Le Street Art dans tous ses états — Quelques stickers hors commerce,
glanés entre deux averses.
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Parmi les mauvais genres des arts muraux – papiers collés, pochoirs, tags ou graff XXL et inscriptions éphémères – il y a un dernier cas de figure : le petit format adhésif. Soit l’étiquette amateur en papier gommé, soit le sticker en long en large ou en rondeur. Mais avec l’autocollant, on entre dans la production en série, plus sophistiquée et onéreuse. Du coup, ce genre d’acte gratuit revient assez cher. Et côté support, on est obligé de délaisser le crépi mural, pour s’attaquer au mobilier urbain : potelets, armoires électriques, panneaux de la voirie, pub sous verre, etc.
Et là, il y a concurrence déloyale entre le sticker commercial – avec logos pubard ou copyright arty – et celui qui n’a rien à vendre, qui détourne le sens commun in situ, disperse des apartés textuelles, crée des zones de turbulences visuelles.
Sauf qu’entre ces deux tendances, on a parfois du mal à distinguer la nuance, vu l’essor de l’auto-promo de son blaze, de son Facebook ouTumblr sans parler des duplicatas du rebel business, genre OBEY© & co qui retourne comme un gant (un bonnet ou un T-shirt) l’idée même du détournement ironique pour mieux fourguer en magasin des produits dérivés à leur image. Le leurre et l’argent du leurre, tout bénef
Celui là merriterai de figurer sur #Graffitivre :) #Collage_ivre ?