Conservatoires de musique. Inquiétude sur le financement par l’Etat

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  • Conservatoires de musique. Inquiétude sur le financement par l’Etat
    http://www.ouest-france.fr/conservatoires-de-musique-inquietude-sur-le-financement-par-letat-30611

    Après la décision de l’État de ne plus contribuer à leur financement, les organisations professionnelles de la musique ont créé le collectif "Tous pour la musique".

    Selon un communiqué diffusé par la Sacem, ce collectif est le résultat de l’inquiétude de ces organisations professionnelles sur l’avenir des conservatoires départementaux et régionaux de musique. 

    Un soutien de 6 à 8 % 

    « En 2015, le ministère de la Culture a décidé de supprimer complètement ses crédits aux conservatoires départementaux et régionaux, après une baisse de 35% en 2014 et après avoir mis fin à son aide aux écoles de musique associatives en 2010 », s’insurgent les professionnels de la musique. 

    Ce soutien de l’État était certes minoritaire (6 à 8%) par rapport au financement « essentiellement porté par les collectivités territoriales », mais « dans un moment de crise des financements, chacun prenant modèle sur l’autre, il est à craindre que cet exemple soit suivi par les collectivités territoriales et les autres soutiens », souligne le collectif.

    • Dans le communiqué de Tous pour la musique

      L’Etat lâche les conservatoires départementaux et régionaux
      http://www.tplmusique.org/letat-lache-les-conservatoires-departementaux-et-regionaux

      Il convient de rappeler que la loi de 2004 relative aux responsabilités locales prévoyait un transfert des crédits des enseignements spécialisés aux collectivités, ce qui n’avait jamais été mis en oeuvre. La responsabilité incombe désormais aux collectivités qui se retrouvent seules et sans le moindre transfert pour porter le réseau national d’enseignement spécialisé.
      Il est peu compréhensible que l’intervention de l’Etat disparaisse dans de telles conditions, même si elle ne représentait qu’une très petite partie d’un financement porté essentiellement par les collectivités territoriales.
      Il faut sans doute rapprocher cette décision de la critique portée par de nombreuses collectivités, toutes tendances politiques confondues, à l’égard de cet enseignement jugé trop « élitiste » comparé à l’éducation artistique et culturelle prévue dans le cadre de la réforme des rythmes scolaires qui se limite à une rencontre fugitive avec la musique, contrairement à la durée inscrite dans l’enseignement spécialisé.

    • pareil pour les écoles d’art :
      http://www.liberation.fr/culture/2014/12/23/les-beaux-arts-de-perpignan-menaces_1169340

      La Haute Ecole d’art de Perpignan (Heart) n’ouvrira probablement plus ses portes à partir de la rentrée 2016. La décision de la mairie, qui planait déjà depuis cet été sur l’école, a été confirmée début décembre.

      L’école aurait fêté son bicentenaire en 2017. Elle se confronte cependant au manque de subventions publiques lié aux coupes budgétaires des collectivités territoriales : ses 85 élèves ne suffisent plus pour équilibrer les 880 000 euros annuels de budget pour la mairie. Les inscriptions en première année ont d’ores et déjà été suspendues, malgré des discussions lors du conseil d’administration de la ville en septembre dernier.