of pilgrimage and the orgasm a symbol of liberation.

      #beat_generation

      Et sur l’influence d’américains aux méthodologies plus que douteuses voir Alfred Kinsey (sur le WP anglais) dont le rapport (1948/1953) a été publié par Daniel Guérin (un des signataires) en 1955 chez Julliard (le même éditeur qui publie le pire de Matzneff sous la direction de son ami #Jacques_Chancel) et glorifié par les sexologues français dont certains seront condamnés pour viols ou pédocriminalités.

      « Bien entendu nous possédions tous en commun une culture sexologique de base dont les travaux les plus notables étaient ceux d’Alfred Kinsey et Pomeroy en 1949 et puis ceux, merveilleux, de William Masters et Virginia Johnson en 1966.

      Nous avions reconnu le sérieux du National Sex Forum. Nous donnions de l’importance aux somatothérapies et surtout à la bioénergie qui s’inspirait des écrits de Wilhelm Reich. »
      Gellman 2014

    • wow, bien vu. Je vois bien ça, en carte.

      Moi, là, en littérature, et un peu dans la même époque, j’ai :

      « #Kate_Millett, une grande figure de la pensée contemporaine » de #Dworkin :

      Quand Millett a écrit La politique du mâle #Henry_Miller, #Norman_Mailer et #DH_Lawrence étaient les références de la libération sexuelle. Ces écrivains avait une influence de premier plan sur la génération naissante des années 1960. Il est difficile aujourd’hui d’appréhender l’emprise qu’ils avaient sur l’imagination. Pour la gauche et la #contre_culture naissante, ils étaient les écrivains de la subversion. En fait, ils ont contribué à acculturer une génération dans la conviction que la force et la violence étaient des éléments précieux du sexe. L’analyse de Millett a détruit leur autorité.

    • Oui, c’est la même maison d’édition Julliard mais pas la même direction, joli pied de nez de Springora. Bon, ceci dit, de 1959 à 1992 on retrouve à la tête de Julliard Christian Bourgois (signataire N°xx) même promo que Chirac à Sciences Po, et qui va publier Copi, Glucksmann, Pierret …

      @mad_meg tu aurais une idée de qui est la toile accrochée dans le bureau de Bourgois ?

      Le texte recouvert de peinture est un poème de Ginsberg « On Neal Cassidy’s Ashes » avec des photos des roadtrip de la #beat_generation

    • Pour ce qui est des responsabilités, vite fait, il me semble qu’on peut dire qu’hocquenghem a fait rentrer la pédophilie dans le Fhar, et que les lesbiennes l’ont quitté pour ça. disons pour #1979, après les mouvements homo ont fait le ménage aussi... Mais c’est une peu ce qui me reste de la lecture de « l’histoire de la pédophilie ».

    • Pas trop d’accord avec tes raccourcis @tintin, les lesbiennes quittent le FHAR quand leur nombre et leurs voix surtout, (cf video sur YT où presque aucune femme ne s’exprime) deviennent minoritaires lors des rendez-vous aux Beaux Arts, devenu lieu de débats et aussi de rencontres dans les caves entre mecs.
      Je n’arrive pas encore à appréhender le rôle d’Hocquenghem mais il quitte le FHAR assez tôt, en 1972.
      Concernant les féministes signataires, si je ne m’avance pas de trop, la défense des enfants semble y avoir été reléguée profitant ainsi aux pédocriminels (Il y en a plusieurs dans la pétition qui ont été condamnés par la suite) car liée à la maternité bourgeoise alors honnie.
      Plusieurs historiennes, sociologues, etc ont travaillé sur cette question, merci de citer tes sources, ça facilite les recherches :)

    • merci pour les précisions @touti j’ai mal formulé mon truc... Franchement, je m’y perds total dans ce merdier, mais je découvre plein de choses (genre dworkin là (quelle claque)). Un peu de mal, cependant, à avoir une carte en tête...

    • oui, c’est page 166 : « Guy Hocquenghem joue un rôle central dans ce rapprochement [entre millitant homo et pédo] (...) » ; Pas le temps là de tout recopier. Pour les lesbiennes faut que je revoit. Je vais mieux préparer mon coup, avec citations etc.

    • donc dans « histoire de la pédophilie » de Anne-Claude Ambroise-Rendu, page 166.

      Guy Hocquenghem joue un rôle central dans ce rapprochement [entre millitant homo et pédo] qui, à distance du désir de respectabilité et de l’humanisme d’ #Arcadie_ [fondé par #André_Baudry], revendique une sexualité mécanique celle du "sexe-machine [...] le Futur sexuel n’est pas fondé comme l’ordre répressif de la Nature ; il divise rationnellement un secteur libéré, celui d’un érotisme de plus en plus commercialisé et avoué entre mâles et un secteur sauvegardé, femmes qui se refusent aux étreintes brutales, enfants mis hors d’atteinte des pédérastes (in « Guy Hocquenghem _Prélude , la dérive homosexuelle , Paris, JP Delaye, 1977 p.12 »

    • sinon, outre altantique, en 1992, #John_Irving patauge dans sa merde, à partir de cette « erreur » logique", qui a aussi fait florès en fronce :

      Pornography and the New Puritans - The New York Times
      https://www.nytimes.com/1992/03/29/books/pornography-and-the-new-puritans.html

      the unproven theory that sexually explicit material actually causes sexual crimes.

      Euh... Le principe du #porno, c’est que c’est vrai. C’est pas juste un film, une oeuvre de pure imagination. C’est un film où des gens « baisent » pour de vrai. Je pourrais mal paraphraser Dworkin, mais c’est de vrais anus, de vraie bites etc.

      Le porno ne cause pas de crimes sexuels dans le sens où tous les gens qui regardent du porno ne commettent pas de crime sexuel, mais tous ces gens regardent de vrais crimes sexuels, produit par le porno.

      Le porno produit donc, littéralement, des crimes sexuels. Et par centaines de milliers aujourd’hui...

      Comment est-ce qu’on ne peut pas comprendre ça ? Ou alors le mec n’a jamais vu de porno...

    • permettez que je réponde à ma propre question :

      prouver la réalité d’un postulat (aussi fou soit-il) par tous les amalgames et toutes les confusions possibles, où peuvent se rejoindre allègrement des intellos aux sensibilités inverses, extrême-droite et ultra-gauche, mais avec des pratiques comparables de propagandisme acharné

      http://sisyphe.org/spip.php?article2265

      Cet article parle du SAP, syndrome d’aliénation parentale et de ses soutiens... bazar à cartographier peut-être... c’est de 2006.

    • du sap donc :

      http://sisyphe.org/article.php3?id_article=1364

      M. #Van_Gijseghem n’est pas un psychologue marginal ou isolé. Professeur à l’université de Montréal, il est également expert judiciaire (1) et intervient dans la formation de magistrats, de psychologues, de policiers, de gendarmes et de travailleurs sociaux dans différents pays. En France, où il est entre autre conférencier à l’Ecole Nationale de la Magistrature, un récent rapport du Ministère de la Justice recommandait qu’une méthodologie introduite par Van Gijseghem soit utilisée par les policiers accueillant la parole d’enfants victimes de violences. En Belgique, en pleine affaire Dutroux, des gendarmes ont été formés par ce même Van Gijseghem en matière d’écoute et de recueil de témoignages de victimes de violences. En Suisse, il est intervenu dans la formation de magistrats et de policiers du Canton de Tessin et auprès des policiers du Canton de Neuchâtel.

    • même source :

      Christine Delphy écrivait - dans le Monde Diplomatique de mai 2004 - à propos des lobbies masculinistes : « Le plus souvent, ces groupes de pression agissent de façon souterraine, en formant des ’experts’ qui témoigneront devant les tribunaux, en écrivant des livres de ’psychologie’ où les avocats des hommes violents et des pères incestueux, ainsi que les auteures d’ouvrages ’baquelachiens’, puisent leurs arguments ». Puis, « Ils argumentent volontiers sur de ’fausses allégations’ des enfants ou encore sur le ’syndrome des faux souvenirs’. Autant d’expressions popularisées dans les tribunaux et les écoles de magistrature par les ’experts’ #Hubert_Van_Gijseghem et #Paul_Bensoussan, notamment ».

      par contre, #baquelachiens ?

    • Gardner, l’inventeur du #syndrome_d_aliénation_parentale (SAP), considère par exemple :

      "Il est ici pertinent pour ma théorie que la pédophilie sert des buts procréateurs. Évidemment, la pédophilie ne sert pas ce but de façon immédiate puisque les enfants ne peuvent tomber enceinte ni rendre d’autres enceintes. L’enfant attiré dans des interactions sexuelles dès l’enfance est susceptible de devenir hautement sexualisé et de rechercher activement des expériences sexuelles durant les années précédant la puberté. Un tel enfant « chargé à bloc » est susceptible de devenir plus actif au plan sexuel après la puberté et donc susceptible de transmettre rapidement ses gènes à sa progéniture. [...] L’idéal est donc, du point de vue de l’ADN, que l’enfant soit sexuellement actif très tôt, qu’il ait une enfance hautement sexualisée avant d’entamer sa puberté

      « théorie » que l’on retrouve sous une autre forme par là :

      https://seenthis.net/messages/803380#message803388

    • MEDEF des rapports hommes-femmes - ces associations réactionnaires de pères divorcés qui luttent pour maintenir leur droit de propriété sur les enfants et les femmes - pour lequel il intervient et qui le citent souvent dans leurs bibliographies et sur leurs sites internet.

    • #Sos_papa « nos combats » :

      http://www.sospapa.net/presentation/nos-combats

      2 – Instaurer une véritable formation spécifique pour tous les intervenants dans les conflits familiaux : JAF, intervenants sociaux (médiateurs, enquêteurs sociaux, experts médico-psychologiques, etc…), forces de l’ordre, éducation nationale, etc afin de les sensibiliser au fait que l’enfant a un véritable besoin de ses deux parents.
      Les former entre autres au syndrôme de l’aliénation parentale et au conflit de loyauté.

    • sos papa «historique» :

      SOS PAPA est créé en 1990 par #Michel_Thizon, Chevalier de la Légion d’Honneur.

      Historiquement basé dans la ville de Le Pecq, mais rapidement mise en place de délégations et de correspondants sur la France.

      Notre première marraine a longtemps été une mère exemplaire et non moins actrice connue en la personne d’#Anny_Duperrey.

      Transfert du siège social à Paris dans les locaux du 84 Bd Garibaldi, Paris XV° et élargissement de la couverture nationale.

      Notre nouvelle marraine sera désormais l’illustre et définitivement grande dame qu’est Mme #Evelyne_SULLEROT, Académicienne, auteure et historiquement reconnue parmi les premières féministes, qui a d’ailleurs été à l’origine de la création du Planning Familial.

      Intégration de l’association au sein de l’UNAF (Union Nationale des Associations Familiales) qui conforte notre caractère familial.

      L’association devient officiellement « association d’aide aux victimes ».

    • sur Arcadie, pas mieux que wikipédia pour l’instant :
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Andr%C3%A9_Baudry

      La revue Arcadie a été lancée en janvier 1954 par André Baudry, #Jacques_de_Ricaumont, #Roger_Peyrefitte et l’auteur et ex-séminariste #André_du_Dognon. #Jean_Cocteau offre un dessin inédit (marqué du mot "liberté" écrit à l’envers) à sa signature pour le premier numéro (tiré à 1 500 exemplaires seulement). Elle fut aussitôt interdite à l’affichage et à la vente aux mineurs (seuls les abonnés pouvaient donc l’acheter). André Baudry fut poursuivi en 1955 pour outrage aux bonnes mœurs et condamné à 400 000 francs d’amende. L’interdiction ne sera levée qu’en 1975, mais la revue n’a jamais cessé de paraitre (11 numéros par an, de janvier 1954 à août 1982, soit 314 exemplaires en tout, dont un numéro double chaque été). « Arcadie », à son apogée, tirera à 40.000 exemplaires destinés à toute la France (et au-delà). Elle avait des liens forts et des échanges avec les revues homosexuelles Der Kreis (Le Cercle, de Suisse) et One (États-Unis)

    • très bon boulot ici de #stéphanie_lamy sur les #MGTOW truc #masculiniste bien gore d’il y a un an.
      https://twitter.com/WCM_JustSocial/status/1086583194151989248

      La bonne nouvelle, dit-elle, c’est que :

      une grosse partie de tout ce petit monde MGTOW France ne cesse de se taper dessus mutuellement depuis l’été dernier. L’histoire de leur autodestruction est à mourrir de rire. Ils ont (soit disant) crée un « faux » site BDSM ou il n’y avait que des H dominants et où les F « soumises » devaient payer - « POUR PIÈGER LES FÉMINISTES ». Finalement ça s’est terminé en pugilat entre eux.

      Je trouve cette fille hyper affûtée sur pleins de ces sujets, et ça n’a pas l’air d’être la dernière pour le pistage :

      Sinon, il me semble avoir trouvé les identités de Mos Majorum et une floppé d’autres.

  • La manière de posé une question selon que vous serez faible ou puissant.


    Chez liberation on se demande ;

    Alain Finkielkraut a-t-il appelé à « violer les femmes » lors d’un débat sur LCI ?

    et

    Pourquoi le cri « Allahu akbar » a-t-il été scandé pendant la marche contre l’islamophobie ?

    Alors que libé aurais tout aussi bien pu se demander :

    Pourquoi Alain Finkielkraut a-t-il appelé à violer les femmes lors d’un débat sur LCI ?

    ni

    Est-ce que le cri « Allahu akbar » a-t-il été scandé pendant la marche contre l’islamophobie ?

    Pourtant Finkielkraut a bien fait appel au viol et apologie du viol avec circonstances aggravante de viol par conjoint. Il est donc passible de poursuite pour appel au crime contre un groupe discriminé.
    Mais Libé prend la défense de Finkielkraut qui est plus puissant que les femmes et Mme De Haas réunis.

    Dans la vidéo de 16 secondes intégrée à ce tweet, on entend juste Alain Finkielkraut, phallosophe, dire à Caroline De Haas, militante féministe : « Je dis aux hommes : "Violez les femmes !" D’ailleurs, je viole la mienne tous les soirs. » Le montage de cette vidéo ne permet pas de saisir la dimension « ironique » des propos du philosophe, qu’on comprend en écoutant l’intégralité de la séquence.

    Non seulement c’est un délit d’appeler au crime mais Finkielkraut par sa fonction d’académicien à une portée officiel. Ses propos engagent la république puisque ce délinquant misogyne et raciste est subventionné grassement par nos impôts.

    Pour l’ironie ca ne change rien, la loi ne dit pas que l’ironie autorise les appels au crime.

    Rappel de la loi :

    Seront punis des peines prévues à l’alinéa précédent (un an d’emprisonnement et de 45 000 euros d’amende ) ceux qui, par ces mêmes moyens, auront provoqué à la haine ou à la violence à l’égard d’une personne ou d’un groupe de personnes à raison de leur sexe, de leur orientation sexuelle ou identité de genre ou de leur handicap ou auront provoqué, à l’égard des mêmes personnes, aux discriminations prévues par les articles 225-2 et 432-7 du code pénal.

    #humour #culture_du_viol #violophilie #masculinisme #appel_au_viol #académie_française #sexisme_d'état #phallosophe

    • Oui @martin4 d’où mon tag #sexisme_d'etat
      J’ajoute que le ministère de la culture recrute depuis 10 ans son personnel féminin avec une épreuve scatologique. Or après les signalements ni ce ministère si Sciappa n’ont désapprouvé et même après les révélation de la presse, le ministère ne récuse pas cette politique de recrutement et Sciappa ne répond pas plus. Je sais pas ce qu’en penserait Dreyfus mais je sais que si Libé dénonce d’un coté les féminicides et médiatise la politique de recrutement du ministère de la culture, #en_même_temps Libé trouve super drôle ce que dit Finkielkraut tout en oubliant étrangement de rappeler les limites que la loi pose à la #liberté_d'expression . Pour Finki, le minimum serait qu’après de tels propos, il soit viré de l’académie française.

    • Pour Finkielkraut (et d’autres) je pense qu’il est important de parler de « #Militant_pédophile_d'extrême_droite »

      Sur Finkielkraut et son militantisme pédophile :
      - Sur l’affaire Polanski, il ne cesse de minimiser le caractère enfantin de la victime (il compte les mois « 13 ans et 9 mois », il s’intéresse aux menstruations de la victime, il souligne qu’elle avait un « petit ami » (de son age) avec qui elle avait eu une ou deux relations sexuelles)
      - En 1977 avec Pascal Bruckner, il soutien Tony Duvert qui fait l’apologie de la pédophilie et considère que dès 10 ans un enfant peut avoir des relations sexuelles avec un adulte sans problème.

    • Amusant de constater qu’il y a une page consacrée au « gauchisme » sur Wikipédia.

      Gauchisme — Wikipédia
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Gauchisme

      Au milieu des années 1970 des provocations sociétales touchant à la pédophilie ont été lancées mais dans les milieux et cénacles littéraires et mondains, par des auteurs distincts du gauchisme, les écrivains Tony Duvert et Gabriel Matzneff, quasiment au même moment. Le seul gauchiste à leur emboiter directement le pas sera Daniel Cohn-Bendit, même si en 1977 Pascal Bruckner et Alain Finkielkraut, dans Le Nouveau Désordre amoureux62,63, vont aller jusqu’à déplorer en 1977 la réprobation déclenchée par le livre de Tony Duvert, allant jusqu’à inciter à le lire.

    • Le cas est un peu tendancieux puisqu’il se défend justement d’appeler à violer en mettant en scène sa caricature appelant à violer. Une chose est sûre, le récit par Libé, aussi complaisant soit-il, est déjà gerbant : des mecs du côté du manche défendent le droit de marcher sur les personnes de groupes sociaux minoritaires ou minorisés. Et tous les mecs qui défendent sur Twitter avec des super arguments : « Mais c’est de l’humouuureuh ! »

      Ça n’est pas de l’humour, l’humour étant destiné à faire rire alors que cette énonciation un peu tordue avait pour but de choquer Caroline De Haas (je suis trop loin de mes études de linguistique pour dire de quoi il s’agit mais des énonciations ambiguës ne font pas une blague ni réciproquement, c’est autre chose).

      J’ai un peu hésité et puis j’ai fini par rapporter les faits au CSA. Justement, et ça a fini de me convaincre, parce que le CSA ne prend pas les plaintes pour des propos interdits par la loi mais pour tout ce qui passe en-deçà et témoigne d’un manque du respect basique pour les gens et leur intégrité corporelle et mentale dans cette société. Parce que c’est le public qui attribue des fréquences, voire des subventions, donc on peut estimer que le public a droit de regard sur ce genre de salauderie.

      D’autre part j’ai noté ici https://seenthis.net/messages/806932 que Finkielkraut est le premier à se plaindre de gérontophobie quand on s’attaque à sa situation de mâle en fin de carrière et au sommet de son pouvoir (ici de sa capacité de nuisance). Il comprend très bien ce qu’a de toxique la haine pour un groupe... à condition qu’il en fasse partie !

    • Je ne voie pas ce qui pourait faire pensé que Finki ne viol pas sa compagne tous les soirs. C’est plutot inimaginable qu’une femme consente à du sexe avec ce sphincter incontinent. J’en profite pour dire aux femmes de châtrer les hommes et de commencer par Finki, ca le fera surement bien rigoler.

    • Question de budget ? Dans l’émission sur le vieillissement où ils sont entre mâles à se féliciter de leur grande sagesse et que la société (dont la recherche médicale) soit à leur service, ils avouent que leur sexualité est sous perfusion de Viagra.

      Cette sortie ne signifie ni que Finkielkraut viole ni qu’il ne viole pas sa femme, mais bien qu’il s’en fiche et qu’il souhaite garder le privilège de ne pas y réfléchir. Elle m’a fait penser au début de Coïts (Intercourse) d’Andrea Dworkin. Elle raconte que Léon Tolstoï hait le sexe mais que de temps en temps il est submergé par sa libido, qu’il n’imagine pas satisfaire autrement qu’en violant sa femme. Il se vidange dans son corps comme si c’était une chose, sa chose, puis la regarde comme un tas de merde... jusqu’à la prochaine fois. Non, il ne la viole pas tous les soirs mais il la viole et tout le monde s’en fiche à part une poignée de féministes et pro-féministes.

      Tous les mecs de cette émission se sont comportés comme de merdes assises sur leur privilège de blesser les autres. Ce sont des raclures et pas un n’est venu à l’aide de Caroline De Haas qui ne représentait pas que le féminisme mais aussi la simple décence.

    • Lorsqu’il lance à la cantonade "Violez, violez, violez ! Je dis aux hommes : violez. D’ailleurs, je viole ma femme tous les soirs", Alain Finkielkraut sait qu’il s’adresse à une victime de viol. Il sait aussi qu’à l’instant où il prononce - éructe - cette phrase, des dizaines de milliers de victimes de viol le regardent.
      ...
      La parole est « normatrice », elle est un agent actif sur la société. Elle agit sur les mentalités et sur les comportements. Je suis très étonnée depuis mercredi de voir des journalistes m’expliquer que c’était du 2nd degré donc au final, ce n’est pas si grave. Ces personnes travaillent pour des médias. Ils passent leurs journées à écrire et, pour certain.e.s, à parler à la radio ou à la télé.

      Ils n’ont pas conscience de la puissance d’un mot, d’un écrit, d’une parole ?

      Les mots, qu’ils soient prononcés au 1er ou 2ème degré, agissent. Différemment, sans doute. Mais ils agissent quand même. Quand un homme se moque à la télévision d’une militante féministe qui rappelle le nombre de femmes victimes de viol en France, il ne se moque pas seulement d’elle. Il se moque de ses propos. Il se moque du sujet. Il se moque du viol.

      Il légitime au final l’oncle ou le neveu qui expliquera lors d’un prochain repas de famille que franchement, « on parle trop de cette question », que « ça va deux minutes », que « y a pas tant de viols que ça en France ». Et Alain Finkielkraut, volontairement ou pas, participe de fait à verrouiller un peu plus ce secret qu’on essaye, contre vents et marées, de lever.

      https://blogs.mediapart.fr/carolinedehaas/blog/151119/le-viol-alain-finkielkraut-et-le-deni

    • Merci Antonin de citer l’analyse qu’a fait Dworkin de l’hypocrisie sexuelle de Tolstoï (à partir de ses propres écrits et de ceux, plus discrets mais plus émouvants de Sophie Andreievna Tolstoi). COïTS met également en scène d’autres viols iconiques dans les écrits d’écrivains mâles couronnés : Tennessee Williams, Isaac Bashevis Singer, Diego Rivera, James Baldin, Kôbô Abé et beaucoup d’autres. (https://scenesdelavisquotidien.com/2019/03/06/dworkin-aujourdhui-a-propos-de-sa-preface-a-intercourse-coit)

    • « Mathilde Panot, députée du Val-de-Marne, Danièle Obono, députée de Paris, Uga Bernalicis, députée du Nord et Bénédicte Taurine, députée de l’Ariège du groupe la France insoumise ont saisi aujourd’hui [vendredi] la procureur de la République de Paris sur la base de l’article 40 du code de procédure pénale, pour les propos tenus par l’époux de Sylvie Topaloff le 13 novembre 2019 lors de l’émission La grande confrontation sur LCI », expliquent-ils.

      http://www.leparisien.fr/societe/propos-de-finkielkraut-sur-le-viol-quatre-deputes-lfi-saisissent-le-procu

      Les quatre Insoumises « considèrent que ces propos peuvent constituer un délit aux termes de l’article 24 de la loi du 29 juillet 1881 » portant sur la provocation « à la haine ou à la violence à l’égard d’une personne ou d’un groupe de personnes à raison de leur sexe, de leur orientation sexuelle ou identité de genre ».

    • Je trouve significatif que les hommes de droite - ce qu’est clairement Finkielkraut malgré une réputation acquise à gauche - instrumentalisent aussi cavalièrement les femmes, pas seulement la leur, mais celles de tous leurs auditeurs. Relire Dworkin ("Les Femmes de droite") à propos de la fausse sécurité promise aux femmes par les idéologues conservateurs-trices. « Il était une pomme » en a fait une série de vidéoclips : https://www.youtube.com/watch?v=yPkEd7vd0lI

    • Merci pour « il etait une pomme » @martin4

      Ici une déclaration sur les enfants de 16 ans malléables et influencables :

      « Je trouve lamentable que des adultes s’inclinent aujourd’hui devant une enfant. Je crois que l’écologie mérite mieux, et il est clair qu’une enfant de 16 ans, quel que soit le symptôme dont elle souffre, est évidemment malléable et influençable.

      https://www.ladepeche.fr/2019/09/20/alain-finkielkraut-tire-a-boulets-rouges-sur-greta-thunberg,8427127.php

      et ici une déclaration répété chez pujadas par le même sur les adultes de 13 ans et 9mois

      J’ai rappelé les faits, (...) cette jeune fille, qui avait en l’occurence 13 ans et 9 mois, elle n’était pas impubère, elle avait un petit ami (...)

      Ce qui implique que si une fille est pubère il ne peu plus y avoir de viol. Ca implique aussi que si une fille pubère est consentante un jour pour du sexe avec un garçon ou un homme alors elle est consentante pour toute pratique sexuelle avec n’importe quel homme n’importe quand, n’importe ou. C’est encore plus grave que ce que les analyses en disent. Ce que Finki défend comme idée c’est qu’une fille qui a passé la puberté n’est pas violable, une fille qui as un petit ami non plus... Il pense exactement comme les talibans qu’il prétend combattre.

      En 2009 il ajoutai aussi :

      « C’était une adolescente qui posait dénudée pour Vogue homme. Et Vogue homme n’est pas un journal pédophile.
      C’est quand même une chose à prendre en considération. »

      Sinon je me demande si Finki rigolerais dans le cas ou un antisémite noroire s’amusait à dire « Je dit aux goys, gazez, gazez, gazez les juifs. D’ailleurs je gaze un juifs chaque soirs. » pour se dédouaner d’être antisémite. Mais pas de pbl pour dire de la misogynie pour se défendre d’être misogyne. Ca me rappel mon ancien proprio qui me disait « Je suis pas raciste moi, je loge une négresse au 3eme ! »

      Par rapport à l’ironie et au 2nd degrès. Ce mode de communication exige une connivence entre les parties communicantes. Pour que le second degrés sois compris il faut de la connivence avec la ou les personne·s à qui s’adresse ce discours.

      https://www.youtube.com/watch?v=F9IOU0lB8j8

      Or Finki prétend faire de l’ironie sur le viol avec une victime de viol qui est face à lui, et il sais qu’il est regardé par des milliers de victimes de viol il ne peu donc absolument pas se faire valoir d’une connivence avec ses interlocutrices, les seuls avec qui il pourrait avoir de la connivence ce sont les agresseurs sexuels et leurs complices. Pour que Finki ai le droit à l’ironie, il faudrait qu’il n’ai jamais tenu de propos sexistes par le passé, qu’il n’ai jamais défendu de violeurs et qu’il prouve qu’il n’as jamais violé. Or Finki est un habitué du discours misogyne pro viol. Il a défendu le fait que toute fille qui passe la puberté ne peu plus refusé son consentement (ainsi que toute fille pubère qui a un petit ami ou/et qui a posé nu sur une photo un jour) et enfin vu sa conception du viol (une fois pubère les femmes n’ont plus le choix) il est plus que probable que Mme Topaloff en ai déjà subi de nombreux.

    • @tintin les sources sont multiples, mais je n’ai pas pu vérifier dans le livre écrit par Alain Finkielkraut et Pascal Bruckner (en soit, ces deux noms accolés c’est déjà un film d’horreur) dans « Le Nouveau Désordre amoureux » en 1977 et ré-édité en poche récemment. https://fr.wikipedia.org/wiki/Alain_Finkielkraut#La_%C2%AB_pens%C3%A9e_68_%C2%BB,_le_progressisme_et Le lien de Big Grisly https://fr.wikipedia.org/wiki/Gauchisme#Les_provocations_soci%C3%A9tales semble provenir de la même source c’est à dire #Michel_Onfray (personne que je trouve tout autant critiquable que Finkielkraut) dans son livre « L’autre pensée 68 : Contre-histoire de la philosophie ». Onfray écrit :

      https://books.google.fr/books?id=261ODwAAQBAJ&lpg=PT18&dq=Pascal%20Bruckner%2C%20p%C3%A9tition%

      "Loin de l’empire des adultes sur le sexes des enfants, le narrateur tient ce propos dont on peut imaginer qu’il est celui de l’auteur du livre : « Aimer un enfant, c’est lui permettre d’accéder sans heurt, par la voie de l’affection et du savoir, à une émotion, à une sensibilité et à une conscience dont l’amour ne saurait se passer pour rayonner de cette humanité à laquelle nos sociétés lui permettent rarement de parvenir » (75) — nous sommes loin des thèses de #Pascal_Bruckner et #Alain_Finkielkraut qui, dans "Le Nouveau Désordre amoureux" (1977), invitaient à ce que leurs lecteurs s’inspirent des livres du pédophile #Tony_Duvert dont ils déploraient qu’ils « provoquent le scandale : ils devraient susciter des vocations, dessiller les yeux » (au Seuil, page 266). En 1979, dans "Au coin de la rue, l’aventure", les deux compères [Bruckner et Finkielkraut] récidivent en écrivant : « Désirez-vous connître l’intesité des passions impossibles ? Éprenez-vous d’un(e) enfant » (ibid, 91)..."

      Et samedi dernier encore, tranquillement lors de son émission Répliques où il avait invité #Laurent_Dandrieu (de #Valeurs_Actuelles) et #Antoine_Guillot (de #France_Culture) :

      https://archive.org/details/finkielkraut16novembre2019franceculture

      Alain Finkielkraut :
      « On est pédophile lorsqu’on veut, lorsqu’on désire des jeunes filles impubère. Quand elles sont pubères ce n’est plus de la pédophilie, cela peut être condamnable etc. mais à ce moment-là il faut utiliser le vocabulaire qui convient. »

      Laurent Dandrieu :
      « Je pense qu’en fait le seul cas où on pourrait, éventuellement, repousser et rejeter une oeuvre artistique en raison des comportements scandaleux de son auteur, serait le cas où l’oeuvre sert justement à l’auteur pour justifier son comportement scandaleux. Un pédophile qui fairait une oeuvre qui fasse l’apologie de la pédophilie, là effectivement, il y aurait un problème évident à apprécier cette selon des critères purements artistiques. Il me semble absolument évident que dans le cas de Woody Allen on n’est absolument pas dans ce cas de figure là. »

      Alain Finkielkraut :
      « Alors il est vrai que, quand même, nous avons beaucoup changé de contexte parce qu’il y a un auteur qui a fait ça, très admiré dans les années 1970, et peut-être pas tout à fait pour rien, c’était Tony Duvert. Tony Duvert dans "Quand mourut Jonathan" a fait en effet l’apologie de la pédophilie. Mais bon, voilà, c’était... autres temps autres moeurs. »

      Ou encore dans l’ouvrage de #Malka_Marcovich dans son livre « L’autre héritage de 68. La face cachée de la révolution sexuelle » (Albin Michel)

      https://www.letemps.ch/societe/revolution-sexuelle-mai-68-genere-un-tourbillon-dabus

      "D’ailleurs les « nouveaux philosophes reconnaissaient toute la pertinence des livres de Tony Duvert et de son apologie de la sexualité avec les enfants, qui devait selon eux « stimuler, susciter des vocations, dessiller les yeux » (dixit Pascal Bruckner et Alain Finkielkraut dans Le Nouveau Désordre amoureux)."

    • Concernant la « définition de la pédophilie selon Alain Finkielkraut » on peut noter sa constance depuis au moins 1977 à défendre ce que nous appelons la pédophilie mais lui appelle des « relations sexuelles avec des jeunes filles pubères ».

      Pour moi Alain Finkielkraut procède à une réification des filles puisqu’il réduit celles-ci à un assemblage mécanique, la puberté , il nie la pertinence de la prise en compte de leur développement moral, psychologie, émotionnel, cognitif, intellectuel et social pour définir leur enfance.

      Alain Finkielkraut va ainsi à l’encontre

      – de la définition de l’ONU formalisée dans l’article 1er de "La Convention relative aux droits de l’enfant" :

      « _Au sens de la présente Convention, un enfant s’entend de tout être humain âgé de moins de dix-huit ans, sauf si la majorité est atteinte plus tôt en vertu de la législation qui lui est applicable ._ »

      https://www.unicef.fr/sites/default/files/convention-des-droits-de-lenfant.pdf

      – de la définition légale française https://www.dictionnaire-juridique.com/definition/minorite.php

      "la « minorité ». est le nom donné au statut juridique que la loi attache à la situation juridique de la personne qui, en France, n’a pas atteint l’âge de 18 ans."

      La majorité sexuelle étant acquise à partir de 15 ans : https://www.planning-familial.org/fr/majorite-sexuelle-quelle-majorite-sexuelle-446

      ""Le fait, par un majeur, d’exercer SANS violence, contrainte, menace NI surprise une atteinte sexuelle sur la personne d’un mineur de 15 ans est puni de cinq ans d’emprisonnement et 75 000€ d’amende"

      – Je n’ai pas trouvé de définition claire de l’enfance selon l’Organisation Mondiale de la Santé, mais voici comment l’ OMS définie la petite enfance :
      https://www.who.int/social_determinants/themes/earlychilddevelopment/early_child_dev_ecdkn_fr.pdf

      « Le présent document fait la synthèse des connaissances sur les possibilités d’améliorer la situation relative au développement de la petite enfance (DPE) à l’échelle mondiale. Conformément aux normes politiques inter-
      nationales, nous définissons la petite enfance comme la période allant du développement prénatal jusqu’à l’âge de huit ans. Ce que vivent les enfants durant leurs premières
      années sert de pierre angulaire pour le reste de leur vie. Cela s’explique par le fait que le DPE — dont les aspects physiques, sociaux, émotionnels, du langage et cognitifs — exerce une grande influence sur l’apprentissage de base, la réussite scolaire, la participation économique, la citoyenneté sociale et la santé. »

      On peut donc dire qu’en souhaitant restreindre l’enfance à la période avant la puberté (et donc potentiellement avant 13 ans et 9 mois mais aussi avant 11 ans) et donc la pédophilie aux relations sexuelles avec des enfants impubère, dans la situation actuelle, et compte tenu de ses valeurs sur d’autres sujets : Alain Finkielkraut est bien un militant pédophile d’extrême droite.

      Positions qu’il a exprimer à plusieurs reprises :

      9 octobre 2009 8h20

      « Polanski n’est pas pédophile ! Sa victime, la plaignante, qui a retiré sa plainte, qui n’a jamais voulu de procès public, qui a obtenu réparation n’était pas une fillette, une petite fille, une enfant au moment des faits ! C’était une adolescente qui posait nue, dénudée pour vogue homme ! Et vogue homme n’est pas un journal pédophile ! »

      https://archive.org/details/finkielkrautpolanskipedophilie2009

      Mercredi 13 novembre 2019

      Cette jeune fille qui avait en l’occurrence 13 ans et 9 mois, elle n’était pas impubère, elle avait un petit ami. Elle a eu cette relation avec Polanski, il a été accusée de viol.

      https://archive.org/details/alainfinkielkraut-lagrandeconfrontation-lci

      Samedi 16 novembre 2019

      « On est pédophile lorsqu’on veut, lorsqu’on désire des jeunes filles impubère. Quand elles sont pubères ce n’est plus de la pédophilie, cela peut être condamnable etc. mais à ce moment-là il faut utiliser le vocabulaire qui convient. »

      https://archive.org/details/finkielkraut16novembre2019franceculture

    • « il faut utiliser le vocabulaire qui convient » nous tance l’Académicien. Si les règles de la bienséance ne bâillonnaient pas celles qui partagent un plateau avec cet homme, il se ferait servir des propos inconvenants mais parfaitement justifiés. Car enfin, n’est-il pas obscène que l’Académie française, les grosses pointures du cinéma français et des émissions de grande écoute soient ainsi mobilisées par la défense d’un pleutre ? Polanski n’a rien d’un héros : il a sodomisé à deux reprises une adolescente de 13 ans après l’avoir subornée et droguée avec des Quaaludes. Il a reconnu ces actes et est, depuis, un fugitif de la justice, profitant des pays qui n’ont pas d’entente d’extradition avec les USA. Je trouve obscène qu’on l’ait laissé s’accaparer l’héroïsme d’Émile Zola pour tenter de se laver les mains.

    • Pour les pédosexuels académiciens on retrouve D’Ormesson chez les supporters de Matzneff

      Ainsi Jean d’Ormesson pouffe, dans « le Point », en 1993 :
      "« Notre ami Gabriel parle un joli français. A voir le nombre des enfants qui sont pendus à ses basques, on se dit que rien n’est perdu pour notre langue bien-aimée. »"

      https://www.nouvelobs.com/bibliobs/20191226.OBS22783/gabriel-matzneff-ce-paria-tres-aime-qui-fait-l-apologie-de-la-pedophilie.
      le nouvel obs qui fait comme si le magazine avait été précurseur dans la dénonciation, se plaçant avant Denise Bombardier et ne fait aucune autocritique, comme si le nouvel obs n’avait jamais publié de contenu pro-pedoviol.

      Il n’y a guère que Guy Sitbon, dans « le Nouvel Obs », pour dénoncer, en 1990, le « mépris » de Matzneff « pour les enfants qu’il baise », et menacer : « Que Gab ne tombe pas un jour sur un père. Qu’il ne tombe pas sur un homme. » La même année, Josyane Savigneau prend la défense de l’auteur de « Mes amours décomposés » : « Matzneff ne viole personne, ne force aucune de ces jeunes femmes à partager sa vie amoureuse. » Et la critique s’offusque des accusations portées contre l’écrivain par Denise Bombardier dans l’émission « Apostrophes », quelques semaines plus tôt. Sur le plateau, l’essayiste canadienne a asséné :
      "« Monsieur Matzneff nous raconte qu’il sodomise des petites filles de 14 ans, 15 ans ; que ces petites sont folles de lui. […] On sait que les vieux messieurs attirent les petits enfants avec des bonbons, M. Matzneff, lui, les attire avec sa réputation. »"

      Elle ajoute qu’en France « la littérature sert d’alibi à ce genre de confidences ». En somme, peu importe les actes, pourvu que l’écrivain ait du style. Et du style, Gabriel Matzneff, avec ses costumes Arnys et son usage de mots rares, se targue d’en avoir.

      Je me demande si Finki ne fait pas partie des soutiens de Matzneff

  • Il y a 40 ans, Haroun Tazieff mettait en garde contre le réchauffement climatique... moqué par le Commandant Cousteau

    https://www.rtbf.be/info/societe/detail_il-y-a-40-ans-haroun-tazieff-mettait-en-garde-contre-le-rechauffement-cl

    Dans cet extrait, on voit en effet le vulcanologue mettre en garde contre les dangers que pourrait représenter un réchauffement climatique provoqué par les activités humaines... et être moqué par un fervent défenseur de la nature comme le commandant Cousteau !

    Il s’agit en fait d’un extrait de l’émission Les dossiers de l’écran, sur ce qui s’appelait alors Antenne 2. Une question de téléspectateur demande si « l’activité des volcans » ne risque pas de faire « fondre la Grande banquise » et « grimper le niveau de la mer ».

    « Ce ne sont pas les volcans qui le feront, ce qui peut le faire c’est la pollution industrielle », répond alors, visionnaire, Haroun Tazieff : la pollution industrielle émet des quantités de produits chimiques dont une énorme quantité de gaz carbonique", exprime-t-il.

  • « Le mouvement des gilets jaunes a permis à beaucoup d’inventer une parole politique », Laurent Jeanpierre
    https://www.liberation.fr/debats/2019/08/23/laurent-jeanpierre-le-mouvement-des-gilets-jaunes-a-permis-a-beaucoup-d-i

    Si on raisonne à l’échelle du mouvement, il faut distinguer deux moments : une phase ascendante à partir de novembre 2018, puis une phase de déclin qui débute avec la destruction des abris sur les ronds-points fin janvier 2019. Dans la première période, on observe un des effets quasi miraculeux du mouvement : des divisions très ancrées dans les imaginaires, entre « ceux qui bossent » et « ceux qui ne foutent rien », s’estompent (elles reviendront lors du déclin du mouvement).

    #Gilets_jaunes #subjectivité #reproduction

    • « In girum », de Laurent Jeanpierre : situer les « gilets jaunes » ?, Jean Birnbaum
      https://www.lemonde.fr/livres/article/2019/08/29/in-girum-de-laurent-jeanpierre-situer-les-gilets-jaunes_5504038_3260.html

      Dans un essai captivant « In girum », le professeur de science politique et intellectuel de gauche tente de cerner la « révolte des ronds-points », en se laissant ébranler par elle.

      Des « gilets jaunes » au « rond point des Gaulois », à Saint-Beauzire (Puy-de-Dôme), le 15 décembre 2018. THIERRY ZOCCOLAN/AFP

      Si l’essai de Laurent Jeanpierre émeut d’emblée, c’est qu’il assume la fragilité qui donne force à ce genre : méditant le mouvement des « gilets jaunes », l’auteur « essaye » pour de bon, et proclame la nécessité d’un humble tâtonnement. Ici, la modestie requise est à la fois scientifique et politique. Laurent Jeanpierre dit en substance : comme professeur de science politique mais aussi comme intellectuel de gauche, je suis l’héritier de modèles qui menacent d’écraser la nouveauté des actions vécues sous le poids d’une spéculation vétuste ; voilà pourquoi je ne prétends pas énoncer la « vérité cachée » de la rébellion jaune, je souhaiterais simplement me « laisser ébranler » par elle.

      Cette révolte a ruiné les certitudes des docteurs en insurrection
      De fait, l’ensemble de l’ouvrage, rédigé d’une plume sensible, se déplie au conditionnel. Son auteur rappelle d’abord les traits spécifiques de cette révolte : en rupture avec les légitimités traditionnelles, apparemment privée de cohérence idéologique et de débouchés politiques, obtenant par l’émeute ce que les défilés syndicaux étaient impuissants à conquérir, elle a ruiné les certitudes des docteurs en insurrection, militants de gauche comme chercheurs en sciences sociales.

      Les uns et les autres vacillent devant les ronds-points ? Oui, parce que leur culture commune demeure ancrée dans une certaine période, celle du capitalisme fordiste. A l’époque, le mouvement ouvrier formait l’archétype de tout combat émancipateur ; l’usine se tenait au centre des ­conflits ; les syndicats comptaient ; et même la sociologie. Quiconque a lu Alain Touraine, entre autres, sait que ce monde-là est entré en crise depuis des lustres. Mais Jeanpierre montre bien que le « moment jaune » marque son cruel enterrement.

      Au point d’ouvrir un nouveau cycle de luttes ? Laurent Jeanpierre se garde de toute réponse trop assurée. Mais il suggère une hypothèse. Par-delà leur diversité générationnelle et sociale, avance-t-il, les « gilets jaunes » auraient en commun d’être des « entravés », dont la mobilité spatiale ne recoupe plus aucune mobilité sociale ; sur les ronds-points, ils et elles auraient voulu rebâtir un lieu de vie, des espaces de rencontre et de solidarité ; sans rêver de révolution anticapitaliste, les « gilets jaunes » appelleraient donc de leurs vœux « le réencastrement de l’économie dans les réseaux de solidarité effectifs, plutôt que dans le marché, et au service des individus ». Conclusion : leur action viendrait essentiellement conforter une « relocalisation de la politique », à rebours de l’élan internationaliste qui avait animé, au tournant des années 2000, la galaxie « altermondialiste ». Afin d’étayer cette hypothèse, Laurent Jeanpierre situe la révolte des ronds-points dans une constellation planétaire « d’utopies politiques locales », dont il décrit avec finesse les succès et les impasses : zadisme, mouvement des « places » grecques, kibboutzim israéliens, révolte au Chiapas, « mairies rebelles » de Catalogne…

      Cette façon de prendre recul et hauteur produit des effets ambivalents. D’une part, elle permet à Laurent Jeanpierre de signer les pages les plus passionnantes de son livre. Mais, d’autre part, elle en ­exhibe la contradiction intime, celle qu’endure tout théoricien de l’émancipation confronté à un mouvement social, et désireux de dévoiler sa signification. A l’origine de ce bref essai, on s’en souvient, il y a le refus des jugements surplombants. En cela, Laurent Jeanpierre se place dans le sillage d’une certaine pensée anarchiste : pure dissidence des âmes et des corps, la révolte se passerait d’explication.

      Psychanalyste malgré lui

      Mais on ne se refait pas. Le savant a la mémoire longue et l’esprit conquérant. Si bien qu’au fil des pages Laurent Jeanpierre prête aux révoltés des ronds-points telle ambition « inconsciente », telle intention « qui leur échappe ». Sous sa plume, on voit alors resurgir ce maudit lexique de la « vérité cachée » dont il prétendait s’affranchir. Psychanalyste malgré lui, il évoque même les « tendances conservatrices ou néofascistes qui ont traversé le mouvement ».

      Ce point est mentionné à plusieurs reprises, comme en passant. L’approfondir aurait ­permis de « se laisser ébranler » jusqu’au bout en posant les questions suivantes : est-il possible de refuser, comme Laurent Jeanpierre le fait, la disqualification globale du mouvement par ceux qui le réduisent à ces « tendances néofascistes », tout en interrogeant le sens de ces pulsions ? Alors que d’autres mobilisations, au cours des dernières décennies, avaient aussi imposé un nouveau répertoire d’action collective (happenings d’Act Up, occupations par les sans-papiers, coordinations infirmières, forums altermondialistes…), comment expliquer qu’aucune d’entre elles n’ait jamais été suspectée d’une quelconque « tendance néofasciste » ? S’il y a là une singularité, se pourrait-il que la mobilisation des « gilets jaunes », loin de s’inscrire dans l’histoire des gauches et des luttes d’émancipation, ait eu pour vocation de rompre avec la tradition du mouvement ouvrier, voire d’en finir avec elle ?

      « In girum. Les leçons politiques des ronds-points », de #Laurent_Jeanpierre, La Découverte, « Cahiers libres », 192 p., 12 €.

      #livre #révolte #insurrection #émeute #militants #capitalisme-fordiste #usine #Mouvement_ouvrier #entravés #rupture #utopies_politiques_locales #néofasciste (tendance)

    • In Girum - Les leçons politiques des ronds-points, Laurent Jeanpierre, extrait
      https://books.google.fr/books?id=uAaqDwAAQBAJ&pg=PT10&source=kp_read_button&redir_esc=y#v=onepa

      « ... la politique en trouve pas sa consistance dans les discours et n’est pas avant tout une affaire d’opinion, de revendications, de programmes. »

      #entravés #espoirs_périphériques #reproduction #communes
      @monolecte @parpaing @kaparia @cie813 @vanderling @mona @recriweb et aux autres, bien sûr.

    • Rencontre avec l’auteur ce soir vendredi 6 septembre 2019.

      « La Librairie Petite Egypte (35 Rue des Petits Carreaux, 75002 Paris, Métro Sentier) me fait l’amabilité de m’inviter à présenter l’essai que je viens de publier aux Éditions La Découverte (In Girum. Les leçons politiques des ronds-points).
      J’en présenterai quelques aspects sous forme de dialogue à partir de 19 heures. La discussion sera suivie d’un pot amical. »

  • #copyright_madness
    Question à la communauté @seenthis
    Je viens de me rendre compte qu’une dessinatrice utilise le même nom que moi. Son site est ici : https://themadmeg.com
    avec cette formule « Copyright © 2019 Madmeg - All Rights Reserved. » et du coup ca me rend mal à l’aise. Voir mon nom sous ces dessins dégoulinants de rose ca me contrarie et je trouve que ces mièvreries sont assez déplacées de la part d’une madmeg (mais on s’en fiche). je me demande aussi si elle ne va touché mes éventuels droits d’autrice à ma place (ou l’inverse) puisqu’elle utilise un copyright @Madmeg pour une activité similaire à la mienne et que parfois dans des publications les éditeur·ices mettent un copyright @Madmeg aussi à mes images. Je sais pas trop quoi faire, si vous avez des conseils ou infos je suis preneuse.

    • En droit français il n’y a pas de nécessité d’un dépot (un enregistrement) de tes créations pour qu’elles soient protégées par le droit d’auteur. Le simple fait d’avoir été créées de ta main dans ton atelier les fait rentrer sous la protection de la loi de 1957 .La juridiction française est en la matière une des plus protectrice au monde.
      Le Copyright (qui lui nécessite un dépot) est une institution Etasunienne sans véritable effet ailleurs. La mention © est là avant tout pour faire état du fait que la reproduction n’est pas libre.

      Au sujet de ton pseudonyme c’est plus délicat. Le mieux serait de pouvoir établir une antériorité dans l’usage de ce pseudo.
      Des dessins signés avec une date et/ou mieux encore une affiche, un catalogue d’expo , un site internet/blog avec date certaine (internet archive peut t’aider).
      Si tu peut établir que l’antériorité est bien en ta faveur , tu fais (ou si tu anticipes une résistance tu fais faire par un avocat pour+/- 100€ )un gentil courrier de mise en demeure de cesser d’utiliser ton pseudo et de supprimer tous les contenus où il apparait sans ton autorisation.

      Pour toucher des droits collectifs (copie privée, reprographie etc...) il faut être membre d’une société d’auteurs (Adagp) est-ce ton cas ?
      L’antériorité peut aussi être établie par ce biais.

    • Merci pour tes infos @vazi
      Prouver l’antériorité de mes œuvres par rapport à 2019 ne devrait pas être trop difficile. Pour la société d’auteur, je ne sais pas, je suis à la maison des artistes.

      Plutôt qu’une mise en demeure de cette madmeg, ce que je trouve quant même bien agressif. Cette madmeg ne sait probablement pas que j’existe et ne cherche pas à me nuire (et si une personne confond nos dessins je lui conseillerais de finir de se crevé les yeux). Je pensait lui demandé de signer « TheMadmeg » comme c’est déjà le nom de domaine de son site, et qu’elle a l’air de commencer tout juste en 2019, avec le « THE » au début, ca devrait permettre la distinction entre elle et moi et éviter des problèmes pour elle comme pour moi. Elle peu les ajouter à la main sur ses cartes postales, je pense pas qu’elle en ai fait faire des milliers et changer un petit peu sa signature. Elle fait des petits dessins tout doux et mignon, j’espère qu’elle sera douce et mignonne comme ses dessins et sera d’accord avec cette entente entre madmegs.

    • Je te laisse juge des solutions les plus adaptées.
      En ce qui concerne l’ADAGP c’est un organisme qui collecte des sous auprès de divers institutions au titre de ce qu’on appelle les « droits collectifs » pour les redistribuer aux artistes.
      Si ton travail est diffusé, c’est à dire reproduit sur des supports papier (affiches, livres, catalogues, presse etc.) ou vidéo (passages télé...) ou numérique, alors tu peux solliciter une part de la redistribution.
      Cela peut être assez significatif (de quelques centaines à quelques milliers d’€ par an).

    • Comme c’est une « société » d’auteurs il faut acheter une « part sociale » (15€) une seule fois (pas de cotisation annuelle).
      Franchement ça vaut le coup surtout si tu as des publications régulières.
      La seule contrainte est de faire une déclaration annuelle de l’ensemble de tes diffusions (donc garder trace au fil de l’année...)

    • Je ne sais pas trop quoi te conseiller, @mad_meg, parce que réclamer l’exclusivité d’un pseudo revient à le transformer en marque commerciale, puisque l’homonymie existe fréquemment, wikipedia est là pour le prouver, particulièrement avec les pseudos liés à un vocabulaire associé à un prénom, et il y a peut-être encore eut d’autres Folles Megs en d’autres agendas et géographies ;)
      De plus, si elle réside aux Etats-Unis, il y a peu de chances que vous ayez beaucoup de collisions. Mais peut-être aussi cette personne apréciera que tu la contactes, et choisira, pour la même gène que toi, de se distinguer avec un pseudo « TheMadMeg » (autant te dire qu’avec mon ValK, j’ai eut souvent le même questionnement que toi !)

    • Dernière précision : tu adhères en ton nom en mentionnant ton pseudo ce qui te garantit que personne d’autre ne pourra utiliser ce pseudo pour revendiquer les droits qui y sont attachés (en France et en Europe au moins) .

    • Tout à fait d’accord avec toi @val_k le pseudo d’artiste (ou autre d’ailleurs) est dans un entre-deux qui le rapproche du droit des marques sans pouvoir s’en revendiquer formellement.
      #pseudonyme #attribution
      Par ailleurs, accroche toi @mad_meg, les conflits d’attribution en matière de droit de la propriété intellectuelle sont liés à la notion paternité !
      Savais-tu que tu étais le père de tes œuvres ? ;)

    • Ca a l’air bien l’adagp @vazi je pense que je vais y adhéré. Merci pour toutes ces infos et bons plans. La laideur de la langue française est vraiment hallucinante, mais il se trouve que maintenant je suis la paire de mes œuvres ! ;)

      Merci @val_k pour tes conseils, c’est vrai que madmeg est un nom populaire. C’est d’abord un personnage du folklor flamand (Dulle Griet), le titre d’un tableau de Bruegel sur ce personnage, c’etait le surnom de Margaret Cavendish une protoféministe britannique, le nom d’un poéme, d’une pièce de théatre, d’un groupe de rock russe, d’un bar, d’une bière, d’un model de saxo, d’une boite de graphisme de meufs et de deux dessinatrices. Je vais lui faire un mail et laisser courir. Faut quant même être de mauvaise foie pour nous confondre toutes les deux.

    • Oui, il y a beaucoup de Mad Meg,… même en littérature
      en anglais,…


      ou en français,…

      Dans les références pointées par gg:ngram, j’aime bien celle extraite de The Methodist Temperance Magazine, janvier 1917

      Dulle Griet a aussi été utilisé comme nom de canon…


      The red cannon Dulle Griet / Mad Meg at Ghent, Belgium
      ©alamy

      https://www.alamy.com/stock-photo-the-red-cannon-dulle-griet-mad-meg-at-ghent-belgium-32169211.html
      https://en.wikipedia.org/wiki/Dulle_Griet

      sinon, il y a (au moins…) deux sites en ligne états-uniens sous ce nom ou cette marque
      celui que tu pointes


      https://themadmeg.com
      dont le nom de domaine a été déposé par un certain Dhruv Patel dans le Connecticut (qui m’a l’air d’être un intermédiaire fournissant des services de visibilité sur la toile)

      mais aussi


      Mad Meg Creative Services,
      https://www.madmegcreativeservices.com/about
      fondé par une Megan Silianof

      et il doit y en avoir d’autres.

      À l’INPI, je crois que les dépôts de nom de marque sont très fortement liés aux secteurs dans lesquels s’exercent l’activité.

      La question ne se pose vraiment que s’il y a des chances d’intersection entre vos activités, aussi bien d’un point de vue de la création que de la zone géographique. Et si débarque une «  mauvaise coucheuse  » qui vient plagier, de toutes façons l’affaire sera contentieuse qu’il y ait ou non dépôt du nom. De ce point de vue, il est important de garder trace de toute activité publique utilisant ton nom d’artiste : expos, articles, etc. Mais je ne doute pas que tu t’y emploies déjà…

    • Trop bien @simplicissimus le canon MadMeg, je vais m’en servir ca c’est sur. Merci pour cette recherche des marguerites zin-zinnes, c’est vrai qu’il y en a un paquet et je ne compte même pas les vaches folles.
      Pour l’archivage comme tu te doute je m’y emploies déjà.
      Et je vais laisser cette madmeg tranquillle et lui faire juste un petit mail amicale de madmeg à madmeg.

  • Autour de Notre-Dame, un silence de plomb
    https://www.liberation.fr/debats/2019/05/03/autour-de-notre-dame-un-silence-de-plomb_1724519

    L’image a tétanisé le monde : le 15 avril, la flèche embrasée de Notre-Dame, phare emblématique du patrimoine mondial, s’effondre. L’émotion internationale suscitée par ce dramatique incendie contraste avec le voile pudique qui est tombé sur ses possibles effets sanitaires. Si l’on s’est réjoui que le drame n’ait pas coûté une vie humaine, ce serait aller bien vite en besogne que de dire que le danger a disparu : les quelque 400 tonnes de #plomb contenues dans la toiture et dans la flèche de la cathédrale, comme les vernis et peintures servant à sa décoration, se sont volatilisées en d’immenses volutes jaunes chargées de particules toxiques. Dès le lendemain, Airparif attestait l’absence de #pollution de l’#air par le plomb… tout en précisant ne pas avoir les moyens ni le mandat d’effectuer des mesures spécifiques et locales. Pas de thermomètre, pas de fièvre. Voilà le public rassuré.

    Il y a là, pourtant, une invisibilisation du risque, que n’ont pas manqué de dénoncer plusieurs associations environnementales, telles Robin des Bois et l’Association des familles victimes du saturnisme (AFVS), forçant les autorités à sortir de leur réserve. Le 29 avril, après deux semaines d’un silence officiel assourdissant, la Préfecture de police de Paris a publié un discret communiqué de presse destiné aux riverains de la cathédrale, leur conseillant de procéder au ménage de leurs locaux « à l’aide de lingettes humides » et de s’adresser à leur médecin traitant « en cas de doute ». Réaction bien tardive, indications bien vagues et prévention bien négligente pour un risque toxique dont le périmètre géographique n’est pas non plus défini. Comment et quoi nettoyer ? Chaque boule à neige de la cathédrale sur les étagères des échoppes touristiques, chaque moulure des appartements voisins, chaque chaise des terrasses de café qui bordent le monument détruit ? Qui peut faire ce travail ? Faut-il porter un masque, des gants, un équipement particulier, faut-il faire appel à des personnels spécialisés ? Si le ménage a été fait sans précautions particulières dès le lendemain de l’incendie, que faire et quels sont les symptômes alarmants de l’intoxication saturnine, dont on ne prononce pas le nom ?
    Opacité du discours officiel

    Sur ce qui s’apparente à une nécessaire dépollution qui ne dit pas son nom, l’opacité du discours officiel est flagrante, enrobant le risque d’un halo coupable ; rien sur le danger avéré que représentent les poussières de plomb et les opérations de nettoyage pour les femmes enceintes et les jeunes enfants, particulièrement sensibles aux ravages du poison ; rien non plus sur le devenir du square Jean-XXIII, fermé « par raison de sécurité » selon le site de la mairie de Paris, alors que le square René-Viviani, au pied de Saint-Julien-le-Pauvre, à moins de 100 mètres à vol d’oiseau, voit les bambins s’égayer joyeusement, les mains dans le sable. Or, pas plus que le nuage radioactif de Tchernobyl ne s’est arrêté aux frontières vosgiennes, les retombées chargées de plomb n’ont été limitées à l’ile de la Cité.

    A l’évidence, ces deux semaines de silence ne sont que le dernier épisode en date de la longue histoire de l’invisibilité de la pollution au plomb. Car ce métal familier, utilisé depuis des siècles pour de nombreux usages (canalisations, outils, jouets, maquillage et, surtout, peintures et revêtements), est pourtant un incontestable poison pour la santé humaine, responsable du saturnisme qui atteint le système nerveux, le rein, le cerveau et dégrade l’état général jusqu’à parfois entraîner la mort. Pendant deux siècles, on a peint tous les immeubles avec la fameuse céruse, pigment de plomb qui a fait des ravages parmi les ouvriers qui le fabriquaient et ceux qui l’appliquaient.
    Consentement à l’empoisonnement

    Tous voyaient l’hécatombe. Et pourtant, une puissante entreprise d’accommodement au risque a permis le maintien de ces pratiques pendant des décennies, tolérant la présence du plomb toxique dans notre environnement de travail et de vie. Malgré l’existence de substituts inoffensifs, en dépit de mobilisations médicales, syndicales et politiques intermittentes, la société dans son ensemble a durablement consenti à l’empoisonnement par ce toxique invisible omniprésent dans nos villes. Ultime et dramatique ricochet de cette intoxication, la maladie frappe depuis la fin du XXe siècle des milliers d’enfants vivant dans des immeubles insalubres dont les peintures dégradées mettent au jour le poison sous-jacent. Malgré l’amélioration de la prévention, le plomb présent dans les logements provoque encore troubles de la croissance et retards psychomoteurs irréversibles.

    Depuis le 15 avril, contrastant avec l’enthousiasme des levées de fonds, flotte autour de Notre-Dame une chappe de silence. Les pompiers qui ont courageusement défendu la cathédrale perchés au-dessus du brasier, les riverains et les commerçants du quartier dont les locaux ont été empoussiérés, les ouvriers qui vont déblayer les gravats et démonter la gigantesque cage métallique de l’échafaudage central tordu par la chaleur, ceux qui travailleront à la reconstruction du monument, doivent être informés et protégés contre le poison, selon une procédure transparente et publique.

    Pressés par l’impatience de voir Notre-Dame reconstruite, ne laissons pas, une fois de plus, occulter les dangers du poison par un silence de plomb.

  • Seenthis, est-ce que tu serais capable de me trouver des informations (photos d’époques notamment) sur le siège de #Montpellier de 1622, et l’ampleur des destructions en ville.

    Je suis tombé sur un article de journal qui suggère que les destructions ont été massives, ce qui expliquerait qu’autant d’« hôtels » du centre ville ont été « transformés » au XVIIe siècle. Mais en ligne j’ai eu du mal à trouver des détails à ce sujet. Et du coup, quelle serait la proportion d’édifices remontant réellement au Moyen-Âge dans l’Écusson ?

    Sur Wikipédia, il y a l’histoire du siège de Montpellier :
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Siège_de_Montpellier
    (mais c’est assez flou sur les éventuelles destructions en ville), et donc sur le Traité de Montpellier :
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Traité_de_Montpellier

    (Disclaimer : j’ai reçu une éducation religieuse protestante, mais je ne souviens pas du tout de ces histoires de siège et de traité de Montpellier.)

  • From Neo-Nazi to militant: The foreign fighters in Ukraine who Australia’s laws won’t stop - ABC News (Australian Broadcasting Corporation)
    https://www.abc.net.au/news/2018-05-01/foreign-fighters-return-to-australia-with-military-training/9696784

    Australia’s former watchdog on national security laws, Bret Walker SC, called for changes to Australia’s foreign fighter laws in response to the ABC’s revelations that Australians had fought with militant groups in Ukraine.

    Mr Walker said Australia was vulnerable to any returned ultranationalist fighters who go on to become violent.

    “Those are people whose skills, experiences and lack of sensitivity are very likely to constitute dangers in this country,” he said.

    “There is a domestic concern, not just a concern about Australia’s obligations in relation to prohibiting war, but also domestic concern in terms of terrorist dangers in Australia.”

    Mr Walker said the inconsistency in the current legislation was highlighted by the fact Australians could legally fight with the forces of foreign government dictators like Syria’s Bashar al-Assad.

    As the Independent National Security Legislation Monitor in 2014, Mr Walker SC made a recommendation to Federal Parliament for the law to be changed so that all foreign fighting would be illegal unless officially approved by the Australian Government.

    His recommendations were ignored.

    “There’s very little sign that there was — let alone at parliamentary level — any consideration of them,” Mr Walker said.

    “They have been utterly silent in relation to the basic principle that Australians should not fight abroad except for Australia or with Australia’s approval.”

    Italy Moves To Crack Down On Its Fighters In Ukraine’s Donbas
    https://www.rferl.org/a/italy-moves-to-crack-down-on-its-fighters-in-ukraine-s-donbas/29437946.html

    On August 1, Italian police announced they had arrested three men accused of recruiting mercenaries to fight in eastern Ukraine. Three others are still being sought after prosecutors in the northern Italian city of Genoa accused the six of fighting in eastern Ukraine and recruiting others to the cause.

    It was the first time that Italian authorities have charged anyone with fighting in eastern Ukraine, where more than 10,300 people have died since the conflict erupted in April 2014.

    In a statement, Italian police said they searched the homes of another seven people as part of the investigation into the Italian-Ukrainian recruitment network. Some of the suspects allegedly had ties with the commander of a neo-Nazi paramilitary unit called Rusich, which operates in Ukraine’s Donbas region.

    Genoese prosecutors have also charged 15 others with being members of the recruitment ring.

    Authorities in Genoa carried out the probes and arrests in tandem with ROS, the anti-organized-crime and antiterrorism branch of the carabinieri, Italy’s paramilitary national police force.

    Police in Genoa have been investigating far-right networks in the area since 2016, according to the Genova Today newspaper.

    However, as UNIAN notes, the action comes months after a Ukrainian lawmaker submitted a list of 25 Italians believed to be fighting with the separatists in eastern Ukraine.

    Publication en 2017 et suite à un colloque NATO en Moldavie d’un receuil de recherches sur le phénomène des foreign fighters autre que le cas Syrie.
    Foreign Fighters in Ukraine : Risk analisys from the point of view of NATO.
    https://books.google.fr/books?hl=fr&lr=&id=QbUrDwAAQBAJ&oi=fnd&pg=PA31&dq=foreign+fighters+donb

  • Honorable sac - Ofukuro-san - 御袋 ( ou 御袋さん ?)
    御 (o, honorific prefix) +‎ 袋 (fukuro, “pouch ; sack”)

    C’est une formule qu’utilise les hommes pour parlé de leurs mères au japon. Expression qui illustre le #syndrome_de_la_marmite décrit par Françoise Héritier.

    Women in the Language and Society of Japan : The Linguistic Roots of Bias
    De Naoko Takemaru

    https://books.google.fr/books?id=iI9Rq50f52gC&pg=PA25&lpg=PA25&dq=Ofukuro-san&source=bl&ots=G-f

    https://en.wiktionary.org/wiki/%E5%BE%A1%E8%A2%8B#Japanese
    #sexisme #langue #marmite

    • @simplicissimus Je voudrais te demandé ton aide au sujet du suffixe -san dans Ofukuro-san. J’ai trouvé Ofukuro en kanji mais sans le suffixe san alors qu’en principe il devrait y être. Est-ce que je peu utilisé 御袋さん écrit comme ceci ? ou est-ce qu’on ecrit 御袋 sans le さん qui est sous-entendu ? :) Merci d’avance pour ton aide.

    • Le san est traduit couramment par Monsieur ou Madame, mais il signifie surtout que tu n’es pas un pair de la personne à qui tu t’adresses en utilisant ce suffixe, mais plutôt de rang inférieur.

      Suivant les rapports de rang entre les 2 interlocuteurs, il est obligatoire (voire irrespectueux si la personne à laquelle il est adressé devrait avoir un autre suffixe plus « élevé » (comme sensei).

      Entre pairs, il est optionnel et son emploi peut-être une marque de respect réel ou ironique, un peu comme un emploi du Monsieur, (voire Mössieu, si vraiment tu as peur que ce ne soit pas compris comme il faut).

      Du coup, quand tu emploies une marque de respect avec un terme familier, voire un peu méprisant, le résultat final est assez difficile à situer, d’autant plus que le contexte d’emploi est totalement déterminant. Ce sont les subtilités des niveaux de langue et il est de notoriété publique que le japonais est particulièrement délicat sous ce rapport et je ne me hasarderais pas à conseiller quoi que ce soit…

      sur les suffixes de respect, une présentation ici
      https://www.kanpai.fr/apprendre-japonais/suffixes-honorifiques-japonais-san-kun-chan

    • Oui c’est compliqué la politesse japonnaise, surtout avec le O. J’ai peut être moyen de posé la question à une japonnaise, je te dit si j’ai une réponse. Il y a un autre truc qui m’intrigue aussi c’est que cette formule est décrite comme utilisé par les hommes vis à vis de leurs mères. « Homme » c’est vague et du coup je me demande si les femmes peuvent dire aussi « honorable sac » à leur mère et si c’est réservé aux hommes de sexe masculins je voudrais bien connaitre la raison.

    • J’ai une amie qui vivait au japon qui m’avait rapporté uniquement Ofukuro, du coup elle ajoutait pour preuve de l’usage du mot ’sac’ 袋 pour dire mère que sac plastique en japonais se dit « ビニール袋 »

      ビニール

      signifiant plastique.

  • Pourquoi la Jordanie a partiellement annulé son traité de paix avec Israël
    Middle East Eye - Mohammad Ayesh
    7 novembre 2018
    https://www.middleeasteye.net/fr/opinions/pourquoi-la-jordanie-partiellement-annul-son-trait-de-paix-avec-isra-

    La Jordanie a annoncé l’annulation de certaines clauses de son traité de paix de 1994 avec Israël, lesquelles autorisaient ce dernier à utiliser deux zones agricoles situées le long de la frontière, al-Baqura et al-Ghamr. Ces clauses avaient été vivement critiquées en Jordanie comme étant injustes et en faveur d’Israël.

    L’accord avait permis à Israël de « louer » ces zones à la Jordanie pour une durée de 25 ans renouvelable, sous réserve d’annulation par l’une des parties. La décision de la Jordanie de ne pas renouveler cette période a été une surprise, tant au niveau national qu’en Israël. (...)

    #IsraelJordanie