Alice, à qui je pense - Le bloc-note du desordre
▻http://desordre.net/blog/?debut=2014-12-21#3094
Merci cher @philippe_de_jonckheere pour ce texte. Tellement de beaux souvenirs, et tellement de tristesse.
Alice, à qui je pense - Le bloc-note du desordre
▻http://desordre.net/blog/?debut=2014-12-21#3094
Merci cher @philippe_de_jonckheere pour ce texte. Tellement de beaux souvenirs, et tellement de tristesse.
L’informatique. Il y a deux jours tu apprenais la disparition de ton amie Alice. Aujourd’hui tu te connectes à l’interface dynamique de ton site internet pour lequel Alice avait un identifiant qui, chaque semaine, lui permettait de corriger toutes les coquilles que tu laisses abondamment dans tout ce que tu écris. Tu te dis que tu devrais fermer cet identifiant maintenant, tu pleures déjà, cela ne te rendra pas plus triste, plus tard quand tu le feras, cela t’assombrira, tu cliques sur l’identifiant, la seule option proposée qui corresponde à ce que tu veux faire est : envoyer l’utilisateur à la poubelle . Tu décides finalement qu’il n’y a aucune nécessité à la suppression de cet identifiant et que non, jamais, tu ne pourras cliquer sur OK sur une fenêtre de popup en réponse à la question êtes vous sûre de vouloir mettre l’identifiant Alice à la poubelle ? Il y aura donc, aussi longtemps que tu vivras, un identifiant du nom d’Alice dans l’interface dynamique du Désordre . Et c’est d’ailleurs très bien comme ça.
Note pour les auteurs de spip : ça pourrait changer non ? @fil
Merci @philippe_de_jonckheere, pour moi, c’est pareil. Comme je le disais pudiquement ici : ▻http://seenthis.net/messages/325495#message325553
C’était déjà comme ça avant, depuis mon départ de la lune noire, en pestant devant mes fautes d’orthographe, en mettant en page, en regardant des photographies, en visitant une exposition, en ouvrant le livre des polices, en détournant les yeux du diplo, en croisant une fiat ou un solex, en discutant avec l’imprimeur… Et cela fait des mois que c’est avec un pincement au cœur, de la tristesse, mais aussi des rires au téléphone. Maintenant, juste du silence.
La dentelière est partie et nous laisse bien démunis avec nos coquillettes et nos imperfections, nos accrocs. En pensée avec toi @supergeante (merci pour l’autre lien qui me permet de revoir la grande affiche au dessus de son bureau)
Etonnant, hier soir vers minuit, sans m’en souvenir, je parlais justement d’elle à une amie.